15/08/2023 (2023-06-02)
Extraits de Nicolas Bonnal
(…) un froncé [NDLR Jeu de mots avec Français] sur trois vit (vivrait) avec cent euros à partir du 10 du mois. Et il est parfaitement content et soumis car jamais pouvoir ubuesque ne fut si peu contesté en France. (…) Découvrez la géniale Miss 19 de Godard. Tout est au cinéma. Les carottes furent cuites sous le gaullisme (pensez à Gabin).
Nicolas Bonnal
Modeste S. écrit : pendant que les Blancs acceptent avec enthousiasme de disparaître « pour sauver la Planète », le reste de la fameuse planète ne croit pas un instant à la fin des énergies fossiles et autres fables délirantes générées par la descente d’organes progressistes de Davos. Et se reconnaît donc le droit de vivre.
Une anxiété financière majeure. Selon une enquête de l’Ifop pour le site MonPetitForfait en date du 25 mai dernier et rendue publique cette semaine, un tiers des Français ne dispose plus que de 100 euros le 10 du mois au titre du reste à vivre.
« Au 10 du mois, c’est-à-dire après le prélèvement des dépenses contraintes sur les comptes bancaires, 31 % des Français se retrouvent avec un reste à vivre de moins de 100 euros sur leur compte en banque, dont 10% à découvert », précise l’enquête.
Ces résultats ont été obtenus grâce à un échantillon national représentatif de 1500 Français, mettant en lumière les conséquences réelles, relevant donc non pas de l’irrationnel, mais bel et bien de l’ampleur des dégradations dues à l’inflation sur le niveau de vie des citoyens, qu’elles soient physiques mais aussi psychiques.
Des dépenses rognées sur tout
Et pour cause, les sacrifices en matière de consommation n’ont jamais été aussi importants d’après l’enquête. Ils sont particulièrement conséquents chez les Français les plus modestes, sachant que ceux qui ont réduit leurs dépenses alimentaires pour des raisons financières ces douze derniers mois ont doublé en une quinzaine d’années, passant de 29 % en 2007 à 58 % en 2023.
Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants qu’un Français sur deux (soit 51 %) en viendrait même à « sauter des repas » régulièrement ou occasionnellement par manque d’argent. Cela représente une hausse de 7 points depuis 2022, toujours selon l’enquête.
Jean Gabin sort de prison et ne retrouve rien. Il cherche la rue Théophile Gautier avec sa petite maison : sa ville (Sarcelles) a été effacée et remplacée par l’urbaniste catho-gaulliste Delouvrier. On est dans Mélodie en sous-sol, au tout début du film, vers 1963. Revoir aussi le Chat, toujours avec Gabin (1971). Le Grand Remplacement est donc ancien et on peut remercier le Général et sa modernisation de la France (Audiard en parle dans un documentaire). Godard (Alphaville) et Tati (Play-time) ont montré aussi dans quel monde de déracinés et de pauvres d’esprit nous entrions. Grâce à Macron nous allons maintenant être effacés, avec rien à manger. Mais comme dit Marine, ne touchons pas aux institutions de la cinquième république. Le gaullisme, ce fut aussi la télévision : qui la tient contrôle ton esprit (voir la Grande lessive avec Bourvil). Après, un peuple et un pays ne sont plus qu’un terrain vague.
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Des conséquences sur la santé mentale
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En effet, cette face cachée est pourtant palpable comme l’indique l’enquête, notamment pour les Français qui ont de grosses difficultés financières, touchés par les troubles anxiodépressifs les plus répandus tels que l’anxiété́ (54 %) ou la dépression (31 %).
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