États unis — Vente et trafic d’organes de fœtus et nouveau-nés, le nouveau scandale de l’avortement

13/12/2023 (2023-12-13)

[Source : MPI]

Par Francesca de Villasmundo

La crise du covid-19 a révélé au commun des mortels que Big Pharma se sert de cellules de fœtus volontairement avortés pour le développement de ses vaccins ou injections géniques anti-coronavirus. Des scientifiques comme l’Américaine Pamela Hacker soutiennent que le trafic d’organes et de cellules de fœtus avortés fait partie intégrante de la recherche actuelle dans certains grands laboratoires et que ces cellules sont prélevées sur des fœtus vivants. Des documents publiés récemment par la fondation américaine Judicial Watch épaulée par le Center for Medical Progress viennent confirmer ces trafics sur des fœtus encore vivants.

Quelques années auparavant, c’était la machine à avorter Planned Parenthood qui se retrouvait au centre d’un scandale de vente et trafic d’organes de bébés avortés.

[Voir aussi :
Entretien de Robert F. Kennedy Jr avec le Dr Theresa Deisher sur l’utilisation de l’ADN fœtal avorté dans les vaccins]

Aujourd’hui, c’est l’université de Pittsburgh et le département pour la santé humaine des États-Unis qui est sur le banc des accusés grâce au travail d’investigation et de recueil de données mené par l’association américaine Judicial Watch et le Center for Medical Progress, peut-on lire sur le site Blondet and Friends.

Début août, ces deux organismes ont annoncé avoir reçu 252 pages de nouveaux documents du département américain de la Santé et des Services humains révélant que près de 3 millions de dollars de financement fédéral ont été dépensés pour la recherche de l’Université de Pittsburgh pour devenir un « pôle tissulaire » pour les tissus fœtaux humains allant de 6 à 32 semaines de gestation.

Le Center for Medical Progress a publié un communiqué intitulé La racialiste université de Pittsburgh met en avant dans sa demande de subvention au NIH que les enfants avortés ont encore le sang qui circule avec le sous-titre suivant :

« Les dossiers publics FOIA récemment publiés obtenus par le Center for Medical Progress indiquent que le prélèvement d’organes se fait sur des nourrissons avortés livrés vivants, et ciblés par race ».

Ces documents ont été obtenus dans le cadre du procès Freedom of Information Act (FOIA) dans lequel Judicial Watch a poursuivi le Département la Santé et des Services humains (HHS — Department of Health and Human Services) après que ce dernier a omis de répondre à une demande FOIA du 28 avril 2020 qui recherchait, entre autres, les demandes de subvention pour « un centre de tissus et lieu de collecte » de l’Université de Pittsburgh. (Center for Medical Progress / US Department of Health and Human Services [No. 1 : 21-cv-00642]).

Les documents révèlent ce qui suit :

Les objectifs du projet énumérés dans la proposition originale de 2015 étaient de « développer un pipeline pour l’acquisition, le contrôle de la qualité et la distribution d’échantillons génito-urinaires humains [organes et fonctions urinaires et génitaux] obtenus au cours du développement (6-42 semaines de gestation). … [Et] de générer une ressource continue pour distribuer de nouveaux échantillons génito-urinaires humains en développement à divers stades (6-42 semaines) aux projets Atlas GUDMAP [Molecular Anatomy of Genitourinary Development Project] ».

Dans la proposition, Pittsburgh note qu’« elle collecte des tissus fœtaux depuis plus de 10 ans… comprenant le foie, le cœur, les gonades, les jambes, le cerveau, les tissus génito-urinaires, y compris les reins, les uretères et les vessies ».

Pittsburgh a noté en 2015 : « Nous avons distribué plus de 300 échantillons frais prélevés sur 77 cas. Les collections ont peut-être considérablement augmenté, car le matériel aurait pu s’accumuler à partir de 725 cas l’année dernière ».

