31/05/2023 (2023-05-31)
[Source : euro-synergies.hautetfort.com]
Dans le sillage de la guerre en Ukraine, la Russie ouvre aujourd’hui [le 26 mai] un nouveau front contre l’Occident — et met ainsi la hache dans l’un des instruments de domination globale de l’Occident : l’idéologie climatique.
Le Conseil scientifique de l’Académie des sciences de Russie a déclaré ces jours-ci, dans le cadre d’un symposium, que le rôle de l’homme dans le réchauffement climatique n’était probablement pas aussi important qu’on le pensait. Une décision formelle a même été prise à ce sujet.
Le président du Conseil, l’ancien conseiller du Kremlin Sergueï Glazyev, en a fait état sur son canal Telegram. Selon ce dernier, la cause principale des catastrophes climatiques locales n’est pas l’activité humaine, mais l’émission croissante d’hydrogène naturel due à l’évolution des forces gravitationnelles de la Lune et du Soleil.
Glazyev poursuit :
« L’augmentation des températures et le mélange de l’ozone et de l’hydrogène sont les principales causes des incendies de forêts et de steppes. Cela est également vrai pour les récents incendies catastrophiques. Cette découverte réfute totalement le concept du Protocole de Montréal, dont la mise en œuvre a entraîné l’extinction de pans entiers de l’industrie chimique, sans que cela n’ait d’incidence sur la taille des trous dans la couche d’ozone, qui se sont simplement élargis ».
L’Académie des sciences veut maintenant présenter ses conclusions au chef du Kremlin, M. Poutine, mais surtout élaborer « les mesures nécessaires dans le domaine de la sécurité nationale et des relations internationales, y compris le Protocole de Montréal et l’Accord de Paris sur le climat ».
Ce dernier point serait une bombe politique. Il est possible que la Russie se retire bientôt du front de la lutte contre le CO2 et, par conséquent, des « protocoles climatiques » mondiaux qui constituent la base du commerce mondial des réductions de CO2. Ce serait une déclaration de guerre non dissimulée contre le diktat climatique occidental et toutes ses conséquences.
Par le passé, la participation de la Russie au protocole de Montréal a déjà été critiquée à plusieurs reprises. Ainsi, le scientifique Igor Mazourine écrivait début 2022 dans une chronique pour l’agence de presse « Regnum » :
« Sur 30 ans, la somme des pertes des différents pays participants au protocole [de Montréal] a été astronomique. Pour la Russie, elles s’élèvent à 250 à 300 milliards de roubles par an, si l’on ne tient compte que des dépassements de coûts de l’électricité et des pertes dues au remplacement permanent des appareils de réfrigération »
(mü).
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