Le Nouvel Ordre Mondial se dérobera-t-il sous leurs pieds ?

08/07/2022 (2022-07-08)

[Source : bernardalex.com]

[Illustration : Crevards, vandales, finance (Détail N°2) collage techniques mixtes 100X130 – (2011-2013)]

Par Bernard-Alex, artiste plasti-cœur

Tout le système repose sur les épaules du plus grand nombre, qui en constitue la base, le socle ; l’assise en quelque sorte de la bête immonde qui nous chie sur la tête depuis plusieurs siècles. N’ayons pas peur des mots : ce qui est est. Ce système ne tient, ne fonctionne, ne s’engraisse, que grâce au collagène des populations vendues à la découpe, sur « le Marché » mondial des Vies volées (au sens propre comme au sens figuré, les deux défigurés de toute façon à l’arrivée). Des Vies volées, esclaves, servant aussi de pièces détachées, transplantées sur des crevards friqués, obsédés par l’éternité, quitte à manger des bébés cuits et des placentas frais. (Emportés sous le manteau dans des glacières par des types très nerveux pris sur le fait.) Oui, des bébés, pour la plupart arrachés à leurs mères par césariennes, pratiquées à la baïonnette ou au couteau, sur les champs de bataille, ou plutôt, sur les boucheries de batailles que la bête suscite un peu partout. Jamais rassasiée. Le Marché, la finance — Ils — cette main invisible, disent-ils eux-mêmes, pour enfumer la galerie avec force marketing, à coups de marteau sur la tête. Nul exagération ici, bien en dessous de la réalité qui nous est faite, au moyen de procédés immondes relevant de la Cour Pénale Internationale (C.P.I), pour ne pas dire d’un nouveau Nuremberg, qui cette fois-ci jugerait non seulement les lampistes et les idiots utiles, mais aussi et surtout ceux qui se cachent derrière.  

Non !!!

Le monde n’est pas voué à être dégueulasse, sordide, pavé de souffrances infligées gratuitement. Non, l’homme n’a pas toujours été le monstre qu’il est devenu aujourd’hui. Non, il n’y a pas de fatalité.

Oui !!!

Ils sont à notre portée, parce qu’identifiés clairement de nos jours. (Ce qui leur fout la trouille.) À la portée du plus grand nombre bientôt réconcilié, comme un continuum se dérobant sous leurs pieds sans coup férir. Il n’est que de leur faire faux bond, et boum, les voilà par terre. Il n’y a plus qu’à les ramasser et les juger, par camions entiers jusqu’au dernier, pour crime économique contre l’Humanité, crime d’empoisonnement de l’Humanité, crimes mortels contre l’Écosystème… Avec des exemples assez marquants pour contenir les fauves retournés dans leurs ménageries respectives, en lieu et place des animaux exotiques dont ils collectionnent les trophées.

Que les populations viennent à se dérober sous leurs pieds, et… Terminé !!!

Ce système est voué à s’effondrer (dans la minute, dans l’heure, l’année…). Ses jours sont comptés (1989 était l’annonce de sa mort prochaine, car il n’y avait plus rien pour le contenir, le limiter). Il finira tôt ou tard par s’écrouler sur lui-même, ravageant tout à la ronde sur des kilomètres. Crachant sa haine comme une bête ignoble à l’agonie. Un peu comme ces tours infernales, fameuses, fumeuses, s’effondrant à point nommé sur elles-mêmes à la vitesse de la chute libre, sans artificier, défiant par là toutes les lois de la physique universelle (si on s’en tient à la version officielle). Une version officielle empreinte de magie à en croire nombre d’architecte, d’ingénieurs et d’artificiers analysant les données disponibles. (La controverse suit son cours.) Ce système est voué à l’échec, car ceux qui en sont à l’origine sont incapables de se réfréner, la plupart étant des monstres infectés, de père en filsdepuis des siècles. À force de coucher avec leurs mères, leurs sœurs, leurs cousines, leurs enfants et maintenant leurs chiens de compagnie, peut-on s’en étonner ? Il nous revient de procéder à la destruction contrôlée de cet édifice, avant qu’il ne s’écrabouille sur sa base constituée par les peuples enrégimentés, à seule fin de le soutenir et de faire vivre cette Pyramide de Ponzi.

Que la base se dérobe et voilà la pyramide se fracassant sur elle-même, dans un nuage de poussières et de débris, hors de portée de la base qui se sera éloignée pour se mettre à l’abri. Un peu comme ces cornacs courant derrière leurs éléphants et nombre d’animaux partis se réfugier sur les hauteurs, avant le fameux tsunami, historique par le nombre de touristes blancs emportés. Le gratin des lumières obscurantistes et après moi le déluge pour l’éternité. Pchittt… Envolé ! La une dans le monde entier !!! Il reste que ces « animaux débiles » venaient de surpasser la crème de « l’espèce reine » autoproclamée, en un instant suprême, un instant T déterminant où il est question de Vie ou de Mort instantanée. Qui est supérieur à qui en la circonstance ? Un peu d’humilité aurait suffi pour se sauver la Vie.

La solution à nos problèmes se trouve en nous-mêmes.

