L’ENNEMI MIS A NU, NE VOUS TROMPEZ PAS DE CIBLE

23/03/2023 (2023-03-22)

Dossier en trois parties présenté par les Gilets Jaunes de la Victoire

I QUI EST L’ENNEMI ?

Depuis plusieurs siècles, s’est développé, dans l’ombre, un acteur géopolitique nouveau, anonyme et de nature privée, appelé par facilité de langage « puissances d’argent ».

Cet acteur est déroutant à plus d’un égard, car le fait d’être anonyme rend difficile son appréhension précise et la mesure de sa puissance, par rapport aux traditionnels États.

Ensuite, cet acteur ne répond pas aux mêmes règles d’engagement, pour employer une terminologie militaire, que les États. D’une part, ces « puissances d’argent » sont des acteurs privés, et non publics, qui répondent donc à des intérêts d’ordre strictement catégoriel, en aucun cas à un quelconque « intérêt général ». Mais, comme par essence ils sont anonymes, on a du mal à discerner leur présence autrement que par des déductions et recoupements d’informations.

D’autre part, et peut-être surtout, ces acteurs, qui ne sont pas géographiquement délimités (pas de contraintes géographiques), ne fonctionnent fondamentalement pas selon la même logique que les États traditionnels. Alors que les États, quelle que soit leur taille, sont limités par des frontières et répondent à une logique d’ordre sédentaire, ces nouveaux acteurs politiques (que d’aucuns, tel que Peter Scott Dale, nomment « État profond ») répondent à une logique de type nomade.

Comprendre ce phénomène, nouveau dans son ampleur, car sa création remonte loin dans le temps est pourtant fondamental puisqu’il permet de percevoir que ce nouvel acteur géopolitique a, in fine, un seul ennemi mortel : la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains. Ainsi, dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, les États sont, par construction, les pires ennemis des « banquiers-commerçants ».

À ce propos, rappelons que dans un entretien accordé à la revue « Entreprise » (ancêtre de la revue l’« Expansion »), et publié en juillet 1970, Edmond de Rothschild, déclarait : « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! » (n° 775 du 18/07/1970, p.64)

La première puissance à avoir intégré la caste des « banquiers-commerçants » en tant que nouvel acteur politique est l’Angleterre. Le choix d’Oliver Cromwell (1599-1658) de développer l’Empire britannique en adossant la puissance des armes à celle des banques a créé un nouveau paradigme politique. Dire cela ne signifie pas que l’Angleterre porte l’acte de naissance de cet acteur géopolitique nouveau, anonyme, appelé par facilité de langage « puissances d’argent ». Sa naissance est plutôt à rechercher dans les Républiques commerçantes de Gênes, de Florence ou de Venise.

(…)

Le pouvoir économique actuel, caché derrière des hommes politiques de paille interchangeables, est structurellement hors de tout contrôle ; une collectivité ne peut mettre en œuvre des contrôles que sur un pouvoir dont elle connaît l’existence, l’origine et la nature. Les collectivités humaines ne sont pas en capacité de lutter contre un ennemi caché, anonyme, qui reste non identifiable.

La première condition du renouveau civilisationnel consiste donc à faire apparaître juridiquement la réalité, qui transparaît derrière l’anonymat des capitaux, au grand jour.

Posté par Annwn à propos de l’article du Général Henri Roure :

https://www.profession-gendarme.com/qui-est-lennemi/

II MACRON ET L’AMERICANISATION DE LA FRANCE 

Macron et l’américanisation de la France — France Medias Numerique

III LA RÉSERVE FÉDÉRALE

La FED n’est ni une Réserve, ni Fédérale, ni Américaine

La Réserve fédérale des États-Unis a été créée en 1913 en réaction à plusieurs crises bancaires, la plus récente étant la panique de 1907, où les banquiers privés ont dû engager leurs fonds propres pour réinjecter des liquidités sur le marché. Si la nouvelle institution est placée sous la direction du gouvernement, elle ne semble cependant pas être ce qu’indique sa dénomination. Voici quelques éléments qui, malgré la relative opacité qui entoure le fonctionnement de la banque centrale américaine, invitent à relativiser l’exactitude du titre de l’institution.

En premier lieu, la Fed n’est pas à proprement parler une réserve, elle est un syndicat d’émission monétaire. Alors que le choix du mot « réserve » laisse entendre que son rôle principal est de conserver de la monnaie en réserve afin de parer à une éventuelle crise bancaire comme celle de 1907 — tel était un des arguments principaux en faveur de sa création — la fonction majeure de la Fed est celle de toute banque centrale, à savoir « battre monnaie ». Le premier mot du nom de la banque centrale américaine masque donc le fait qu’elle détient le pouvoir régalien de créer la monnaie.

Ensuite, la Fed n’est pas une institution fédérale, mais plutôt mixte. Elle demeure fédérale au sens où elle n’est pas locale, mais elle est mixte au sens où elle n’est pas intégralement publique. En effet, si le système monétaire américain est dirigé par une agence de l’État fédéral, nommée Conseil des gouverneurs (désignés par le Président des États-Unis), la gestion courante est déléguée à douze banques régionales qui fonctionnent comme des entreprises privées : elles émettent des actions à l’intention de banques privées partenaires. De plus, deux tiers des membres administrateurs de ces antennes régionales représentent des banques privées.

