L’IA est-elle vraiment artificielle ?

30/12/2023 (2023-12-30)

[Source : Nice Provence Info]

Par Michel Lebon

ChatGPT a pété une durite. Plus raciste antiblanc, tu meurs ! Voilà ce qui circule sur les réseaux sociaux, il y a de quoi faire des bonds !

La ficelle est tellement grosse qu’on subodore la fake news de racialistes blancs nauséabonds. Il convient de vérifier si on obtient le même résultat avec un autre compte :

Bingo ! Le texte est différent, sans doute « personnalisé » à celui qui questionne, mais tout également élogieux.

« Extra ball ! »(([1] Expression utilisée dans le jeu du flipper pour désigner le gain d’une bille supplémentaire permettant de poursuivre le jeu plus longtemps. NDLR)) On croit rêver. Plus de doute sur ce qu’on a pu penser être une infox.

Mais n’en restons pas là, à propos dudit Intelligent soi-disant Artificiel :

Rétropédalage de l’IA, prise la main dans le pot de confiture.

Voici l’illustration inspirée :

L’IA s’enfonce dans ses contradictions : pour les blancs les sciences, les arts et la philosophie, pour les noirs les gris-gris et les tamtams.

L’IA avoue ici clairement qu’il est sous le contrôle total de l’idéologie dominante

Posons-nous alors la question :

Qui définit ces valeurs ?


En premier lieu : Samuel Harris Altman, juif homosexuel de la Silicon Valley. Cofondateur d’OpenIA avec le fantasque Elon Musk(([2] OpenAI : l’association de recherche ouverte d’Elon Musk devient une entreprise fermée [source])).

Dégagé de ses fonctions par le Conseil d’Administration en novembre 2023, Altman est réintégré 5 jours plus tard, soutenu par 700 des 770 salariés de la Valley siliconée du groupe OpenAI. Il semble que le Microsoft du mondialiste Bill Gates a remporté cette manche sur son principal empêcheur de tourner en rond, Elon Musk qui a — de son côté — pris le pouvoir sur X (comprenez Tweeter).

Plusieurs projets d’IA sont sortis avant ChatGPT, bien avant que ce soit à ce niveau. Le point commun de toutes ces IA, c’est qu’elles finissaient systématiquement par devenir « nazies ». Pour éviter cet écueil, les programmeurs intègrent à présent le contrôle de l’apprentissage automatique, qui prend alors du temps. Plusieurs mois de « fine-tuning » (réglage affiné) humain « à la main » sont nécessaires pour rendre l’IA « sécurisée », comprenez « conforme ». Donc, il y a des cohortes d’ingénieurs qui sont payés pour entraîner l’IA à arrêter d’être spontanément raciste, homophobe, antisémite, etc.

L’humain manipulateur d’opinion reste toujours aux manettes de qui définit l’Intelligence con-venue.

Contentez-vous d’interroger l’IA pour connaître la recette des crêpes ou comment on soigne une rhinite. Pour le reste, passez votre chemin.

Michel Lebon


[NDLR (de Nice Provence Info)] À l’heure où nous mettons sous presse, nous apprenons que le New York Times poursuit en justice OpenAI et Microsoft et demande plusieurs milliards de dommages et intérêts :

27 décembre 2023 : le Times poursuit en justice OpenAI et Microsoft pour l’utilisation par l’IA d’œuvres protégées par le droit d’auteur. Selon la plainte, des millions d’articles du New York Times ont été utilisés pour mettre au point les robots qui lui font désormais concurrence.


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