[Voir aussi :
Résister à la dérive totalitaire
Ariane Bilheran : « Seuls 3 types de profils résistent au déferlement totalitaire »
La clef de la libération
Comment s’unir
Masse critique]

Et les problèmes d’aujourd’hui ne sont rien à côté de ceux qui nous viennent à toute allure sur le coin de la… (j’hésite sur le mot à employer.) Pour ce qu’il en restera après me direz-vous. Se dérober sous leurs pieds, avant que l’édifice n’aplatisse tout, jusqu’au dernier. Se dérober, ne plus donner prise, d’abord de moins en moins jusqu’à plus rien ou presque rien. Se déconnecter soi-même, de soi-même, par « soi-m’aime », avant que cela ne soit exécuté par d’autres que soi-même, avec une violence extrême par-dessus le marché, gratuite, pathologique. Une méchanceté pour elle-même, sans état d’âme, et/ou avec délectation cynique, sadique, sous couvert de la science économique, de la finance, du marché.
 

Crevards, vendales, finance (Détail N°3)  collage techniques mixtes 100X130 - (2011-2013)
Crevards, vandales, finance (Détail N° 3) collage techniques mixtes 100X130 — (2011-2013)

Le Marché !!!

Aime que les individus soient logés à la même enseigne de charcuterie, dans des baraques en bois, en paille et en carton mouillé. Les maisons de briques étant réservées aux idiots utiles, pour leur donner l’illusion de la sécurité. Le marché est un chacal sans états d’âme pour les petits cochons, et un loup en germination pour lui-même, rendu aveugle par sa cupidité et sa méchanceté. (Enfin, ceux qui se cachent derrière Le Marché, la finance, les banquiers, les rentiers et le reste.) Le dernier petit cochon utile égorgé dans son lit (se croyant bien à l’abri derrière ses murs de briques), le Marché ne pourra s’empêcher de se retourner contre lui-même, s’attaquant à son propre ventre à pleines dents pour en arracher les boyaux, dans un jaillissement de merde et de hurlements.

Quelle horreur !!!

Ainsi donc se terminerait l’épopée humaine, qui se mesure en dizaines de milliers d’années aujourd’hui ?!!! Et non ces quelques milliers d’années, comme la secte millénaire a voulu le faire avaler au monde entier à coup de meurtres et d’assassinats. Manque de bol, tout finit par sortir. Ce qui explique cette hystérie à laquelle nous assistons. Cela respire la maladie à plein nez (il suffit de les regarder s’exprimer), une poignée de dégénérés, de déséquilibrés. Les derniers héritiers d’une longue lignée d’enfoirés, dépravés, débauchés, arriérés, sur la fin, et qui voudraient nous entraîner avec elle dans les pissotières puantes que sont devenues leurs têtes.

@ moins…

À moins de lever le pied au pied levé et de leur faire un pied de nez pour renouer avec l’essentiel. Ciel !!! Il y a une vie après la consommation, il y a : La Vie. Le contraire de la non-vie que l’on nous contraint à vivre toute « la vie ». Debout les gens !!! Ce n’est pas la Vie qui est moche mais ce qui en est fait.

Crevards, vendales, finance (Détail N°4)  collage techniques mixtes 100X130 - (2011-2013)
Crevards, vandale, finance (Détail N° 4) collage techniques mixtes 100X130 — (2011-2013)

Debout les gens !

Regroupez-vous, organisez-vous, préparez les canots et les gilets de sauvetage, rassemblez les provisions, récupérez votre argent contre de l’or trébuchant, avant que ne trébuchent les fous de pouvoir et d’argent factice, enivrés par leurs rêves d’ouragans – arrogants – cataclysmiques. Nul besoin de révolution ni d’affrontements, quand il suffirait de nous dérober sous leurs gros sabots.

Organisez des files d’attente devant les banques. N’achetez plus que ce dont vous avez véritablement besoin. Mettez vos téléviseurs sur le trottoir, éteignez la radio, n’achetez plus la presse écrite, elle est entre les mains des marchands d’armes et de la finance.

Discutez avec vos amis, la famille, les proches, mettez en commun vos forces et votre intelligence en vue de vous organiser. Renseignez-vous sur ce qui se fait déjà, ici et là, en France comme en Grèce et ailleurs. Agrégez différents corps de métier… Il n’y a pas de fatalité, tout ce que l’Homme rêve, il est en mesure de le réaliser.

Utopie ?!

Peut-être, sans doute, mais n’était-il pas utopique pour ceux qui nous ont précédés de croire qu’un jour nous nous élèverions dans le ciel ? Léonard de Vinci était-il un fou ou un génie ? Tout ce que l’Homme rêve peut par lui être réalisé. Debout les gens, ils ne représentent que 1 % de la population planétaire, largement répertoriés aujourd’hui, grâce à l’internet, avec noms, photos et adresses.  

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Un commentaire

  1. L’Utopie a toujours été le départ des grandes choses !
    Oui, nous devons réagir, maintenant et jusqu’au bout. Oui, il faut oeuvrer à l’abattement de ce château de paille. Oui, il faut redresser notre société, Oui, nous le pouvons !

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