Pourquoi je ne crois pas qu’il y ait eu un virus Covid

[Source: conservativewoman.co.uk]

Par le Dr Mike Yeadon — 22 mars 2023

Le Dr Mike Yeadon est titulaire d’un diplôme en biochimie et toxicologie et d’un doctorat en pharmacologie respiratoire. Il a passé plus de 30 ans à diriger la recherche sur les nouveaux médicaments dans certaines des plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde, il a quitté Pfizer en 2011 en tant que vice-président et scientifique en chef pour les allergies et les maladies respiratoires. Il s’agissait du poste de recherche le plus élevé dans ce domaine au sein de Pfizer. Depuis qu’il a quitté Pfizer, le Dr Yeadon a fondé sa propre société de biotechnologie, Ziarco, qui a été vendue en 2017 à Novartis, la plus grande société pharmaceutique du monde.

Je suis de plus en plus frustré par la façon dont le débat est contrôlé autour de la question des origines du prétendu nouveau virus, le SRAS-CoV-2, et j’en suis venu à ne plus croire qu’il ait jamais été en circulation et qu’il ait causé des maladies et des décès à grande échelle. Il est inquiétant de constater que presque personne n’envisage cette possibilité, bien que la biologie moléculaire soit la discipline dans laquelle il est le plus facile de tricher. En effet, il n’est pas possible de le faire sans ordinateur, et le séquençage nécessite des algorithmes complexes et, surtout, des hypothèses. En modifiant les algorithmes et les hypothèses, il est possible de modifier considérablement les conclusions.

Cela soulève la question de savoir pourquoi on accorde une telle importance à la tempête médiatique autour de Fauci, de Wuhan et d’une éventuelle évasion du laboratoire. Après tout, les « coupables » exercent un contrôle important sur les médias. Il n’y a pas de journalisme indépendant à l’heure actuelle. Ce n’est pas comme s’ils avaient besoin d’embarrasser l’establishment. Je fais remarquer aux lecteurs qu’ils ont choisi de le faire.

De qui s’agit-il quand je dis « ils » et « les auteurs » ? Il y a un certain nombre de candidats en lice pour ce poste, avec leurs complices des laboratoires pharmaceutiques, dont plusieurs sont nommés dans l’excellente série en cinq parties de Paula Jardine pour TCW, Anatomie du sinistre projet Covid. En haut de la liste, on trouve le Forum Économique Mondial et ses nombreux acolytes politiques, parmi lesquels Justin Trudeau et Jacinda Ardern.

Mais cela ne répond pas à la question de savoir pourquoi ils se concentrent sur la genèse du virus. À mon avis, ils font tout ce qu’ils peuvent pour s’assurer que vous considérez cet événement exactement comme ils le souhaitent. Plus précisément, qu’il y a eu un nouveau virus.

Je ne suis pas le seul à l’avoir cru au début de la « pandémie », mais au fil du temps, j’ai vu suffisamment de preuves pour mettre cette idée en doute. En outre, dans le cadre d’un coup d’État mondial, je me suis mis à la place des auteurs les plus hauts placés et les plus cachés. Lors d’une séance de questions-réponses, ils apprendraient que l’effet d’un nouvel agent pathogène mis sur le marché ne peut être prédit avec précision. Il pourrait s’éteindre rapidement. Ou bien il pourrait s’avérer beaucoup plus mortel qu’ils ne l’avaient prévu et détruire des civilisations avancées. Ces décideurs de haut niveau concluraient, à mon avis, que ce risque naturel leur est intolérable. Ils aspirent à un contrôle total, et le large éventail de résultats possibles d’une dissémination délibérée milite contre ce plan d’action : « Non, nous n’allons pas faire cela. Revenez avec un plan où l’incertitude sur les résultats est très réduite ».

Je pense qu’ils ont choisi d’ajouter un mensonge supplémentaire à l’énorme pile de mensonges qui a entouré toute cette affaire. Ce mensonge consiste à dire qu’il y a déjà eu en circulation un nouveau virus respiratoire qui, de manière cruciale, a provoqué des maladies et des décès à grande échelle. En fait, ce n’est pas le cas.

Au lieu de cela, on nous a dit qu’il y avait un nouvel agent pathogène effrayant et on a fait monter le porno de la peur jusqu’à l’échelle 11, et on l’a maintenu à ce niveau. Cela va de pair avec les tricheries sur les séquences génétiques, les protocoles de test PCR (sondes, amorces, conditions d’amplification et de recuit, cycles), ignorant le matériel génétique contaminant provenant non seulement de prétendues sources virales humaines, mais aussi les sources bactériennes et fongiques. Pourquoi, par exemple, ont-ils dû insérer les bâtonnets de prélèvement directement dans nos sinus ? Était-ce pour maximiser les séquences génétiques non humaines ? (NdT : Le recuit est le processus d’assemblage de l’ADN ou de l’ARN simple brin par des liaisons hydrogène pour former un polynucléotide double brin).

Il est évident que nos dirigeants politiques et culturels, y compris la défunte reine, étaient heureux de se rencontrer et de se saluer sans se tester, sans se masquer et sans prendre de distance sociale. Ils n’avaient pas peur. Dans le scénario ci-dessus, quelques personnes auraient su qu’il n’y avait pas de nouveau danger dans leur environnement. S’il y avait vraiment un agent pathogène mortel dans le pays, je ne crois pas qu’ils auraient eu le courage ou le besoin d’agir avec nonchalance et de risquer d’être exposés au virus.

Ce qui me convainc le plus, ce sont les données américaines sur la mortalité toutes causes confondues (NdT : en anglais ACM pour All Cause Mortality) par État, sexe, âge et date d’apparition, telles qu’elles ont été analysées par Denis Rancourt et ses collègues. La tendance à l’augmentation de l’ACM n’est pas compatible avec la présence d’un nouveau virus respiratoire comme cause principale.

Si j’ai raison de dire qu’il n’y a pas eu de nouveau virus, quelle idée de génie que de prétendre qu’il y en a eu un ! Maintenant, ils veulent seulement que vous vous demandiez comment ce « virus tueur » s’est retrouvé dans la population humaine. S’agit-il d’une émergence naturelle (une chauve-souris sauvage a mordu un pangolin qui a fini par être vendu sur un marché de poissons de Wuhan) ou d’une création prétentieuse d’un chercheur chinois, aidé en cours de route par un chercheur de l’université de Caroline du Nord financé par Fauci, qui ont ainsi contourné une pause présidentielle sur ce type de travaux ? La question se pose ensuite de savoir si l’arrivée du virus dans le grand public est due à une négligence et à une fuite de laboratoire, ou si quelqu’un l’a délibérément propagé ?

Je dois également souligner que les auteurs de ces actes contrôlent hermétiquement les médias de masse par le biais d’une mainmise des grandes entreprises technologiques et du gouvernement, documentée en partie ici, ici et ici. C’est pourquoi ils ont trouvé si facile de censurer des gens comme moi. Si une histoire apparaît sur plusieurs réseaux de télévision, c’est qu’ils sont d’accord avec elle ou qu’elle a été activement mise en place. Elle ne sera pas authentique. Ils ne disent jamais la vérité. Je ne pense pas qu’ils aient dit la vérité depuis le début de ce coup d’État, et probablement bien avant. La plupart des soi-disant journalistes ont perdu de vue ce qu’était la vérité.

Je pense que les auteurs (qui pourraient être tout ou partie de Gates, Fauci, Farrar, Vallance, CEPI, EcoHealth Alliance, DARPA et de nombreux autres) ont semé la controverse sur les origines du SRAS-CoV-2 parce qu’un peu d’embarras pour l’establishment était un petit prix à payer pour persuader la plupart d’entre nous qu’il devait certainement y avoir un nouveau virus alors qu’il n’y en a pas. (Et ils s’en sont tirés jusqu’à présent).

Certains de mes collègues ne croient pas que ce que l’on nous a dit (à savoir qu’un virus a été construit expérimentalement) soit même possible sur le plan technologique. Je n’ai pas les connaissances nécessaires pour évaluer cette idée. Mais pour moi, le reste tient la route d’une manière qu’aucune autre explication ne permet.

À cet égard, une ancienne cadre de l’industrie pharmaceutique, Sasha Latypova, s’adressant à Robert F Kennedy Jr dans son podcast du jeudi 16 mars dernier, décrit les nombreuses preuves des contrats et des relations qui étaient en place avant l’ère Covid. Des contrats ont été signés pour des milliards de dollars en février 2020. Non seulement la production requise n’aurait jamais lieu (il est ridicule de signer un engagement d’une telle ampleur), mais elle ne peut pas être réalisée. Elle a estimé qu’il fallait environ un kilogramme d’ADN. Il n’y a pas autant d’ADN de qualité médicale sur la planète à un moment donné. Cela s’explique par le fait qu’il est difficile à fabriquer, très coûteux, entièrement sur mesure et difficile à stocker pendant de longues périodes. En outre, les quantités d’une séquence d’ADN spécifique requises et stockées par les fournisseurs commerciaux sont de l’ordre du milligramme, voire du gramme. Il a donc toujours été impossible, quelle que soit la somme d’argent dépensée, d’accomplir ce qu’ils prétendent avoir fait en peu de temps.

Par conséquent, les faits ne permettent pas d’autre conclusion que celle d’un crime de grande ampleur, largement planifié. En soi, cela exclut l’émergence naturelle d’un agent pathogène, à moins d’une providence divine. Logiquement, il ne reste plus qu’une fuite ou, comme je l’affirme, un mensonge et une opération psychologique. La première hypothèse est possible ou non, mais ce qui n’est pas contestable, c’est qu’une telle opération pourrait être réalisée, et se déroulerait probablement sans problème, avec un véritable agent pathogène. Si un agent pathogène est libéré, on peut s’attendre à presque tous les résultats, sauf celui que l’on souhaite vraisemblablement. Je ne peux arriver à aucune autre conclusion que celle d’un faux.

Pour conclure, je ne dis pas que les gens n’étaient pas malades ou qu’ils ne mouraient pas en grand nombre. Je ne discute que des causes des maladies et des décès. Les gens ont été rendus malades et certains ont été tués par toutes les causes préexistantes, amplifiées par la peur, ce qui a entraîné une immunosuppression et une série d’actions révoltantes. Notez même le chevauchement officiel des signes et symptômes de la « Covid-19 » et des maladies existantes. Ils ont notamment réduit de 50 % les prescriptions d’antibiotiques aux États-Unis en 2020. Ils ont veillé à ce qu’un grand nombre de personnes âgées fragiles soient ventilées mécaniquement (NdT : l’intubation qui est tellement douloureuse qu’il faut anesthésier les personnes — l’État de New York en avait commandé 20 000 à General Motors pour n’en utiliser que quelques-uns, car ils se sont rendu compte qu’ils tuaient les gens), une procédure qui, chez ces sujets, est presque contre-indiquée. Certaines se sont vu administrer du remdésivir, un poison pour les reins. Dans les maisons de soins, elles ont reçu du midazolam et de la morphine, des dépresseurs respiratoires dont l’association est quasiment contre-indiquée chez les patients souffrant de difficultés respiratoires. S’ils sont utilisés, ils doivent faire l’objet d’une surveillance étroite, le plus souvent au moyen de systèmes d’alarme automatisés reliés à une surveillance cardiorespiratoire vitale, y compris une surveillance des gaz sanguins au bout du doigt. Cela ne s’est pas produit dans les maisons de soins.

Je pense que la principale raison des mensonges sur le nouveau virus est un désir de prévisibilité et de contrôle total, avec l’intention clairement exprimée de transformer la société, en commençant par démanteler le système financier par des fermetures et des congés, tandis que l’objectif pratique immédiat de la fermeture était de fournir le casus belli pour injecter au plus grand nombre de personnes possible des substances conçues non pas pour induire une immunité, mais pour exiger une inoculation répétée, pour causer des blessures et la mort, et pour contrôler la liberté de mouvement. Je suis sûr qu’ils sont satisfaits d’avoir injecté au moins 6 000 000 000 de personnes.

Notez que, bien que l’on estime que 10 à 15 millions de personnes ont été tuées par des « vaccins » toxiques, il ne s’agit là que de la première des nombreuses injections d’ARNm à venir. Tout porte à croire que les moyens de vous forcer à en accepter dix autres ont été anticipés, car c’est le nombre de doses que votre gouvernement a accepté d’acheter. Acheter quoi ? Eh bien, il a déjà été question que tous les vaccins existants soient reformatés sous forme d’ARNm. Si c’est le cas, je ne pense pas qu’une personne à qui l’on aura injecté dix doses supplémentaires échappera à la mort ou à des maladies graves limitant l’espérance de vie. Inciter votre corps à fabriquer des protéines qui ne sont pas les siennes induira axiomatiquement une attaque auto-immune de la part de votre propre corps. Votre maladie sera liée à la destination de la dose injectée et, bien sûr, à la consistance du produit injecté. Jusqu’à présent, ils ont été terriblement irréguliers. Il n’est pas certain qu’ils auraient pu être fabriqués et lancés s’ils avaient été soumis aux exigences de qualité habituelles et s’ils n’avaient pas bénéficié d’autorisations « d’utilisation d’urgence ». Bien sûr, comme nous le savons maintenant, les régulateurs (NdT : les autorités de régulation du genre FDA ou CDC) ont joué un rôle important en plus de mentir à l’armée américaine, l’organisation qui a passé les premières commandes de « vaccins » et qui a fixé toutes les conditions contractuelles pour des sociétés telles que Moderna et Pfizer.

[Note de Joseph : s’il n’y a pas assez d’ADN médical sur la planète pour les contrats vaccinaux, pourquoi y aurait-il suffisamment d’ARNm pour produire des milliards de doses de vaccins ?
Plusieurs équipes de recherche indépendantes n’ont pas trouvé de traces organiques dans les vaccins (contrairement à celles qui prétendent que des doses étaient infectées par de l’ADN animal), mais ont trouvé de la nanotechnologie à base de graphène. L’idée de l’ARNm et de la supposée protéine Spike relève visiblement de la même arnaque globale, un écran de fumée de plus pour cacher le véritable contenu (le graphène) et la réelle finalité des vaccins anticovid et les nouvelles versions graphénisées des anciens vaccins (le transhumanisme). Voir notamment Ricardo Delgado & Astrid Stuckelberger : vaccins, guerre ouverte contre les peuples ?]

Les poulets rentrent à la maison pour se percher maintenant dans le système bancaire.

Comme je le dis toujours, je n’ai pas beaucoup de certitudes. Je n’ai pas de copie du scénario de ce qui est le plus grand crime de l’histoire. Mais, quelle que soit la nature du Covid, je ne crois pas que ce que l’on appelait la grippe ait disparu comme par hasard au début de l’année 2020. C’est un autre mensonge. C’est ce qu’ils font. C’est tout ce qu’ils font.

À ceux qui sentent que tout ne va pas bien, mais qui ne veulent pas faire le saut psychologique vers le monde diabolique dans lequel je pense que nous vivons actuellement, je signale l’asymétrie des risques. Si vous suivez le récit officiel et que j’ai raison, vous et vos enfants perdrez toutes vos libertés et probablement vos vies. Si vous croyez ce que je dis et que j’ai tort, on se moquera de vous. Ces options sont loin d’être équilibrées. Un acteur rationnel devrait cesser de croire ce qu’on lui dit. Ce n’est pas une position sûre que de garder votre conseiller et de baisser la tête. C’est la chose la plus dangereuse que vous puissiez faire.

Traduction Jean Bitterlin, 13 mars 2024




« Face aux Russes, on est une armée de majorettes ! », déclare un haut gradé

[Source : Médias-Presse-Info]

Par Léo Kersauzie

Marianne a publié un article intéressant sur l’idée folle d’Emmanuel Macron d’envoyer des troupes françaises en Ukraine. Le magazine fait état de plusieurs rapports confidentiels Défense à ce sujet, plus inquiets les uns que les autres.

« Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes ! », déclare un haut gradé à la rédaction de Marianne. En dehors de l’équipe de l’Élysée et des responsables de communication des ministres, tout le monde est conscient que cette menace de Macron est insensée.

Une victoire militaire ukrainienne désormais impossible

Que disent les rapports confidentiels Défense que Marianne a pu consulter ?

Premier constat : une victoire militaire ukrainienne semble désormais impossible. Pendant des mois, les chancelleries européennes ont voulu croire que la contre-offensive de Kiev du printemps 2023, appuyée par du matériel occidental, allait renvoyer l’armée russe à Moscou. Rédigés cet automne, les « retex » (retours d’expérience) de l’opération sont accablants. « Elle s’est progressivement enlisée dans la boue et le sang et ne s’est soldée par aucun gain stratégique », écrit un rapport confidentiel défense sur « l’échec de l’offensive ukrainienne » auquel Marianne a eu accès.

« La faillite de la planification » du camp occidental

En amont, la planification, imaginée à Kiev et dans les états-majors occidentaux, s’est révélée « désastreuse ». « Les planificateurs pensaient que dès que les premières lignes de défense russes seraient franchies, l’ensemble du front s’effondrerait […] Ces phases préliminaires fondamentales ont été faites sans tenir compte des forces morales de l’ennemi en défensif : c’est-à-dire la volonté du soldat russe de s’accrocher au terrain », constate ce rapport évoquant « la faillite de la planification » du camp occidental.

Des soldats ukrainiens sans formation

« Les brigades nouvellement constituées l’ont essentiellement été sur le plan administratif » et les formations n’ont pas duré plus de trois semaines. Faute de cadres et d’un volume de vétérans significatif, ces « soldats de l’an II » ukrainiens ont été lancés à l’assaut « d’une ligne de fortification russe qui s’est avérée inexpugnable ».

Sans aucun appui aérien, avec du matériel occidental disparate et moins performant que l’ancien matériel soviétique (« vétuste, facile d’entretien, et apte à être utilisé en mode dégradé », mentionne le rapport), les troupes ukrainiennes n’avaient aucun espoir de percer.

L’armée russe est aujourd’hui la référence « tactique et technique »

Ajoutons « l’archidomination russe dans le domaine du brouillage électronique pénalisant, côté ukrainien, l’utilisation de drones et les systèmes de commandement ». « L’armée russe est aujourd’hui la référence “tactique et technique” pour penser et mettre en œuvre le mode défensif », écrit le rapport.

Non seulement Moscou dispose d’engins lourds du génie lui ayant permis de construire des ouvrages défensifs (« absence presque totale de ce matériel côté ukrainien, et impossibilité des Occidentaux d’en fournir rapidement »), mais les 1 200 km de front, dits ligne Sourokovine (du nom d’un général russe), ont été minés dans des proportions énormes (7 000 km de mines).

Endurance opérationnelle des Russes

Autre constatation, « les Russes ont aussi su gérer leur troupe de réserve, pour garantir l’endurance opérationnelle ». Selon ce document, Moscou renforce ses unités avant leur usure complète, mélange les recrues à des troupes aguerries, ménage des périodes de repos à l’arrière régulières… et « a toujours eu un réservoir de force cohérent pour gérer les imprévus ».

On est bien loin de l’idée répandue à l’ouest d’une armée russe envoyant ses troupes à la boucherie sans compter… « À ce jour, l’état-major ukrainien ne dispose pas d’une masse critique de forces terrestres aptes à la manœuvre interarmées à l’échelon du corps d’armée capables de défier leurs homologues russes en vue de percer sa ligne défensive », conclut ce rapport confidentiel défense, selon lequel « la plus grave erreur d’analyse et de jugement serait de continuer à rechercher des solutions exclusivement militaires pour arrêter les hostilités ».

Un gradé français résume : « Il est clair, au vu des forces en présence, que l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre militairement. »

Armée ukrainienne en déroute

« La combativité des soldats ukrainiens est profondément affectée », mentionne un rapport prospectif sur l’année 2024.

« Zelensky aurait besoin de 35 000 hommes par mois, il n’en recrute pas la moitié, alors que Poutine pioche dans un vivier de 30 000 volontaires mensuels », constate un militaire rentré de Kiev.

400 000 soldats ukrainiens perdus par an

C’est la partie la plus importante de ces informations. Les Russes éliminent environ 400 000 soldats ukrainiens par an, un rythme qui va s’accélérer compte tenu de l’affaiblissement qualitatif et quantitatif de l’armée ukrainienne.

La rupture du front à Avdivka est symptomatique. Cette place forte était censée être imprenable.

Maintenant qu’elle est tombée, les Ukrainiens n’ont pas de seconde ligne défensive et ils doivent en créer une à la hâte, ce qui les pousse à jeter dans la brèche leurs maigres réserves. Ces unités, engagées à terrain découvert pour ralentir les Russes, sont rapidement détruites, mais cela permet de gagner du temps pour reconstituer une ligne en arrière du front qui recule. Les Ukrainiens sacrifient leurs meilleures unités dans cette opération et cela se ressentira lors de l’inévitable offensive russe du printemps ou de l’été.

En matière de matériel, la balance est tout aussi déséquilibrée : l’offensive ratée de 2023 aurait « tactiquement détruit » la moitié des 12 brigades de combat de Kiev.

L’aide occidentale de moins en moins utile

« L’Occident peut fournir des imprimantes 3D pour fabriquer des drones ou des munitions rôdeuses, mais ne pourra jamais imprimer des hommes », constate ce rapport. « Compte tenu de la situation, il a pu être envisagé de renforcer l’armée ukrainienne, non pas en combattants, mais avec des forces d’appui, à l’arrière, permettant de libérer les soldats ukrainiens pour le front », admet un haut gradé, confirmant une « montée en puissance » de militaires occidentaux en civil.

Même si deux wagons américains, vraisemblablement utilisés par la CIA, sont accrochés au train qui fait la liaison quotidienne entre la Pologne et Kiev, le camp occidental n’admet qu’à moitié la présence de forces spéciales en Ukraine. « Outre les Américains, qui ont autorisé le New York Times à visiter un camp de la CIA, il y a pas mal de Britanniques », glisse un militaire, qui ne dément pas la présence de forces spéciales françaises, notamment des nageurs de combat pour des missions de formation…

Les bombes planantes russes

Troisième constat : le risque de rupture russe est réel. C’est la dernière leçon en date du front ukrainien, qui donne des sueurs froides aux observateurs de l’armée française. (…)

« Les Russes ont changé leur mode opératoire (…) en utilisant pour la première fois à grande échelle des bombes planantes », constate ce document. Quand un obus d’artillerie de 155 mm transporte 7 kg d’explosif, la bombe planante en projette entre 200 et 700 kg et peut donc percer des ouvrages bétonnés de plus de 2 m. Un enfer pour les défenses ukrainiennes, qui auraient perdu plus de 1 000 hommes par jour.

