Le taux de mortalité diminue-t-il lorsque les médecins font grève ?

20/07/2021 (2021-07-20)

[Source : Recherches Covid-19 (cv19.fr)]

Les taux de mortalité diminuent lorsque les médecins font grève

La plupart des gens pensent que les médecins sauvent beaucoup plus qu’ils ne blessent, et que les éventuelles préjudices causés par les médecins sont généralement mineurs. Cependant, de nombreuses preuves montrent le contraire. En 2000, les médecins d’Israël ont décidé de se mettre en grève pour réclamer des augmentations de salaire. Rapidement, les entreprises de pompes funèbres ont commencé à remarquer une tendance surprenante.

“Le nombre de funérailles que nous avons organisées a considérablement diminué”.

Hananya Shahor, le directeur vétéran de la la société de pompes funèbres Kehilat Yerushalayim de Jérusalem.

Plus la grève des médecins se prolongeait, plus le taux de mortalité diminuait. Dans certains endroits, le taux de mortalité a chuté de 50 %, ce qui est stupéfiant. Malheureusement, les médecins ont fini par arrêter leur grève et le taux de mortalité est revenu à la normale. La même chose s’était déjà produite en Israël, presque vingt ans plus tôt.

“Il y a définitivement un lien entre la grève des médecins et la diminution des décès. Nous avons vu la même chose en 1983 [lorsque l’Association médicale israélienne a exercé une grève pendant quatre mois et demi].”

Meir Adler, gérant des pompes funèbres Shamgar.

Il serait facile de rejeter ce phénomène comme étant le fait d’une médecine israélienne de mauvaise qualité s’il était limité à cette partie du monde, mais des résultats similaires ont été observés en 1976, à Los Angeles, lorsque les médecins ont fait grève pendant un mois seulement. Le taux de mortalité a rapidement diminué de 18 %. Ces statistiques choquantes ont depuis été étudiées, et c’est officiel : les médecins tuent des gens.

Il y a, bien sûr, des rationalisations pour les réductions de la mortalité, mais elles sont insuffisantes. Pendant les grèves, les soins d’urgence étaient toujours assurés, alors que les opérations chirurgicales non urgentes étaient interrompues. C’est l’une des principales explications de la baisse du taux de mortalité pendant les grèves des médecins, et l’absence de décès dus aux produits pharmaceutiques a été ignorée.

Une étude publiée en 2008 dans la revue Social Science & Medicine a analysé cinq incidents distincts dans lesquels des grèves de médecins ont entraîné une baisse de la mortalité. Les auteurs ont également tenté de mettre en cause le manque de chirurgies non urgentes, mais ils ont finalement été contraints d’admettre que “la littérature suggère que des réductions de la mortalité peuvent résulter de ces grèves”. Ainsi, la meilleure façon de réduire le nombre de décès est peut-être de licencier les médecins.

Source : https://healthwyze.org/reports/502-death-rates-drop-when-doctors-go-on-strike (anglais)


[Voir aussi : Prendre sa santé en main]

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Un commentaire

  1. La médecine qui guérit, et celle qui tue.
    Dans le règne primitif, toutes les grandes dignités de l’Etat, les fonctions de juge, de médecin, étaient exclusivement réservées à la caste sacerdotale qui était féminine. Les hommes ne pouvaient pas y prétendre, ils étaient soumis au pouvoir des femmes appelées « des sages », qui leur faisaient faire un service régulier, un travail dont l’organisation avait été savamment établie.
    Dès que l’homme usurpa les fonctions médicales de la femme, il se créa, pour justifier cette usurpation, un passé médical, comme les prêtres s’étaient créé un passé religieux ; les médecins se sont inventés des ancêtres, tel Esculape, dont le nom est une parodie des Asclépiades, nom des femmes-médecins en Grèce ; puis Hippocrate, sur lequel on n’a jamais rien pu savoir. Et enfin on a donné à Galien la paternité de tous les livres de médecine écrits par des femmes avant son époque.
    Cependant, plus tard, c’est par une Femme, en France, que fut représentée la médecine au moment où l’on fondait au XIIIème siècle une première Faculté d’où on allait l’exclure.
    En effet, sous le décanat de Jean de Roset, en 1274, la Faculté se fit faire un sceau. Ce premier sceau représentait une Femme assise sur un siège élevé ; elle tenait dans la main droite un livre, dans la gauche un bouquet de plantes médicinales ; quatre étudiants étaient assis plus bas et semblaient l’écouter avec attention.
    Il n’y avait à Paris en 1272 que six médecins diplômés par la Faculté. En 1274, il y en a huit. La vraie science restait libre, et les plus illustres savants ne passèrent jamais par l’Université.
    Ambroise Paré dut subir toutes les taquineries de la Faculté, qui le traitait d’ignorant et proscrivait ses livres parce qu’ils étaient écrits suivant l’ancienne méthode, celle qui guérissait, et que le fameux corps savant rejetait, voulant faire autrement.
    La Faculté n’était pas un corps savant, mais une corporation professionnelle, fondée plutôt pour défendre des intérêts matériels, et c’est ce qu’elle est toujours restée.
    Rappelons que dans l’Egypte antique, on trouvait, dans les temples des « Hermès », nom générique des prêtres égyptiens qui sont venus, dans le cours des siècles, jeter le voile du mystère sur toutes les antiques vérité, se trouvaient des médecins qui mêlaient aux médicaments des prières, des sacrifices, des exorcismes. Comme les autres prêtres, les médecins vivaient de l’impôt sur les laïques et des sommes qu’ils savaient faire affluer au trésor. Les pratiques médicales valaient au temple de riches présents, et on assurait que les guérisons dépendaient de l’offrande beaucoup plus que du remède.
    Clément d’Alexandrie a consacré à la chirurgie un des six livres qu’il a intitulés les HERMÉTIQUES des médecins. Ces livres les montrent comme des charlatans.
    On voit que, depuis, les choses n’ont guère changé.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/findu4emesiecledumoyenagealarevolution.html

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