18/04/2024 (2024-04-18)
[Sourcce : neosante.eu]
Par Éric Le Gal
On observe depuis des années que ceux qui nous dirigent semblent frappés de traits psychologiques particuliers et pathologiques. La multiplication des comportements de type perversion narcissique, psychopathie, absence totale d’empathie et bien d’autres sont la marque de nombreux dirigeants politiques et privés.
Le problème est que quand ces personnes se retrouvent au pouvoir, elles en viennent à créer un climat de doute sur la santé mentale propre des citoyens en générant des comportements sociaux eux aussi devenus pathologiques.
Comment s’en prémunir ? Comment garder sa santé mentale quand toute la société semble proche de disjoncter ? Comment survivre en « pathocratie » ?
Depuis des années, et pas seulement depuis le « traitement » politique de la crise du coronavirus, les sociétés contemporaines sont confrontées aux aberrations des décisions de leurs dirigeants. Depuis quatre ans, la tendance semble s’être alourdie. On se souvient tous des injonctions contradictoires, des revirements brutaux et violents, de l’absurdité flagrante de certaines mesures. On se souvient aussi du traitement particulièrement violent et discriminatoire des oppositions comme les gilets jaunes ou les opposants au pass sanitaire. La plupart des citoyens confrontés à ces mauvaises décisions et comportements néfastes attribuent ces maux à l’incompétence, à l’ignorance, à la bêtise et à la corruption des politiciens. Mais le mal est probablement bien plus profond et ne pas savoir le reconnaître est notre faiblesse, nous rendant incapables de le combattre et de nous en prémunir.
Voyage en ponérologie
Une discipline malheureusement peu connue en France, la ponérologie1, développée par un collectif de psychiatres polonais durant l’occupation soviétique de leur pays, étudie les causes scientifiques des périodes d’injustice sociale et morale. C’est littéralement l’étude biologique et psychopathologique du mal.
L’idée essentielle de cette discipline est de comprendre pourquoi, alors que dans n’importe quel groupe humain à peine 0,6 % à 1 % d’individus sont marqués par des troubles graves de la personnalité, notamment la psychopathie au sens clinique du terme, il est possible que certaines sociétés et groupes humains soient dirigés par une minorité d’individus montrant des signes évidents de ces troubles. La psychopathie et les caractéropathies associées sont caractérisées par l’absence totale d’empathie, l’incapacité à éprouver du remords et plus généralement un mode de fonctionnement émotionnel complètement déviant et anormal. Un psychopathe est incapable de comprendre le mal qu’il peut faire aux autres, de distinguer ce qui est sain de ce qui est malsain et de maîtriser ses accès d’émotions perturbatrices. Au mieux, il sera capable de comprendre que socialement ses comportements sont source de problèmes, mais au lieu de chercher à se transformer, il va enfouir et cacher ses penchants derrière un masque de « normalité » appelé « masque de santé mentale » (mask of sanity).
On entre en pathocratie quand ces psychopathes, au lieu de dépenser leur énergie à faire profil bas pour se faire oublier socialement, s’engouffrent dans une brèche, comme une crise grave, et s’ouvrent une fenêtre d’opportunité leur permettant d’émerger, de laisser libre cours à leurs penchants et in fine de prendre le contrôle de toute la société afin d’exercer une influence de plus en plus grande sur celle-ci. Pour ce faire, ces 1 % de la population vont attirer à eux une catégorie d’individus (6 à 10 % de la population) qui ne sont pas à proprement parler des psychopathes, mais qui souffrent d’autres troubles de la personnalité et qui se sentent libérés du carcan du masque de santé mentale en se laissant guider par ces psychopathes. Les idéologies révolutionnaires sont particulièrement propices à ce genre de phénomènes, car l’idée révolutionnaire vise à détruire un ordre établi pour en établir un autre. Les psychopathes vont utiliser cette idéologie pour détruire la société saine afin d’établir un ordre qui correspond à leurs pathologies. L’influence de cette communauté va alors grandir jusqu’à agréger à elle des gens normaux séduits par l’idéologie prise pour prétexte par les psychopathes.