Réducteurs de son

De plus, les Russes utilisent des réducteurs de son sur les armes légères d’infanterie afin de déjouer les systèmes de détection acoustique sur le terrain. « La décision de repli des forces armées ukrainiennes a été une surprise », constate ce dernier rapport, soulignant « sa soudaineté et son impréparation », faisant craindre que ce choix ait été « plus subi que décidé par le commandement ukrainien », évoquant un possible début de « débandade ».

« Les forces armées ukrainiennes viennent tactiquement de montrer qu’elles ne possèdent pas les capacités humaines et matérielles […] pour tenir un secteur du front qui est soumis à l’effort de l’assaillant », poursuit le document. « L’échec ukrainien à Avdiïvka montre que, malgré l’envoi en urgence d’une brigade “d’élite” — la 3e brigade d’assaut par air Azov —, Kiev n’est pas capable de rétablir localement un secteur du front qui s’effondre », s’alarme ce dernier rapport.

Macron ferait bien d’écouter les officiers de son état-major avant de se lancer dans des plans absurdes.




Laurence (de Russie) voyage en France

[Publication initiale : nicolasbonnal.wordpress.com]

Par Nicolas Bonnal

« Je passe, dès que surgit le soleil, des moments à lézarder, car en Russie, je manque terriblement de lumière, et elle est là, la lumière. Le ciel la déverse à pleins seaux. »

Passages des deux textes de Laurence :

Les territoires protocolaires

Le village lui-même est ravissant, mais j’ai eu un peu de mal à arriver, car tout autour, c’est un labyrinthe pavillonnaire. J’avais mis mon GPS russe, qui m’a guidée jusqu’à un parking, à peut-être 50 mètres de chez eux, mais de là où j’étais, je ne pouvais soupçonner les ruelles de pierre, les toits de tuiles, les escarpements que j’ai découverts ensuite. Je suis passée par une succession de ronds-points, de dos d’âne, de pistes cyclables, de pistes piétonnes, de massifs, de décrochements en béton pour obliger les gens à slalomer, cela me faisait penser aux billards électriques de mon enfance, ou à un parcours de maternelle. C’était plein de flèches, de rayures, de panneaux, fait pour aller d’un point à un autre, d’une façon déterminée par je ne sais quel personnage dans je ne sais quel bureau, à la limite, je m’étonnais d’être encore au volant, et non pas passivement promenée par un engin téléguidé, mais c’est certainement l’objectif ultime.

Vive la religion orthodoxe en France :

À l’entrée du monastère, cela sentait les néfliers, j’avais oublié cette odeur. J’avais même un peu oublié l’extraordinaire élévation spirituelle des offices dans la très belle église, leur ferveur, leur noblesse, et le bonheur de comprendre tout ce qui se chantait. Le lendemain, c’était le dimanche du publicain et du pharisien. Le père Théotokis a fait un sermon superbe, lorsqu’il officie, il semble qu’il ne touche plus terre. Sa voix plane comme un ange joyeux. Il nous a dit que le pharisien avait un tel ego qu’il ne laissait plus aucune place à Dieu en lui-même, qu’il considérait Dieu comme l’agent de sa propre perfection. « Le péché, expliquait-il, ce n’est pas un vice honteux ou des pratiques méchantes, qui en sont les conséquences, c’est la séparation, la séparation d’avec les autres, d’avec les animaux et la nature, avec le cosmos, avec Dieu qui en est la Source. Nous commençons à nuire à tout le monde quand nous sommes séparés les uns des autres, séparés de Dieu et de tout ce qui vit. Le publicain a une vie tout à fait déshonorante, mais il en est conscient, il est conscient que Dieu seul peut le sortir de son bourbier, alors que le pharisien se croit parfait. Apprenons à être au moins de bons pécheurs, la prière ne peut souvent plus entrer en nous que par le chemin des égouts de nous-mêmes ».

Complotisme en forme

Les paroissiens du monastère m’ont accueillie par de grandes exclamations : « Les Russes t’ont laissée sortir ! » Bah oui… Je ne suis pas encore au GOULAG. Photinia, qui était une ermite complètement détachée du monde, se retrouve en première ligne du combat anti covicircus, antivax, complotiste, et ne jouit pas toujours d’une grande compréhension. Je n’en croyais pas mes yeux, quand j’ai vu sa voiture couverte de slogans. Elle est infirmière en EPHAD et subit toutes les persécutions qui frappent les soignants récalcitrants depuis le début de l’affaire. « Ces gens n’ont pas d’âme, me dit-elle, et il ne faut pas exclure de finir sa vie en prison, ou pire, comme les saints martyrs de Russie. »

Bénédiction

Sa terrasse domine tout le pays, les rues anciennes, l’église, et les pavillons. Le vieil homme m’a demandé de dire aux Russes que tous les Français ne leur étaient pas hostiles, et quand j’ai demandé sa bénédiction, il m’a pris la tête entre ses mains, l’a attirée sur son épaule et m’a dit : « Je te bénis avec tous ceux que tu aimes et tous ceux qui t’aiment, petit enfant, que le Seigneur vous prenne tous dans sa miséricorde et sa tendresse ». Cet être lumineux est complètement ignoré de son entourage, à l’exception de ses amis belges.

Imprudence avec la hippie

Après, j’ai réussi à voir une encore jolie dame de ma génération, écolo hippie d’autrefois, qui a eu la chance de trouver un pavillon provençal de base, pas trop loin du monastère, et ce pavillon a un avantage inattendu, un morceau de nature vierge juste derrière. Le jardin, avec petits massifs et gros mimosa, les anciens propriétaires l’ont fait devant, et elle le conserve et l’aménage, mais elle a encore quatre cents mètres carrés derrière de végétation originelle, c’est comme un petit miracle. Les choses ont failli se gâter quand, oubliant où je me trouvais, j’ai parlé de la guerre, car cette amie est une fervente militante bleue et jaune, je l’ai vu au reflet à la fois sauvage et égaré qui est passé dans ses yeux, et j’ai détourné la conversation sur les plantes, les fleurs et les infusions thérapeutiques.

Russie sans soleil

Son quartier est tranquille, des pavillons de style pseudo-provençal qui, dans leur banalité, ont au moins une espèce d’homogénéité, mais qui dégagent un ennui sans issue. On rencontre, en promenant le chien, des gens fort aimables. Je passe, dès que surgit le soleil, des moments à lézarder, car en Russie, je manque terriblement de lumière, et elle est là, la lumière. Le ciel la déverse à pleins seaux.

Bourgeois arabes bien élevés

… nous avons fait le tour du centre de Pierrelatte, qui est complètement sinistré. La plupart des magasins que je connaissais ont fermé, les rues sont vides, on y voit circuler essentiellement des voitures. Je me suis souvenue de photos que j’avais faites au début des années 2000, il y avait encore des jardinières de fleurs partout, et une certaine vie. Maintenant, c’est terminé. Dans les supermarchés errent de vieux Français et le reste des clients, ce sont des femmes voilées, leurs enfants, leurs ados, leurs maris. Pendant que des Françaises se réjouissent bruyamment de l’officialisation constitutionnelle de l’avortement, la nouvelle population se reproduit frénétiquement, j’ai vu passer une mère exotique pourvue de cinq garçons d’âges divers. J’avais parfois l’impression de voir des moniales orthodoxes, mais non, c’est la nouvelle société, et pour être juste, on a plus d’allure avec un voile de matrone romaine sur une robe décente qu’avec des cheveux bleus et des joggings avachis. L’avion marocain était bourré de bourgeois arabes, qui parlaient un français impeccable et portaient des fringues tout ce qu’il y a de plus chic. Un joli petit garçon répétait sans arrêt les deux ou trois mots d’arabe qu’il avait appris dans sa famille, au pays : « Salam aleikum », « Allah akbar », il se montrait prévenant avec la vieille que je suis. À l’issue de cette promenade dans les ruelles vides, nous avons rendu visite au petit coiffeur qui m’adore, et qui travaille avec son mari.

Petits-enfants et changement de genre

Je suis allée voir une amie d’école que j’aimais beaucoup, pour son intelligence, son bon sens, son humour et son indépendance d’esprit. Nous avions en commun notre amour de Brassens et du monde paysan. Elle habite aussi un pavillon pseudo-provençal, derrière la ferme de ses parents, qu’habite son frère. Nous avons évoqué le bon vieux temps avec tendresse, examiné ses plantations, puis elle m’a fait comprendre avec délicatesse que Poutine était un affreux dictateur. Oui, bon… Et Macron, non ? Enfin, passons. Ensuite, elle m’a parlé de ses petits-enfants. Elle a une petite fille lesbienne, bon, c’est son choix, et une autre qui fait une transition de genre, avec les mutilations et les drogues qui vont de pair, et là, ça passe moins bien, et je le comprends.

https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com

https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/2024/03/un-petit-tour-en-france-2-solan.html

https://www.dedefensa.org/article/gustave-flaubert-et-notre-eschatologie-francaise




Macron, chef de guerre ?

[Illustration : source]

Qui conseille le chef de guerre au sommet de l’État français ?

Par Claude Janvier

Depuis l’intervention de la Fédération de Russie en Ukraine le 24 février 2022, Emmanuel Macron se pose en chef de guerre incontesté en Europe. Ce doit être une idée fixe chez lui, car le 16 mars 2020, au début de la « crise sanitaire », ce dernier martelait au peuple français :

« Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse… »1

Je supposais à tort que son instinct guerrier allait s’amenuiser avec le temps. Or, ce « modus operandi intellectuel supposé temporaire » est devenu, malheureusement, permanent. Sa véritable nature perturbée s’étale de plus en plus et la question de sa légitimité à la tête de l’État se pose de plus en plus. Il n’est pas le seul dans ce cas. Joe Biden, 46e président des États-Unis, semble ne pas avoir tous ses neurones bien alignés. Le problème est qu’Emmanuel Macron et Joe Biden dirigent des pays possédant le feu nucléaire et qu’ils peuvent, d’un clic, transformer cette planète en une fournaise inhabitable.

Élevé et biberonné par les anges gardiens de la République, l’ENA et la banque Rothschild, notre chef de l’État et des armées semble être tout émoustillé à l’idée de faire pleuvoir des bombes sur la Fédération de Russie. Tel un Néron qui regardait avec exaltation Rome en flammes, jouirait-il en secret de voir Paris dévasté ? Le problème, avec les irresponsables, réside dans leur imprévisibilité. Entouré d’une caste technocratique, arrogante et définitivement déconnectée, plus centrée à conserver leurs privilèges qu’à contrarier « Jupiter », le bénéfice collectif de la nation est quasiment réduit à zéro.

Un élan de folie collective a propulsé à la tête de l’État, en 2017, un jeune président ayant épousé une femme de la génération des « boomers ». Toutes les générations ont été séduites et l’ont porté au pinacle. J’étais loin de me douter qu’avec un bilan aussi désastreux de son premier quinquennat, les Français allaient en redemander en 2022. Comme dit le proverbe :

« L’erreur est humaine, mais persévérer est diabolique ».

Citation de Sénèque ou de Ménandre.

Voici quelques dates clés de l’escalade de l’Attila français :

24 février 2022. Ukraine : « À cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse », déclare Emmanuel Macron2

29 août 2022. Extrait de son entretien avec Mateusz Morawiecki, Président du Conseil des ministres de Pologne.

« Nos échanges de ce jour porteront bien évidemment sur la guerre en Ukraine et sur notre détermination commune à soutenir l’Ukraine pleinement, aussi longtemps que cela sera nécessaire. »3

31 décembre 2022. À l’occasion des vœux présentés aux Français, il avait envoyé un message aux Ukrainiens :

« Nous vous aiderons jusqu’à la victoire », « soutien sans failles ».

En clair : Il venait de déclarer, de facto, la guerre à la Russie, mais il nous souhaitait une bonne année et une bonne santé.4

17 et 18 février 2023. Les leaders occidentaux étaient réunis à la conférence de Munich pour un « Davos de la sécurité internationale ». Emmanuel Macron y a accusé la Russie d’être une « puissance de déséquilibre et de désordre ».5

16 février 2024. Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de faire, devant le Parlement, une déclaration « relative à l’accord bilatéral conclu avec l’Ukraine » suivie d’un débat et d’un vote. Cet accord de sécurité « inscrit notre soutien à l’Ukraine dans la durée pour faire échec à la guerre d’agression de la Russie. » Dans ce texte, signé avec Volodymyr Zelensky à Paris, la France s’engage à fournir en 2024 « jusqu’à trois milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire » à Kiev, après un soutien qu’elle chiffre à 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023. Soit un soutien civil et militaire dans la durée…6

26 février 2024. Le chef de l’État avait affirmé que l’envoi en Ukraine de troupes au sol ne devait pas « être exclu », au nom d’une « ambiguïté stratégique ». La plupart des autres pays européens et même les États-Unis se sont démarqués de cette position, tout comme les opposants en France. Quant au Kremlin, il a accusé et à juste titre, le président français « d’augmenter le niveau d’implication directe de la France » dans le conflit.

7 mars 2024. Ayant réuni les chefs de parti à l’Élysée, ses paroles ont été sans ambiguïtés. Extrait du magazine Le Point. « Guerre en Ukraine. Ce qu’a dit Emmanuel Macron aux chefs de parti : aucune limite, aucune ligne rouge… au soutien de la France à l’Ukraine ». Tous les responsables des partis politiques présents sont ressortis inquiets par les propos du président de la République.7 Mais après, dans le salon des Ambassadeurs, tous les partis d’opposition sont tombés d’accord, pour dire qu’il faut « apporter un soutien indéfectible à l’Ukraine ». Il faudrait savoir ! D’un côté, les principaux responsables des partis politiques sont inquiets, et de l’autre il faut soutenir Zelensky et ses bataillons aux relents néonazis — Azov, Centre Droit, Aidar…8

Depuis l’opération spéciale lancée en Ukraine le 24 février 2022 par la Russie, une partie du haut commandement militaire, s’exprime régulièrement dans les médias. Des généraux, tels que Yakovleff, Goya, Trinquand, Pellistrandi, Minguet, multiplient les interviews. Leurs analyses séduiront certainement les férus de l’art de la guerre et conforteront les soutiens inconditionnels de la « suprématie » de l’armée ukrainienne face à « l’infériorité » de l’armée de la Fédération de Russie. Présentées finement, leurs explications comportent immanquablement une plaidoirie en faveur d’un rehaussement constant du budget des armées. Plus de bombes, plus de chars, plus de balles, plus de destructions, donc plus de morts.9

Éminence grise de l’Élysée, Isabelle Dumont est une experte de l’Ukraine qui a soufflé dans l’oreille de François Hollande et d’Emmanuel Macron. Inconnue du grand public, parlant quatre langues, elle fait partie du cercle restreint des conseillers de la présidence. Entre 2015 et 2019, elle a été ambassadrice à Kiev et a ensuite intégré le pôle diplomatique de l’Élysée. Elle connaît l’Ukraine sur le bout des doigts et considère que la guerre dure, en réalité, depuis 2014 — date du coup d’État de l’Euromaïdan. Elle a fait partie du groupe de travail de négociations sur les accords de Minsk, signé le 5 septembre 2014. Accords qui n’ont jamais été respectés par les gouvernements ukrainiens. Depuis le 14 décembre 2023, elle a été postée ambassadrice à Ankara en Turquie. Le problème est qu’Isabelle Dumont ne semble pas avoir dénoncé les bombardements incessants causés par les différents gouvernements ukrainiens dans la région du Donbass depuis 2014, alors qu’elle en a été un des témoins directs — plus de 18 000 morts, dont beaucoup de civils. Pourquoi ?10 11

Son remplaçant en Ukraine s’appelait Étienne Poncins. En poste depuis 2019 à Kiev, il cède sa place le 18 août 2023 à Gaël Veyssière. Voici son message posté sur le site « La France en Ukraine » à cette date sur X :

« Alors que je quitte mes fonctions, je veux redire le soutien indéfectible de la France à l’Ukraine et notre admiration pour sa courageuse résistance à l’agression russe. ».

Totalement en phase avec l’OTAN et la politique de la France.

Le nouvel ambassadeur à Kiev s’appelle Gaël Veyssière. À peine arrivé, il montre qu’il soutiendra sans faille la politique jusqu’au-boutiste d’Emmanuel Macron. Extrait de son discours du 24 janvier 2024 :

« Il n’y a pas de paix durable sans justice et sans sanction. La France y contribuera. »

« Dans sa tribune pour Європейська правда, l’Ambassadeur de France en Ukraine Gaël Veyssière détaille la poursuite du soutien de la France à l’Ukraine en 2024… »12

Ces ambassadeurs doivent être atteints du « syndrome de Stockholm ». En effet, un décret a été publié le 17 avril 2022 annonçant la suppression du corps diplomatique dès 2023. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la réforme de la haute fonction publique d’Emmanuel Macron, envisageant la suppression des conseillers des affaires étrangères et des ministres plénipotentiaires. Les 800 hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères avaient jusqu’au 1er janvier 2023 pour choisir de rejoindre le pot commun des « administrateurs d’État ». Ceux qui refusaient cette transition risquaient de ne pas voir leur contrat renouvelé à l’échéance de 2023.

Abordons maintenant le nerf de la guerre. Qui finance le complexe militaro-industriel ?13 Ce sont évidemment vos impôts. Grâce à l’émergence, depuis les années 1990, de fonds cotés en bourse (ETF14), beaucoup de financements ont été possibles sans que cela n’attire l’attention du grand public.

Le 30 juin 2022, au cours d’une cérémonie de signature organisée par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, les dirigeants et les ministres de 22 pays de l’Alliance ont lancé le fonds OTAN pour l’innovation, premier fonds de capital risque « multi souverain » au monde. Voici un extrait de sa déclaration :

« Ce fonds est unique en son genre. Grâce à son horizon d’investissement à 15 ans, il va permettre de développer des technologies naissantes qui ont le potentiel d’induire des changements profonds pour notre sécurité dans les décennies à venir, en soutenant l’écosystème d’innovation de l’Alliance, ce qui renforcera la sécurité de la population de nos pays, soit un milliard de personnes. »

Le 1er août 2023, vingt-trois pays de l’Alliance (OTAN) sont officiellement devenus associés commanditaires du Fonds OTAN pour l’innovation (NIF). C’est le « premier fonds de capital-risque multi souverain au monde », qui va investir 1 milliard d’euros dans des start-ups technologiques du secteur de la défense. L’industrie de la défense a retrouvé des couleurs et de l’intérêt auprès des investisseurs depuis le début de la guerre en Ukraine. Les budgets militaires ont explosé pour le plus grand plaisir des marchands d’armes.

Actuellement en Europe, les engagements d’aide militaire pour l’Ukraine ont augmenté de manière spectaculaire pour atteindre la fabuleuse somme de 50 milliards d’euros. Le complexe militaro-industriel européen n’a pas la capacité de produire aussi vite que celui de la Russie et pourtant, il continue de percevoir l’aide ukrainienne via le fonds spéculatif EFT de l’OTAN.

Pour produire plus d’obus, les lobbies militaires réclament plus d’aide des États pour générer encore plus de bénéfices. Emmanuel Macron a suivi cette tendance depuis 2022, en augmentant le budget du ministère des armées tout en déclarant sa volonté de créer une économie de guerre et un complexe militaro-industriel français.

En 2024, la France est devenue le deuxième marchand d’armes du monde, et l’Ukraine le troisième importateur d’armes.15 À ce propos, une question : je n’ai jamais entendu parler de mouvement de grèves dans les usines d’armement… Curieux, non ?

Et la paix dans tout ça ? Avec des va-t-en-guerre au sommet de beaucoup de pays de l’UE, des États-Unis et d’Israël, elle joue les abonnés absents. Ceci implique que la responsabilité de chacun de nous est engagée. Chaque personne peut influencer le cours de l’histoire. Le futur n’est pas écrit. Il sera ce que la population dans son ensemble en fera. Habiter un havre de paix ne dédouane en rien de ses responsabilités envers ses voisins et les peuples de la Terre. Continuer à faire l’autruche est le moyen le plus rapide pour que cette planète finisse un jour par exploser. Chaque personne a le pouvoir de dire non. Chaque personne peut s’élever contre des lois et des ordres liberticides. Chaque personne peut dire non à la guerre et à la misère. C’est juste une question de bon sens. Mais encore faut-il le vouloir.

