03/10/2024 (2024-10-03)
[Extrait de journaldemontreal.com]
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Dans un rapport rendu public en août (que vous pouvez consulter ici 1) et qui a fait peu de vagues jusqu’à présent, le Bureau des sciences comportementales de l’Agence de la santé publique du Canada (BSC) explique, en toutes lettres, comment il utilise les sciences cognitives pour concevoir les politiques publiques et façonner les comportements des Canadiens.
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Contrôle
Les sciences comportementales utilisent la psychologie, l’économie, la sociologie et les neurosciences pour comprendre les comportements humains.
Mais une fois cette connaissance maîtrisée, elle peut devenir une arme de contrôle massif. Les sciences comportementales, c’est l’art de bidouiller les pensées et les émotions des individus pour orienter subtilement leurs comportements à leur insu. C’est l’instrumentalisation de la partie inconsciente et émotive de l’esprit humain pour piloter les décisions d’autrui. C’est tout simplement l’art de la manipulation porté à un niveau d’expertise quasi chirurgical.
Or, c’est précisément cet art qu’Ottawa manie. Et même si les autres gouvernements ne l’avouent pas, on peut douter qu’ils aient résisté à la tentation d’user de ces feintes psychologiques pour obtenir notre docilité.
C’est donc officiel, Ottawa profite de nos failles cognitives pour nous manipuler. Il l’a fait pendant la pandémie, notamment pour favoriser la vaccination. Et maintenant, il emploie les mêmes méthodes en matière de changements climatiques et d’immunisation des enfants. Il s’en sert même pour augmenter la confiance du public envers l’État.
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1 NDLR Extrait du rapport (capture d’écran) :
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