Une fois achevé le processus de prise de contrôle de la société par la minorité de psychopathes, la société s’est transformée en ce que la ponérologie nomme la pathocratie, c’est-à-dire une société où la norme devient la pathologie et où l’ensemble du corps social finit par douter de sa propre santé ce qui peut menacer à terme jusqu’à sa survie. Les individus restés sains vont alors commencer à se rendre compte qu’il y a « quelque chose qui ne va pas », « quelque chose qui ne tourne pas rond », mais sont rendus incapables de comprendre la raison profonde de ce sentiment, la déviance pathologique ayant progressivement remplacé la « normalité ». Le système est d’autant plus pervers que la minorité psychopathique a besoin des « normaux » pour continuer à faire fonctionner la société, ce dont ils sont incapables par eux-mêmes. Ces psychopathes vont alors utiliser tout un panel de subterfuges pervers dont ils ont le secret.
Perversité du système pathocratique
Le problème est que les pathocrates ne se limitent pas à un rôle de parasite social élitaire ; ils insinuent des idées et des comportements déviants qui absorbés par la société vont profondément affecter chaque individu. Les personnes saines finissent par douter d’elles-mêmes jusqu’à finir par adopter ces comportements déviants, tout en ressentant un conflit intérieur, car elles ne sont pas devenues des psychopathes pour autant. Ce conflit intérieur va les miner et contribuer à développer des névroses importantes au sein de toute la population. Les pathocrates vont ensuite s’assurer de la neutralisation des gens sains d’esprit qui pourraient mettre à jour le mensonge de la société. Ils sont montrés du doigt et désignés à la masse des névrosés comme déviants dans une inversion accusatoire dont ils ont particulièrement le secret. Dans un système pathocratique, plus un individu est talentueux et sain, plus il se retrouve marginalisé, rendant même, à l’extrême, sa survie matérielle impossible dans ce système.
En toute fin, quand la société est devenue une pathocratie achevée, elle va être confrontée à l’incapacité des psychopathes au pouvoir à gérer les équilibres et l’ordre sociaux, les conduisant à renforcer le contrôle social, jusqu’à rendre le carcan invivable, y compris pour eux-mêmes et en parallèle générer un réveil des « gens normaux » qui vont prendre progressivement conscience du mensonge et du caractère parasitaire des élites pathocratiques. Pour autant, il serait faux de croire qu’il suffirait de laisser le système pathocratique s’effondrer victime de ses contradictions intrinsèques. La nature déviante des psychopathes et leur incapacité à survivre dans une société saine vont les amener à une politique de la terre brûlée, car la conservation du pouvoir est devenue, pour eux, une question de vie ou de mort. Ils sont capables d’emmener la société avec eux dans la tombe comme dans le mythe de Samson.
La première erreur que nous commettons est que nous ne condamnons cette tendance lourde de nos élites que sur un plan moral, faute de comprendre les tenants et les aboutissants du caractère profondément pathologique de la période que nous vivons. En effet, les psychopathes sont hermétiques à la morale, n’ayant ni empathie, ni conception du sain et du malsain. La ponérologie politique nous aide à mieux appréhender, mieux comprendre et mieux nous prémunir du phénomène. Quand nous commençons à reconnaître ces modes de fonctionnement dans un groupe, nous comprenons la tendance dans laquelle nous sommes ou nous risquons d’être enfermés à terme. La meilleure défense contre les psychopathes est de les reconnaître pour ce qu’ils sont et de les mettre à distance en comprenant les mécanismes mensongers de leurs discours et déviants de leurs comportements. Il ne sert à rien de négocier ou de chercher à raisonner ou modérer un psychopathe, car il en est incapable. Au contraire, il vous instrumentalisera et vous retournera au point de vous faire douter de votre propre santé mentale. Ces mécanismes de perversion narcissique typiques sont maintenant bien connus et reconnaissables à qui s’y intéresse.
