19/06/2021 (2021-06-19)
[Source : sciencedusoi.com]
[Illustration : Martin Luther King]
Par Arthur Mantes
MOI, je dis NON (et je dis oui à la vie)
Parfois, dire non c’est dire oui à la vie.
À tous ceux qui ne voient pas, ne disent rien, et trouvent que tout est normal en cette période, en cette société : vous faites partie du problème. Pardon, mais c’est juste la vérité. La vérité ne transige pas et ne parle pas pour faire plaisir, elle dit ce qui est.
À chaque époque de l’histoire, il y a eu des injustices commises par ce qu’on appelle le « gouvernement », ceux qui s’octroient le droit de décider pour les autres. Allant de l’apartheid, à la prohibition, la taxation, en passant par des génocides… On justifie des crimes, on justifie des guerres, on justifie des privations extrêmes de liberté…
Et a chacune de ces époques, la majorité des gens, confinés dans leur peur et leur lâcheté, laissent faire et ferment les eux. Soit par peur, soit par ignorance aveugle de ce que ce gouvernement ne sert pas les intérêts de la communauté.
Aujourd’hui, on glorifie le courage des Gandhi, Martin Luther King, et résistants pendant les grandes guerres, et dans le même temps on ose tourner en ridicule et ignorer les lanceurs d’alerte modernes.
Aujourd’hui, on s’offusque avec terreur de ce qui a pu être fait dans le passé, comme l’extermination juive, la traite noire, l’inquisition, et dans le même temps on ferme les yeux sur ce qui se fait aujourd’hui. Car la forme a changé, les costumes et les institutions qui dirigent ont changé, et la dimension de subtilité de cette guerre a changé aussi.
Rappelez-vous que dans la pensée collective, les horreurs d’hier étaient considérées normales et justifiées. Car notre esprit est soigneusement conditionné pour trouver cela normal et se conformer à la volonté de cette autorité qui décide.
Aujourd’hui, ceux-là qui jouent leur vie et leur carrière pour dénoncer et montrer au grand jour ce qui n’est pas normal et ce qui est dangereux sont ridiculisés et purement ignorés.
Et au lieu d’instaurer un dialogue, pour créer des décisions basées sur un consensus, on traite de « conspirationnistes » ceux qui pensent différemment, ceux qui opposent et critiquent. Dans ce même temps, le gouvernement continue d’avancer vers les décisions qu’il prend dans l’autarcie de son égoïsme, en ignorant totalement l’avis de son peuple, et même des experts des domaines qu’on dit sacrés : la science et la médecine.
C’est comme cela qu’un pass sanitaire sera adopté, celui-là contre lequel les conspirationnistes mettaient en garde il y a des mois déjà. Un pass obligeant les personnes saines à devoir prendre des mesures hautement intrusives pour se conformer à ce que le gouvernement dit qui est « bon » et « juste » pour tous. Et une personne saine, mais qui ne se contraint pas à exécuter les ordres se verra privée de ses libertés.
Vous trouvez cela normal ?
Alors oui, dire NON n’est pas facile. Cela fait peur.
Avoir peur est normal. Car ce système autoritaire est basé sur la peur. Il existe un chantage permanent : « si tu ne fais pas ce que je dis, tu seras puni ». On nous infantilise et nous traite comme des esclaves, des êtres sur qui on a le droit de vie et de liberté.
Toute opposition est sanctionnée de coercition : on te prend ton argent, ta liberté voire ta vie. Encore une méthode mafieuse pour forcer à ce que tout le monde soit d’accord. On parle de liberté de penser et d’expression, mais celle-ci est enfermée dans une cage, depuis longtemps. Ce système est la cage.
Avoir peur est normal, car la vie est tellement grandiose que personne ne voudrait la perdre, ne serait-ce qu’en partie.
Mais nous nous sommes déjà fait voler tellement de libertés. Depuis si longtemps que nous ne nous en souvenons même pas.
À tous ceux qui ne se posent pas encore de question, à ceux qui font confiance au gouvernement, à ceux qui oublient ce qui s’est produit dans le passé : ouvrez les yeux.
Pas seulement pour vous, mais aussi pour ceux que vous aimez, et pour vos enfants.
Car notre système dérive, dangereusement, vers de plus en plus de « contrôle ». Et le contrôle, même s’il est mis en place sous d’apparentes bonnes intentions, ne peut PAS coexister avec la valeur fondamentale de liberté.
Liberté, égalité et fraternité sont à l’agonie.
L’enfer est pavé de bonnes intentions, comme on dit. Sous couvert de faire le bien, on peut faire le mal et le faire accepter. On peut justifier des actes qui sont hors-la-loi (de ce qui est juste et bon dans l’absolu) et mauvais, pour les faire passer comme bons et les rendre acceptables dans la pensée collective. Et si on sait bien s’y prendre, on crée comme terrain préparatoire un climat de peur collective intense, et cela passe comme une lettre à la poste…
Car une personne qui a peur est facilement manipulable.
Mais ceux qui s’en rendent compte doivent se lever, et protester. Car celui qui ne dit rien consent. Et personne ne devrait consentir à perdre sa liberté et une partie de sa vie. Personne ne devrait accepter des décisions qui sont injustes et intrusives.
Moi, je dis NON.
On peut être spirituel, on peut toucher l’unité et faire un avec le cosmos en soi, et savoir dire NON.
Car dire NON est la manifestation d’une limite qui doit être posée, affirmée. Dire NON, c’est refuser certaines choses qui ne sont pas justes et acceptables, car elles ne sont pas le reflet de notre nature véritable. Dire NON, c’est refuser ce qui est MAL et choisir ce qui est BIEN. Dire NON, c’est faire preuve de conscience et reconnaître la vérité.
Parfois, dire NON c’est dire OUI à la vie.
Moi, je dis non.
Je dis non à ce que l’on choisisse pour moi. Je dis non à ce que l’on me punisse. Je dis non à ce que l’on m’infantilise. Je dis non à ce que l’on me dise ce que je dois croire et penser. Je dis non à ce que l’on me prenne ma liberté. Je dis non à une société qui prône l’esclavage sous des apparences dorées. Je dis non à ce que l’on m’impose des décisions que je ne souhaite pas. Je dis non à ce que l’on m’empêche de choisir pour moi. Je dis non à ce que l’on me fasse du chantage. Je dis non aux menaces.
Et je dis OUI à la vie, et aux valeurs auxquelles je crois profondément : la liberté, le respect, l’amour, la fraternité, le bien.
« La désobéissance civile devient un devoir sacré lorsque l’État est devenu sans loi ou corrompu. Et un citoyen qui courtise avec un tel État partage sa corruption et son anarchie. »
Mahatma Gandhi
La première étape est de dire NON, au moins intérieurement.
Car on est chacun souverain des décisions que l’on prend. Soit on choisit ce qui est juste et bon, soit on choisit ce qui est mal et injuste. Et si on ne choisit pas, on choisit aussi.
On est chacun responsable ce chaque choix que l’on prend. Cela veut dire que chaque choix a des conséquences, et que si on veut vraiment le meilleur pour nous et pour les autres, il est un devoir de choisir ce qui est bon dans l’absolu.
Affirmer ses valeurs, affirmer sa liberté, affirmer ses limites.
Et cela commence par dire NON.
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[Voir aussi : La clef de la libération]
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