Combien faudra-t-il de morts pour interdire le vaccin AstraZeneca ?

06/09/2021 (2021-03-25)

Par Gérard Delépine

[Voir aussi sur Riposte Laïque]

Un jeune médecin nantais de 24 ans, victime expiatoire de la folie vaccinale. À 24 ans, zéro risque du covid-19, et le vaccin ne protège pas les autres. Alors pourquoi lui a-t-on fait courir ce risque ?

Avec l’analyse des données publiées, on apprend que l’EMA a accordé l’autorisation « conditionnelle » sur l’examen intérimaire d’essais phase 3 portant sur seulement 5 800 sujets vaccinés.

Ouest-France rapporte dans son édition du 23/3/2021 la triste histoire de ce jeune interne en médecine nantais de 24 ans, en parfaite santé, brutalement décédé d’une thrombose 10 jours après vaccination par AstraZeneca. Au-delà de la compassion que nous éprouvons pour les proches de cet étudiant qui ne pourra jamais être médecin, c’est la colère qui nous submerge.

Colère que nous inspire le refus des autorités de santé européennes et françaises d’interdire ce vaccin, au moins jusqu’à ce que des études indépendantes sérieuses prouvent que le vaccin est innocent.

Colère devant leur propagande réitérée « la balance avantage/risque est favorable » alors qu’à 24 ans le risque du covid-19 sévère est infime (inférieur à celui d’une grippe) et que dans le monde, les accidents post-vaccinaux graves et parfois mortels se multiplient chez les jeunes. AVANTAGES ZÉRO, risque non négligeable d’incidents et accidents parfois mortels et aucune protection des autres, l’argument compassionnel exclu.

Colère contre l’Agence européenne du médicament qui a autorisé la mise sur le marché « conditionnelle » d’un vaccin dont l’essai phase 3 ne sera pas terminé avant le 15 février 2023, d’après le site américain officiel « clinical trials.gov » et a autorisé la reprise de cette vaccination expérimentale en se fiant au simple plaidoyer de l’entreprise pour innocenter le vaccin tueur.

Après la révélation de thromboses post-vaccinales mortelles par l’agence sanitaire danoise, puis de nombreuses autres agences européennes (néerlandaise, norvégienne, allemande) entraînant la suspension temporaire de 48 h de l’utilisation du vaccin, l’EMA s’est contenté de prétendre « qu’il n’y avait pas de lien établi entre les cas de thrombose signalés et le vaccin, les troubles de la coagulation ne faisant pas partie des effets secondaires reconnus, mais qu’elle n’excluait pas un lien de causalité entre vaccin et thrombose » et a autorisé la reprise de la vaccination sans entreprendre, ni demander immédiatement d’étude sur la responsabilité du vaccin AstraZeneca. Cette triste histoire montre que l’agence européenne fait passer, comme d’habitude, l’intérêt des firmes pharmaceutiques devant la sécurité sanitaire des populations.

Attitude confortée le lendemain par celle de l’OMS qui, elle non plus, n’a pas jugé utile de réclamer une étude indépendante sur le problème. Combien faudra-t-il de morts pour interdire le vaccin AstraZeneca ?

Mais plusieurs pays scandinaves maintiennent actuellement l’interdiction d’utilisation

D’autant que des chercheurs norvégiens et allemands ont démontré le lien de causalité et mis en évidence son mécanisme immunologique, expliquant le caractère tout à fait exceptionnel du type de thromboses rencontrées.

En France, la Haute Autorité de santé, comme l’Agence allemande du médicament, avait attiré l’attention sur l’inefficacité de ce vaccin chez les plus de 65 ans et déconseillé son usage dans ce groupe d’âge. Après la révélation récente des morts post-vaccin AstraZeneca par thromboses, la HAS a demandé que ce vaccin ne soit plus administré aux moins de 55 ans.

Malheureusement pour ce jeune homme, cette mesure de prudence a été prodiguée trop tard. Actuellement l’agence ne conseille plus la vaccination AstraZeneca que pour la tranche d’âge 55-65 ans. Espérons que cette tranche d’âge protège vraiment des complications de ce vaccin tueur.

Manifestement nos autorités font preuve d’une foi sans limites en ce vaccin, puisqu’elles ont même utilisé à Blois1 le lot banni d’Autriche après qu’il a été jugé responsable de deux complications graves dont la mort d’une infirmière.

Qu’en pensent les citoyens qui découvrent cette pratique ?