Le psychopathe se croit sain, ses victimes doutent
Ensuite il faut s’en prémunir directement. D’abord, en reprenant confiance en notre propre santé mentale. Le simple fait que vous vous posiez la question de votre santé mentale est un signe de santé mentale, selon le principe du paradoxe Catch-222. Un psychopathe se croit sain et est incapable de se poser ce genre de question. Vous êtes peut-être simplement affecté d’une névrose induite par la pathocratie ambiante et par le climat de peur qu’elle génère. Et la névrose cesse quand la cause de cette névrose est identifiée et retirée. Dans bien des cas, les burnout au travail sont la résultante d’une névrose qui a été causée par un style de management pathocratique au dernier degré. En effet, de nombreuses entreprises ont développé des organisations de type pathocratique qui promeuvent essentiellement des managers et dirigeants aux traits psychopathologiques marqués. En 2016, une étude d’une université australienne confirmait que près de 21 % des dirigeants de grandes entreprises des États-Unis faisaient preuve de tendances psychopathiques plus ou moins lourdes. Dans ce contexte, c’est toute la perversité du dirigeant psychopathe qui amène l’employé malmené à prendre sa névrose pour une psychose et à sombrer dans un épuisement nerveux total. Or, dans ce cas, il convient de reconnaître cet état de fait et le seul moyen de s’en sortir est de demander de l’aide extérieure pour pouvoir s’extraire de ce cloaque.
Méthode des 4 piliers
Le « spectacle covidesque » des quatre dernières années nous a montré aussi que les milieux de l’éducation et de la médecine ont été « infectés » par des personnes aux comportements maltraitants dignes d’une pathocratie. Il faut bien comprendre dans ces cas que ces comportements psychopathologiques peuvent finir par « infecter » des individus sains, notamment les plus fragiles et les plus jeunes. La seule solution, ici, sera de fuir et de se tourner vers des organisations et des groupes encore sains.
Ensuite, il s’agira de se construire ou de se reconstruire par la réaffirmation de notre santé mentale. Pour cela, en 2018, dans ma thèse de Master à l’INSEAD, j’ai développé une méthode, inspirée de l’enseignement du Bouddha, permettant de retrouver bonheur et liberté quand tout va au plus mal. Cette méthode recourt à quatre piliers à développer :
- La santé fondamentale,
- La pleine présence,
- La sagesse des émotions et
- L’incarnation.
La santé fondamentale consiste à reconnaître que nous sommes sains avant d’être malsains, c’est-à-dire que les voiles de la maladie et de l’ignorance qui en est la cause ne sont qu’adventices. Le ciel ennuagé n’est pas le contraire du ciel ensoleillé. Le soleil et l’espace du ciel sans entrave sont toujours là, simplement recouverts par les nuages. Même pris dans la névrose ambiante de la société moderne malade et en perdition, nous possédons en notre for intérieur la santé fondamentale. Le chemin de la maladie à la santé n’est donc qu’un retour à notre état fondamental profond. Nous possédons en nous une intelligence première fondamentale que nul ne peut nous enlever et qu’aucune circonstance ne peut nous faire perdre. Si nous n’y avons plus accès au quotidien, c’est que cette intelligence et cette santé fondamentales sont voilées par l’ignorance de notre nature et de la nature réelle du monde. Il ne tient qu’à nous d’y revenir et de nous y replonger et des moyens existent pour cela.
Le premier de ces moyens est le deuxième pilier : la pleine présence. C’est un état fondamental dans lequel l’instant présent se vit dans sa fraîcheur et sa simplicité première. La source de tous nos problèmes vient de notre hyper-complexité mentale. Nous avons perdu l’habitude de ne rien surimposer à l’expérience. Nous nous sommes perdus dans une bulle mentale qui nomme, juge, qualifie et brouille tout. Tout comme l’eau non troublée est limpide, l’esprit non obstrué est heureux. Cet état est naturel et donc universel. Nul besoin d’adhérer à quoi que ce soit, de pratiquer quoi que ce soit, de fabriquer quoi que ce soit. On peut apprendre à redécouvrir puis cultiver cet état par des pratiques contemplatives faciles à intégrer et à pratiquer.
