21/02/2024 (2024-02-21)
[Source : smoothiex12]
Par Andrei Martyanov
Deux flambant neufs, deux profondément modernisés…
Vladimir Poutine inspecte quatre TU-160. Deux d’entre eux sont des avions entièrement neufs, construits à partir de zéro et équipés de l’avionique la plus récente. Les deux autres sont des appareils profondément modernisés, dont l’intérieur est également entièrement neuf.
D’ici la fin de l’année, le VKS russe devrait recevoir deux TU-160 supplémentaires. Comme vous l’avez peut-être deviné, l’arsenal transporté par ces bombardiers supersoniques est stupéfiant, allant du missile de croisière Kh-BD d’une portée de plus de 8 000 kilomètres à des armes hypersoniques très probables, en raison de la vitesse supersonique des TU-160.
En attendant, la Russie n’est pas intéressée.
L’une des raisons pour lesquelles les responsables américains n’ont pas largement diffusé les informations relatives aux efforts déployés par la Russie pour développer une nouvelle arme spatiale est que l’administration tentait d’entamer des pourparlers afin de convaincre la Russie de renoncer à ce programme. De hauts responsables des services de renseignement et de l’administration avaient pris contact avec la Russie — ainsi qu’avec l’Inde et la Chine en tant qu’intermédiaires possibles — au sujet du projet pendant des semaines avant qu’il ne soit rendu public, selon un fonctionnaire américain et une personne au courant de ces contacts. Les renseignements obtenus indiquaient que la Russie prévoyait peut-être de procéder à des essais du dispositif — une arme antisatellite basée dans l’espace et dotée de capacités nucléaires, ont déclaré ces personnes. L’anonymat a été préservé pour ces deux personnes afin qu’elles puissent parler des négociations sensibles en cours avec Moscou.
(Source)
Comme cela a été évoqué dans mon entourage, toute cette hystérie pourrait être, en fait, une excuse pour l’administration Biden de rétablir les contacts avec le Kremlin pour discuter d’une question complètement différente — à savoir, comment sortir les États-Unis de la défaite catastrophique en 404. Mais Washington est aujourd’hui si profondément enfoncé dans son propre BS qu’il est impossible de se fier à quoi que ce soit qui en émane.
Pendant ce temps, l’Occident combiné continue de progresser scientifiquement avec des réalisations étonnantes :
Des paléobiologistes allemands ont appelé à une révision du système utilisé pour nommer les dinosaures, arguant que la nomenclature actuelle contient près de 100 noms « potentiellement offensants », a rapporté mardi le magazine Nature, citant l’article non encore publié de l’équipe. Un groupe de chercheurs a analysé les noms de tous les fossiles de dinosaures de l’ère mésozoïque, définie entre 251,9 millions et 66 millions d’années, et a passé au peigne fin 1 500 espèces à la recherche de noms qu’ils percevaient comme « émanant du racisme, du sexisme, nommés d’après des contextes (néo)coloniaux ou d’après des personnages controversés ». Ils ont trouvé 89 espèces « problématiques », selon Nature, soit moins de 3 % des noms analysés. Une espèce de dinosaure peut être jugée problématique simplement parce que son nom est basé sur le nom colonial de la région où le fossile a été découvert, expliquent les chercheurs, qui déplorent que « les noms de lieux ou de chercheurs en langue indigène ne sont souvent pas utilisés ou sont mal traduits ».
(Source)
Une « recherche » et une « contribution » remarquables dans ce domaine. La prochaine étape consistera à renommer les systèmes d’armes qui, grâce à des pronoms appropriés, augmenteront leur efficacité au combat.1
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.
- [1] Il s’agit bien sûr d’un trait d’humour de la part de l’auteur. NdT[↩]