Crime vaccinal – Ils accusent un Prix Nobel de mauvaise science !

10/03/2021 (2019-07-08)

[Source : Stop Mensonges]

Comment le Pr Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, est-il devenu l’Ennemi Public N°1 en France ? C’est ce qu’explique l’article que je vous fais suivre.

Il a été écrit par Pierre Lance, dont j’aime beaucoup le style.

Régalez-vous !

Eric Müller

PS : Cet article vient de la revue Alternatif Bien-Être et était au départ réservé à ses abonnés. Mais le sujet est tellement important que son rédacteur en chef a décidé de le rendre public. N’hésitez donc pas à le transférer à votre entourage.


LUC MONTAGNIER : L’HOMME À ABATTRE ! par Pierre Lance

Comme tous les gens bien informés le savent, le complexe pharmaco-industriel mondial (que j’ai surnommé dans mes ouvrages « le tyrannosaure ») est une véritable mafia qui a mis toute l’humanité en coupe réglée et qui fait la pluie et le beau temps au sein de toutes les «Autorités de santé» de dizaines de nations réputées indépendantes.

Or, en ce qui concerne la santé, ou plus exactement la maladie, aucun État n’est véritablement libre de ses choix, car la grande majorité de ses «experts» sont en conflit d’intérêts avec les grands laboratoires, dont ils sont salariés ou actionnaires. Aussi est-il de plus en plus urgent que les démocraties, à commencer par la France, veillent à ce que les décideurs des divers organismes de santé soient totalement indépendants de l’industrie pharmaceutique, faute de quoi il n’existera bientôt plus aucune liberté du citoyen en ce qui concerne sa santé et celle de sa famille. Sous prétexte de le «protéger», des décisions bafouant délibérément ses droits les plus élémentaires lui seront imposées.

Un prix Nobel face au tyrannosaure

L’une des plus grandes victoires (que j’espère provisoire) du « tyrannosaure » a été remportée récemment en France et en Italie par l’obligation de 11 vaccins infligés à nos bébés, alors que rien ne pouvait justifier une telle mesure, qui est une atteinte caractérisée à nos droits constitutionnels. Faut-il que le « tyrannosaure » soit puissant pour qu’il soit parvenu à circonvenir le Président Emmanuel Macron, qui fut pourtant élu dans le but de réformer et fortifier la démocratie française. Toutefois, la guerre des vaccins n’est pas terminée, et l’on voit de nombreux David saisir leur fronde afin de terrasser le monstrueux Goliath, empereur des seringues.

Le Pr Luc Montagnier lors d’un congrès à Lindau, en Allemagne

Parmi ces David figure désormais le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de physiologie ou médecine, ancien professeur émérite à l’Institut Pasteur, directeur émérite de recherche au CNRS, ancien professeur à l’Université de New-York et membre des Académies des sciences et de médecine. Mais Luc Montagnier étant un esprit libre, qui a toujours refusé de se plier aux ukases des mandarins conformistes, il a poursuivi de nombreuses recherches personnelles en sortant des sentiers battus, ce qui lui a valu de féroces inimitiés. D’autant qu’il a pris fait et cause pour deux de mes « savants maudits », Mirko Beljanki et Jacques Benveniste.

Il a même annoncé en 2010 qu’il fuyait le «climat de terreur intellectuelle» qui sévit en France et il a pris la direction d’un institut de recherche à l’Université Jiaotong de Shangaï. Mais c’est en novembre 2017 qu’il a mis le comble à la fureur du « tyrannosaure » en alertant l’opinion sur les risques liés aux vaccins et en prenant nettement position, en compagnie du Pr Henri Joyeux, chirurgien cancérologue, contre la nouvelle loi infligeant aux nouveau-nés 11 vaccins obligatoires.

La presse complice

Dès lors, Luc Montagnier est devenu le nouvel « homme à abattre » et la mafia médico-pharmaceutique a mobilisé le ban et l’arrière-ban des mercenaires de la presse conformiste pour tenter de discréditer Luc Montagnier dans l’opinion publique. La dernière en date des attaques en règle contre ce grand scientifique est parue dans « Le Point » (N° 2386 – 24 mai 2018). J’avoue que, jusqu’ici, je considérais « Le Point » comme un journal sérieux. Depuis ce 24 mai, il a beaucoup baissé dans mon estime, car il a ouvert ses colonnes à un article qui déshonore les journalistes qui l’ont commis.

