14/06/2022 (2022-06-14)
Les graves incidents du Stade de France qui auraient dû invalider les deux tendances néonazies venues de l’extrême gauche (racialisme scientiste, étatiste, islamophile, anti-progrès de la « Nupes ») et de l’extrême centre (hygiéniste et affairiste anti-progrès de « Renaissance ») les ont au contraire affermis : comme si au sein de l’effondrement actuel de ce que fut la France, ce fleuron de l’intelligence humaine ayant bravé les siècles, les maigres électeurs ayant tout de même choisi ces sbires, et sans doute du fait de la fascination que cela engendre (le lapin pris dans les phares) avaient voulu accélérer la tombée de plus en plus fracassante de l’édifice France dans le précipice du « puits sans fond de l’Histoire ».
La France était (tout) au bord de celui-ci (elle y glissait déjà à vrai dire) et les électeurs ont décidé de donner un grand coup (un râle final) par « un grand bond en avant ». Merci Mao ! Et Maduro ! Où l’on voit que soit ces électeurs se sont construits une mémoire de poisson rouge et refusent d’observer la catastrophe (ils accélèrent même, pensant que le mur serait seulement celui d’un jeu vidéo), soit ils adhèrent complètement à l’idée qu’il faut précipiter encore plus la faillite absolue de ce qui restait encore d’industrie automobile, d’agroalimentaire, de productions artistiques et intellectuelles non encore passées sous Les Fourches caudines de l’effacement orwellien, tout en croyant que « les riches payeront » pour les uns, « Bruxelles payera » pour les autres, alors qu’à la différence de la Russie, les reins ont été détruits et que nous sommes sous dialyse depuis des lustres. Où l’on voit d’ailleurs en passant en ce qui concerne la Russie qu’il ne s’agit pas d’une affaire de « sanctions » et « d’embargo » pour faire plier une nation, ce qui invalide définitivement maintenant le discours vulgaire expliquant la destruction du Venezuela, de Cuba, du Zimbabwe par les « sanctions » américaines et britanniques.
Du masochisme, donc, de la cécité à l’évidence, au profit de ce sadisme cathodique (désormais numérique) à l’état chimiquement pur, bref, du néonazisme version 69 (année érotique). Huilé de libido catho-numérique (dégoulinant de moraline pixelisée), surtout à les voir parader sur tous les écrans alors qu’ils suintent de suffisances maquillées de chiffres et de lettres, de mensonges, toutes ces dresseuses de mouches et leurs courbes achalandées.
Comment expliquer cette soumission autrement ? Comment comprendre que l’ancien ministre de la Santé ait atteint un tel score alors qu’il a menti comme un arracheur de dents ?… Pourquoi celles et ceux qui se sont battus contre cette dictature sanitaire ont autant perdu sinon par l’envoûtement et le matraquage mental opérés par tous ces faux mages au visage d’ange (et au corps SPA savamment entretenu) s’étant mis au service du néonazisme libidinal ayant pu par exemple faire croire qu’il suffisait d’être bien fait de sa personne pour avoir la peau d’un vrai expert en agitant soit quelques chiffres qui se sont avérés faux et archifaux (létalité, saturation, efficacité), soit en prononçant les mots donneurs de sort (racisme, extrême droite, complotisme, poutinisme) alors qu’ils sont eux-mêmes ce qu’ils dénoncent.
Face à ce néonazisme au visage innocent, les amoureux de la France d’autrefois ont donc perdu. La France fière d’elle, lorsque la maxime « mieux qu’une race, une nation » pouvait laisser envisager que les origines et la couleur de peau étant mises de côté, chacun avait sa chance de progresser dans une société exigeante, profondément spirituelle, soucieuse de préservation et d’affinement.
Hélas, ces amoureux, malgré les entailles de plus en plus profondes, sont encore tenus dans les entrailles par tout un ensemble de courants passéistes revanchards n’ayant pas encore compris 1789, pas plus que les débâcles de 1940, 1954, 1962… Or tant que ces amoureux de la France ne se libéreront pas de cette redoutable hypnose doublée d’une amnésie, ce qui est appelé le « camp national » fera de plus en plus office de Vieille Garde… Et, c’est tout.
Quelques bouquinistes peut-être en garderont le souvenir, dont la BNF bien sûr… La France Terre d’Archives. Et, surtout, surtout, d’asiles. Places encore fortes ici et là. Bien plus que d’archipels.
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