Claude Janvier

Écrivain, essayiste et chroniqueur de l’émission hebdomadaire « Libres Paroles » sur TV ADP. Intervenant régulier sur RT France et des médias libres et indépendants. Son dernier livre : « Les Démasqués, Qui dirige réellement le monde ? » KA Éditions
https://kaeditions.com/product/les-demasques-qui-dirige-reellement-le-monde/

Notes :

1 https://www.decideurs-magazine.com/politique-societe/37904-nous-sommes-en-guerre-le-discours-complet-du-president.html

2 Ukraine : « À cet acte de guerre, nous répondrons sans faiblesse », déclare Emmanuel Macron (lanouvellerepublique.fr)

3 Prononcé le 29 août 2022 — Emmanuel Macron 29 082 022 Conflit en Ukraine | vie-publique.fr

4 Prononcé le 31 décembre 2022 — emmanuel macron 31 122 022 vœux 2023 aux francais | vie-publique.fr

5 Guerre en Ukraine. Réquisitoire de Macron, vers un soutien du FMI à l’Ukraine… Le point sur la nuit (ouest-france.fr)

6 Guerre en Ukraine. Accord de sécurité : Macron lance un débat, avant un vote au Parlement (dna.fr)

7 https://www.lepoint.fr/politique/guerre-en-ukraine-que-compte-faire-macron-en-reunissant-ce-jeudi-les-chefs-de-parti-07-03-2024-2554425_20.php

8 Emmanuel Macron prône un soutien sans « aucune limite » à Kiev, au risque de s’isoler sur la scène politique française (lemonde.fr)

9 Guerre en Ukraine : dans le cerveau des hauts gradés de l’armée française (rtl.fr) Jérôme Pellistrandi : « Faute de munitions, l’Ukraine peut perdre des batailles décisives mais pas la guerre » (marianne.net)
https://www.lexpress.fr/societe/si-les-russes-nous-avaient-attaques-l-alerte-des-generaux-francais-sur-l-etat-de-l-armee_2178782.html

10 https://www.emilemagazine.fr/article/2022/11/1/isabelle-dumont-lexperte-de-lukraine-qui-souffle-loreille-du-president

11 https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/ukraine/video-diplomates-en-action-sur-tous-les-terrains-en-ukraine/

12 https://ua.ambafrance.org/Il-n-y-a-pas-de-paix-durable-sans-justice-et-sans-sanction-La-France-y

13 Paragraphe cité dans l’ouvrage de Claude Janvier et de François Lagarde. Date de parution : Mai 2024. Titre : l’État Profond français. Qui, comment, pourquoi ? KA Editions

14 Un ETF (Exchange-Traded Fund) est un produit financier, similaire aux actions ou aux obligations, émis par des sociétés de gestion agréées. Contrairement à d’autres fonds, les ETF sont cotés en continu et peuvent être achetés ou vendus tout au long de la journée comme des actions. L’innovation réside dans le fait que, grâce à un seul ordre, les investisseurs peuvent diversifier leurs placements dans toute une série d’entreprises, regroupées dans un « pot » commun avec d’autres investisseurs. Les ETF répliquent généralement un indice boursier, offrant ainsi une diversité d’investissements, allant des grandes entreprises mondiales à des secteurs spécifiques tels que l’énergie verte, la technologie, la sécurité, l’armement, la cybersécurité, etc.

15 https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/comment-la-france-est-devenue-le-deuxieme-plus-gros-vendeur-d-armes-au-monde-7900362241




Le crépuscule des blobs

[Source : kunstler.com]

Par James Howard Kunstler

« Respecter le blob, apprendre du blob, aimer le blob »

Robert Kagan, Arch Blob Monster, Brookings, 2020

HG Wells a concocté une fin merveilleuse pour son récit classique La guerre des mondes (1897). Rappelez-vous : les colossales « machines de combat » martiennes à trépied pullulent sur la planète, zébrant les villes de « rayons de chaleur ». Les protoplasmes extraterrestres aux commandes (fin surprenante) se retrouvent morts et pourrissent à l’intérieur sous l’action de nos minuscules alliés invisibles : les bactéries unicellulaires de la Terre, responsables de maladies, contre lesquelles les créatures martiennes n’ont aucune immunité !

Les accents gaïens (([1] Dérivé de Gaïa, la Terre en grec — NdT)) de cette histoire résonnent aujourd’hui, alors que nous, Terriens, concevons de nouvelles méthodes ingénieuses pour détruire la vie terrestre, y compris nous-mêmes. La planète semble avoir une volonté téléologique de se sauver, une sorte de système immunitaire. Remarquez : dans tous les débats en cours sur les merveilles et les dangers de l’IA, du bitcoin et de la surveillance étouffante, personne ne parle jamais de l’état précaire du réseau électrique sur lequel tous ces phénomènes inquiétants reposent totalement. Dans nos bavardages sur le pic pétrolier, nous n’avons guère conscience de la dépendance totale de la production pétrolière à l’égard de flux de capitaux réguliers. Dans tout le bla-bla sur le contrôle centralisé émis par Klaus Schwab et son Forum économique mondial, il n’est pas fait mention des forces centrifuges qui poussent les affaires humaines à la relocalisation, à la désagrégation des grands États et à la réduction d’échelle de nombreuses activités. Dans notre empressement à devenir des dieux, nous passons à côté de beaucoup de choses.

Imaginez : le bitcoin atteint un million de dollars. Vous êtes zillionnaire ! Oh ! … quelque part à l’extérieur de Zaneseville, dans l’Ohio, un écureuil donne un dernier coup de couteau dans la vieille isolation d’un fil sortant d’un transformateur. Sa tête explose dans un arc électrique bleu et, en quelques secondes, toute l’électricité est coupée de Chicago à Boston. Il s’avère que dix-sept sous-stations dans dix États ont des relais, des transformateurs et des appareillages de commutation qui ont sauté. Certains de ces composants avaient quarante ans et sont maintenant fabriqués à 12 000 km de là, dans un pays qui ne nous aime plus. Les pièces de rechange sont bloquées dans un port chinois. Le courant ne revient pas avant des semaines. Aucun habitant de l’est des États-Unis ne peut accéder à son portefeuille Bitcoin, qui n’est qu’une entité virtuelle faite de code informatique résidant dans un « nuage » numérique, c’est-à-dire nulle part dans la réalité.

Bien sûr, dans un événement aussi grave, beaucoup d’autres choses tomberaient en panne — en fait, à peu près tout ce qui fait la vie moderne — mais il est certain que vous pourriez dire adieu à votre bitcoin, peut-être pour toujours, car lorsque le courant reviendra (s’il revient), plus personne ne voudra investir sa richesse dans de l’« argent » numérique auquel il n’a pas accès, et le bitcoin retournera à ce qu’il était : zéro.

De même, le système financier dont nous dépendons est un gigantesque appareil rendu extrêmement vétuste par l’excès d’élaboration et l’hypercomplexité — à tel point que toutes sortes de choses désignées comme ayant une « valeur monétaire » ne sont que des hallucinations des marchés qui les échangent. Combien de quadrillions de dollars les instruments financiers « dérivés » représentent-ils aujourd’hui dans le paysage de l’« argent » ? La plupart de ces instruments ne sont rien d’autre que des paris sur la variation à la hausse ou à la baisse d’un chiffre — un taux d’intérêt, une devise, un flux de revenus. En d’autres termes, il s’agit d’un fantasme.

Selon la théorie monétaire moderne (MMT), l’évolution des fantasmes peut théoriquement se poursuivre à l’infini. Les produits dérivés peuvent être de plus en plus abstraits de ce qu’ils sont censés représenter, jusqu’à ce qu’ils s’envolent dans le conduit cloacal du système. La MMT est devenue un dogme économique populaire, mais sa théorie reste à étayer. Étant donné que la formule repose sur l’« impression » illimitée de monnaie par les banques centrales qui représentent les gouvernements, on peut parier que quelque chose va mal tourner dans un tel système — et il semble bien que quelque chose soit sur le point de mal tourner dans le système que nous avons mis en place pour réguler et distribuer le capital. Est-il nécessaire de préciser ce qu’est le « capital » ? (La vraie richesse, pas les fantaisies, les souhaits, les paris et les hallucinations. Les choses dures comme les bonnes terres, les poches de minerai, les machines installées, les voies de chemin de fer, etc.).

Le mois dernier, le bitcoin s’est transformé en « crosse de hockey », ce qui signifie que sur un graphique, la hausse semble presque verticale. Savez-vous pourquoi il monte ? Je vais vous le dire : il monte… parce qu’il monte. Des personnes et des groupes de personnes (fonds de placement, banques) voient la tendance à la hausse et en déduisent que le bitcoin va « décrocher la lune ». Pendant ce temps, ils observent les feuilles de thé de la scène monétaire et voient beaucoup de débris bruns et friables là où il y avait du « capital ». L’argent lui-même est en train de perdre sa « liquidité » un peu partout. Le module le plus vulnérable du système est aujourd’hui le marché obligataire.

Ce marché repose sur l’idée que l’argent emprunté sera remboursé de manière fiable, le mot clé étant « de manière fiable ». Une condition essentielle, cependant, est que l’argent doit rester de l’argent. Les gens doivent le considérer comme ayant une valeur. Or, aujourd’hui, tous les types d’argent perdent visiblement de la valeur. Alors que notre dette nationale approche les 35 000 milliards de dollars, il est permis de douter que les États-Unis puissent raisonnablement rembourser leur dette, ou même en assurer le service, c’est-à-dire continuer à payer les intérêts. Plus nous « imprimons » de l’argent dans le cadre de la MMT, plus l’argent perd de sa valeur. Le taux d’intérêt sur l’argent emprunté doit augmenter pour compenser cette perte de valeur, et tout d’un coup, vous empruntez une tonne d’argent pour payer les intérêts sur l’argent que vous devez, dont le volume brut ne fait qu’augmenter… se rapprochant rapidement de la situation critique… Oh, oh !

De nombreux êtres lucides observant la scène nous avertissent que le marché obligataire est susceptible d’exploser, et avec lui la plupart des autres modules du système actuel piloté par la MMT. Ce sera le moment magique où une grande théorie sera démentie de manière assez éclatante et préjudiciable. Le prix de chaque chose s’évaporera dans un nuage de mauvais investissements et lorsque la poussière retombera — ce qui pourrait prendre beaucoup de temps — le prix de chaque chose sera différent, y compris de nombreuses choses réduites à zéro.

C’est le genre de monde dans lequel nous vivons actuellement, et c’est pourquoi je ne m’inquiète pas tant des machinations des différents blobs qui se sont autoassemblés pour défendre leurs intérêts particuliers tout en faisant du mal à beaucoup d’entre nous : le blob militaro-industriel, le blob de la censure, le blob des fake news, le blob des services secrets, le blob des monopoles d’entreprise, le blob médical, le blob de la banque centrale. Les systèmes dont nous dépendons pour faire fonctionner toute cette blobure semblent assez malades, comme s’ils n’allaient pas fonctionner beaucoup plus longtemps.

Il en résultera un temps d’arrêt bénéfique du blobage. J’ose prédire que ce sera un temps d’arrêt assez long. Beaucoup des choses effrayantes qui se passent autour de nous, qui nous tyrannisent, qui nous dépouillent de nos biens et de notre liberté, ne trouveront pas facilement leur place dans l’après-coup, peut-être même plus jamais. Nous aurons des décennies, voire des siècles, pour réfléchir à l’orgueil qui a provoqué tout cela et, en attendant, nous devrons vivre la vie terrestre comme la Terre nous le permet et nous en accommoder. Et peut-être nous adonner à de nouveaux rêves de ce à quoi ressemblerait un monde parfait.




L’IVG et la célébration de la mort

[Source : François COTARD]




Fin de vie : une « loi de rassemblement » qui suscite la colère

[Source : genethique.org]

[Voir aussi :
Dans le monde inversé macronien, que signifie « Renaissance » ?]

Après l’entretien du président de la République annonçant le prochain examen du projet de loi sur la fin de vie (cf. « Une forme de nihilisme désormais présent au sein même de l’État » : après l’IVG, Emmanuel Macron reprend le dossier de la fin de vie), le Premier ministre Gabriel Attal a indiqué que le premier examen du texte par les députés en séance plénière aurait lieu le 27 mai. Les sénateurs devraient, eux, être saisis du texte « après l’été », a précisé la ministre des Relations avec le Parlement, Marie Lebec. Les soignants réunis au sein du collectif sur la fin de vie1 dénoncent « un calendrier indécent », alors que « ceux qui devront appliquer cette loi n’ont jamais été associés à sa rédaction et n’ont pas été consultés sur un texte à l’évidence déjà rédigé » (cf. Projet de loi fin de vie : les soignants ont l’impression de se « faire marcher dessus »).

« Le gouvernement a fait le choix de la brutalité »

« Supprimer les malades pour supprimer le problème à moindre coût, voilà ce qu’en somme propose cette annonce », dénoncent-ils dans un communiqué, témoignant de leur « consternation, colère et tristesse ».

Pour le collectif, cette annonce atteste d’un « aveuglement sur les conditions de l’élaboration du texte ». « Le gouvernement a fait le choix de la brutalité en ignorant la parole des soignants, qui n’ont pas été consultés depuis septembre dernier », dénoncent-ils (cf. Projet de loi sur la fin de vie : « le mépris affiché à l’égard de soignants désormais qualifiés de “secouristes à l’envers” »).

Les professionnels s’insurgent également contre « un mépris du travail des soignants ». En effet :

« Le président annonce “une vraie révolution d’humanité et de fraternité en action”, et prend comme exemple de l’obligation d’aller à l’étranger des patients atteints de cancer en phase terminale, sans reconnaître l’engagement quotidien auprès de ceux qui vont mourir ».

« L’aide à mourir, c’est ce que nous faisons. Dire que par ce texte nous allons découvrir la fraternité, c’est méprisant pour le travail que nous effectuons », insiste Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP).

Un bouleversement qui n’est pas assumé

Le collectif pointe en outre « une confusion lexicale regrettable » quand le président retient le terme d’« aide à mourir », « en n’assumant pas que les options retenues relèvent de l’euthanasie et du suicide assisté ». Ainsi :

« Ce projet de loi va bouleverser la notion du soin sans que ce soit assumé, puisque le président de la République évoque pour en parler les termes de fraternité et de solidarité », dénonce Claire Fourcade. « Il ne dit d’ailleurs pas un mot des réticences exprimées par une immense majorité de soignants ».

(cf. 800 000 soignants s’opposent à l’euthanasie)

Or :

« Nous soignants ne voulons pas avoir à décider de qui doit vivre et de qui peut mourir. Nous ne voulons pas de ce pouvoir de décision. »

« Ce n’est pas un projet de loi sur “l’aide à mourir” mais plutôt sur le “faire mourir” », analyse la présidente de la SFAP. « Je ne sais pas pourquoi on a tant de mal à mettre des mots, s’interroge-t-elle. Si ces mots paraissent difficiles à écrire dans une loi, c’est bien que le geste est difficile. Peut-être trop difficile pour pouvoir être nommé et assumé politiquement. »

(cf. Euthanasie : « ce n’est pas le mot qui est violent, c’est bien l’acte qu’il désigne »)

Le projet de loi dénoncé sur le fond et sur la forme

Le collectif de soignants dénonce « un modèle ultra-permissif » qui « emprunte à toutes les dérives constatées à travers le monde », y ajoutant « l’administration da la substance létale par un proche ». Ce qui n’est fait nulle part.

L’annonce manifeste également « une méconnaissance de l’ambivalence du désir de mort » pointe le collectif, faisant référence aux délais envisagés.

« Le président a précisé que les patients qui demanderaient une aide à mourir auraient 48 heures de délai avant de voir un médecin, rappelle Claire Fourcade. Le rendez-vous pourrait être pris plus rapidement que pour la plupart des gens qui ont besoin d’être soignés, s’indigne-t-elle. La décision collégiale devrait ensuite être prise en 15 jours. Soit un temps équivalent à celui d’un délai de rétraction pour un prêt à la consommation… »

Le paravent des soins palliatifs

Les soignants sont également révoltés par les « annonces dérisoires sur l’accompagnement de la fin de vie ». « Le président de la République évoque un milliard d’euros de plus en dix ans, ce qui représente 6 % d’augmentation par rapport au budget actuel, soit à peine plus que l’inflation !, s’insurge la présidente de la SFAP. On nous promettait une révolution, je crains que ce soit à peine une évolution. » (cf.)Soins palliatifs : la promesse d’« une petite révolution », mais pas de moyens, et ce, « alors même que 50 % des patients n’ont pas accès à un accompagnement adapté, soit 500 personnes par jour » (cf. « On ne peut pas développer tout un discours sur les soins palliatifs et fermer une unité »).

En outre :

« Lier dans un même texte un volet sur la mort provoquée et un autre sur les soins palliatifs est une restriction à la liberté parlementaire, juge Claire Fourcade. Comment en effet ne pas voter un texte qui propose de développer les soins palliatifs, ce qui met tout le monde d’accord ? »

(cf. Projet de loi sur la fin de vie : « une manipulation sémantique, juridique et politique »)

« Avec ce projet de loi, il semble évident qu’il sera plus facile d’accéder à l’euthanasie qu’aux soins palliatifs pour un grand nombre de patients », dénonce-t-elle. Finalement, « il y [aura] une grande loi pour l’euthanasie et le suicide assisté, avec quelques dispositions mineures de soutien aux soins palliatifs », analyse également Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et membre du conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF). « Cette inversion de ce qu’il nous avait annoncé est à la fois triste et préoccupante. »

L’indignation de l’Église

Emmanuel Macron « a reçu beaucoup de personnes, y compris les responsables de culte, c’est indéniable (cf. Diner à l’Élysée sur la fin de vie : “un sujet intimidant” ?). Mais il est habile aussi, estime le président de la CEF, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims. Il parvient à reprendre et à approprier au texte annoncé notre grand point d’insistance qui est la fraternité ». Or « appeler “loi de fraternité” un texte qui ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie ».

« Je crois au caractère normatif de la loi, indique l’archevêque. Elle infléchit forcément les usages, les comportements, les manières de penser : au cœur de notre système de santé, il y aurait désormais ce possible, tellement plus facile et moins coûteux que tout le reste. »

Comme le collectif de soignants, l’Église se préoccupe des plus vulnérables. «On a l’impression que dans la start-up nation, les personnes non productives n’ont plus le droit de cité », s’indigne Mgr Rougé. Le président de la CEF abonde :

« Je suis stupéfait que les EHPAD soient mentionnés parmi les lieux possibles. Comment réagiront les autres résidents ? À quel double jeu veut-on contraindre les personnels soignants ? »

Un choix de société

« Il n’y a pas besoin d’être chrétien pour penser qu’une société se grandit en refusant de donner la mort et en mobilisant ses forces pour accompagner chacun jusqu’au bout de sa vie, souligne le représentant des évêques. Il n’y a pas besoin d’être chrétien ni même de croire en Dieu pour comprendre le danger qu’il y a à ce qu’une société participe à mettre fin à une vie humaine. »

Claire Fourcade interroge elle aussi :

« À ceux qui veulent mourir, l’État a-t-il le droit ou le pouvoir de dire “parce que vous voulez mourir, je vais vous tuer” ? Voulons-nous d’une société ou d’une collectivité qui envoie ce message ? » « Robert Badinter, interrogé sur l’euthanasie, a répondu de manière limpide à cette question, rappelle-t-elle : “Nul ne peut ôter la vie à autrui dans une démocratie” ».

Le collectif de soignants indique vouloir se réunir prochainement pour « déterminer les modalités de mobilisation face à ce projet qui va à l’encontre des valeurs du soin et du non-abandon qui fondent notre modèle français d’accompagnement de la fin de vie ». Car ils se disent inquiets pour leur pratique.

« D’autant que ce texte est juste un point de départ. Certains regrettent déjà des conditions trop restrictives à l’aide à mourir. »

Note

1 Signataires :

  • AFSOS : Association Française des Soins Oncologiques de support
  • ANFIPA : Association Nationale Française des Infirmier.e.s en pratiques avancées
  • Claromed : Association pour la clarification du rôle du médecin dans les contextes de fin de vie
  • SMCG – CSMF : Syndicat des Médecins Coordonnateurs, EHPAD et autres structures, généralistes ou gériatres — Confédération des Syndicats Médicaux Français
  • Conseil National Professionnel de Gériatrie
  • FFAMCO-EHPAD : Fédération Française des Associations de Médecins Coordonnateurs en EHPAD
  • FNEHAD : Fédération Nationale des Établissements d’Hospitalisation à Domicile
  • M3P : Association des Psychologues Cliniciens et des Psychologues Psychothérapeutes.
  • MCOOR : Association Nationale des Médecins Coordonnateurs et du Secteur Médico-social
  • SFAP : Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs
  • SFGG : Société française de Gériatrie et Gérontologie
  • SMP : Société Médico-Psychologique
  • SNGC : Syndicat National de Gérontologie Clinique
  • SNPI : Syndicat National des Professionnels Infirmiers
  • 2SPP : Société française de Soins Palliatifs Pédiatriques

Sources : AFP (11/03/2024) ; CP Collectif de soignants (10/03/2024) ; France Info (11/03/2024) ; La Croix, Emmanuelle Réju (11/03/2024) ; Le Figaro, Agnès Leclair (11/03/2024) ; La Croix, Christophe Henning (11/03/2024) — Photo : iStock




Dans le monde inversé macronien, que signifie « Renaissance » ?

Source : https://twitter.com/MichelM1960/status/1767169205978497501



Les Jeux olympiques de Paris en 2024 auront-ils lieu ?

[Source : Brochu TV]

Le Capitaine Pierre Plas nous livre ses analyses et hypothèses concernant les Jeux Olympiques de Paris qui approchent à grands pas…

[Note de Joseph : un bémol en ce qui concerne l’évocation d’armes « biologiques » et celle d’Ebola. Voici ce qu’il en est probablement :
Les venins dans nos médicaments : treize FAITS irréfutables sur le venin de serpent, Big Pharma et les armes biologiques
Un article scientifique révèle que les signaux des téléphones portables peuvent activer la libération de charges utiles biologiques à partir de l’oxyde de graphène injecté dans le corps
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Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
La “théorie de la fuite du laboratoire” ou le piège du faux débat binaire
UN ADIEU À LA VIROLOGIE (ÉDITION POUR EXPERT)
L’invention du « virus Ebola »
Ebola : briser les mensonges et la supercherie
Bill Gates est d’autant mieux renseigné qu’il crée artificiellement des semblants d’épidémies par ses campagnes de vaccination. Les responsables des effets biologiques sont des toxines injectées, via des insectes, des vaccins ou d’autres agents (par exemple des aérosols), mais pas des « virus pathogènes ». Ces armes biologiques ne produisent donc aucun mécanisme réellement contagieux, mais ne fonctionnent que par contact direct, les supposés « virus » baignant dans une mixture chimique empoisonnée. C’est celle-ci qui est injectée dans le corps les animaux cobaye.
Par ailleurs, il est connu depuis plusieurs décennies que les ondes électromagnétiques produisent divers effets biologiques ou des symptômes de maladies, notamment de type grippal, selon la forme et la fréquence du signal. Voir notamment Paquet d’ondes radio. Il est donc très facile de simuler de nos jours une pandémie en utilisant les signaux passant par les smarphones et les antennes relais.]




Sur quel rocher le Christ a-t-il bâti son Église ?

Par Joseph Stroberg

Mention préliminaire

Cet article pourrait choquer certains croyants, surtout s’ils se comportent comme les pharisiens du temps du Christ au lieu de s’efforcer de suivre quotidiennement son enseignement dont les piliers sont l’Amour, le Pardon, la Charité et l’Humilité.