Sous le titre « Mais qu’arrive-t-il au Pr Montagnier ?», deux folliculaires nommés Thomas Mahler et Violaine de Montclos, à l’évidence dûment chapitrés par le « tyrannosaure », et dont les connaissances médicales doivent être proches de zéro, se sont permis d’aligner un ramassis de moqueries, de rumeurs, de ragots assaisonnés par une pétition « anti-Montagnier » signée à l’aveuglette par les moutons de Panurge du corps médical. Les rédacteurs de ce galimatias nous disent, dès les premières lignes, avoir assisté à la conférence Montagnier/Joyeux, qu’ils nous présentent ainsi : « Sur la scène du Théâtre Michel, ce 7 novembre 2017, deux personnages donnent (…) une drôle de farce. » 

Ainsi, d’entrée de jeu, le ton est donné : ces deux grands médecins sont des farceurs, tenez-vous le pour dit. Et ils poursuivent : « Devant un public nombreux qui leur est tout acquis, que prophétisent les deux compères (sic) opposés tous les deux à la vaccination obligatoire ? Un « empoisonnement » général de la populationune «tempête de cytokines» dans le cerveau de nos enfants… (Je précise que les cytokines sont des substances solubles de signalisation cellulaire agissant à distance pour réguler l’activité et la fonction d’autres cellules. Donc, Montagnier et Joyeux ont parfaitement raison : Il est logique et probable qu’une injection massive de plusieurs vaccins déclenche un « affolement » des cytokines aux conséquences imprévisibles.) …et des « corrélations temporelles sérieuses » entre la mort subite du nourrisson et l’injection de vaccins avec adjuvants à base d’aluminium.»

Une interview truffée d’arrière-pensées…

Nos deux plumitifs ont tout de même été rendre visite à leur victime avant de la flinguer sans sommation et nous annoncent ainsi l’entrevue : «…Un Luc Montagnier on ne peut plus sûr de lui nous reçoit dans les bureaux fantomatiques de sa Fondation mondiale prévention et recherche sida, abritée par le siège parisien de l’Unesco.» J’ignorais que des bureaux pouvaient être « fantomatiques » et je constate que nos deux rédacteurs du « Point » ont une approche de la langue française pour le moins approximative.

Ils nous parlent ensuite d’une pétition signée par « plus d’une centaine de membres des Académies des sciences et de médecine » et qui proclame : « Nous ne pouvons accepter de l’un de nos confrères qu’il utilise son prix Nobel pour diffuser, hors du champ de ses compétences, des messages dangereux pour la santé, au mépris de l’éthique qui doit présider à la science et à la médecine. » 

Or, je précise que l’Académie des sciences compte 262 membres et l’Académie de médecine 290 (sans compter les membres étrangers). Soit au total 552 membres, ce qui réduit les signataires de la pétition à la proportion de moins d’un cinquième des académiciens. Je présume que tous les autres, qui ont certainement été sollicités, ont refusé d’attaquer un de leurs pairs sans raison crédible. Mais en outre, le texte de cette pétition est totalement grotesque. D’abord parce qu’il est absurde de prétendre que Luc Montagnier « utilise » son prix Nobel dans quelque but que ce soit. Il est Prix Nobel, point barre, et ne peut avoir aucune influence sur toutes les personnes qui jugent bon d’en faire état. Quant aux ahuris qui ont signé ce torchon, on se demande de quel droit ils se permettent d’interférer dans l’action d’un de leurs confrères qui dit ce qu’il croit juste et qui parle en s’appuyant sur ses recherches et ses connaissances, auxquelles ses censeurs n’ont pas accès.

Mais voici que nos deux rédacteurs téléguidés adoptent un autre angle d’attaque et nous disent : « Dans les années 2000, déjà, il (Montagnier) repêche l’embarrassante théorie de la mémoire de l’eau popularisée par Jacques Benveniste, que le découvreur du sida voit comme un «Galilée des temps modernes». En 1988, cet immunologiste de l’Inserm publiait une découverte qui, d’après Le Monde, pouvait «bouleverser les fondements de la physique ». Après les annonces sensationnalistes, l’expérience, non reproductible, fait vite pschitt, et si les milieux complotistes et ésotériques les encensent, les travaux de Benveniste sont balayés par la communauté scientifique. » Là, j’avoue que je reste pantois devant l’ignorance crasse et la vanité redondante de nos deux gratte-papiers du «Point», qui, de toute évidence, n’ont pas la moindre idée de ce dont ils parlent et se contentent de faire chorus avec tous les pense-petit, les pisse-vinaigre et les va-d’la-gueule de la prétendue «communauté scientifique».

Avoir raison ne donne pas bonne presse

Personnellement, je connais très bien les travaux de Jacques Benveniste, dont les expériences étaient parfaitement reproductibles (à condition évidemment qu’on veuille bien se donner la peine d’essayer de les reproduire). Non seulement Benveniste parvint à établir que l’eau conservait la trace de tout ce qui la traversait, mais il réussit même à enregistrer ces traces et à les transmettre par Internet à très longue distance. Seulement voilà, comme ses travaux donnaient l’explication fondamentale de l’efficacité de l’homéopathie malgré la disparition de toute substance matérielle (et donc par un effet de « mémorisation »), il devenait aussitôt « l’homme à abattre » pour le cartel de la pharmaco-chimie dont l’allopathie demeure l’irremplaçable vache-à-lait. (Je rappelle que pas un médecin homéopathe n’est membre de l’Académie de médecine, et que lorsque celle-ci affecte de mépriser cette thérapie, dont l’efficacité a été mille fois prouvée, elle se permet de juger une discipline qu’elle n’a jamais étudiée et à laquelle ses membres ne connaissent rien).