La Banque de tissus des sciences de la santé de Pittsburgh est « intégrée au département de pathologie… offrant ainsi un accès rapide à des tissus et des échantillons biologiques de très haute qualité ».

L’Université se vante d’avoir un certain nombre de relations internes ainsi qu’une « solide relation de travail avec l’UPMC [University of Pittsburgh Medical Center] et le département de pathologie » et avec trois « laboratoires dans les hôpitaux phares de l’UPMC ». Cela comprend un laboratoire doté d’une « scie à ruban ButcherBoy pour la dissection des os » et d’une « salle de section congelée avec flux vidéo numérique vers et depuis les salles d’opération ». Cela permet également des discussions instantanées avec les chirurgiens et [comme] un « show and tell » immédiat pour eux. Elle se vante également d’avoir des ateliers au « Children’s Hospital of Pittsburgh ».

Pittsburgh prétend enregistrer « le temps d’ischémie chaude sur nos échantillons et prendre des mesures pour le réduire au minimum afin de garantir des échantillons biologiques de la plus haute qualité ». [Le « temps d’ischémie chaude » fait référence à la durée pendant laquelle un organe reste à la température du corps après que l’approvisionnement en sang a été interrompu. Le temps ischémique chaud diffère du temps ischémique froid qui fait référence à la durée pendant laquelle l’organe est refroidi. La déclaration de Pittsburgh suggère que le temps entre l’avortement et le prélèvement est minime.]

Les scientifiques de Pittsburgh notent que « tous les tissus fœtaux sont collectés grâce à un processus collaboratif qui inclut la planification familiale, l’obstétrique et la pathologie ». Et que « le nombre de consentements et de collectes est en constante augmentation… et nous sommes en excellente position pour étendre nos services afin d’inclure les besoins des projets GUDMAP Atlas ».

L’Université prévoyait « d’être en mesure de collecter et de distribuer des tissus et des cellules de qualité… [et] ne prévoyait aucun problème majeur lié à l’acquisition et à la distribution de tissus ».

L’objectif, est-il écrit dans la demande de subvention de l’Université de Pittsburgh, « est d’avoir un minimum de 5 cas (tissus et, si possible, d’autres produits biologiques) disponibles par semaine d’âge gestationnel pour les âges 6-42 semaines » [pour rappel, « toute grossesse dont la durée est comprise entre 37 et 42 semaines est considérée comme une grossesse à terme. Une grossesse qui dure plus longtemps que 40 semaines est appelée une grossesse à terme prolongée ou dépassée », NDLR].

La proposition de Pittsburgh incluait également une cible raciale pour la collecte de parties fœtales humaines. Concernant ses « sujets » d’avortement planifié, Pittsburgh voulait que 50 % soient des fœtus issus d’une minorité ethnique. La proposition suggère que les « sujets » soient différents parce que Pittsburgh est différent, le US Census Bureau montre que la ville de Pittsburgh est presque à 70 % blanche.

La proposition de Pittsburgh nécessitait plus de 3,2 millions de dollars sur une période de cinq ans. Des documents montrent que le NIH a financé jusqu’à présent au moins 2,7 millions de dollars pour la collecte et le pôle de tissus fœtaux humains de Pittsburgh.

En mars 2021, un tribunal fédéral a ordonné au HHS de publier plus d’informations sur ses achats d’organes prélevés sur des fœtus humains avortés. Le tribunal a également conclu qu’« il y a des raisons de douter » que les transactions ne violent pas la loi fédérale interdisant la vente d’organes fœtaux.

En mai 2021, Judicial Watch a annoncé avoir découvert des documents de la FDA (Food and Drug Administration) montrant que l’agence avait dépensé des dizaines de milliers de dollars des contribuables pour acheter du tissu fœtal humain à Advanced Bioscience Resources (ABR), basé en Californie. Le tissu a été utilisé dans la création de « souris humanisées » pour tester des « produits pharmaceutiques biologiques ». Les dossiers montrent que les envois commandés par l’agence sont « frais ; expédié sur glace mouillée ».