Le deuxième de ces moyens est le troisième pilier : la sagesse des émotions. Les émotions comme les pensées font partie de notre mode d’être, elles modulent notre vie en nous émouvant et nous mouvant. Il n’est donc ici question ni de nous en débarrasser, ni de les refouler, ni de les laisser nous emporter, mais de les vivre dans la pleine présence. Si certaines émotions sont problématiques et conflictuelles, ce n’est pas en raison de leur nature, mais en raison de notre saisie cognitive de celles-ci. En apprenant progressivement à les dessaisir, nous allons nous apercevoir qu’elles sont la porte vers une sagesse dont nous n’avons même pas idée. Dans la dessaisie, nous allons les transmuter de névrose en sagesse. L’ignorance devenant sagesse, la colère va devenir acuité, la vanité va devenir générosité, la séduction va se transmuter en compassion et l’envie en activité bienfaisante, etc. C’est le miracle de la dessaisie des émotions. Par cette ouverture nous allons découvrir une relation différente à l’autre et nous allons développer empathie, compassion, compréhension et équanimité. L’autre n’est plus cause de nos émotions conflictuelles, mais devient support du développement de nos qualités et de notre sagesse, y compris dans le conflit, y compris dans le crépuscule de nos temps troublés. Nous développons alors une vision sacrée du monde. Comme disait Jacques Lusseyran : « La paix n’est pas dans le monde, mais dans le regard de paix que l’on porte sur le monde. »
Enfin, le troisième de ces moyens est l’incarnation. Elle vient de la compréhension profonde que corps et esprit ne sont pas séparés, qu’il y a une inscription corporelle de l’esprit. Il ne s’agit donc pas de développer une vision désincarnée de la réalité, mais de revenir au corps, aux sensations, aux perceptions. Les psychoses sont toujours liées à un exil de l’esprit qui n’ayant pas accès au corps, à l’incorporation de l’expérience, n’a pas accès à l’empathie et à la compassion. Sans chair de l’expérience, pas d’empathie, pas de compassion et donc pas de sagesse. Il nous faut revenir aux sens, car c’est là que se fait l’expérience du réel. On voit bien la tendance actuelle de vouloir nous exiler encore plus de la chair de l’expérience par des paradis artificiels, de la réalité virtuelle, des mondes oniriques et des univers numériques. Cette bulle de faux confort, en nous exilant encore plus, nous asservit à l’hypertrophie de notre mental sous hypnose et sous influence des propriétaires des algorithmes qui nous enferment dans la névrose d’un monde qui n’est plus le nôtre. Revenir au corps, c’est reprendre le contrôle de nos vies, de nos perceptions, de nos sensations et de nos intuitions. C’est nous libérer. Le corps souvent perçu en Occident comme la prison de l’esprit devient le véhicule de notre éveil. Quittons les rivages des rêves technologiques et retournons sur la rive du réel incarné.
La guerre des consciences
Une fois que nous nous serons ainsi recentrés, il s’agira de reprendre la parole, et de dire le réel, de dénoncer le mensonge de la pathocratie. Nos langues sont devenues mortes. Une langue morte n’est pas une langue qui n’est plus parlée, c’est bien plus une langue dont les mots n’ont plus de conséquences en actes. Une langue morte est une langue qui n’engendre plus de réaction. Quand on dit que les 1 % les plus riches se sont enrichis comme jamais depuis deux ans, quand des millions de personnes, à l’opposé, sont tombées dans la pauvreté, quand sont révélées les pratiques de corruption au plus haut niveau de l’État3 et que cela n’engendre aucune réaction, c’est que la langue est morte. Quand nos contemporains passent d’une information à l’autre, « surfent » et « swipent » l’actualité dans un état de lobotomisation évident, c’est que la langue est morte. Un logos qui n’engendre plus de praxis est un logos mort4.