Bref, Jacques Benveniste fut licencié de l’INSERM et privé de tout soutien et de toute ressource jusqu’à ce que mort s’ensuive. Aussi doit-on féliciter hautement Luc Montagnier d’avoir le courage de réhabiliter Jacques Benveniste, car il devient ainsi lui-même la cible privilégiée des mercenaires du « tyrannosaure ». Son nom vient donc allonger la liste des excommuniés de l’Eglise du caducée, qui compte déjà bien des scientifiques célèbres.

Nos deux frelons du «Point», se ridiculisant eux-mêmes sans s’en rendre compte, ne se privent d’ailleurs pas d’en égratigner quelques-uns au passage, faisant écho à une prétendue « maladie du Nobel » diagnostiquée par un pourfendeur américain des « pseudo-sciences » (les cloportes de la «communauté scientifique» nomment ainsi les sciences qu’ils ne comprennent pas), notamment Linus Pauling, dont ils n’ont évidemment pas lu le moindre texte, et qu’ils maltraitent sans vergogne par ces lignes assassines : «Ainsi Linus Pauling, légende de la physique quantique et double Nobel, qui se fourvoya dans des travaux sur la vitamine C…». 

Or, non seulement Linus Pauling, génie incontestable, ne s’est nullement fourvoyé, mais c’est grâce à ses expériences que le monde entier connaît les vertus de la vitamine C (ou acide ascorbique), substance indispensable aux performances de notre système immunitaire. Toutefois, la vitamine C (présente dans tous les fruits et légumes et principalement dans les agrumes) est affligée d’un inconvénient majeur : elle ne coûte presque rien et ne peut permettre à aucun laboratoire de faire fortune. C’est pourquoi les spadassins de la mafia pharmaceutique entreprirent de ridiculiser Linus Pauling et y parvinrent pour une grande part, grâce à la complicité de journalistes bigleux dont l’esprit critique était tombé dans les chaussettes. (Toutefois, je suis obligé de me demander si quelques enveloppes rebondies ne circulent pas dans les salles de rédaction, afin d’encourager parfois la «bien-pensance».)

Je vous ferai grâce de toutes les autres balivernes qui émaillent ces trois pages du «Point», dont le seul but est de jeter le discrédit sur l’un de nos plus brillants chercheurs. On nous dit, et je trouve ça très amusant, que certaines hypothèses médicales de Luc Montagnier sont « très controversées ». Parbleu ! Comme si les travaux de tous les pionniers qui s’aventurent dans les forêts vierges de la connaissance en traçant leur propre chemin pouvaient ne pas être « controversés » par la piétaille des conformistes et des médiocres qui ne savent circuler que sur les autoroutes bien balisées du «scientifiquement correct». Quoiqu’il en soit, Luc Montagnier et Henri Joyeux viennent d’adresser une requête au Président Macron pour demander que soit inscrit dans la Constitution le principe de précaution en matière de santé. Si cette requête était satisfaite, l’obligation vaccinale généralisée aurait du plomb dans l’aile, car le moins qu’on puisse dire est qu’elle foule aux pieds toute précaution envers les enfants fragiles et nos libertés essentielles du même coup.

Cela dit, je ne veux pas mettre en doute la bonne foi de M. Mahler et de Mme de Montclos, même s’ils se sont laissés trop aisément manipuler par quelques mandarins. Mais je me vois contraint de leur faire un reproche majeur : Leur conscience professionnelle de journalistes aurait dû les inciter, au minimum, à prendre connaissance de tous les arguments scientifiques et médicaux qui ont été développés par les médecins contestataires de l’obligation vaccinale, et notamment ceux du Dr Dominique Rueff, diplômé universitaire de cancérologie, publiée le 15 juillet 2017 (https://www.lettre-docteur-rueff.fr/vaccinations-obligatoires-jai-choisi-camp/).

Enfin je me permettrai d’inciter M. Sébastien Le Fol, directeur de la rédaction du «Point» et M. Etienne Gernelle, directeur de publication, dont j’apprécie grandement les éditoriaux, de bien vouloir rappeler à leurs rédacteurs qu’ils ont un devoir d’objectivité et de loyauté et que leur travail ne consiste pas à «servir la soupe» à quelque coterie que ce soit ni à être des «snipers» médiatiques à la solde des ennemis déclarés de l’un des plus éminents esprits libres de la science française.

Pierre Lance

Pierre Lance est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages et notamment de la série Savants maudits, chercheurs exclus (4 tomes, 2002 à 2010 – Guy Trédaniel Editeur) qui regroupe les biographies résumées de 48 chercheurs de génie qui furent méconnus, occultés, voire persécutés par la « nomenklatura » scientifique et médicale.

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