14/04/2021 (2021-04-14)
[Source : Santé Corps Esprit (sante-corps-esprit.com)]
Par Xavier Bazin
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Message de Jeanne, une fidèle lectrice :
« Bonjour Xavier, j’apprécie vos lettres, mais est-il vraiment possible que la science soit aussi manipulée que vous le dites ?
J’ai un peu de mal à croire que tant de revues médicales et de chercheurs soient vendus à Big Pharma, non ? »
Oui Jeanne, je comprends tout à fait que ce soit difficile à croire.
Je ne dis pas du tout que tout le monde est « vendu » – il y a énormément de scientifiques de bonne foi, qui ne se rendent pas compte de ce qui se passe.
Mais il est clair que la science médicale est manipulée.
Et je vais vous en donner une preuve EXTRAORDINAIRE aujourd’hui, avec la vitamine C.
Je vous conseille vraiment de lire ce qui suit.
Peut-être pensez-vous encore que l’article frauduleux du Lancet sur l’hydroxychloroquine était un « accident de parcours », un malheureux hasard.
(Je rappelle quand même que 96 000 dossiers médicaux avaient été purement et simplement inventés pour faire croire à la dangerosité de l’hydroxychloroquine).
Peut-être pensez-vous que l’étude récente soi-disant défavorable à l’ivermectine a été publiée de bonne foi dans le prestigieux journal JAMA.
(Alors que sur plus de 20 études randomisées prouvant l’efficacité de l’ivermectine, c’est l’une des seules qui ne trouve pas d’effet probant – pour une raison simple : l’ivermectine a été testée sur des personnes jeunes et en bonne santé, qui ont guéri toutes seules !).
Peut-être avez-vous déjà oublié que le remdésivir, le médicament hors de prix et inefficace de Gilead, avait au départ obtenu plusieurs études favorables, publiées dans de grands journaux médicaux.
(Il a fallu que les Chinois, puis l’Organisation mondiale de la Santé, réalisent des études indépendantes pour prouver que ce médicament ne valait rien).
Bref, si vous croyez encore qu’on peut faire confiance, les yeux fermés, au « consensus scientifique » tel qu’il s’étale dans les grands journaux médicaux, lisez bien ce qui suit.
Car ce qui s’est passé sur la vitamine C est tout simplement hallucinant.
Vous êtes bien assis ? Regardez cette étude incroyable sur la vitamine C
Il y a quelques années, un des plus grands médecins au monde, le Pr Marik, a découvert que des injections de doses massives de vitamine C avaient un effet extraordinaire sur les patients victimes de septicémie, en soins intensifs.
Ceux qui recevaient des injections de vitamine C dès leur entrée en réanimation étaient beaucoup moins nombreux à mourir que les autres !
Donc si les médecins réanimateurs du monde entier utilisaient cette substance peu coûteuse, la vitamine C, des milliers de vies pourraient être sauvées.
Qui pourrait avoir intérêt à cacher une information aussi salvatrice ?
Dans un monde normal, personne, bien sûr.
Et pourtant, regardez-bien ce qui s’est passé.
Suite à la découverte du Pr Marik, une grande étude a été publiée dans le prestigieux Journal of the American Journal Association (JAMA) [1].
Il s’agissait d’une étude randomisée, en double aveugle et multicentrique.
Bref, en termes de sérieux et de fiabilité, on ne peut pas faire mieux.
167 patients admis en réanimation pour septicémie ou détresse respiratoire ont été tirés au sort :
- La moitié ont reçu des perfusions de vitamine C ;
- La moitié ont reçu un placebo (une perfusion sans substance active).
Conclusion des chercheurs : la vitamine C ne marche pas.
En tout cas, c’est ce qu’ils écrivent noir sur blanc, dans le résumé (« abstract ») de l’étude :
« Dans cette étude préliminaire, les perfusions de vitamine C pendant 96 heures n’ont pas amélioré de façon significative le score de dysfonction des organes, ni altéré les marqueurs de l’inflammation et de lésions vasculaires ».
Je rappelle que 99 % des scientifiques se contentent de lire le résumé des études.
Donc, si on s’arrête là, on en conclut que la vitamine C en perfusion ne marche pas, et on passe à autre chose.
Maintenant, apprêtez-vous à être SURPRIS.
En réalité, ce sur quoi l’étude n’a pas trouvé d’efficacité de la vitamine C, c’est uniquement sur des « biomarqueurs », comme le « taux de thrombomoduline ».