En juin 2020, Judicial Watch a publié des dossiers montrant que la FDA entre 2012 et 2018 a conclu huit contrats d’une valeur de 96,37 000 $ avec Advanced Bioscience Resources (ABR) pour acquérir des tissus « frais et jamais congelés » de fœtus à partir des 1er et 2e trimestres de grossesse pour les utiliser dans la création de souris humanisées pour la recherche en cours. En février 2020, Judicial Watch a publié d’autres rapports de « souris humanisées ».

« Ces documents montrent que l’argent des contribuables est utilisé pour transformer l’Université de Pittsburgh en un magasin de tissus fœtaux humains à guichet unique — de l’obtention de tissus à partir d’avortements électifs, du “fractionnement” des restes humains, à la distribution et à l’expédition des tissus collectés », a déclaré le président de la surveillance judiciaire Tom Fitton.

Ces documents montrent quel degré de monstruosité a atteint la culture de mort, et à quel point le concept « sauver des vies » brandi actuellement par la bien-pensance, les médecins de plateaux et les laboratoires pharmaceutiques pour inciter les gens à se faire vacciner contre le covid avec des injections produites ou développées sur des cellules de fœtus avortés est vide de sens, hypocrite et criminel : car, en résumé, pour sauver des vies d’adultes, on vivisecte des fœtus humains !

Les contradictions de la civilisation nihiliste post-moderne éclatent dans toute leur horreur, l’inversion des valeurs qui caractérise notre temps décadent, antinaturel et déconstructiviste en est le signe le plus sinistre.

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(4 commentaires)

  1. Ces mondialistes (wef, wef, wef) sont vraiment des maudites ordures; 6 protons, 6 neutrons et 6 électrons, peut-être que c’est ça qu’ils ont dans les veines?
    La folie de l’homme semble n’avoir aucune limite, jusqu’où iront-ils dans leurs folies démoniaques?
    Quest-il arrivé à l’article de Dr. Anne-Marie Yim, du 12 décembre, hier?

    1. Il restait malheureusement prisonnier de l’hypothèse virale qui a largement été réfutée, démolie, démantelée, mais qui permet à Big Pharma de continuer tranquillement son business (notamment vaccinal) tant que le fait n’est pas suffisamment connu. Continuer à croire aux méchants virus et à propager cette croyance est faire le jeu de l’industrie pharmaceutique et des gouvernements qui peuvent ainsi, depuis la plandémie covid, appliquer sans problème leurs mesures prétendument « sanitaires » (confinements, fermetures, distanciation sociale, masques, lavages rituels des mains, et vaccins). Sans cette croyance, aucune nouvelle arnaque prétendument pandémique ne pourrait tenir et aucune de ces mesures n’aurait la moindre justification. Pour plus d’informations, voir le dossier Vaccins et virus. Des articles y démontrent notamment que la virologie n’est pas une science (mais a toutes les caractéristiques d’une religion).

      1. Certainement, vous avez absolument raison, mais ces tellement difficile de convaincre quel qu’un qu’il a été trompé; on dit quelque part, que c’est plus facile de tromper une personne que de convaincre cette personne qu’elle a été trompée! ça fait des dizaines d’années que ces mensonges de théories du germe sont enseignés dans les universités, et ils y croient dur comme fer! Ceux qui n’ont pas l’amour de la vérité, continueront de croire aux mensonges et malheureusement pour eux, ils iront où le mensonge les conduira. Dr. Anne-marie Yim se trompe un peu sur la marque de la bête, mais elle a touché un point très sensible; comme disent les anglais (put all the dots together and you’ll get the whole picture). le graphène sera certainement utilisé pour construire cette marque de la bête ainsi que le système de pay pal, c’est très proche! Est-ce pour ça, que l’article de Dr. Anne-Marie Yim et Dr, Yves Couvreur a été enlevé de votre site? Pourriez-vous m’envoyer cette article dans mon courriel?

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