Combien faudra-t-il de morts pour interdire le vaccin AstraZeneca ?

Aux USA le vaccin n’est toujours pas autorisé à la vente, même sous conditions. Des dizaines de millions de doses de vaccins AstraZeneca restent bloqués comme réserve stratégique en attendant une éventuelle approbation par la FDA.

Le 22/3/2021 le laboratoire AstraZeneca avait défendu son vaccin, affirmant qu’il était efficace à 80 % contre le Covid chez les personnes âgées et n’augmentait pas le risque de caillots, après des essais cliniques de phase III menés aux États-Unis, avec 32 449 participants.

Mais un groupe de surveillance2 de l’Institut national des maladies infectieuses et des allergies (NIAID), qui supervise des essais cliniques de vaccins. a exprimé3 sa « préoccupation » : AstraZeneca « a pu utiliser des informations obsolètes lors de cet essai », « ce qui peut avoir abouti à une estimation incomplète de l’efficacité » « Nous exhortons la compagnie à travailler avec le Data and safety monitoring board (DSMB, comité de suivi de l’essai), pour évaluer l’efficacité des données et s’assurer que les données les plus précises, les plus récentes et les plus efficaces possibles soient rendues publiques au plus vite ».

Le célèbre DR Fauci a déclaré mardi à « Good Morning America » d’ABC News que le vaccin Oxford-AstraZeneca était « probablement un très bon vaccin ». Cependant, a-t-il ajouté, le DSMB s’est inquiété du fait que les données contenues dans la déclaration publique d’AstraZeneca « étaient quelque peu dépassées et pourraient, en fait, être un peu trompeuses »4. Les actions d’AstraZeneca ont glissé de près de 1 % lors de la séance du 23 mars à Londres et ont baissé de 2 % dans les négociations de pré-commercialisation à New York.

Le 24/3/2021 20 heures, la recherche sur Google et PubMed montre qu’il n’existe toujours aucune publication de cet essai qui permettrait d’analyser les données alléguées dans le communiqué de presse d’AstraZeneca.

Situation en Europe au 24/3/2021 : les études avant AMM conditionnelle plus que légères ! De l’AMM ultralight

L’agence européenne l’EMA a osé autoriser la mise sur le marché d’un vaccin sur un simple rapport intérimaire5 de la sommation de deux études, l’une de phase 3 et l’autre de phase 2/3 incluant un nombre très insuffisant de sujets (7 548 dans l’essai phase 2/3  COV002 mené au Royaume-Uni et 4 088 dans l’essai phase 3 COV003 réalisé au Brésil), dont au total de ces deux essais seulement 5 800 vaccinés avec un recul médian totalement insuffisant (3-4 mois) et de plus entachées d’erreurs de dose.

La Suisse considérant la faiblesse des données présentées refuse toujours la mise sur son marché de ce vaccin.6La Suisse considérant la faiblesse des données présentées refuse toujours la mise sur son marché de ce vaccin.

La vaccination AstraZeneca réalisée actuellement à marche forcée représente en réalité un véritable essai vaccinal à grande échelle sur des citoyens mal informés et transformés à leur insu en cobayes.

Combien faudra-t-il de morts pour interdire le vaccin AstraZeneca ? Les citoyens sont-ils si compliants et aveugles ?

Dr Gérard Delépine


⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

  1. [1] La Nouvelle République Covid-19 : des vaccins du lot AstraZeneca retiré en Autriche ont été injectés à Blois
    Publié le 12/03/2021[]
  2. [2] Rhys Blakely Des responsables américains se disent préoccupés par les données “incomplètes” sur le vaccin Oxford The Times 23 3 2021[]
  3. [3] communiqué publié lundi 22 mars dans la soirée et apporté par Le Figaro[]
  4. [4] Sam Meredith AstraZeneca a peut-être inclus des informations obsolètes dans l’essai du vaccin Covid, selon l’agence américaine de la santé MAR.23 MARS 2021[]
  5. [5] Merryn Voysey  et al Safety and efficacy of the ChAdOx1 nCoV-19 vaccine(AZD1222) against SARS-CoV-2: an interim analysis of four randomised controlled trials in Brazil, South Africa, and the UK www.thelancet.com Vol 397 January 9, 2021[]
  6. [6] AstraZeneca avait reconnu que c’était par erreur qu’une demi-dose seulement avait été administrée à certains sujets de l’essai[]