La question de la pierre fondatrice

Tout part de la petite phrase traduite le plus souvent en français par :

« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »

Matthieu 16:18

[Source : gotquestions.org]

La question de savoir si le « rocher » sur lequel Christ construira son église est Pierre, ou s’il s’agit de la confession que Jésus est « le Messie, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16.16), fait débat. En toute honnêteté, il est impossible de savoir avec certitude qui a raison. La construction grammaticale permet les deux possibilités.

Le premier point de vue est que Jésus déclare que Pierre serait le « rocher » sur lequel il construirait son Église. Il semble s’agir d’un jeu de mots : « Tu es Pierre (petros) et sur ce rocher (petra) je construirai mon Église », Christ faisant le lien entre le nom de Pierre, qui signifie « rocher », et son Église qu’il construira sur un rocher. Dieu a beaucoup utilisé Pierre au moment de la naissance de l’Église : il a été le premier à annoncer l’Évangile au jour de la Pentecôte (Actes 2.14-47), était présent quand les Samaritains ont reçu le Saint-Esprit (Actes 8.14-17) et a annoncé le premier l’Évangile aux non-juifs (Actes 10.1-48). En un sens, Pierre était la « pierre fondatrice » de l’Église.

L’autre interprétation courante du rocher est que Jésus ne se référait pas à Pierre, mais à sa confession de foi de Pierre au verset 16 : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Jésus, qui n’avait jamais pleinement dévoilé son identité à Pierre et aux autres disciples, a reconnu que Dieu, dans sa souveraineté, lui avait ouvert les yeux et révélé qui il était réellement. Sa confession de Jésus comme le Fils de Dieu émanait de lui et était une affirmation sincère de sa foi personnelle en Christ, qui caractérise le chrétien authentique. Tous ceux qui, comme Pierre, ont mis leur foi en Christ constituent l’Église. Pierre exprime cette vérité en 1 Pierre 2.4 : « Approchez-vous de Christ, la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu, et vous-mêmes, en tant que pierres vivantes, laissez-vous édifier pour former une maison spirituelle, un groupe de prêtres saints, afin d’offrir des sacrifices spirituels que Dieu peut accepter par Jésus-Christ. »

Après la confession de Pierre, Jésus lui dit que c’est Dieu qui lui a révélé la vérité. Le terme « Pierre », Petros, signifie « petite pierre » (voir Jean 1.42). Jésus a ensuite employé un mot apparenté, petra, qui signifie « pierre fondatrice ». Le même mot est employé en Matthieu 7.24, 25, pour le roc sur lequel le sage bâtit sa maison. Pierre lui-même emploie la même image dans sa première Épître : l’Église est constituée de nombreux petits petros, des « pierres vivantes » (1 Pierre 2.5) qui partagent la confession de Pierre que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Ces confessions de foi sont le fondement de l’Église.

De plus, le Nouveau Testament montre clairement que Christ est le fondement de l’Église (Actes 4,11, 12, 1 Corinthiens 3.11). C’est une erreur de penser que Jésus a donné ce privilège à Pierre. En un sens, tous les apôtres ont joué un rôle fondamental dans la construction de l’Église (Éphésiens 2.20), mais la primauté est réservée à Christ seul, la « pierre angulaire » (1 Pierre 2.6, 7, Éphésiens 2.20, Luc 20.17 et Actes 4.11). Si Christ est la pierre angulaire, comment Pierre peut-il être le rocher sur lequel l’Église est construite ?

La meilleure interprétation des paroles de Jésus en Matthieu 16.18 est donc qu’il s’agit d’un simple jeu de mots. Pour paraphraser : « Pierre, tu t’appelles “petite pierre”, mais ta bouche a confessé une vérité bien plus grande qui deviendra la pierre fondatrice de l’Église ».

L’Église catholique soutient que Pierre est le rocher à laquelle Jésus fait référence et se fonde sur cette interprétation pour revendiquer le titre de seule véritable Église, mais, comme nous l’avons vu, ce n’est pas la seule interprétation possible. Même si Pierre est le rocher en Matthieu 16.18, cela ne donnerait aucune autorité à l’Église catholique. Les Écritures ne mentionnent pas que Pierre a été à Rome, ne le décrivent pas comme ayant autorité sur les autres apôtres ou comme le principal responsable de l’Église primitive. Il n’était pas le premier pape. Les origines de l’Église catholique ne sont pas fondées sur les enseignements de Pierre ou d’aucun autre apôtre.

Comment accéder au Père ?

« Je suis, moi, le chemin, répondit Jésus, la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. »

Jean 14:6

« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Ce que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même : le Père demeure en moi et c’est lui qui accomplit ainsi ses propres œuvres. Croyez-moi : Je suis dans le Père et le Père est en moi. Sinon, croyez au moins à cause des œuvres que vous m’avez vu accomplir. Vraiment, je vous l’assure : celui qui croit en moi accomplira les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes parce que je vais auprès du Père. »

Jean 14:10-12

Le Christ ne dit pas que pour atteindre le Père il faut passer par Pierre, ni même par son Église. Il faut simplement passer par lui, avoir foi en lui, reconnaître et appliquer son enseignement.

Et s’il mentionne qu’ainsi nous pouvons aussi à notre tour faire même de plus grandes œuvres que lui, c’est parce que, comme lui nous sommes tous fils de Dieu et fils de l’Homme. Si nous comprenons intimement son enseignement, nous réalisons que nous aussi nous sommes en Dieu (par sa dimension transcendante et sa Création) et Dieu est en nous (par sa dimension immanente).

Quid de l’Église de pierres (celle dite « catholique ») ?

Cette église qui a fait de Rome (le cœur de l’Empire romain) son siège ? Cette église assise ainsi sur la ville aux sept collines ? Cette église qui s’est parée de pourpre (les évêques), d’écarlate (les cardinaux), d’or et de pierres précieuses (les richesses du Vatican) ?

Cette église est née en 538, grâce au général romain Bélisaire qui en instaura le cadre juridique. Elle a été blessée mortellement en 1798 par Napoléon qui s’approprie les terres de cette église et emprisonne le pape de l’époque. Elle a miraculeusement ressuscité en 1929 grâce à Mussolini qui lui donne le royaume du Vatican, une enclave dans Rome.

1798 – 538 = 1260 ans

« … et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois [1260 jours(([1] En matière de prophétie, un jour prophétique est égal à une année littérale [Ezéchiel 4:6]))] »

Apocalypse 13:5

« … la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. »

Apocalypse 13:12

« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. »

Apocalypse 17:4

« Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. »

Apocalypse 17:9

L’Église catholique romaine correspond très probablement à la Bête de la mer. (([2] La mer représente à la fois des foules nombreuses ou des peuples, et la mer méditerranée autour de laquelle l’Empire romain était fondé.
« Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. » (Apocalypse 17:16) ))

La Bête de la terre

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués.
Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »

Apocalypse 13:11-18

L’élément chimique le plus abondant de la croûte terrestre en dehors de l’oxygène est le silicium, base des transistors composant les microprocesseurs au cœur des ordinateurs et autres technologies informatiques.

L’informatique, avec ses deux cornes que sont le hardware (le matériel) et le software (les logiciels) est ce qui a permis les nombreux « miracles » technologiques modernes : communication visuelle quasi instantanée d’un bout à l’autre de la planète, robotique, fusées, satellites, technologie médicale, etc.

L’image parlante de la bête adorée par presque tous est celle donnée par le téléphone cellulaire et les autres écrans.

Bientôt, par le biais de l’informatique et de la technologie dérivée, la conjugaison des CBDC, de la nanotechnologie graphénisée dans les vaxins (dont l’adresse MAC perçue comme code Bluetooth et qui représente un identifiant universel) et du crédit social à la chinoise, la marque de la Bête sera fonctionnelle et obligatoire pour acheter et vendre des produits et des services.

Sous le pseudopape actuel, la Bête de la mer fonctionne de pair avec celle de la terre pour établir le Nouvel Ordre Mondial, le règne de la triple bête, la troisième étant le Dragon/Satan.

Conclusion

Le christianisme originel a été attaqué par Satan dès sa fondation, car le Christ n’a pas vaincu ce dernier il y a deux mille ans, même s’il n’a pas lui-même succombé à ses tentations. En 538, avait lieu une première phase cruciale dans ce long processus de dégradation, celui de la transformation d’une Église(([3] « église » signifie « assemblée de fidèles ».)) faite d’Hommes en une église matérialiste faite de pierres. Les nombreux saints et martyrs qui ont jalonné heureusement par ailleurs cette période, même au sein de cette déviation, ont cependant contribué à maintenir vivant l’enseignement du Christ.

Au moment de la Révolution française, la blessure mortelle de la Bête de la mer s’est accompagnée de la décapitation du lieutenant du Christ dans le pays représentant la fille aînée de l’Église — la France. Ce pays se voyait alors coupé du lien vertical avec le divin et ramené à une dimension purement horizontale, de plus en plus matérialiste. Le reste du monde en a rapidement subi les conséquences.

L’étape finale de la déchéance chrétienne est vécue depuis 1929, avec l’infiltration maçonnique (les maçons pas francs du tout achevant le processus de transformation en pierres) et la transformation de l’Église en royaume terrestre (celui du Vatican) au lieu de sa préoccupation pour le royaume des cieux.

Avec le pseudopape actuel, qui ne peut être pape du fait qu’il est jésuite, nous assistons à l’apothéose de la corruption de l’esprit chrétien. L’Église de pierres a laissé entrer les marchands du temple dans son univers, alors que le Christ les avait chassés. Elle valide la technologie d’inspiration satanique au lieu de guider les êtres humains vers la libération de la matière et l’épanouissement de leur spiritualité et de leurs aptitudes naturelles.

« Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte ! »

Apocalypse 16:15

Est-ce qu’un chrétien qui ne suit pas les enseignements du Christ, un chrétien pharisien qui a remplacé l’esprit par la lettre se prépare pour un éventuel retour de celui en lequel il dit croire ? Il y a deux mille ans, le Christ reprochait aux hypocrites et aux religieux matérialistes de l’époque d’avoir pour père Satan. Que dirait-il aujourd’hui ? Dirait-il qu’il faut s’accrocher aux propos et interprétations de Paul ou de Pierre ? Ou de retenir la substance de ses propres paroles ? Dirait-il qu’il faut s’en remettre à un pape ou à un prêtre ? Ou qu’il suffit de croire en lui et d’agir en conséquence ? Chasserait-il les juifs, les musulmans, les bouddhistes… ou lirait-il dans leur cœur pour en connaître le véritable contenu et les accueillir en son royaume s’ils le méritent par les fruits qu’ils ont produits ?

Quand tout semblera perdu pour les Hommes, à cause de l’emprise satanique sur le monde, cette fois il a annoncé qu’il reviendrait pour vaincre l’Adversaire et pour libérer l’Humanité par la Vérité. Un chrétien dans l’âme peut-il y prêter foi ? Un non-chrétien spirituel le peut-il aussi ?





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Troupes au sol ? Le vrai projet de Macron

Par Pierre Le Vigan

Possible envoi de troupes au sol en Ukraine. On a parlé d’un nouveau délire. D’une incohérence : des « troupes au sol » mais toujours pas de co-belligérance. D’un « en même temps » ingérable. Et si Macron devait être pris au sérieux ? Et s’il avait un projet à long terme ? Énoncé peut-être trop tôt. Comme un « ballon d’essai ». Mais un vrai projet. Pas bon pour nous. Pas bon du tout. Enquête sur ce que Macron projette.

Troupes au sol ? Le vrai projet de Macron

La déclaration selon laquelle Macron « n’excluait pas l’envoi de troupes (françaises) au sol en Ukraine » (29 février 2024) a fait du bruit. On a parlé de coup de folie, ou au mieux de l’envie de « faire l’intéressant ». La dernière hypothèse n’est pas tout à fait fausse, car Macron reste l’acteur de théâtre qu’il aurait aimé être et qu’il a été à son tout petit niveau. Reste qu’il ne parle pas comme un particulier. Il est chef d’État, ou du peu qu’il en reste. Avec l’inconvénient majeur d’engager le destin de notre peuple. D’où la nécessité de ne pas en rester à l’ironie, certes très roborative, d’une équipe comme celle de Mozinor dans sa talentueuse parodie « Trouposol ».

Que veut Macron ? Tout d’abord faire oublier sa prodigieuse impopularité en politique intérieure. Sa venue au Salon de l’Agriculture a failli ressembler aux pires moments (pour lui) de la crise des Gilets jaunes. En faisant monter la dramatisation et la peur en politique étrangère, Macron fait oublier à quel point toute sa politique — et sa personne même — est l’objet de détestation dans le peuple français.

Le deuxième objectif de la déclaration de Macron doit être pris au premier degré. Il porte réellement sur la politique étrangère. Rappel du contexte. Dans le conflit Russie-Ukraine, il est désormais évident que l’Ukraine ne peut gagner. Qu’est-ce que cela veut dire ? Elle ne récupérera pas les territoires perdus, encore moins la Crimée, et si la guerre dure, elle perdra d’autres territoires (Odessa ?) — ce qu’elle aurait évité en négociant en 2022, ce que précisément les EUA l’ont dissuadé de faire, les Américains étant prêts à soutenir l’Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien.

Or, cet échec de l’Ukraine est avant tout un échec de l’OTAN. Cette alliance, Macron l’avait déjà déclarée « en état de mort cérébrale » (8 novembre 2019). Certains avaient cru voir un néo-gaullisme dans cette déclaration. Ce n’était pas le cas une seconde. C’était la préparation à une prise de relais. Que peut l’OTAN aujourd’hui ? Retarder, voire empêcher la paix entre la Russie et l’Ukraine. C’est ce qu’a fait l’OTAN, c’est-à-dire Washington et ses laquais, depuis 2022, et c’est le seul vrai succès qu’a remporté l’OTAN. Faire durer la guerre et isoler durablement l’Europe de la Russie, ce dont l’Europe souffre plus que la Russie. Tel était le but.

Il s’agit donc de reprendre le travail de l’OTAN mais en l’européanisant. Tel est le projet de Macron. Telle est la mission qui lui est confiée. Pourquoi ? Parce que tel est l’intérêt du Capital international. Or le Capital international est très lié aux intérêts américains. Macron est l’homme du Capital. Il est actuellement en charge de la SFIC : Section Française de l’Internationale du Capital (la maison mère de la SFIO : Section Française de l’Internationale de l’Oligarchie). Macron est donc d’abord, inévitablement, l’agent du capital américain, la fraction dominante du capital mondial, forme économique de l’Occident collectif avec ses pseudopodes tels les fondations mondialistes, l’État d’Israël 1 et d’autres. Parce que c’est lui, le capitalisme américain, qui domine le capitalisme mondial. Et que quand la périphérie est fichue, il faut la sacrifier et sauver le noyau.

C’est pourquoi, après avoir détruit l’industrie française à la suite de Hollande, Macron veut détruire ce qu’il reste d’industrie en Europe, et donc l’industrie allemande. C’est en cours : le gaz américain est pour les Allemands six fois plus cher que le gaz russe. Conséquence : leur industrie n’est plus compétitive. Et donc, l’industrie allemande quitte l’Europe et s’installe aux EUA. C’est pourquoi Macron ne s’est aucunement opposé à la politique de l’UE des « sanctions » contre la Russie, qui étaient avant tout des auto-sanctions contre l’Europe.

N’imaginons pas un instant que Macron soit inintelligent. Il savait ce qu’il faisait. Sa mission ? Sauver le capitalisme. Enrayer la baisse des taux de profits. Et donc sauver d’abord le capitalisme américain. En ce sens, Macron fait le « job ». Que l’Europe soit vidée de ses dernières industries (9 % du PIB en France correspond à l’industrie, il ne reste donc plus grand-chose à liquider), qu’elle soit pillée par les EUA, tel est l’intérêt du capitalisme international. Tel est donc l’objectif de Macron puisqu’il est un de ses fondés de pouvoir et son « délégué France ». Si des miettes avaient été disponibles pour le capitalisme national français, Macron n’était pas fondamentalement contre, mais ce n’est malheureusement plus possible. « No soucy » comme on dit dans les bureaux des « managers ». On sacrifie la France. Et l’Europe.

C’est pour cela que Macron veut un néo-OTAN. Pour créer de la tension, faire taire les oppositions en politique intérieure, préparer les esprits à une éventuelle guerre, si cela devient un jour l’intérêt des Américains. Tel est le sens du propos de Macron sur l’éventualité d’envoi de troupes françaises (et européennes) au sol, mais aussi sur l’éventuelle européanisation de notre force de frappe, idée agitée depuis des années (Marc Finaud et Grégoire Mallard, « L’européanisation de la dissuasion française : une idée dangereuse vouée à l’échec », La Tribune, 18 février 2020).

Après avoir fait mourir les Ukrainiens pour les intérêts américains, à savoir couper les ponts entre la Russie et l’Europe, l’idée macronienne (et anticipant peut-être sur les projets trumpistes) d’un néo-OTAN européanisé serait de faire tuer les Européens pour accélérer leur propre déclin et leur servitude face à une Amérique requinquée. Rappelons que, du point de vue américain, ce qui était « épatant » dans la IIe guerre mondiale, c’est que l’Allemagne et la Russie se massacraient mutuellement.

Autre avantage, mineur, mais non négligeable, de la déclaration de Macron : créer un « patriotisme » français anti-russe et faire apparaître le RN comme pro-russe, tout ce qui n’est pas pro-guerre étant supposé pro-russe. D’où la déclaration de Gabriel Attal : « Le RN soutient davantage la Russie que l’Ukraine. » (5 mars 2024). Tout parti qui ne s’aligne pas sur les positions bellicistes de Macron est dit pro-russe. Et plus que LFI, c’est le RN qui est visé, ceci en vue des élections européennes du printemps 2024, mais plus encore en vue des élections présidentielles. Car si le RN n’a cessé de se normaliser et de donner des gages aux atlantistes, au grand capital, et même à l’UE, ce n’est pas (ou pas encore) le premier choix de l’oligarchie.

Mais le débat excède très largement la petite politique. C’est l’avenir de nos peuples européens qui est en jeu. Maîtrise de l’immigration, réindustrialisation et économie auto-centrée, relance de la natalité des autochtones : ce sont là des impératifs vitaux pour les peuples d’Europe. En 1945, Staline avait eu ce mot : « Les nazis passent, l’Allemagne demeure. » Encore avait-il fallu chasser les nazis. Dans un contexte évidemment très différent, quand les Européens se débarrasseront des divers micro-Macron et autres agents de l’Internationale du Capital, l’Europe pourra revivre.

PLV

Pierre Le Vigan est urbaniste et essayiste. Il est l’auteur de plus de vingt livres. Derniers en date : Le coma français (éditions Perspectives libres), Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne (même éditeur) ? Avez-vous compris les philosophes. Introduction à la pensée de 42 philosophes (la barque d’or), Comprendre les philosophes (Dualpha), La planète des philosophes (Dualpha).

labarquedor@gmail.com

https://cerclearistote.fr/produit/le-coma-francais-par-pierre-le-vigan/

https://cerclearistote.fr/produit/clausewitz-pere-de-la-theorie-de-la-guerre-moderne-par-pierre-le-vigan/


1 On remarquera que cet État est fondé sur le même principe que les EUA : la colonisation-expropriation-expulsion-voire des mesures plus définitives, là des Indiens, ici des Palestiniens. Et on n’oubliera pas que certains Israéliens refusent de participer à cette infamie, sauvant l’honneur, et peut-être l’avenir.




L’accord bilatéral Macron-Zelinsly est illégal

URGENT — ACCORD BILATÉRAL MACRON-ZELINSKY : Vote Assemblée article 53

[Publication initiale : lafemmedanslehautchateau.wordpress.com]

Par Theara Truth News

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/opinions_23732.htm

URGENT.
À NOS DÉPUTÉS,
À LA PRESSE LIBRE

SUJET :
ACCORD BILATERAL MACRON-ZELINSKY
ARTICLE 4 — LOI DERIVES SECTAIRES
ARTICLE 23 — LOI de PM 2023

———- Forwarded message ———
de…….
Date : sam. 9 mars 2024 à 18:01
Subject: URGENT : Loi dérives sectaires et Accord bilatéral ASSEMBLÉE NATIONALE
To: <groupe-lfi@assemblee-nationale.fr>, <groupe.gdr@assemblee-nationale.fr>, <groupe@independants.senat.fr>, <thomas.menage@assemblee-nationale.fr>, <mathilde.panot@assemblee-nationale.fr>, Jean-François Coulomme (boîte publique) <jean-francois.coulomme@assemblee-nationale.fr>, Nicolas Dupont-Aignan <nicolas.dupont-aignan@assemblee-nationale.fr>, <emmanuelle.menard@assemblee-nationale.fr>, <philippe.gosselin@assemblee-nationale.fr>, contact RN <contact@rassemblementnational.fr>, <marine.lepen@assemblee-nationale.fr>, <sdecompreignac.modem@assemblee-nationale.fr>, <francois.ruffin@assemblee-nationale.fr>, <julien.odoul@assemblee-nationale.fr>, <sgir.lesrepublicains@assemblee-nationale.fr>, <contact@ecologiste-senat.fr>, <presse@senat.fr>

Mesdames et messieurs les Députés

La France s’enfonce dans une censure multiforme et la perte de plus en plus grande de la Liberté d’expression.

Malgré des programmes autoritaristes de censure des opinions en cours dans de nombreux pays, nos députés français ont toujours le pouvoir de nous défendre, de défendre nos valeurs, notre pays et de contrer efficacement certains agendas, lois ou articles de Loi inquiétants, plus qu’inquiétants, liberticides.

L’article 4 du projet de loi sur les dérives sectaires, profondément liberticide, vient d’être rejeté en commission mixte paritaire.

Le texte va revenir en 2e lecture à l’Assemblée,

Cette fois-ci nous avons de l’espoir, nous vous prions (et nous exigeons sans vous commander) que tous les députés des Partis étant contre cet article 4 soient présents au Vote et le fassent sauter définitivement.

