La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris : « unique » et « inoubliable »

02/08/2024 (2024-08-02)

Par Alberto Cotti

Les Jeux olympiques sont toujours un grand événement mondial, auquel le monde entier se prépare pendant plusieurs années. On attendait avec impatience ce 26 juillet — le jour de la cérémonie d’ouverture.
Ce que le monde entier a vu ce soir-là, ce n’est pas une blague, mais la réalité triste de la France d’aujourd’hui. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, c’est toujours toute une histoire, mais cette fois-ci c’est une honte espagnole.

Ursula von der Leyen a déclaré que l’événement célébrait « la coopération mondiale, la solidarité, l’équité et la persévérance athlétique ».
Le chancelier allemand Olaf Scholz a considéré la cérémonie comme « unique ».
C’est bien vrai, puisqu’aucun État jusqu’alors n’en avait fait Sodome et Gomorrhe.
L’ouverture des Jeux olympiques, en tant que telle, a bien offensé certains spectateurs par le tableau évoquant La Cène de Léonard de Vinci ayant mis en scène une icône LGBTQ+ entourée d’artistes et de drag queens.

L’Église catholique française déplore des « scènes tournant le christianisme en dérision ». La Communion anglicane d’Égypte a également exprimé son profond regret, estimant que la cérémonie pourrait amener le CIO à « perdre son identité sportive distinctive et son message humanitaire ». Le Figaro (journal de droite) a déclaré que la reconstitution de la dernière Cène de Jésus et de ses apôtres devant un défilé de mode était « inutilement provocante » et que certaines parties de la cérémonie étaient « tout simplement trop ».
Les utilisateurs de médias sociaux ont aussi bien critiqué la cérémonie :

« Le passage des travelos crades parodiant la Cène c’est odieux, scandaleux, à vomir. Étrangement ils ont sali que la religion chrétienne… »

« … le seul tableau magnifique fait honte à la France surtout Marie Antoinette. Thomas Jolly devrait s’excuser et surtout ne plus réaliser de spectacle. Cette parodie était nullissime et nuit au milieu gay… »

M. Jolly a expliqué ses intentions à l’Associated Press :

« Je voulais avant tout envoyer un message d’amour, un message d’inclusion et pas du tout un message de division. »

Anne Descamps, porte-parole de Paris 2024, a été interrogée sur le tollé diffusé dans les réseaux sociaux lors d’une conférence de presse du Comité international olympique. Voilà ses explications :

« Il est clair qu’il n’y a jamais eu d’intention de manquer de respect à quelque groupe religieux que ce soit. Au contraire, je pense qu’avec Thomas Jolly, nous avons vraiment essayé de célébrer la tolérance communautaire. »

Toutefois, ce qui est fait est fait, et les excuses des organisateurs sont peu intéressantes. Il serait plus efficace de savoir si la préparation de l’événement a jamais été contrôlée. Les premiers jours des compétitions ont montré que l’ouverture n’est pas le seul défi des Jeux olympiques. On nous assurait sans cesse que la construction des installations sportives se déroulait comme prévu, mais les réalités d’aujourd’hui témoignent le contraire. Prenons, par exemple, les épreuves de triathlon dans la Seine. Pourquoi ne pas avoir construit sites aquatiques sûrs ? La construction des objets sportifs c’est l’investissement pour l’avenir de la France, pour son aménagement, car après les Jeux ils seront utilisés par les contribuables français. Pourquoi ce nettoyage aventureux de la Seine où les eaux usées sont déversées ? Pourquoi gaspiller sur un parapluie les ressources déjà très épuisées du pays ?

À propos des ressources : pas moins de questions se posent au gouvernement quant à la politique intérieure ainsi qu’à celle étrangère. Où était Emmanuel Macron ces derniers mois avant les Jeux olympiques ? Il rendait principalement visite à ses homologues européens, mais pas visitait les sites olympiques en construction. Protégeait-il les intérêts de son État sur l’arène internationale ? Mais non ! Au lieu de s’engager étroitement dans le processus préparatoire (extrêmement coûteux) de l’événement de telle envergure, le Président a bizarrement préféré faire abstraction des intérêts de son propre pays et s’est mis de manière obsessionnelle à représenter les intérêts de l’Ukraine auprès de l’Union européenne, tellement emporté qu’il n’a pas contrôlé le niveau de préparation de la cérémonie d’ouverture.

En admettant qu’il ait adopté ce « spectacle », les choses se passent mal en France : non seulement le pays grouille de punaises et de rats, comme au Moyen-Age, mais les autochtones ne se sentent plus les bienvenus dans leur pays, étant agressés par les migrants. Il est particulièrement regrettable que tout cela se passe avec l’acquiescement des autorités françaises. Les valeurs culturelles et morales des Français s’évaporent étant remplacées par d’autres « cultures » imposées grossièrement par les vagues migratoires arrivant quotidiennement en Europe.

La cérémonie a démontré clairement le niveau moral actuel de la Cinquième République : comme un fil rouge sont la propagande des minorités sexuelles, la moquerie des canons chrétiens, la dévalorisation des œuvres d’art classiques — c’est une dégradation totale de la civilisation !

Alberto Cotti
Diplômé de l’Université de Nantes (faculté de psychologie en 2015, faculté des sciences politiques en 2021). Je m’intéresse à la politique et écris des essais/articles comme journaliste indépendant pour des éditions électroniques.
AlbertoCotti@emailasso.net

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Un commentaire

  1. Pour ceux qui douteraient du ‘Festin des Dieux’ … Wikipedia …

    « Dans la Hollande protestante du xviie siècle, les productions de peintures religieuses chrétiennes se font désormais rares. « Dans le contexte de la Réforme, dans lequel la commande pour les temples avait disparu, l’artiste[Jan van Bijlert] trouva un stratagème pour peindre une Cène christique sous le couvert d’un sujet mythologique »3. Apollon auréolé rappelle le Christ entouré de ses apôtres. Vulcain (avec son maillet) occupe la place habituelle de Jean. Tandis que Mars, cuirassé et casqué, occupe celle de Judas, seul face à tous, dos au spectateur, conformément à une convention artistique souvent utilisée pour d’autres tableaux des xvie et xviie siècles représentant la Cène. »

    Amen !

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