« Avoir l’esprit clair : la plus haute vertu.
nous enjoignait Héraclite.
Et l’art de vivre : dire vrai et agir d’après la nature, en connaisseur. »
Confiants dans notre santé fondamentale, ancrés dans la pleine présence, ayant développé la sagesse de nos émotions, et pleinement dans la chair du réel, nous devons reprendre la parole, dire le réel d’une manière qui dévoile le mensonge de la pathocratie et les illusions et hypnoses que subissent les névrosés du système. Dire encore et encore que les comportements psychopathiques ne peuvent être la norme d’une société équilibrée et saine. Agir selon la nature en connaisseur signifie incarner ce que voulons voir advenir pour le monde.
C’est là que vient le temps de l’action. Ce ne sera ni une action visant à contrer le monde pathocratique, ni une action visant à le réformer. En effet, un bouddhiste vous dira toujours qu’on ne réforme pas le samsara, on le quitte ! Il faut ici s’appliquer à un non-agir dans ce monde, c’est-à-dire ne donner aucune énergie aux pathocrates, que ce soit une énergie de collaboration ou une énergie de lutte. Le système pathologique ne doit plus passer par soi. La pathocratie soviétique s’est bien plus effondrée du fait du « cause toujours, tu m’intéresses » des citoyens qui ont fini par faire dérailler le système, que d’une résistance organisée.
Pendant ce temps-là, comme ces végétaux que l’on nomme « mauvaises herbes », mais qui sont en fait les plantes les plus vivaces et les plus résilientes qui soient, nous devons chercher les interstices du système, les failles où nous pouvons nous installer et agir, où nous pouvons créer des îlots de santé mentale et de liberté. Les mauvaises herbes font le malheur du jardinier trop scrupuleux, car il n’y met jamais fin ; elles reviennent toujours même après un coup de désherbant toxique. Rechercher ces failles, ces anfractuosités où nous pouvons nous installer et appliquer toute notre énergie à y recréer la vraie vie.
Certains m’ont reproché récemment d’avoir employé le mot « guerre », mais je revendique ce mot au sens d’une guerre spirituelle que nous devons mener contre la guerre cognitive qui nous est faite depuis des décennies. À l’image de Guésar de Ling, roi mythique de l’Himalaya qui affronte des démons pour établir un royaume d’Éveil, nous devons affronter les démons de l’époque par un combat intérieur immense. Ce n’est pas une guerre d’affrontement direct, ni même une guerre visant au renversement de l’ennemi, mais une guerre de l’intelligence et des consciences. Renverser son ennemi n’est pas une victoire souhaitable, car il pourra toujours se relever. L’exemple flagrant est celui du nazisme : on a cru naïvement l’avoir terrassé en 1945 dans un bunker à Berlin, et le voilà qui revient sous une forme transmutée et encore plus dangereuse, car disposant de moyens hors du commun. La victoire souhaitable est celle de l’annulation totale de l’idéologie qui mène l’ennemi par la démonstration de son impossibilité ontologique. En démontrant que le contrôle total des humains et le transhumanisme sont impossibles à réaliser pour des raisons multiples trop longues à expliquer ici, nous ruinerons alors la pathocratie et en y survivant, nous nous y serons sublimés.
[Voir aussi :
Pathocratie ou Ucratie?
Comment empêcher les psychopathes et les narcissiques d’accéder aux postes de pouvoir ?
https://medium.com/lean-design/pathocratie-ou-ucratie-887480bc9400
« Dans le monde actuel, il n’est pas rare de voir des personnes qui présentent des traits de personnalité toxiques, tels que la psychopathie, le narcissisme ou le machiavélisme, occuper des positions de pouvoir et d’influence. Ces personnes sont souvent attirées par le pouvoir et cherchent à le conserver à tout prix, quitte à manipuler, mentir, trahir ou nuire aux autres.
Ce phénomène, appelé pathocratie, est l’un des principaux obstacles à la mise en place d’une gouvernance démocratique, éthique et humaniste. »
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Notes
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