Mais qu’en est-il de son effet sur la survie des patients ? Ou sur leur durée d’hospitalisation ?
N’est-il pas plus important de savoir si les patients ont été sauvés… plutôt que de faire des analyses sanguines ?
Alors regardons ensemble ce qu’il en est.Il faut aller au fond de l’article pour découvrir ce magnifique graphique [2] :
Il s’agit de l’effet de la vitamine C sur la MORTALITÉ.
En bleu, vous voyez que le placebo aboutit à une mortalité totale de 45 %.
En orange, vous voyez que les perfusions de vitamine C conduisent à seulement 30 % de mortalité.
Cela fait un tiers de morts en moins, et c’est un résultat statistiquement significatif !
Cela veut dire que si on soigne 1 000 malades similaires, la vitamine C permettrait d’en sauver 150 !!!
Magnifique non ? Ce n’est pas tous les jours qu’on obtient un tel effet en médecine !
Et pourtant, les auteurs de l’étude et l’éditeur du Journal ont enterré cette découverte et expliqué, dans le résumé, que la vitamine C ne servait à rien !!!
C’est purement et simplement criminel.
En réalité, cette étude confirme l’efficacité de la vitamine C sur tous les aspects cliniques :
- Moins de temps passé en réanimation par le groupe vitamine C (significatif)
- Et moins de temps passé à l’hôpital au total (15 jours seulement contre 22 jours pour le placebo, également significatif statistiquement).
Donc vous avez une étude très positive sur ce qui est le plus important pour le patient :
- Le nombre de jours passés à l’hôpital ;
- Le nombre de jours passés en réanimation ;
- Et la survie (il me semble que ça compte un peu de ne pas mourir, non ?).
Mais la conclusion officielle, la conclusion du « consensus scientifique , c’est que la vitamine C ne « marche pas » !!!
Vous rendez-vous compte ?
Après avoir lu ceci, pouvez-vous encore croire que ces grands journaux sont de « bonne foi », quand il s’agit de molécules naturelles, non brevetables ?
Ce qui se passe en ce moment n’est que la face émergée d’un iceberg de désinformation scientifique, qui sévit depuis des années !
Et ils recommencent avec la vitamine C, cette fois sur la Covid !
Vous allez voir que la mauvaise foi est sans borne.
Récemment, des chercheurs ont voulu savoir si des comprimés de vitamine C (et de zinc) peuvent avoir un effet contre la Covid-19 [3], quand on avale ces micronutriments très tôt, dès les premiers symptômes.
C’est une bonne idée, si l’étude est réalisée honnêtement.
Problème : ils ont choisi des patients relativement jeunes (45 ans en moyenne), donc qui guérissent tout seuls pour la plupart, sans problème particulier.
Comme je vous l’ai déjà dit, c’est un moyen évident d’obtenir un résultat non significatif, donc non probant, surtout avec seulement 50 patients par groupe testé !
Dès le départ, donc, la méthode était faussée.
Et sans surprise, l’étude conclut que ces compléments alimentaires n’ont « pas d’efficacité ».
Pour enfoncer le clou, le JAMA a même publié un « commentaire » de l’étude réalisée par deux grands professeurs de médecine, qui pourfendent la « fausse mode » des micronutriments en compléments alimentaires.
Résultat : tous les idiots utiles (scientifiques et journalistes) ont pu claironner que la vitamine C et le zinc « ne servent à rien ».
C’est évidemment faux : la seule conclusion honnête des résultats proposée, c’est que l’étude n’est pas probante, dans un sens ou un autre, faute de patients en nombre suffisant.
Mais il y a pire.
Vous allez voir qu’il y a, en plus, deux ÉNORMES manipulations.
Les chercheurs ont volontairement SABOTÉ leur étude pour l’empêcher de prouver l’efficacité de la vitamine C !
Quand on regarde les chiffres avec précision, on réalise que les patients sous vitamine C ont guéri un jour plus tôt que ceux du groupe placebo.
Le résultat n’est pas significatif statistiquement, car l’étude ne comportait pas assez de patients.
Mais si l’on avait testé la vitamine C sur davantage de patients, on aurait pu aboutir à un résultat significatif.
Et c’est là que ça devient à peine croyable.
Figurez-vous que les chercheurs ont arrêté l’étude en cours de route !!!
Initialement, ils avaient prévu de faire des groupes de 100 patients, et non des groupes de 50.
Mais ils ont arrêté l’étude en cours de route, soi-disant pour « futilité »… alors que les groupes vitamine C étaient en train de prouver leur efficacité sur la réduction des symptômes !
