« Il faudra bien discriminer »

[Source : Conscience du peuple]

[Sur la photo : « No Jab? No Job. » = Pas de piqûre ? Pas de travail !]

Par Isabelle

« Il faudra bien discriminer »

Cet écrit est détestable et son auteur est méprisant. Mon but en l’affichant ici n’est pas de faire réagir, mais de faire réfléchir. Nos réactions sont certainement normales, mais elles sont contre-productives. Elles nous figent en nous maintenant dans des attentes irréalistes qui nous empêchent d’appréhender le futur de façon lucide. 

Comme vous le savez, je ne crois absolument pas au pouvoir des pétitions, je pense plutôt que ce sont des outils qui servent à identifier et à quantifier la dissidence en vue de mieux manipuler l’opinion publique. De croire que les pétitions vont changer quelque chose est d’une grande naïveté considérant l’ampleur des objectifs visés par les plus hautes instances et puissances de la planète.

Au-delà de l’indignation que ce texte de Yves Boisvert inspire, il reflète un discours qui va s’intensifier de plus en plus d’ici la fin de l’été :
👉les non-vaccinés ne méritent pas d’avoir les mêmes droits et libertés que les citoyens qui ont choisi de se joindre à l’effort collectif… 
Blablabla.

Le discours moralisateur et discriminatoire qui s’installe concernant les vaccinés VS les non-vaccinés va devenir la rhétorique utilisée dans les médias, dans les milieux de travail, dans les écoles, partout. 

  • « Tu n’as pas de vaccin, tu ne manges plus avec nous ».
  • « Tu ne peux plus participer à nos 5 à 7 puisque tu risques de nous contaminer. »

Ce rejet, certains le vivent déjà. Et ça va s’intensifier aussitôt qu’il y aura une recrudescence des cas : les vaccinés vont accuser les non-vaccinés d’être responsables des nouveaux foyers d’éclosion et les autorités vont remettre des mesures de confinement « à cause de ceux et celles qui, par égoïsme, ont refusé le vaccin ». 

Imaginez un peu l’ambiance que ça va créer et la pression que ça va mettre sur les citoyens qui auront refusé la vaccination. Sans compter les chicanes entre amis et les disputes en famille.

Je m’attends à une puissante vague à l’automne, de cas, de morts et d’accidents post-vaccinaux, et je crois que plusieurs milieux de travail vont imposer la vaccination aux travailleurs. La vague de l’automne risque de légitimer l’obligation vaccinale (pression insoutenable) pour la plupart des emplois et le « passeport vaccinal » prendra effet dans cette période pour « contraindre les non-vaccinés ».

Je crois donc que « les fourmis » doivent aussi se préparer à ça : devoir quitter leur emploi et user de polyvalence et de créativité pour assurer leur survie. Est-ce un aveu de défaite que de se préparer à cette éventualité ? Non, c’est un constat certes très inconfortable, mais lucide et courageux. Ça nous oblige à repenser notre mode de vie : diminuer au maximum nos dépenses, notre crédit, revoir nos priorités. Ça nous oblige à prendre conscience que le choix d’être vacciné ou de ne pas être vacciné implique des conséquences. Ce n’est pas « bien », ce n’est pas « mal », c’est la suite programmée du choix que l’on fait.

Le déconfinement qui se déploie actuellement tel un tableau de renforcement positif pour conditionner un enfant à faire pipi dans le pot n’est qu’une « récréation » après laquelle la cloche va sonner pour nous rappeler que notre monde change.

Que Dieu nous garde. 🙏