Nous comptons sur vous plus que jamais pour relever notre Démocratie et donner ainsi leur voix à vos électeurs

https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/derives-sectaires-deputes-et-senateurs-actent-leur-desaccord-sur-le-projet-de-loi-en-commission-mixte-paritaire

2) ACCORD BILATÉRAL — ARTICLE 53 EXIGÉ

Nous demandons AUSSI UN VOTE massif CONTRE l’ACCORD BILATÉRAL signé entre Emmanuel Macron et Mr Zelinsky seuls, engageant la France pour 10 ans dans des domaines incluant celui de l’aide militaire et de la Défense, avec des sommes colossales d’argent français, dont les différents articles (document) démontrent qu’ils peuvent nous amener plus ou moins vite à la cobelligérance contre la Russie, première puissance nucléaire mondiale

Les propos du Président de la République récents et son « accord » sans le Parlement, sans consulter les Français, attisent une escalade très dangereuse, d’abord verbale, qui pourrait vraiment être suivie, par les provocations réitérées de Mr Macron et par cet « accord bilatéral », de vraie guerre, vrai conflit, vraies bombes, vrais Français tués ou handicapés à vie sur le front russo-ukrainien À CAUSE de Mr Macron, voire, une vraie bombe nucléaire sur une ville française (déclarations en Russie, de certains commentateurs).

En effet :
La doctrine nucléaire russe est toujours la même : attaque sur le sol russe = guerre = possibilité de frappe nucléaire en retour.

Êtes-vous prêts à soutenir cette escalade, codifiée dans cet « accord » ?

À soutenir des accords signés par UN seul homme, et un autre homme illégalement, qui mettent dans le plus grave danger jamais encouru notre pays entier ? Alors que L’Ukraine n’est pas dans L’UE, pas dans L’OTAN, ce qui viole donc déjà à la base les règles des appartenances à L’UE et les TRAITÉS mêmes de l’OTAN.

L’idée dans cet accord bilatéral de faire rentrer l’Ukraine déjà sous mainmise américaine dans l’OTAN est une idée de l’OTAN, qui mettrait en danger pour le coup toute l’Europe, car c’est la LIGNE ROUGE extrême pour la Russie ! (ne pas avoir des missiles de l’OTAN à moins de 5 min DE VOL de Moscou).

L’idée de faire rentrer l’Ukraine dans l’UE est une folie, pour la même raison de sécurité européenne.

Au niveau économique et agricole, l’Ukraine étant déjà sous la coupe des USA et de BlackRock, qui reprennent pour rien toutes ses terres agricoles (Monsanto, Cargill, etc.), elle n’apporterait RIEN à L’UE et à la FRANCE.

Énormément d’Ukrainiens sont en fait des Russes, ou des russophones ou de familles à la fois russes et ukrainiennes.

Le conflit est une GUERRE CIVILE intra-ukrainienne qui a dégénéré depuis 2014 à cause des 2 présidents extrémistes anti russophones apparus à la suite du MAIDAN 2014 organisé par la CIA. (Nuland)

Avec au final une intervention de la Russie en 2022 pour empêcher les continuelles attaques lourdes et les morts dans le Donbass bombardé sans relâche par le régime de Kiev depuis 2014.

Et une Russie qui ne peut accepter de voir des bases de l’OTAN et des missiles nucléaires OTAN postés en Ukraine tout près de la Russie.

Ce n’est pas une guerre « en Europe » ou « notre guerre ». C’est une guerre USA-RUSSIE par proxys et ce sont les peuples qui meurent, pas les dirigeants, ni les PDG de BlackRock, ni les généraux du Pentagone ou de la Russie.

Malgré cela, la Russie a tenté de négocier la paix avec le régime ukrainien.

La crise a été rendue exponentielle, puis instrumentalisée par les Américains, avec le Maidan en 2014 pour avoir une « base » en Ukraine : d’espionnage, de contrôle, de politiques ukrainiens à leur botte, d’armements et de missiles bien plus près de la frontière russe.

On sait que le Régime de Kiev de Zelinsky dépend entièrement des Américains et de la CIA, et ne sert pas l’intérêt du peuple ukrainien.

Son peuple déchiré, épuisé, émigre par millions, n’en peut plus et ne veut plus de LUI et veut à présent la paix, tout est ruiné, mais Zelinsky continue en tant qu’acteur, téléguidé par les USA.

De toute façon les Ukrainiens seront ruinés encore plus par une politique d’austérité programmée après la Guerre par les agendas de BlackRock sur l’Ukraine, si les Européens ne mettent pas le holà à ce hold-up, à ce massacre !!

Non par les armes, mais par des NÉGOCIATIONS de PAIX et en faisant tout pour contrer les grands consortiums qui achètent toutes les terres ukrainiennes pour rien (Monsanto, Cargill, BlackRock).

Sinon il ne restera plus rien aux Ukrainiens, pas à cause de la Russie, mais à cause de BlackRock, OTAN, CIA, Biden, Pelosi, Monsanto, etc..

Zelensky est au service d’une puissance étrangère, les USA et leur CIA, et tout cela est prouvé depuis longtemps.

Voir aussi article du NY Times du mois de février 2024 sur les bases de la CIA en Ukraine.

En ce qui concerne la FRANCE et nos familles !!

L’ACCORD BILATÉRAL nous entraîne à la cobelligérance.

Êtes-vous prêts à voir entrer en action par simple décret l’Article 23 de la Loi de PM, une aberration démocratique gravissime, sur les réquisitions des biens et des personnes, juste en cas de menace actuelle ou prévisible (??) qui vous concernera vous et vos familles, aussi.

https://www.mondialisation.ca/urgent-non-a-la-loi-de-programmation-militaire/5679292?doing_wp_cron=1710000516.7849640846252441406250

TOCSIN :

Nous sommes contre l’article 23 de la LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE 2024-2030

La rédaction du nouvel article L.2212-1 du Code de la défense dans l’actuel projet de loi, est intégralement réécrite, ce qui est inhabituel, car l’usage du législateur est de remplacer des termes ou des morceaux de phrases.

Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres. »

Les perspectives possibles d’application de la loi

La motivation autorisant la réquisition apparaît floue, très large et permet au gouvernement (au président ?) d’y mettre ce qu’il veut : la menace peut être actuelle ou simplement prévisible (comment définir qu’une menace soit prévisible) ?

Tout d’abord, sur un plan strictement militaire, l’actuel conflit ukrainien et l’implication croissante de l’UE et de l’OTAN sont de nature à conduire la France dans un engrenage fatal. La réquisition des personnes physiques pourrait permettre au président, sur un simple décret, de réquisitionner par exemple, des personnes pour les envoyer combattre, selon des critères physiques et psychiques décidés par le gouvernement. »

POUR CES RAISONS :

Tous les hommes politiques sincères et analystes compétents ont montré que cet accord bilatéral n’est pas envisageable, si nous voulons en FRANCE être en sécurité, avoir la PAIX en Europe et que la France reprenne un rôle diplomatique majeur sur la scène internationale, ce qui ne saurait tarder avec l’influence de la Chine notamment qui propose une conférence de Paix.

Cet accord bilatéral de plus est illégal, car il doit passer par l’Article 53 et non le 50-1

Vous devez le faire tomber !

Ce n’est pas une question de « politique » ou de partis,

c’est une question de vie ou de mort pour la France et d’avenir sur notre planète pour toute l’Humanité.

Aucune « frappe » nucléaire ne peut être brandie à la légère sur des plateaux TV !!

Ni exécutée même avec une seule bombe nucléaire « tactique », ça n’existe pas, « tactique », c’est le début de la fin.

Même un conflit conventionnel entre la Russie et l’OTAN entraînerait des millions de morts non aux USA, mais en Europe, la famine, les villes rasées, les bombes, la ruine, la maladie, la faim, les pillages, les viols et les Dévastations.

C’est cela que Mr Macron appelle « ne pas être lâche »

POUR LA PAIX ET POUR LA FRANCE !

MERCI

Theara Truth News,
Paris, 9 mars 2024




NON à la guerre contre la Russie qui n’est pas notre ennemie

Par Nicole Delépine

En 1991, La France sous Mitterrand avait demandé que l’OTAN, « ce machin » selon de Gaulle, ne s’étende pas à l’est. Mais Sarkozy partisan d’un nouvel ordre mondial sous influence américaine a proposé l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN malgré l’opposition des Russes. Hollande et Meckel dans les accords de Minsk en 2015 s’étaient portés garants de la clause refusant l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Ils ont récemment avoué avoir signé ces accords sans intention de les faire respecter pour donner à l’Ukraine le temps de s’armer. Et les journalistes donnent encore la parole à ces personnes qui ne respectent pas la parole donnée.

Dans mon jeune temps, on criait « faites l’amour, pas la guerre » slogan de la révolte colorée de 1968 soufflée par la CIA. Et depuis rien ne va plus, les pouvoirs successifs ont sacrifié les services publics, l’école, le système de santé, etc., et transformé les citoyens en bêtes à consommation passive, assistées et dépourvues de pensée autonome, « le pain et les jeux ». Le refus des résultats du référendum de 2005 par Sarkozy a achevé d’éloigner les Français de la politique.

Depuis quarante ans, les tenants du nouvel ordre mondial tentent d’imposer leurs fantasmes inexplicables, tuer le monde et l’humanité après avoir fait défiler les jeunes « pour sauver la planète » en oubliant l’espèce humaine.

Les gens normaux sont unanimes : on marche sur la tête et on développe une société de mort… Sans famille, sans enfant nos dirigeants rêvent d’une apocalypse qu’ils déclencheraient : un feu nucléaire qui aurait rendu jaloux Néron.

Alors après la diffusion d’injections expérimentales à ARN scandaleusement présentées comme des vaccins, susceptibles de modifier le patrimoine génétique humain, après le sacrifice des vieillards et handicapés sous Rivotril, les morts qui se multiplient aux urgences lors d’attentes interminables, puis la glorification de l’avortement par son inscription dans la constitution, on passe à la volonté e légaliser l’euthanasie pourtant déjà largement répandue.. la société de la mort vers laquelle nous emmènent nos dirigeants si on les laisse faire

Il ne manquait que la guerre pour supprimer les survivants de ces attaques multiples. La guerre du rêve de Macron contre tous, y compris ses alliés européens et américains qui trouvent que cela dépasse leurs volontés. Tous les dirigeants ne sont tout de même pas Néron.

ALORS OUI, REFUSONS AVEC LA GRANDE MAJORITÉ DES FRANÇAIS ET DES CITOYENS EUROPÉENS D’ENTRER DANS UNE GUERRE AVEC LA RUSSIE !

LA GUERRE UKRAINE RUSSIE NE CONCERNE PAS Les intérêts vitaux de la France.

NOUS RESPECTONS LA CULTURE RUSSE ET NE VOYONS AUCUNE PREUVE DES MENACES ALLÉGUÉES PAR LE CHEF DE L’ÉTAT.

Les USA ont implanté douze bases secrètes de la CIA en Ukraine depuis 2014.

Si on envoie des troupes au sol et si on livre des missiles longue portée dont la cible ne peut qu’être que Moscou la guerre se rapprocherait et nous menacerait d’un holocauste nucléaire.

La guerre n’est ni inévitable ni utile

Refusons totalement une guerre qui ne nous concerne pas et œuvrons pour la paix

La plupart d’entre nous n’ont pas connu les horreurs de la guerre et cela pourrait expliquer les déclarations très imprudentes d’un président trop jeune pour avoir connu celles-ci, ni d’ailleurs la pratique du service militaire.

J’ai vécu la période de la guerre d’Algérie et mes parents m’ont raconté leur expérience toute proche de la Seconde Guerre mondiale. Les privations, la faim, les deuils et l’angoisse permanente du lendemain empêchant de se construire un avenir et les années de FFI de mon père au barrage de l’Aigle.

LA GUERRE N’EST PAS UN ROMAN NI UNE ABSTRACTION, MAIS l’HORREUR

L’Ukraine ne fait partie ni de l’UE ni de l’OTAN et n’a jamais été notre alliée.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, ceux qu’elle honore aujourd’hui comme les héros de son indépendance, comme Stepan Bandera, s’étaient enrôlés dans les troupes SS et ont largement participé aux massacres des juifs à Babi Yar et de Polonais en Volhynie

La Russie a été notre alliée lors des deux guerres mondiales et, lors de la dernière, a permis la défaite des nazies qui lui a coûté des millions de morts.

L’Ukraine n’est pas le modèle de démocratie, de liberté, ni de transparence que les médias tentent de nous faire croire.

Selon l’ONG Transparency International l’Ukraine reste l’un des pays les plus corrompus d’Europe au 116 ᵉ rang sur 180 au niveau, mondial.

La gravité de cette corruption constitue l’un des obstacles majeurs à sa demande d’intégrer l’UE. Le dernier épisode connu, révélé le 21 janvier 2024 par l’hebdomadaire Zerkalo Nedeli, concernait la surfacturation massive de produits alimentaires destinés à l’armée à travers une société-écran, l’escroquerie atteindrait la somme de 330 millions de dollars.

En tant qu’état le conflit Russie-Ukraine ne nous concerne pas même si notre compassion pour les peuples russe et ukrainien nous incite à tout faire pour que les combats cessent le plus vite possible.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est aujourd’hui considéré comme l’un des droits les plus fondamentaux dans l’ordre juridique international

Dans la charte des Nations Unies, chapitre 1, article 1 alinéa 2 :

« Les buts des Nations Unies sont les suivants : Maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin… Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde… »

L’intégrité territoriale d’un État repose sur le désir des gens de vivre dans ce même État. C’est en application de ce principe que le Kosovo a été séparé de la Serbie alors qu’il constituait pour la majorité des Serbes le cœur historique de leur nation.

La résistance opiniâtre qu’opposent les populations russophones du Donbass à la violence militaire que déploie l’Ukraine pour leur imposer son contrôle montre clairement que leur volonté n’est pas de vivre sous le joug du gouvernement de Kiev.

L’application de la charte onusienne justifierait des référendums sous contrôle international, mais l’Ukraine l’a toujours refusé. Réclamons l’application du droit des peuples de Crimée et du Donbass à disposer d’eux-mêmes selon la chartre de l’ONU.

Nous pouvions tenter d’éviter la poursuite de cette guerre et nous aurions dû le faire !

Nous aurions dû tout faire pour éviter de nous impliquer dans cette guerre et nous devons tout faire pour qu’elle s’arrête le plus vite possible.

Pour aider les peuples ukrainien et russe, nous aurions dû rester neutres et nous conduire comme un intermédiaire de paix comme nous l’avons fait avec succès lors de la guerre Russie-Géorgie de 2008.

Les Accords de Minsk du 5 septembre 2014 (Minsk 1) puis du 11 février 2015 (Minsk 2) constituaient une solution crédible pour un règlement pacifique de la guerre dans le Donbass. NOUS AURIONS DÛ LES FAIRE RESPECTER !

Ils prévoyaient : la décentralisation du pouvoir en Ukraine par un amendement à sa Constitution avec l’adoption par l’Ukraine d’un statut spécial de certaines parties des régions de Donetsk et Luhansk leur accordant la liberté linguistique, le droit, pour les autorités locales des ORDLO, de nommer procureurs et juges, de constituer des « unités de police du peuple », et d’avoir une « coopération transfrontières avec des districts de la Fédération de Russie ».

La France, l’Allemagne et l’OSCE qui ont supervisé les négociations de Minsk et en étaient les garants, mais ils n’ont pas incité l’Ukraine à appliquer les accords, tandis que les USA la poussaient à l’intransigeance conduisant inéluctablement à la reprise de la guerre.

Jacques Baud a ainsi conclu son livre : « Si la France avait fait son travail, il n’y aurait pas eu de guerre ! »

La politique pro Zelenski d’E. Macron nous a déjà coûté trop cher.

Cette politique va-t-en-guerre de nos dirigeants, loin de favoriser la paix, prolonge inutilement la guerre et les souffrances des belligérants et a participé à ruiner la France et les Français.

Ruine de nos entreprises en Russie : fin 2021, la France et la Russie avaient affiché un volume d’échanges économiques supérieur à ce qu’il était avant l’introduction des sanctions en 2014. Parmi ses concurrents européens la France, premier employeur étranger en Russie se distinguait comme étant la seule de ces nations à enregistrer, une balance commerciale excédentaire avec la Russie. Le retrait de Russie décidé par la Commission européenne a entraîné pour toutes ces entreprises la perte sèche de leurs investissements. Ainsi Renault a reçu 1 rouble pour la vente de ses 2,2 milliards euros d’actifs. La perte des investissements, des activités en Russie et des bénéfices futurs aggrave le déficit de notre balance commerciale.

Appauvrissement des Français : la prolongation des sanctions de l’UE a déjà entraîné aux Français des privations considérables : forte inflation, augmentation du prix des énergies obligeant certains à grelotter dans leur logement cet hiver, destruction de notre agriculture par les importations ukrainiennes de blé et de poulet, milliards d’argent magique envoyés en Ukraine alors qu’il n’y a presque rien pour les agriculteurs, l’hôpital, la police, la justice…

Et E. Macron voudrait maintenant nous imposer l’impôt du sang en envoyant nos enfants combattre pour un conflit de frontière qui ne nous concerne pas !

Les déclarations récentes d’E. Macron isolent la France mettent en danger nos soldats et les futurs conscrits

Lors de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’envoyer des troupes au sol en Ukraine :

« Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre »

« Rien ne doit être exclu tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif ».

Dans le cas de la France, les forces opérationnelles immédiatement mobilisables, celles de l’armée de terre comprennent 130 000 hommes et femmes, dont plus de 25 000 réservistes globalement très mal armés et non préparés à une guerre de haute intensité. Pour rassembler un nombre suffisant d’hommes, il faudrait recourir à la mobilisation qui exposerait nos jeunes, ignorants du maniement des armes depuis l’abandon du service militaire, à des soldats russes entraînés et mieux armés ; une boucherie prévisible !

E. Macron semble ignorer l’état de nos armées et qu’une menace, pour être utile, doit être crédible.

Tous nos alliés, européens comme américains, se sont d’ailleurs tous démarqués de la France en refusant la participation de troupes au conflit Macron contribue par ses déclarations irrationnelles à isoler la France..

La déclaration dangereuse d’E. Macron sur notre dissuasion nucléaire

En novembre 2022 Emmanuel Macron a redéfini la mission de nos forces nucléaires :

« Aujourd’hui plus encore qu’hier, les intérêts vitaux de la France ont une dimension européenne. Nos forces nucléaires contribuent donc par leur existence propre à la sécurité de la France et de l’Europe », sous-entendant ainsi qu’elle pourrait être utilisée en de dehors de toute menace directe contre le territoire national.

En détournant la mission de notre force de dissuasion créée par C. De Gaulle comme ultime arme de sauvegarde de l’indépendance et de l’intégrité nationales, il brade notre indépendance pour tenter de s’ériger en sauveteur de l’UE qu’il voudrait tant diriger.

Mais menacer sans raison vitale la Russie qui possède une force nucléaire très supérieure à la nôtre met en danger l’ensemble de notre population !

Comme l’ensemble des oppositions et 90 % des Français, nous sommes totalement opposés aux folles propositions d’E. Macron qui mettent en danger nos soldats et notre population dans un conflit qui ne concerne pas les intérêts du pays.

Exigeons de redevenir neutres pour aider à la résolution pacifique du conflit dans le respect de la charte de l’ONU et du droit des peuples à disposer d’eux même.

En réalité, E. Macron et de nombreux dirigeants occidentaux veulent nous imposer la guerre pour sauver leur nouvel ordre mondial !!!

BATTONS-NOUS POUR LA PAIX !


Bonjour à tous,

Voici une proposition de modèle de mail à adresser avant mardi 12 mars à vos parlementaires à modifier à votre convenance

L’heure est grave et nous avons besoin de la mobilisation de tous.  MERCI POUR TOUS ET EN PARTICULIER POUR NOS JEUNES

À l’attention de Mr  le député / Mme la députée / Mr le sénateur / Mme la sénatrice: (nom , prénom ) « Les 12 et 13 mars, vous devez dire NON à la guerre contre la Russie ! »

Message proposé :

[Monsieur le député / Madame la députée / Monsieur le sénateur / Madame la sénatrice,]

Face au tollé provoqué par ses propos n’excluant pas la possibilité d’envoyer des troupes françaises au sol en Ukraine, nous conduisant ainsi à entrer en guerre contre la Russie, le Président Macron a été contraint d’accepter un débat sur « notre soutien à l’Ukraine », suivi d’un vote à l’Assemblée nationale et au Sénat, ces 12 et 13 mars.

Ces jours-là, nous, citoyens français, attendons de vous une réponse claire et majoritaire, allant au-delà des querelles partisanes : « Le temps de négocier la paix est arrivé. » Nous n’avons aucun intérêt à participer directement à un conflit qui n’implique pas nos intérêts vitaux et que nous n’avons pas les moyens de mener.

Seul un rejet franc et massif, exprimé par vous sur cette question gravissime, permettra de sortir ce Président, trop jeune pour avoir connu la guerre, du déni de réalité où il se trouve :

• sur l’ampleur de la défaite et le nombre effrayant de morts, dans cette Ukraine poussée par l’Occident à se battre contre la Russie ;

• sur l’incapacité où se trouvent la France et les économies occidentales désindustrialisées et financiarisées, de fournir à l’Ukraine l’effort militaire nécessaire pour poursuivre la guerre, et encore moins pour combattre la Russie ;

• sur les capacités de notre armée à faire face à une guerre de haute intensité : « Nous tiendrions 20 jours pas plus ! », affirment nos militaires ;

• sur la menace existentielle que pose à la Russie une Ukraine traitée comme membre de l’OTAN, en vertu d’accords bilatéraux avec la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et d’autres, incluant des clauses secrètes. La paix est indivisible, il faut tenir compte des garanties de sécurité réclamées par la Russie autant que par l’Ukraine.

Emmanuel Macron se pose en chef d’une croisade pouvant conduire à une IIIe guerre mondiale, lui qui n’a aucune expérience d’un service militaire, lui qui a déjà embourbé nos armées dans des missions mal définies en Afrique, contribuant à faire chasser notre pays de ce continent. Allons-nous tolérer qu’un homme qui n’a pas été capable de résoudre les problèmes entre Français, Gilets jaunes et agriculteurs, nous conduise à une nouvelle boucherie en Europe et dans le monde ?