Cela ne vous fait pas penser à l’étude française Discovery, arrêtée pour les mêmes raisons absurdes (« futilité »), au moment où le groupe traité par hydroxychloroquine avait 31 % de morts en moins par rapport au groupe placebo [4] ?
De même, dans le cas de cette étude sur la vitamine C, l’arrêt de l’essai clinique en cours de route est extrêmement suspect, car contraire au protocole scientifique fixé au départ.
On peut penser que l’objectif était d’éviter de devoir révéler au monde entier qu’une banale vitamine a une réelle efficacité sur les symptômes de la Covid-19.
Et ce n’est pas tout.
Les auteurs sont allés jusqu’à cacher des résultats favorables à la vitamine C, dans leur propre étude !
Regardez la diminution des symptômes dans le groupe vitamine C (en rouge) par rapport au placebo (en bleu) :
On voit bien qu’entre les jours 5 et 10, il y a une très forte amélioration du groupe vitamine C.
Puis, après 20 jours, il y a moins de différences, car la plupart des patients ont eu le temps de guérir spontanément, avec ou sans vitamine C.
Mais des scientifiques indépendants ont ré-analysés les données et montré que la vitamine C accélère la guérison de 70 %, un résultat significatif statistiquement… mais caché par les auteurs [5] !
Ces mêmes scientifiques honnêtes ont aussi montré que parmi les patients ayant des symptômes pendant longtemps, ceux qui avaient pris de la vitamine C avaient guéri trois jours plus tôt, ce qui n’est pas négligeable.
Bref, cette étude est globalement favorable à l’efficacité de la vitamine C !
Mais la conclusion du « consensus scientifique » est exactement inverse !
Cette étude a permis à certains « pontes » de conclure avec autorité que la vitamine C ne marche pas… en avançant comme « preuve » que cela a été publié dans un journal prestigieux comme le JAMA !
Mais c’est faux, il suffit de regarder l’étude en détail !
(Quant au zinc, le sabotage est peut-être encore plus flagrant : figurez-vous que le groupe ayant reçu du zinc en plus de la vitamine C comprenait 29 % de diabétiques, contre 9 % seulement dans le groupe placebo – or on sait bien que les diabétiques ont plus de risques de complications).
Bref, j’espère que vous voyez la gravité de la situation.
On ne peut pas faire confiance au « résumé » (abstract) des grands articles publiés dans des journaux prestigieux dans deux cas :
- Quand ils concernent des molécules anciennes et peu coûteuses, a fortiori naturelles ;
- Quand elles concernent des molécules innovantes hors de prix, avec des études financées ou organisées par les laboratoires pharmaceutiques.
Dans ces deux cas, il faut aller voir et décortiquer le contenu précis de l’étude.
C’est ce que j’essaie de faire pour vous, car j’en ai le temps et l’énergie.
Mais la plupart des médecins et journalistes n’en ont pas le temps… et de toute façon, cela leur paraît inutile car ils font confiance au « résumé ».
Et voilà comment on a un faux consensus scientifique sur l’inefficacité de l’hydroxychloroquine…
… et une absence de consensus scientifique sur la vitamine D ou l’ivermectine, malgré des preuves massives et évidentes d’efficacité !
Bonne santé,
Xavier Bazin
PS : j’ai rassemblé toutes mes réflexions dans un livre explosif : Big Pharma démasqué – de la chloroquine aux vaccins, la crise du coronavirus révèle la face noire de notre système de santé.
Il sortira le 22 avril aux éditions Trédaniel, je vous en reparlerai prochainement (c’est une publicité totalement assumée car je ne toucherai aucun centime sur ce livre, mes droits d’auteurs seront intégralement reversés à la Fondation Hippocrate, qui défend une médecine intégrative, c’est à dire l’alliance du meilleur des médecines naturelles et conventionnelles).
Sources
[1] https://www.jem-journal.com/article/S0736-4679(20)30029-9/fulltext
[2] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6777268/
[3] https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2776305
[5] https://www.researchsquare.com/article/rs-289381/v1
[6] Par ailleurs, on ne sait même pas si les patients ont reçu 50 milligrammes de zinc élémentaire – une dose adéquate – ou seulement 7 milligrammes – une dose ridicule – car les auteurs parlent de « 50 mg de zinc gluconate », ce qui peut vouloir dire 50 mg de zinc « sous sa forme gluconate », ou bien 50 mg de « zinc gluconate », qui ne contient que 7 mg de zinc.
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