Enfin, la Fed n’est pas à strictement parler américaine. En effet, il découle de sa nature mixte, publique et privée, que des actionnaires privés étrangers à l’intérêt général américain peuvent avoir accès aux cercles de décision des banques régionales. Ainsi, dans les premières années de l’institution, ses détracteurs soulignaient par exemple les forts intérêts britanniques présents dans les trois banques qui détenaient la majorité des actions de la Réserve Fédérale de New York, la National City Bank, la First National Bank et la National Bank of Commerce.

Citation

Romain Treffel : « La FED n’est ni une Réserve, ni Fédérale, ni Américaine ». Analyse publiée sur « leconomiste.eu » le 02/03/2015. Anecdote économique extraite du recueil intitulé « 50 anecdotes économiques pour surprendre son auditoire ».

https://www.leconomiste.eu/decryptage-economie/369-la-fed-n-est-ni-une-reserve-ni-federale-ni-americaine.html

CONCLUSION

C’est bien les banquiers apatrides qui mènent la danse, servis par une armée de valets sans foi ni loi qui sont bien conscients de ce qu’ils font. Tous cherchent à détruire les États pour mettre en place un gouvernement mondial dirigé par une oligarchie où le citoyen n’aura plus qu’à obéir aux ordres, n’est-ce pas la France de Macron ! La plupart des organismes internationaux comme des États sont infiltrés par cette engeance qui au fil des ans est arrivée aux postes clefs. C’est une mafia de la pire espèce.

Quant aux ignorants qui ne comprennent pas ce qui se passe, s’ils veulent avoir un avenir, nous leur conseillons de se réveiller très rapidement avant que nous soyons pris irrémédiablement dans leur nasse.

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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(6 commentaires)

  1. Le marronnier continu…
    La CGT en est déjà à deux appels pour voter macron, çàd, la finance apatride, c’est bien çà non ?

    Pendant ce temps là, les pensions retraites des fonctionnaires pleuvent grace et à cause de la CGT.
    Les autres,
    du privé, et sans la fabuleuse carte rouge-rose-verte, se font littéralement dépouiller, trimestres volés en masse, mais tout va bien pour la CGT.

    L’escroquerie est la suivante :
    Le carsat fera son maximum pour soustraire tous trimestres avec des circulaires (exemple, manque 16 heures sur un trimestre et hop, trimestre effacé, et rien de remboursé, on déconne pas avec le grisbi du privé…apatride).

    Puis, l’agirc arcco distribue alors royalement 200e/mensuel de retraite aux manants du privé qui avaient pourtant plein de trimestres.

    Mais tout va bien pour la CGT,
    c’est alors que l’Aspa intervient (quelle chance !!! ) et vous arrosera de 600e (peut être) mensuels supplémentaires,
    mais,
    à une condition,
    une fois mis en bière tous vos biens serviront alors à rembourser l’Aspa.(ahahah, on dirait du Coluche, eh bê non)

    C’est bô nan ?
    Si vous êtes du privé vous êtes braqué quatre fois :

    1/ Tous vos efforts pour travailler 2×8 / 3×8 ( par ex les RQTH ou un valide bossant une semaine en intérim « pschittt, effacé « )
    2/ Toutes les cotisations obligatoires cotisées et non remboursés de trimestres que le Carsat efface plaisamment avec les fameuses circulaires magiques « super pschittt ».
    3/ Avec l’Aspa, qui achève le braquage une fois mort.
    4/ et bien entendu, Bercy, qui lui compte tous les jours de travail, trimestres complets ou pas.

    Mais tout va bien pour CGT, d’ailleurs,
    ils savent déjà qui voter en 2027, leur « capital-vie » c’est les salariés du privés, morts ou vifs.

    1. 96 trimestres effacés dans mon cas, oui oui, 24 ans ! avec des circulaires rétroactives depuis 1977 et 209 euros brut mensuels de proposer, je collabore pas avec cette escroquerie en bande organisée.
      J’ai hate de voir la prochaine « offre » avec cette nouvelle réforme, je mise sur 19,99 euros brut mensuel, à moins que je doive encore leur filer du fric aux cocos-CGT du Carsal…

      J’aurai du faire cassos bosser au black ou faire fonctionnaire CGT..

  2. Je vous signale que cet article, également posté, sous l’article d’Henri Roure « Qui est l’ennemi » (https://www.profession-gendarme.com/qui-est-lennemi/comment-page-1/?unapproved=600988&moderation-hash=de0f7e4cf5f7161cfbe913c4c11e3282#comment-600988) cite in extenso des passages de mon livre « Demain dès l’aube… le renouveau ».
    Il s’agit d’un plagiat manifeste punissable en vertu de l’article L 122-4 du Code de la propriété intellectuelle (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006278911#:~:text=Toute%20repr%C3%A9sentation%20ou%20reproduction%20int%C3%A9grale,art%20ou%20un%20proc%C3%A9d%C3%A9%20quelconque).

    Je vous remercie de bien vouloir contacter l’auteur dudit article (qui est en réalité mon texte) pour lui signifier le problème…

    1. Nous ne connaissons pas l’auteur de ce passage particulier repris du site Profession Gendarme (par l’auteur qui signe ici Les Gilets Jaunes de la Victoire).
      Cependant, comme il est, semble-t-il, légal de citer des extraits de livres (à condition de les mentionner comme tels), voyez-vous un inconvénient à nous indiquer les passages en question pour que nous puissions les ajouter dans le texte (avec la référence de votre livre et le lien vers un site qui le vend) ?

  3. Le Capital de Karl Marx reste la source inépuisable et indépassable pour répondre point par point à toutes vos questions . La « propriété intellectuelle  » est une forme fétichisée de prédation capitaliste de votre pensée . Dans certains pays on vend un rein pour un Iphone .
    Patience , humilité , méthode .

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