Le déni de réalité est une maladie. Confrontons M. Macron à la réalité : alors que les Etats-Unis n’ont plus de munitions à fournir à l’Ukraine, que l’Europe n’en a pas non plus, que nos économies sont exsangues et nos populations appauvries, le moment est venu de faire taire les armes et d’ouvrir les négociations de paix.

J’espère que vous saurez soutenir à l’Assemblée nationale ou au Sénat les propositions qui iront dans ce sens.

Je vous prie d’agréer, [Monsieur le député, Madame la député, Monsieur le sénateur, Madame la sénatrice], l’expression de ma haute considération.

Mr ( prénom , nom )

( code postal , ville )

M. L.




Les 7 femmes québécoises les plus dangereuses




Être gouverné ?

Par Nicolas Bonnal

Proudhon :

« Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu… Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! »

Les froncés(([1] jeu de mots avec Français)) aiment le régime fort présidentiel, ils vont être servis.

Suite de la fameuse citation :

« Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République ! »

On a volé leur patrie aux Français, je veux dire qu’on la leur a rendue méconnaissable. Elle n’évoque même plus pour eux l’idée d’honneur ou de justice, car l’État ne connaît ni honneur ni justice. La France ne ressemble plus aux Français, elle n’a ni leurs vertus, ni leurs vices, ni aucun de ces défauts qui leur sont plus chers que leurs vices ou leurs vertus, elle ne parle même pas leur langage, elle ne dit rien, elle est l’idole muette d’un peuple bavard, L’État s’est substitué à la Patrie comme l’administration cléricale se serait substituée, depuis longtemps si Dieu n’y mettait ordre à la moribonde Chrétienté. Et les courtiers de ce troc, les légistes crasseux de la Renaissance, barbouillés de grec et de latin, ont mené l’opération avec toute la clairvoyance de la haine. Car ils haïssaient l’ancienne France, ils dédaignaient son idiome, ils méprisaient ses mœurs, ses arts, sa foi, ils l’eussent donnée tout entière pour la moindre des républiques transalpines — la France moderne a été faite par des gens qui tenaient l’ancienne en mépris (Bernanos).


[Note de Joseph :
Voir aussi :
La bureaucratie contre la liberté

Ou être libre ?

Manifeste pour un nouveau monde]




Mise en garde contre un désastre dans le transport aérien dû aux vaccins Covid

[Source : echelledejacob via RI]

Par Sally Beck

Le capitaine Shane Murdock affirme que l’industrie aérienne est « au bord du désastre ». Pilote depuis plus de 40 ans et enquêteur qualifié sur les accidents aériens, il a présenté des données officielles qui étayent son affirmation d’une catastrophe mondiale imminente. Il ajoute :

« Lorsqu’elles sont corrélées, les données indiquent qu’il existe un énorme problème qui a et aura un impact significatif sur la sécurité aérienne dans le monde entier. Il y a suffisamment de preuves pour lancer des signaux d’alarme. »

Il y a eu de nombreuses tragédies cette année. Phil Thomas, un jeune diplômé de l’académie de formation au pilotage de Cadix, en Espagne, est tombé malade et est décédé subitement en avril. Il y a eu cinq incapacités de pilote en mars, dont un pilote de British Airways qui s’est effondré et est décédé au Caire, en Égypte, peu de temps avant son départ.

Les pilotes sont en excellente forme physique, alors pourquoi tant de morts subites ou d’effondrements ? Le Cpt Murdock conclut qu’ils souffrent de graves réactions indésirables aux vaccinations Covid-19, qui ont comme effets secondaires une myocardite (inflammation cardiaque), un brouillard cérébral, de l’insomnie, des caillots sanguins et une anaphylaxie.

Il pense que certains pilotes sont des bombes à retardement et affirme que beaucoup ne déclarent pas être en mauvaise santé. Il a déclaré :

« Ils ne signalent pas le brouillard cérébral, les battements anormaux du cœur et les étourdissements, parce qu’ils ne veulent pas perdre leur emploi. »

Les aviateurs subissent des contrôles de santé annuels complets, ou tous les six mois s’ils ont été malades. Les règles stipulent qu’ils ne peuvent réussir qu’avec moins de 1 pour cent de chances de souffrir d’une maladie qui pourrait les rendre incapables de piloter.

Comment passent-ils les examens médicaux s’ils souffrent de réactions indésirables graves ? L’année dernière, le régulateur mondial de l’aviation, la Federal Aviation Administration (FAA), a modifié les marqueurs de l’électrocardiogramme (ECG) qui mesurent « l’intervalle PR ». C’est le temps qu’il faut à une impulsion électrique pour se déplacer d’une partie du cœur à une autre et constitue un indicateur de la santé cardiaque. La nouvelle limite est 50 % plus longue que la limite précédente et signifie que si un pilote développe une maladie cardiaque, elle pourrait ne pas être détectée.

C’était le 15 novembre 2020, lorsque les compagnies aériennes australiennes ont rendu obligatoires les vaccins contre le Covid-19 pour 900 pilotes et tout le personnel navigant et au sol. Pfizer, AstraZeneca et Moderna étaient disponibles en Australie.

Aujourd’hui, c’est le troisième anniversaire de ce mandat de vaccination et le Cpt Murdock est l’un des 12 pilotes qui ont refusé l’inoculation. Il a bien sûr été licencié, accusé de faute professionnelle grave, une accusation généralement réservée aux comportements sexuels inappropriés ou aux comportements imprudents et dangereux.

M. Murdock, 60 ans, qui vit près de Sydney, en Australie, a volé en tant que capitaine de Virgin Australia pendant 20 ans et est titulaire d’une licence depuis 1984. Il est également titulaire d’une maîtrise en facteurs humains de l’aviation, la science qui sous-tend la façon dont les humains interagissent avec les machines. Il a déclaré :

« Quelque part sur le réseau international, vous découvrirez quotidiennement qu’un avion a été refoulé en raison d’une urgence sanitaire. Soit une urgence sanitaire pour les passagers, soit une urgence sanitaire pour l’équipage. »

Lorsque les pilotes lancent un appel radio au contrôle de la circulation aérienne, cet appel est surnommé « squawk ». Ils utilisent le code 7700 pour tous les appels de secours réservés aux incidents graves comme l’incapacité du pilote ou un incendie non maîtrisé à bord. Peu de scénarios justifient un Mayday ; les passagers et l’équipage doivent faire face à un véritable péril.

Il y a eu une augmentation sans précédent du nombre d’appels Mayday, suivis par un robot créé par le compte X @GCFlightAlerts. Il publie lorsqu’un pilote utilise le code 7700 n’importe où dans le monde.

Entre 2018 et 2019, la moyenne des appels de détresse représentait 29,1 % de tous les appels de détresse. En 2022, les appels de secours ont augmenté de 272 %. Au cours des trois premiers mois de 2023, l’augmentation était de 386 %. Le graphique montre qu’il y a eu une forte augmentation instantanée lorsque les vaccins ont été obligatoires pour les pilotes.

L’âge moyen du décès en Australie pendant la pandémie était de 85,3 ans. Les chiffres ne justifiaient pas d’imposer la vaccination aux pilotes en bonne santé et en bonne forme physique et de mettre en œuvre une politique sans vaccin, sans emploi. Cela a même violé leurs propres directives : selon les règles de la FAA, aucun pilote n’est autorisé à prendre un quelconque type de médicament à moins qu’il n’ait été approuvé et utilisé dans la population générale pendant 12 mois. Il est interdit aux pilotes de participer aux essais de médicaments et tous les vaccins contre le Covid-19 ont été autorisés sous autorisation d’utilisation d’urgence. La phase finale du procès se termine cette année.

Le Cpt Murdock a également examiné le nombre de licences pour équipage multiple délivrées par le régulateur australien, la Civil Aviation Safety Authority (CASA). Ils ont le pouvoir d’imposer des restrictions sur les licences de pilote de ligne (APTL). Une licence multi-équipage restreint les pilotes à opérer avec plusieurs membres d’équipage et est délivrée lorsque leur état médical montre une possibilité qu’ils puissent devenir frappés d’incapacité pendant le vol. CASA surveille et administre les certifications médicales et les licences de tous les pilotes australiens. Les données sur la liberté d’information montrent qu’il y a eu une augmentation sans précédent de 126 % des limitations.

On pourrait penser que cela entraînerait un examen majeur de la part de la CASA, mais ils ne feront rien tant que l’organisme australien de surveillance des médicaments, la Therapeutic Goods Administration (TGA), continue d’approuver la vaccination contre le Covid-19 pour tous. Il s’agit d’une porte tournante qui évite les responsabilités, ce qui est familier à ceux d’entre nous qui enquêtent sur les questions liées aux vaccins.

Le Cpt Murdock pense que l’inaction ne peut avoir qu’un seul résultat, et gardez à l’esprit que nous avons vu de nombreux avions effectuer des atterrissages d’urgence en raison de l’incapacité des pilotes. Il est sans équivoque et a déclaré :

« Des catastrophes se produiront et les équipages et les voyageurs mourront inutilement. »

Source


Vaccins Covid et malaises en vol




Qui dirige les pays occidentaux ? Faut-il désespérer de la politique ?

[Source : altersexualite.com via Profession Gendarme]

Par Lionel Labosse

Voici une brève séance de « Former l’esprit critique » que j’ai proposée à mes étudiants et qui les a intéressés. Je rappelle que je m’inscris dans le cadre des ressources de l’Éducation nationale que l’on trouve sur cette page (ce qui n’empêche pas qu’on peut se faire dénoncer, mais j’ai la chance d’avoir un public de classes populaires, qui globalement ont un niveau de bons sens dix fois supérieur à la plupart de mes collègues et voisins parisiens).
Lors de ces séances que je propose en apéritif à mes cours, échauffement des neurones, j’aborde avec réticence la politique, mais comme nous sommes en année électorale et que certains vont voter pour la première fois, j’essaie de les motiver. Voici un ensemble de courtes séquences vidéos dont je leur ai proposé de faire la synthèse en quelques phrases, et j’ai donc été étonné pour une fois que plusieurs aient donné leur opinion alors que d’habitude ils comptent les mouches au plafond. Je vous propose le même exercice. Je vous proposerai ma synthèse en fin d’article, mais faites la vôtre avant de regarder la mienne. Si la vôtre vous semble meilleure, n’hésitez pas à me l’envoyer, je reverrai ma copie. Attention, « synthèse » cela veut dire « concis », donc pas de dissertation, juste un condensé frappant des idées !

  1. Ce qui a valu des soucis à Jean-Claude Bourret… 1994 :



Jean-Claude Bourret est un ancien présentateur du JT, qui a connu une grande notoriété. Il vient de publier ses mémoires, et il est toujours complotiste.

  1. Liz Truss : « Le gouverneur de la Banque d’Angleterre a plus de pouvoir que le Premier ministre ». Liz Truss a été un éphémère 1er ministre du Royaume-Uni, entre Boris Johnson et Rishi Sunak. Elle s’exprime ici le 22 février 2024 au micro de Steve Bannon, à l’occasion d’un meeting de Donald Trump, d’où l’allusion au slogan de Trump, « MAGA » (Make America Great Again).
    « Ce que j’ai découvert, c’est que je ne tenais pas les leviers », a révélé l’ex-Premier ministre à Steve Bannon. « Ce que j’ai découvert en arrivant au 10 Downing Street, c’est que je pensais que si j’arrivais au sommet, je serais en mesure de mettre en œuvre ma politique. Les leviers étaient détenus par la Banque d’Angleterre », a constaté la candide Liz, débarquée après seulement 45 jours au « pouvoir ». Elle avait fait l’objet d’un pari sarcastique basée sur un calembour sur son nom, un combat contre une laitue (« lettuce » en anglais).



  1. En 2016, Alain Minc (vieille crapule invitée 500 fois par an sur les plateaux télé pour ses livres que personne ne lit) nous parlait déjà d’Emmanuel Macron et de son « métier de pute » au service de David de Rothschild. Extrait d’une émission d’Envoyé Spécial.

  1. Extrait de L’incroyable saga des Rothschild : le pouvoir d’un nom, rare émission consacrée à David de Rothschild (7’30), qui date de 2020, mais a été récemment mise en ligne sur YouTube. Écouter une minute à partir de 7’30.

  1. Vidéo sur la victoire de George Gallaway, candidat indépendant (qui n’est affilié ni au parti conservateur, ni au parti travailliste), élu de façon inattendue lors d’une élection législative partielle à Rochdale (banlieue de Manchester) le 29 février 2024. Il répond à un journaliste typique des médias du système le lendemain de son élection. Si vous faites une recherche sur l’élection de ce député vous tomberez sur une avalanche de réactions indignées de Rishi Sunak et toute la clique de vendus qui dirigent le Royaume-Uni.

« Vous parlez du Premier ministre comme s’il était Moïse » : à peine élu, le député George Galloway — critique d’Israël et de l’OTAN — fait déjà trembler Londres. « Ne me parlez pas de Rishi Sunak comme s’il était descendu de la montagne avec des tablettes de pierre », a lancé le nouveau député de Rochdale, pris à partie par le Premier ministre dans la foulée de son élection. « Je viens d’être élu avec une majorité écrasante. Pourquoi est-ce difficile pour vous à comprendre ? »

Voici la synthèse que je vous propose :
« On sait depuis fort longtemps, grâce à quelques esprits éclairés de complotistes courageux comme Jean-Claude Bourret, que notre démocratie est une illusion, et que c’est en réalité banque & finance qui dirigent les gouvernements occidentaux. Liz Truss l’a confirmé récemment en tirant les conclusions de son bref passage au 10 Downing Street. En France, Alain Minc, le faiseur de rois, a déclaré, en résumé, que Macron est la “pute” de David de Rothschild. Or ce dernier est le plus puissant banquier de la City de Londres, et en même temps règne sur la banque à Paris, et Macron est sa marionnette. Donc, à Londres comme à Paris, ce ne sont pas les politiques, mais c’est la finance qui dirige. Faut-il alors désespérer et ne plus voter ? Non, car grâce à un début de prise de conscience des peuples consécutive au “risque de génocide” en cours à Gaza, un candidat hors-système (enfin apparemment, car cela reste un politique et il faudrait mieux connaître ses antécédents pour être sûr) peut créer la surprise et déboussoler complètement un journaliste lui aussi pute du système.
Le covid, la guerre en Ukraine et maintenant la tentative de génocide à Gaza, ont réveillé de nombreux esprits partout dans le monde, et les putes du système partout en Occident s’agitent comme des canards sans tête, mais il se peut qu’ils soient en train de perdre la partie, car comme dit un vieux proverbe chinois : “complotiste un jour, complotiste toujours !” ».

Voir mon article « Londres 2024 : George Orwell l’avait pensé, le Brexit l’a fait ».

[Voir aussi :
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
Rothschild : les maîtres de la finance mondiale
Quelles sont les structures de pouvoir qui gouvernent le monde ?
« …des banquiers et des industriels qui, réduisent le monde entier à l’esclavage. » – Louis McFadden
La face cachée du pouvoir : « Ils sont intouchables ! »
Les projets des Maîtres du Monde
Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
Le monde dans le filet de la franc-maçonnerie]




L’euthanasie et les jeunes

[Source : Électrosensibilité Québec]




Le piège de l’affrontement BRICS-OTAN : un leurre…

[Source : MédiainfocitéTV2]

Par Isabelle

  • – Mes observations concernant l’état psychologique des gens et des enjeux hautement émotifs auxquels nous faisons face. Le déni est un puissant mécanisme de survie ou l’instrument redoutable des opportunistes…
  • – Les BRICS et le déclin PROGRAMMÉ de l’Occident ;
  • – Des révélations-chocs de Evelyn de Rothschild, de George Soros, de Henry Kissinger et Zbigniew Brzeziński ;
  • – Les sommets mondiaux (du WEF et de Poutine) nous annoncent le nouvel ordre mondial multipolaire depuis longtemps !
  • – Les fondations du nouvel ordre mondial multipolaire : l’Agenda 2030, les objectifs de développement durable, la paix, la sécurité et la prospérité ;
  • – La Russie et les BRICS sont totalement alignés à la mise en place d’une dystopie planétaire ;
  • – Des nouvelles récentes et étonnantes de Cyber Polygon, une simulation d’une cyberattaque mondiale…
  • – Les ambitions obscures et mystiques du « nouvel ordre des âges ([[1] NDLR, plus exactement des “siècles”]) » (novus ordo seclorum) ;
  • – Le nouvel ordre mondial après ou à la place de la guerre ?
  • – Le Tikkun olam : réparer le monde après le chaos…
  • – Espérer le meilleur, mais se préparer au pire.

[Voir aussi :
articles liés au temple ou à Jérusalem ;
articles relatifs aux BRICS ;
sur l’agenda 2030]





JO de 2024 à Paris: l’an I de la surveillance algorithmique en France

[Source : epochtimes.fr]

Par Ludovic Genin

Cent ans après les derniers Jeux olympiques d’été organisés en France, ceux de Paris en 2024 ont, en effet, changé de siècle. Pour relever le défi sécuritaire, des caméras connectées à l’intelligence artificielle vont scanner les foules à la recherche de comportements anormaux.

Une caméra de vidéosurveillance depuis le toit de la Tour Montparnasse à Paris, (MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images)
Une caméra de vidéosurveillance depuis le toit de la Tour Montparnasse à Paris,
(MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images)

Le but, faciliter le contrôle des lieux publics par les forces de l’ordre ; le risque, une atteinte aux libertés individuelles.

Tout le monde a encore en tête le système de crédit social chinois, où une surveillance algorithmique généralisée scanne la population 24 h sur 24 pour leur attribuer une « note sociale » leur permettant (ou pas) de se déplacer, de rentrer dans des épiceries, des librairies, à l’hôpital, etc. en d’autres termes, la dictature numérique d’un régime autoritaire.

Mais, s’il faut continuer à être sur ses gardes, la France n’en est pas encore là et la vidéosurveillance pourrait aider contre la petite délinquance ou le terrorisme lors de grands événements sportifs comme les JO, si les images, bien évidement, ne sont pas détruites comme c’était le cas lors de la finale de la Ligue des champions en mai 2022.

Un outil autorisé et encadré par la loi

L’expérimentation des caméras de vidéosurveillance algorithmique a été votée et autorisée dans la loi olympique du 19 mai 2023. Les premiers tests n’ont été effectués que récemment lors des concerts du groupe Depeche Mode début mars à l’Accor Arena de Bercy.

L’article 10 de la loi olympique prévoit la possibilité de coupler les images issues des caméras de vidéosurveillance de la Préfecture de police à des algorithmes permettant de détecter automatiquement des « événements anormaux ».

Ces caméras, suppléées par l’intelligence artificielle (IA), sont autorisées à détecter huit types de situations suspectes : le non-respect du sens de circulation, le franchissement d’une zone interdite, la présence ou l’utilisation d’une arme, un départ de feu, un mouvement de foule, une personne au sol, une densité trop importante ou un colis abandonné.

La loi interdit cependant la reconnaissance faciale et le recoupement avec des fichiers judiciaires ou civils. L’IA derrière les caméras ne pourra pas, pour le moment, rechercher un individu à partir d’une banque d’images.

Un usage expérimental jusqu’en 2025

Quatre entreprises se sont partagé le budget de 8 millions d’euros alloué par le ministère de l’Intérieur pour la vidéosurveillance algorithmique des Jeux olympiques : Wintics, Videtics, Orange Business et Chapsvision.

Pour bien comprendre, ces entreprises transforment les images prises sur les vidéos en données statistiques grâce à une intelligence artificielle et l’IA pourra envoyer des alertes en temps réel aux autorités. Au ministère de l’Intérieur, on parle d’une aide numérique à la lecture des infractions et que ce sera toujours un « être humain » qui vérifiera les signalements envoyés pour décider de déclencher une réponse opérationnelle, comme l’intervention des pompiers, l’interpellation d’un suspect, l’appel de la brigade antiterroriste, etc.

Les machines, elles, n’ont pas de capacité d’analyse, il faut les calibrer avec de très nombreuses images pour qu’elles puissent reproduire l’identification d’une situation, mais la tâche est loin d’être facile.

Pour la présence ou l’utilisation d’une arme, par exemple, comment définir pour une IA ce qu’est une arme ou l’utilisation d’une arme ? Quelle est la différence entre une arme et un téléphone portable ou un parapluie ? Comment différencier une attaque sur une personne d’une embrassade ou d’une simple bousculade ? Le nombre de critères à prendre en compte est presque infini si l’on considère toutes les situations imprévues qui peuvent apparaître dans un espace public, compte tenu de la diversité des comportements humains, selon les âges, les professions et les cultures.

Chaque alerte d’une IA devra d’abord faire l’objet d’une vérification par les opérateurs privés puis par des agents des forces de l’ordre pour valider l’intervention. Il faut aussi que le calibrage ne soit ni trop large ni trop restrictif pour éviter une surinterprétation ou une sous-interprétation d’un comportement critique par l’IA.

Pour le moment, la technologie n’est pas opérationnelle et reste en phase de test. Selon, le secrétaire général de la CNIL Louis Dutheillet de Lamothe sur France Inter : « Il faut regarder si c’est utile ou pas pour sécuriser un événement, et il faut définir le bon équilibre. »

Des précautions et des besoins à prendre en compte

Le texte de loi olympique « intègre toutes les mesures indispensables au bon déroulement des Jeux […], le tout en assurant le plein respect des droits et libertés de nos concitoyens », assurait la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra en avril 2023 pour défendre l’adoption de la loi. Un son de cloche identique du côté du Sénat qui dit avoir multiplié « les garde-fous, les contrôles et les garanties » selon la rapporteure LR de la loi, Agnès Canayer.

« C’est une nouvelle technologie. Il y a de la surveillance, avec l’utilisation de données, avec de l’intelligence artificielle », souligne Louis Dutheillet de Lamothe. « Le rôle de la CNIL est d’être là du début à la fin. On était là pour la réflexion sur le bon cadre de la loi (en avril 2023), pour poser les limites. »

De l’autre côté, il y a une demande des villes pour plus de vidéosurveillance devant la recrudescence de l’insécurité et notamment l’explosion des vols et des agressions. Interrogé par Mediapart, l’adjoint à la sécurité de Châteauroux — où se tiendront les épreuves de tir sportif et où les moyens de vidéosurveillance ont été renforcés en prévision des Jeux, assure que « chaque semaine, je reçois des citoyens pour parler de leur sécurité. Dans 99 % des cas, ce qu’ils me disent, c’est qu’ils veulent une caméra en bas de chez eux ou de leur commerce. »

L’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique doit normalement se terminer le 31 mars 2025. Elle risque cependant d’être prolongée au-delà si l’on en croit la ministre des Sports : « Si elle fait ses preuves et avec des garanties, elle pourra être utilisée pour de grands événements » précisait Amélie Oudéa-Castéra.

Il reviendra aux élus, aux associations de défense des libertés individuelles et à la CNIL de rester attentifs afin d’éviter toutes dérives d’une technologie qui pourrait être utilisée à des fins politiques, pour imposer plus de contrôle à la population.




Bernays et les secrets de la propagande moderne

Par Nicolas Bonnal

Reparlons un peu des Femen. Pourtant si nous en sommes là, c’est un peu grâce à elles. Sous leur comportement abject et « provocant », elles ont amené une radicalisation de la situation en Ukraine, une radicalisation du fanatisme occidental en matière de tolérance et de sexualité, une radicalisation enfin du traitement médiatique de la cible russe — ou chrétienne, puisque c’est devenu la même chose. La stratégie de gradation a été remarquable depuis quatre ans, et il était normal que ce qui n’était au départ qu’une simple provocation innocente débouchât sur la crise actuelle.

Le montage Femen peut être remonté à la source, et pour ce faire je remonterai à Frédéric Bernays à son fameux livre sur la Propagande.

Bernays est le technicien du lavage de cerveau, du conditionnement, de la manipulation de l’esprit, ce qu’on voudra. Dans les années vingt, il crée le conditionnement populaire global, aidé en cela par les rapides progrès technologiques : radios, journaux, cinéma — car pour lui le cinéma peut tout permettre :

« Dans notre monde contemporain, le cinéma est à son insu la courroie de transmission la plus efficace de la propagande. Il n’a pas son pareil pour propager idées et opinions. Le cinéma a le pouvoir d’uniformiser les pensées et les habitudes de vie de toute la nation. »

Hollywood imposé dans toutes les salles de pays mués en colonies culturelles donne ainsi un énorme avantage aux Américains.

Ce neveu de Freud, simple journaliste au départ (mais il n’y a pas de simple journaliste : voyez Clemenceau, Churchill, Lénine ou Goebbels), responsable la propagande du président Wilson, fabrique le « hun » allemand pour le public américain durant la Première Guerre mondiale, quand les milieux financiers internationaux parient pour les « démocraties » contre les empires centraux — et contre aussi la Russie tsariste pourtant alliée. Bernays ensuite fait fortune dans le conseil aux entreprises américaines, en leur enseignant à vendre n’importe quoi au public riche et naïf de l’Amérique du Nord. Il publie à la fin des années 20 un excellent exposé de ses techniques et de ses idéaux, qui ne manqueront pas d’influencer Goebbels au pouvoir — ou dans l’opposition.

Certaines formules sont même stupéfiantes. Bernays affirme qu’un quotidien est d’abord et avant un instrument de propagande sous couvert d’information objective :

« Aujourd’hui, à l’heure où j’écris cette page, la une du New York Times contient huit informations importantes. Quatre d’entre elles, soit la moitié, sont de la propagande. Le lecteur naïf pensera sans doute qu’elles portent sur des faits d’actualité, et pourtant… »

Ensuite il se considère comme un général ou un clairon qui doit sonner le rassemblement des troupes. Le capitalisme moderne et massifié est d’essence militaire :

« Ce qu’il faut retenir, c’est d’abord que la propagande est universelle et permanente ; ensuite, qu’au bout du compte elle revient à enrégimenter l’opinion publique, exactement comme une armée enrégimente les corps de ses soldats. »

Puis Bernays « lâche le morceau » : nous sommes dirigés déjà par une élite invisible de manipulateurs et de tireurs de ficelles.

« La manipulation des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. Ce sont eux qui tirent les ficelles. »

Et sur le président américain, voilà ce qu’il écrit :

« On reproche également à la propagande d’avoir fait du président des États-Unis un personnage à ce point considérable qu’il apparaît comme une vivante incarnation du héros, pour ne pas dire de la divinité, à qui l’on rend un culte. »

Et j’en reviens aux Femen.

On sait que le succès le plus retentissant de Bernays aura été d’amener les femmes américaines à fumer — et donc les femmes dans le monde à s’empoisonner. En 1929, George Washington Hill (1884-1946), président de l’American Tobacco Co., décide de s’attaquer au tabou qui interdit à une femme de fumer en public. Hill embauche Bernays, qui, de son côté, consulte le psychanalyste Abraham Arden Brill. Brill explique à Bernays que la cigarette est un symbole phallique représentant le pouvoir sexuel du mâle (!) : s’il est possible de lier la cigarette à une forme de « contestation » de ce pouvoir sexuel, alors les femmes fumeront.

S’ensuit une opération bien digne d’une révolution orange.

Lors d’une parade, un groupe de jeunes femmes avaient caché des cigarettes sous leurs vêtements et, à un signal donné, elles les sortirent et les allumèrent devant des journalistes et des photographes prévenus. Les jeunes femmes expliquèrent que ce qu’elles allumaient ainsi, c’était des « torches de la liberté ». Toujours la liberté…

On devine sans mal qui avait donné le signal de cet allumage collectif de cigarettes et qui avait inventé ce slogan ; comme on devine aussi qu’il s’était agi à chaque fois de la même personne et que c’est encore elle qui avait alerté les médias.

Fumer étant devenu socialement acceptable pour les femmes, les ventes de cigarettes à cette nouvelle clientèle allaient exploser. Et les cancers de la gorge ou du sein (un vrai bilan de guerre en l’occurrence).

Bernays n’a jamais été dépassé.

Et « on » a repris les mêmes méthodes avec les Femen. Un groupuscule d’excitées rétribuées et facilement médiatisées ; une condescendance pour le moins suspecte des médias dits occidentaux, toujours prêts à partir en croisade ; enfin une cible, la Russie, Vladimir Poutine (Merkel lui avait sèchement demandé de tolérer une naïve exhibition de nos provocatrices démocrates), le christianisme. Le tour est joué, et peu de temps après, on peut partir en guerre.

Quant à la cigarette, on l’interdit souvent férocement et intentionnellement ; et on risque aujourd’hui l’arrestation et la prison si on fume là où il ne faut pas. Quand on vous répète que la démocratie américaine est d’essence militaire…

Sources

https://www.dedefensa.org/article/bernays-et-les-secrets-de-la-propagande-americaine




Maria Zakharova, symbole de la vulgarité et de l’arrogance impériales

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

Les Russes ne sont pas les seuls à souffrir de complexes d’infériorité et d’un esprit d’imitation de l’Occident. Car seule l’obsession du mimétisme du modèle américain a permis à une dame aussi médiocre et impudente, sans aucun sens de l’élégance diplomatique ni raffinement d’expression, de devenir la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

Maria Zakharova, la favorite du ministre Lavrov, a habitué le monde à ses apparitions grossières, anathématisant l’establishment occidental avec un zèle patriotique et faisant preuve d’un sarcasme maladroit et d’un didactisme plein d’apaisement impérial. Mais la cible de la critique acide de cette dame extrêmement volubile et querelleuse, d’une qualité intellectuelle douteuse, n’est pas seulement la classe politique occidentale, mais aussi des personnes de la hiérarchie de l’État de la République de Moldavie. Il est notoire que les fonctionnaires de Moscou considèrent notre pays comme un territoire récupérable qui s’est temporairement éloigné des maîtres de l’ancien empire soviétique. D’où leur obsession à admonester à tout bout de champ les politiciens non affiliés au Kremlin.

Je suis loin de faire partie des partisans du gouvernement actuel en Moldavie. Je déteste le fait qu’il soit composé exclusivement de mercenaires de la ploutocratie mondialiste basée en Occident, mais je ne suis pas plus favorable aux mercenaires affiliés au pouvoir de Moscou. Et pourtant, lorsque la distinguée porte-parole du MAE(([1] Ministère des Affaires Étrangères)) russe se permet de railler les dirigeants de la Moldavie, je ne peux m’empêcher de constater avec indignation qu’il s’agit d’une ingérence dans les affaires intérieures de notre État.

Il y a quelques jours, un clip vidéo circulait sur l’internet, pris par les médias de Chisinau, dans lequel Maria Zakharova, s’exprimant lors du Forum mondial de la jeunesse à Sotchi, faisait une nouvelle fois référence à la langue d’État de notre pays (https://www.ziarulnational.md/video-limba-moldoveneasca-exista-maria-zaharova-a-izbucnit-in-ras-cand-a-facut-aceasta-afirmatie/). Elle a réitéré l’aberration cominterniste sur l’existence d’une langue moldave sur un ton dur qui s’est étrangement transformé en un rire bruyant, qui se voulait un signe de sarcasme. L’air de supériorité et la façon de faire la leçon de la dame en question étaient censés nous donner une nouvelle leçon sur le summum de l’arrogance impériale par rapport à notre propre identité ethnique et culturelle.

Je ne doute pas que cette figure emblématique du Kremlin ne sache rien de l’origine cominternienne de l’appellation linguistique « langue moldave » et de l’ethnonyme « peuple moldave », qui ont servi de justification à l’annexion de la Bessarabie par l’URSS. Ni le fait que dans la République de Moldavie, depuis la chute du communisme, les matières suivantes sont enseignées à l’école : la langue roumaine, la littérature roumaine et l’histoire roumaine. C’est la preuve la plus évidente du processus de renaissance nationale qui a mis fin à la russification et à l’assimilation pratiquées dans les empires soviétique et russe.

En fait, la situation en Transnistrie est une preuve frappante et tragique du fait que le régime d’occupation soviétique pratiquait la dénationalisation en imposant des mensonges sur l’identité nationale et linguistique dans les territoires occupés. C’est précisément en raison de la présence militaire russe, qui maintient abusivement son contingent militaire dans cette région, qu’il est possible de perpétuer un régime séparatiste qui est un représentant direct de la puissance occupante. Et la domination étrangère dans cette partie de notre pays se manifeste directement par l’imposition de la « langue moldave » dans les écoles. En outre, le régime séparatiste pro-russe interdit l’utilisation de l’alphabet latin et maintient l’alphabet russe par la force des armes et la terreur, comme cela s’est produit dans tout le pays sous le régime soviétique.

Dans son bref discours sur la « question linguistique », Maria Zakharova a également comparé la discussion sur l’existence de la langue moldave à la théorie du genre, ce qui, nous devons le conclure, est aussi absurde que la négation du nom soviétique de la langue de mon pays. Je suis heureux que cette personne occupant une position élevée dans l’État russe rejette la théorie du genre, mais je regrette en même temps son ignorance en matière linguistique. Nous ne pensons pas que de telles pirouettes rhétoriques révèlent simplement un manque de capacités cognitives satisfaisantes et de tact diplomatique élémentaire. Il s’agit plutôt de ce que nous constatons depuis le titre de cet article, c’est-à-dire une arrogance impériale sans mesure qui traite tous les peuples de l’ancien empire comme des barbares et des sauvages qu’il faut élever aux normes civilisationnelles de l’occupant.

Cette rhétorique irrespectueuse n’affecte pas seulement les dirigeants de Chisinau, mais surtout les sensibilités de tout un peuple qui a souffert pendant des siècles de la domination étrangère. Ce sont les tics impériaux et l’esprit excessivement paternaliste, à la limite de la dictature, qui sont une caractéristique constante de la politique étrangère de la Russie postsoviétique à l’égard des périphéries de l’ex-URSS devenues des États indépendants, qui les font basculer dans le camp des ennemis géopolitiques de Moscou. Ainsi, la Russie et tous les pays ex-soviétiques qui se retrouvent dans les griffes de l’Occident collectif ont tout à y perdre.




Mort de Dieu ou de l’homme ?

[Source : arretsurinfo.ch]

Par Elias Zahlaoui

Behind the #Wall, 2013 Old Jerusalem Scene By Nabil Anani | Palestine …

Le grand romancier russe, Dostoïevski, a écrit un jour :

« Si Dieu meurt, tout est permis ».

Peu de temps après, le philosophe allemand, Nietzsche, déclarait :

« Dieu est bel et bien mort ! »

Peut-on nier que tous deux voyaient loin ? Aussi, faut-il être ignorant, et même aveugle, pour ne pas reconnaître, en toute objectivité, que les dynamiques et les réalisations déterminantes dans le monde contemporain, tant sur terre qu’en mer et dans les airs, se sont magistralement passées non seulement de Dieu, mais aussi de toute référence religieuse, éthique et, pour finir, humaine ! Que notre monde contemporain se trouve donc, en sa totalité, au bord d’un précipice, au point de menacer la survie même de notre splendide planète, n’étonne plus personne.

Je laisse à toutes sortes de spécialistes, en histoire, en pensée, en religion, en sciences, en économie, en politique, en informatique, en stratégie sur terre, en mer et dans les airs, le soin et le devoir d’expliquer et de justifier un monde si riche, devenu plus que fragile…

Pour ma part, je juge de mon devoir de prêtre arabe catholique de Syrie, de poser incessamment la question que j’ai choisie pour titre de cette approche.

Est-ce à dire qu’il faille tout simplement revenir à Dieu, pour sauver et l’espèce humaine et notre planète ?

Ce serait naïf de le penser. Mais il ne me semble pas du tout naïf, de se rappeler que la voix de Dieu s’est fait entendre, d’une façon ou d’une autre, sous tous les cieux, mais plus particulièrement pour les chrétiens, ainsi que pour nos frères juifs avant eux, et pour nos frères musulmans par la suite. Il n’est donc pas inutile de nous rappeler, en ces temps tragiques, l’une ou l’autre de ces manifestations, à partir de ces trois grandes religions.

Pour ce qui concerne les juifs, qu’il me suffise de rappeler un fait, un seul, mais hautement symbolique, relaté dans le chapitre 21, du Premier Livre des Rois.

C’est l’histoire de la vigne d’un paysan juif, dernier survivant de sa famille, du nom de Naboth. Le roi de Samarie, Achab, régnant vers la fin du 9e siècle av. J.-C., voulut s’approprier sa vigne, pour agrandir ses terres, déjà immenses. Naboth refusa de la lui céder. La reine Jézabel fait tuer Naboth, et engage le roi à s’offrir, en compagnie de son entourage, le luxe d’occuper le terrain. Sur ce, arrive, sur ordre de Yahvé, le Prophète Elie. Celui-ci lance à la face du roi Achab, en présence de tout son entourage, une prophétie terrible, lui annonçant sa mort ignoble et imminente, sur le terrain même de Naboth, ainsi que celle de sa femme Jézabel, au pied de leur palais.

Peu de temps après, cette double prophétie s’accomplit comme annoncée !

Quiconque médite l’histoire de la vigne de Naboth, à la lumière de l’histoire humaine, sous tous les cieux, il se rend à l’évidence qu’elle est devenue un symbole aux dimensions du monde, mais qui se concrétise depuis 75 ans en Palestine, et depuis 5 mois, d’une façon plus cruelle, à Gaza même ! Cependant, en dépit de l’universalisation de ce symbole, il nous faut reconnaître qu’un élément capital lui a presque toujours fait défaut : une voix prophétique, dénonçant les crimes qui se suivent en s’amplifiant en dimensions et horreurs, au détriment du monde arabe ! 2

Pour ce qui est des chrétiens, notre foi nous dit que c’est Dieu Lui-même qui s’est fait homme, par amour pour toute l’humanité, passée, présente et future. Il a choisi de vivre en Palestine de Syrie, pauvre au milieu des plus pauvres, mais riche d’un amour incommensurable, qu’Il voulait étendre à tout jamais, sur la terre entière. Il a aussi maintes fois déclaré, avec une clarté éblouissante, qu’Il s’identifiait à tout être humain, et plus particulièrement aux plus pauvres, aux plus démunis, aux laissés-pour-compte. Il a même poussé les déclarations de son identification totale avec cette catégorie de gens, jusqu’à en faire l’unique critère du jugement éternel qu’Il portera, lors du jugement dernier, sur chaque être humain !

En dépit de tout cela, Il a fini sur la Croix, mais en pardonnant à tous ses bourreaux, dont, bien sûr, les juifs !

Ici, je ne trouve pas inutile de rappeler certaines de ses recommandations, qui semblent avoir totalement disparu de l’horizon surtout des « Puissants » de ce monde, et de leurs nombreux acolytes en toute religion, dont, hélas, les si nombreux responsables des Églises d’Occident, le Vatican en tête !

Jésus a dit, entre autres :

– « Il n’y a pas de plus grand amour, que celui de donner sa vie pour ceux qu’on aime »

(Jean 15 : 13)

— « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir »

(Mat. 20 : 28)

– « Bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés enfants de Dieu »

(Mat. 5 : 9)

— « Nul ne peut servir deux maîtres : vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent »

(Mat. 6 : 24)

– « Tout ce que vous ferez à ces petits, au moindre de ces petits, c’est à Moi que vous le faites »

(Mat. 25 : 40)

Nous savons tous que la vie des premiers chrétiens n’a pas du tout été facile. Ils furent en Palestine même, puis au niveau de tout l’Empire romain, à commencer par Damas, soumis à une persécution continuelle et féroce, menée à la fois par les Pouvoirs romains et les Juifs.

Or seul, oui seul, le témoignage de leur foi héroïque a fini par vaincre l’invincible haine des païens, sans pour autant désarmer les juifs. L’Édit de Milan, proclamé en 313 par l’Empereur Constantin, leur reconnaissait enfin le droit de vivre en toute liberté, à l’instar des adeptes des autres religions…

Hélas, c’est de cette date fatidique (313), que commença la chute lente, mais continue. Jusqu’à ce jour, de toute l’Église du Christ Jésus, dans la troisième tentation que Jésus avait violemment rejetée au désert, face au démon ! (Mat. 4 : 8-11)

Un tel diagnostic peut paraître excessif. Qu’il me suffise, d’abord en prêtre catholique, d’inviter tout récalcitrant à lire un livre tout récent, publié en 1997, en trois langues à la fois, l’italien, l’anglais et le français, sur l’initiative du Pape Jean-Paul II, par son ami, le journaliste italien, Luigi Accattoli, sous le titre étonnant : « Quand le Pape demande pardon ». En effet, ce livre reproduit 94 déclarations officielles, faites par le Pape lui-même, un peu partout dans le monde, en des circonstances solennelles. Le Pape y demandait pardon à Dieu et aux hommes, pour, entre autres, les terribles méfaits de l’antisémitisme, de l’embourgeoisement galopant de la hiérarchie ecclésiastique, de l’esclavagisme, des entreprises coloniales appelées Croisades, de l’Inquisition, des génocides perpétrés dans le continent américain, après sa découverte, et plus tard en Australie et en Extrême-Orient, ainsi qu’en Afrique, de la traite des noirs, de l’autoritarisme de l’Église romaine vis-à-vis des pouvoirs politiques, ainsi que des mouvements de la

Réforme, des guerres de Religion, des schismes dans l’Église, tant en Orient qu’en Occident, ainsi que des multiples compromissions avec les dictatures, et des légitimations de toutes sortes d’injustices…

En somme, c’est tout le passé sombre du Catholicisme que le Pape Jean-Paul II a voulu au grand dam de certains cardinaux très haut placés, passer au crible des exigences de l’Évangile, dans un esprit de totale honnêteté intellectuelle et spirituelle.

En outre, en ma qualité de prêtre arabe catholique de Syrie, je trouve de mon devoir de relever le comportement plus que suspect de toute l’Église Catholique d’Occident, vis-à-vis des drames atroces qui ne cessent de ravager de fond en comble, tout le monde arabe surtout, depuis la fameuse déclaration Balfour, faite en (1917), concernant la création en Palestine, de ce qui a été appelé innocemment « le foyer national juif », avec l’ironique précision : « sans aucun préjudice aux habitants autochtones du pays » !…

Est-il donc permis d’ignorer les multiples catastrophes qu’a provoquées, depuis lors, la création de ce prétendu « foyer national juif », non seulement en Palestine même, mais bien au niveau du monde arabe en sa totalité ?

Pour plus d’objectivité, j’invite quiconque à lire l’un ou l’autre des livres d’histoires, écrits à ce sujet, par des écrivains juifs, voire israéliens. J’en cite :

  • — Dominique Vidal, en son livre « Le Péché originel d’Israël » (Paris 1997)
  • — Israël Shahak, en son livre « Le Racisme de l’État d’Israël » (1966)
  • — Gilad Atzmon, en son livre « La Parabole d’Esther » (2012)
  • — Ilan Halévy, en son livre « Sous Israël, la Palestine » (1978)
  • — Ilan Pappé, en son livre « La Propagande d’Israël » (2016)
  • — Israël Shamir, en son livre « Les fleurs de Galilée » (2004)
  • — Charles Enderlin, en son livre « Par le feu et par le sang » (2008)

Mais aussi, pour plus de crédibilité, je cite rapidement les dates des guerres successives : 1948, 1956, 1967, 1973…, la création entre-temps en Israël, par la France et l’Angleterre, du Centre Atomique Dimona, en (1955-1956), les multiples invasions du Liban, à partir surtout de (1982), jusqu’à la guerre au Sud-Liban (2006)… Peut-on aussi passer sous silence, la guerre civile au Liban (1973-1990), la guerre entre l’Irak et l’Iran (1980-1988), l’invasion « programmée » par les États-Unis, du Kuwait par l’Irak (1990), suivie de la guerre interminable menée par la Coalition internationale contre l’Irak (1991-2003…), la soi-disant révolution en Tunisie (fin 2010), puis en Égypte (début 2011), enfin en Lybie (2011), pour couronner le tout par le fameux « Printemps arabe » en Syrie, à la mi-mars 2011 ?

Or, au cours de tous ces enfers successifs, déchaînés contre le Monde arabe, par l’État Criminel par excellence, les États-Unis, pour les beaux yeux d’Israël, jamais, au grand jamais, aucun reproche n’a été fait par l’Église d’Occident, ni aux pays occidentaux responsables, ni à Israël !

Même la récente guerre, déclenchée à Gaza, le 7/10/2023, par la Résistance palestinienne, à laquelle a riposté Israël par un génocide, bel et bien programmé et continu jusqu’à ce jour du 26/2/2024, n’a pas réussi à arracher toute l’Église d’Occident, le Vatican en tête, à son silence de mort. Pourtant l’opinion publique en Occident, jusqu’ici plus qu’anesthésiée par une propagande maniée de main de maître, a rapidement réagi. Les gens déferlent sans relâche depuis des mois, dans les grandes villes, au niveau du monde, proclamant leur solidarité avec les Palestiniens… Même la Cour Internationale de Justice à Lahaye a fini par condamner Israël ! Mais le silence ahurissant de toute l’Église d’Occident se maintient, à l’encontre des exigences les plus évidentes de l’Évangile… et de la simple morale humaine ! 4

D’ailleurs même les réactions tardives du Pape François, face à ce qui se passe à Gaza, restent absolument incompréhensibles. Les évènements de Gaza datent du 7/10/2023. Or la première déclaration du Pape, touchant Gaza, remonte au 16/12/2023, à la suite de la mort de deux femmes chrétiennes, dans l’une des deux églises de Gaza…

Quant à sa seconde déclaration, il la fit début janvier 2024, rien que pour stigmatiser ce qu’il a appelé « le risque de recrudescence de l’antisémitisme » !

Hélas, Sainteté, laissez-moi vous rappeler que l’Antisémitisme a été une pure création de l’Église Post-Constantinienne, qui a fini, en fait, par envahir toute la société occidentale, durant des siècles, pour ne s’arrêter, hélas encore une fois, qu’avec Hitler ! Que tout cela ait laissé au cœur de tout l’Occident, Église et Société, un complexe de culpabilité vraiment morbide, qui ose en douter ? Et qu’il ait nourri chez les juifs en général — déjà « assurés » de leur supériorité sur tous les humains, par suite de leur prétendue « élection divine »… — une haine féroce contre les chrétiens, et par ricochet, contre le genre humain, semble être une évidence…

Faut-il pour autant que l’Église ferme pour de bon, et les yeux et la bouche, sur les crimes innombrables, commis en Palestine et dans le Monde arabe, par « Israël » depuis 75 ans ? Pourtant ces crimes dépassent toute horreur à Gaza. Ils ne sont rien moins qu’une négation radicale de tout ce qui est humain chez l’israélien, et dénient du coup, toute humanité au Palestinien. Est-ce ainsi que l’Église espère se faire pardonner cet autre crime séculaire, qui s’appelle l’Antisémitisme ?

Sainteté, n’est-il pas temps pour l’Église occidentale, de comprendre une fois pour toutes, qu’un crime ne peut aucunement se réparer par un crime pire ! Ne faut-il donc pas crier haut et fort, que si l’Église Post-Constantinienne avait tout simplement imité Jésus en Croix, en pardonnant aux Juifs de l’Empire romain, au lieu de faire édicter des lois anti-juives, dans l’espoir illusoire de les forcer à adopter le christianisme, ce maudit antisémitisme n’aurait jamais existé, et le cours de l’histoire humaine aurait été radicalement différent ?

Enfin, il me faut essayer d’entrevoir l’apport de l’Islam à la civilisation humaine, sous le regard de Dieu.

Face à l’islamophobie qui ne cesse de croître au niveau du monde, particulièrement en Occident, je trouve de mon devoir de prêtre catholique et arabe de Syrie, de rappeler deux vérités historiques sans lesquelles, toute approche risque d’être faussée. La première est récente, et comprend deux volets, la seconde remonte à l’origine de l’Islam, et l’a exceptionnellement accompagné tout au long de l’histoire jusqu’à ce jour.

Le premier de ces deux volets, remonte à la période qui a suivi la 2e guerre mondiale, au cours de laquelle des dizaines de milliers d’Arabes Nord-Africains ont émigré en Europe, surtout en France, dont un bon nombre avait servi dans l’armée française au cours de la guerre. Alléchés par toutes sortes de promesses et d’espoirs, ils ont fini par se faire embaucher dans les travaux routiers et de construction, que les Européens répugnaient à faire… Installés dans les banlieues des grandes villes de France et d’Europe, par suite des mesures discriminatoires prises par les différents gouvernements, la majorité d’entre eux et de leurs nombreuses descendances n’a pas eu la possibilité de s’intégrer pour de bon, dans les différentes sociétés européennes. Ils ont fini par constituer des agglomérations à part, quasi séparées de l’ensemble de la population. En somme, leurs réactions périodiques, massives et violentes, laissent toujours présager des jours sombres à l’avenir, pour quiconque cherche à les « utiliser », ou même à les exaspérer !

Le second volet est tout simplement « l’Islam Djihadiste », créé de toute pièce, au vu et au su du monde entier, par les États-Unis et leurs innombrables valets à travers le monde, dans le but « d’instaurer » dans les pays récalcitrants et opposés à leur Mondialisme féroce, « la Démocratie, la Liberté et les Droits de l’homme » !

Quant à la première vérité historique touchant l’Islam, elle est, comme la seconde, de l’ordre des faits, non de l’ordre de la foi.

Nul n’ignore que les conquêtes musulmanes furent les plus fulgurantes de l’histoire. Mais rares sont, me semble-t-il, ceux qui savent que les conquérants musulmans furent parmi les plus intelligents. Ils en donnèrent la preuve, lors de la conquête de Damas, en 635, et c’est par la suite, lors de la prise de Jérusalem en 639, de l’Égypte en 641, et surtout de Cordoue en Espagne, entre 711 et 1492, qu’ils en donnèrent toute la mesure.

Bref, ils surent respecter leurs engagements auprès des peuples conquis, quant aux habitations, travaux, administration civile, lieux de culte, en échange d’un tribut, qui s’avéra à Damas même, inférieur à celui que les chrétiens de cette ville payaient à leurs anciens maîtres, les chrétiens de Byzance. En outre, à Damas aussi, les musulmans, n’ayant pas de lieux de prière, s’entendirent avec les autorités religieuses pour s’acquitter de leurs prières dans la grandiose Basilique St Jean-Baptiste, qui occupait le cœur de la ville. En toutes ces conquêtes, les musulmans surent collaborer avec les administrations locales, au point de confier certains de leurs postes les plus importants, à des chrétiens ou à des juifs à la fois.

En somme, ce fut une période de collaboration et de convivialité, entre musulmans, chrétiens et juifs, propre aux sociétés musulmanes, telle que l’Occident n’en a jamais connue. Et pour qui a l’ombre d’un doute à ce sujet, je conseille la lecture des historiens juifs, et même israéliens. J’en cite surtout :

  • — Le diplomate israélien Aba Eban, en son livre « Mon Peuple », paru en France en 1975.
  • — Le rabbin juif français, Josy Eisenberg, en son livre « Une Histoire des Juifs », paru en France en 1970.
  • — L’historien juif américain, Abram Léon Zakhar, en son livre monumental « Histoire des Juifs », paru en France en 1973.

Toute cette politique de tolérance, pratiquée par les musulmans dans la plupart des pays conquis, au départ, semble avoir été appliquée aussi partout où l’Islam s’est répandu. Cela n’exclut sûrement pas les explosions de violences et d’injustices, dues, entre autres, à l’ivresse du Pouvoir, ainsi qu’aux humeurs personnelles de l’un ou l’autre des Califes, ou de leurs nombreux représentants… dans leurs immenses empires !

Reste ouverte cependant, la grande question de savoir où ces grands conquérants de l’Islam, ont puisé cet esprit de tolérance et de collaboration, pour avoir créé cette convivialité exceptionnelle, tout au cours de l’histoire, avec les chrétiens et les juifs !

Serait-ce cela le grand défi que notre monde attend, face à une guerre dévastatrice, planifiée par le sionisme international et ses agents secrets, et exécutée par ses valets féroces, dans le but de mettre un terme à l’Islam tolérant, maintenant qu’il a presque anéanti le Christianisme en Occident, tandis qu’il est en train — comme il croit — de le détruire dans tout l’Orient arabe ? C’est alors qu’il pourra proclamer la mort de Dieu, après avoir tué l’homme !

C’est bien le cas de dire : qui vivra verra !

Pr. Elias Zahlaoui

Damas, le 26/2/2024




Macron, « l’ennemi de la France »

[Source : Magazine Nexus]

L’armée peut-elle désobéir à l’ordre d’un chef d’État ? Qui veut mourir pour l’Ukraine ? Dans un entretien qu’il a accordé au magazine Nexus, le général 2s André Coustou revient sur les récentes déclarations d’Emmanuel Macron. Le 27 février dernier, en effet, devant les représentants des 27 pays de l’UE, le chef de l’État n’excluait pas l’envoi de troupes françaises sur le sol ukrainien pour tenter de contrer l’avancée de l’armée russe. Cette déclaration avait provoqué un tollé au sein de l’OTAN. Pour le général Coustou, cette question de l’envoi de troupes françaises pose la question de la légalité ou non d’une telle opération. C’est ce qu’il fait savoir dans une lettre ouverte publiée sur le site Place d’armes. Pour le général André Coustou, l’ennemi n’est pas Vladimir Poutine, mais Emmanuel Macron…




« Bientôt, il n’y aura plus que deux types de journalistes au Canada : les journalistes du gouvernement, et les journalistes interdits »




La culture occidentale comme arme de destruction massive

Daniel Estulin et la culture occidentale comme arme de destruction massive

Par Nicolas Bonnal

« Le public ne peut pas comprendre cette arme, et donc ne peut pas croire qu’il est attaqué et soumis par une arme. » Cité dans l’opuscule Silent weapons for quiet wars [Armes silencieuses pour guerres tranquilles].

On a longtemps opposé la petite lumière occidentale et le reste. En réalité nous voyons bien que le monde entier est entré dans la matrice de l’Occident et de sa culture graisseuse, basique et politiquement correcte, Chine, Équateur, ou Niger ou Qatar compris, et que le monde entier va en crever. Ce sera à coups de cinéma puéril en 3D, de jeux vidéo sadiques bons pour tueurs de masses, de soap-opéras pour sourdes-muettes, de drugstores bourrés de sucreries et de best-sellers sélectionnés par le NYT et tous ses clones. Partout les mêmes effets sur des masses sans nations ni idéaux. Comme disait déjà le sociologue Adorno :

« La répétitivité, la redondance et l’ubiquité qui caractérisent la culture de masse moderne tendent à automatiser les réactions et à affaiblir les forces de résistance de l’individu. »

C’est pourquoi j’ai été très intéressé par le dernier opus de l’écrivain Daniel Estulin sur Tavistock Institute. Je laisse de côté le Tavistock Institute, institut de manipulation psychique anglais, et les acronymes dont ce type d’écrivain est toujours trop friand ; et je vais délivrer à mon lecteur le vif du sujet, auquel je mêle ma propre expérience et mes observations.

La culture contemporaine postérieure à, mettons, 1960, m’a toujours répugné sous sa forme élitiste ou de masse ; je n’ai jamais été bien seul à le penser, mais il était trop tard… La culture dans laquelle nous vivons, et qui a tourné le dos à notre patrimoine, qu’il s’agisse de Lady Gaga, du bouquin Millenium, du jazz, du rap, de la peinture genre Piss Christ ou du film Avatar, n’est pas fortuite, elle n’est pas le fruit des goûts du public et du génie naïf de ses initiateurs. Cette culture n’est plus chrétienne, n’est plus enracinée dans l’histoire d’un peuple ou dans un sol ; elle est liée au conditionnement de masse, elle est abstraite et massifiée, elle a des buts abscons et des objectifs précis, mondialisés, qu’on peut aussi retracer à travers l’histoire de « l’alittérature contemporaine » ou du cinéma postclassique. La musique moderne doit rendre fou, disait déjà l’inévitable Adorno.

Par exemple, explique Estulin, le jazz imposé partout a été fabriqué à l’époque de Gershwin et il a sciemment remplacé les negro spirituals traduits par la grande Marguerite Yourcenar. Il a contribué à la déchristianisation des noirs américains, chose visible aussi dans le très beau biopic de Taylor Hackford sur Ray Charles. Ces noirs US ont été rendus teigneux par le système dans les années 60, et je me souviens qu’Alain Daniélou, le frère hindouiste du cardinal, l’observait déjà dans ses mémoires. Quant aux rappeurs, ils ont accompagné le million de jeunes noirs tués pour quelques trottoirs de drogue…

On sait depuis longtemps que, comme le rock, la culture beatnik a été lancée et encouragée pour détourner les plus entreprenants de la politique. L’intronisation des drogues et de la contre-culture correspond à un projet policier et politique : Estulin cite les projets MK-Ultra, Cointelpro, Artichoke dont Hollywood s’inspira peu et mal à une époque plus contestataire. Ken Kesey, l’auteur du scandaleux Vol au-dessus d’un nid de coucous, essayait les drogues pour les programmes de contrôle mental. Les univers parallèles ont été plus faciles à contrôler que les partis politiques à noyauter. Quant à la révolution sexuelle, elle était déjà perçue comme un remède à l’esprit contestataire par Huxley… ou par les tyrans antiques ! Elle a débouché sur une pornographie de masse accessible à tous et sur les meutes hargneuses du politiquement correct. L’œil du voyeur fusionne avec celui du délateur. Le corps du petit monstre des télétubbies, émission emblématique chargée de conditionner les… bébés (antiracisme, héliotropisme, sociabilité de bonobo, animalisation) est déjà orné d’un énorme écran blanc. L’enfant est un hardware qui marche et qu’on programme jusqu’à l’âge adulte.

Dans le même esprit bien sûr, toute la culture « sexe, drogue et rock’n’roll » a eu un seul but : abrutir la jeunesse et pour plusieurs générations, répandre le consumérisme, l’hédonisme et le nihilisme et canaliser ainsi toutes ses énergies : il faut se transformer en canal, en « pod » (cosse, en anglais), en tube (you… tube ?). Cette possession — ou connexion — induit bien sûr la référence au satanisme, qui a été évidente dans la musique heavy métal, puis dans la littérature pour enfants (Harry Potter, Warcraft, et tout le reste) et la culture pop contemporaine via des bourriques comme Rihanna, Gaga ou Beyonce qu’Estulin nous invite à voir d’un autre œil avec leur symbolisme maçonnique de bazar. L’œuvre de Houellebecq a justement dénoncé cette collusion entre « les forces du marché » et la « culture libertaire » des années 60 et 70, qui ont désaxé nos sociétés un peu naïves. L’abrutissement par la musique qui effarait Soljenitsyne au sortir de l’URSS épargnée (ce n’est pas pour rien que la Russie est demeurée l’ennemi numéro un de l’oxydant) est aussi le fruit de patientes recherches en laboratoire.

Mais poursuivons. Pour Alvin Töffler et pour bien d’autres apôtres de la technologie, il était important au siècle de la propagande d’éviter toute nouvelle solidification des masses, comme le communisme ou le nationalisme — pour ne pas parler bien sûr du fascisme. On est alors passé de la solidification à la liquidation, liquidation massifiée. Il fallait séparer le réuni, d’où l’extension des villes. L’offensive philosophique a été menée en Amérique par la publicité, issue de la propagande de guerre (Bernays, toujours), puis par l’école de Francfort et sa chasse systématique à la figure autoritaire. On a ainsi promu, comme le prévoyait l’irréprochable Adorno pour la télévision, la figure de l’homosexuel, on a diabolisé le père de famille autoritaire, on a transformé la femme en madame Bovary de série, éternellement endettée, stressée et divorcée, on a créé l’ado rebelle insatisfait et demeuré avec sa casquette retournée ; revoyez L’Équipée sauvage de Brando, qui remplace dès 1953 les héros traditionnels comme Wayne et Stewart. On a détruit la famille, puis l’idée de nation, jugée fascisante, et bien sûr celle de civilisation ; on ne parlera pas de la race ! En France, l’école de Francfort a, entre autres, détruit notre enseignement après mai 68 et créé le bobo fluo et bio qui y va mollo… La France venait de plus bas que l’Amérique et c’est pourquoi, nous, gens de droite, aimions si bien cette Amérique fordienne disparue le 22/11/1963 sur fond d’assassinat aux forts relents occultistes, comme l’explique si bien le livre Kill King 33

Estulin fait enfin allusion à Kerouac et à la génération très crétine du routard qui gesticulait pour rien (revoir dans cet esprit la balade inepte des deux bikers junkies d’Easy rider). Cette bougeotte sans but annonce la geste eschatologique du touriste de masse qui clique tout le temps sur son appareil numérique dans un paysage banalisé et plastifié ; elle atteint aujourd’hui des sommets avec les monstrueuses croisières parodiant le Titanic ou la Genèse. Cette culture aberrante du voyage, comme celle du sexe, de l’alcoolisme, de la drogue, du reste, a recyclé la poésie symboliste française ou l’œuvre à clé de Maeterlinck, L’oiseau bleu. J’ai déjà montré que Tolstoï se méfiait déjà fort de cette école symboliste dans son essai sur le déclin de l’art.

La culture comme arme de destruction massive est beaucoup plus redoutable que n’importe quel bombardement. Elle est une reprogrammation de masse comme celle que les Romains appliquaient sur les peuples conquis. Je laisserai le mot de la fin à Philippe Muray, qu’on cite en rigolant, maintenant, comme si c’était un ennuyeux sketch de Benny Hill :

« après Hitler, cette vache folle, on a voulu faire disparaître le troupeau ».




L’extinction du potterisme

[Publication initiale : libertepolitique.com]

Par Nicolas Bonnal

Harry Potter parvient au bout de sa course incroyable, avec ses centaines de millions de volumes vendus, ses milliards de recettes, son étrange karma fait de magies diverses, de sorcellerie bon marché et de rêveries éducatives : celles des enfants qui se sont reconnus dans le vrai monde de J.K. Rowling.

Rimbaud ne rêvait-il pas d’une vraie vie qui, en des sociétés postchrétiennes, serait située ailleurs ? Le grand bazar de la mondialisation devait nécessairement s’adresser à l’inconscient des enfants, à leur imaginaire. Mais ce dernier est plus libre que les corps et les produits Disney.
J’ai donc vu la première partie du dernier opus filmé, qui traite de reliques. Après m’être morfondu pendant deux bobines, j’ai finalement été pris par ce film qui justement n’abuse pas trop des reliques ni d’ailleurs des effets numériques. Il y a en effet comme une dimension testamentaire dans cette œuvre, qui comme il arrive souvent, attend de se terminer pour dévoiler tous ses messages ou se remettre en cause. L’heure de la confession sonne.

De grandes références

Joan Rowling était professeur de lettres, et cela se sent ; on peut même dire qu’il y a eu comme une revanche formidable, de la part d’une enseignante de littérature d’arriver à capter l’attention et la passion de presque tous les enfants européens et américains (le public est très ciblé tout de même, et cela se ressent dans cet épisode de maturité plus que dans les précédents), qui ont pris l’habitude non plus de haïr ou de mépriser la littérature, mais de l’ignorer. Mais la littérature revient toujours, fût-ce par la fenêtre.
On notera en effet de grandes références traditionnelles et littéraires dans cet épisode, qui semble de prime abord tourné dans les étranges déserts d’Écosse ou du Yorkshire, un véritable huis clos réunissant les trois acteurs principaux de la saga, devenus leurs propres personnages.
Il y a tout d’abord un malaise, une évocation de la misère à laquelle l’œuvre est toujours restée sensibilisée. Ce serait le côté dickensien de l’opus, souligné par l’admirable photographie de l’opérateur. Cette misère colle à la vie des personnages qui n’ont pas vendu leur âme. Harry Potter restera pauvre, il n’utilisera pas sa baguette magique (elle se brise, d’ailleurs), il ne passera pas Noël à Dubaï.
Ensuite Rowling reste fidèle aux grands textes de la littérature du Graal. On le voit par la référence explicite à l’épée Excalibur juchée au fond du lac, et qui attend l’élu pour la retirer. On le voit aussi, plus subtilement, dans l’échec de la quête, la dimension décevante de cet épisode, et qui frappe même les personnages, surtout le distrait Ron. Je me rappelle le chevalier de la charrette, qui voit Lancelot désespérer constamment de sa geste. Ou bien sûr du conte du Graal, de Robert de Boron.
Puis, il y a Tolkien. J’ai écrit sur Tolkien comme j’ai écrit sur le Graal, il y a longtemps déjà. Rowling doit au Seigneur des anneaux son bestiaire fantastique, son manichéisme, sa misanthropie aussi. On retrouve aussi la mythologie de l’anneau lourd à porter pour le héros, ainsi qu’une ressemblance, même physique, entre Daniel Radcliffe et Elijah Wood, l’acteur qui joue Frodon. Voldemort est aussi une évocation très proche de Sauron ou de Morgoth. Le pessimisme ambiant est aussi très caractéristique.

Glaciale et satanée magie

Enfin, il y a Orwell. C’est la grande surprise de l’épisode : voir cet auteur scolaire, si oublié aujourd’hui, recyclé pour dénoncer le ministère de la magie, dans un ouvrage pourtant dédié à la célébration de la magie sous toutes ses formes… Le monde de la magie, c’est-à-dire de la finance globalisée, du contre-terrorisme détourné, est un monde satanique, froid (Rowling, comme Thomas Mann dans son grandiose Docteur Faustus, imagine un Enfer froid), un monde de gens pressés et déprimés, de prime et châtiment. Où tous espionnent tout le monde, comme autour des tables de jeu de Dostoïevski.
En fait, Rowling semble ici se détourner du côté obscur de la force, de la farce plutôt, qui a fait sa fortune, et se consacrer à la célébration de l’âme et de l’amitié (très belle scène où Hermione, l’éternelle Égérie, si proche de la Luthien de Tolkien — la femme fait tout le travail, mais c’est l’homme l’élu… — coiffe son vieil ami). Et elle rappelle incidemment aux sots et aux naïfs l’omniprésence du mal sur cette terre, en ce début de troisième millénaire qui voit les prix flamber du fait des eaux glaciales du calcul égoïste…
***




« Il n’est pas exclu que les militaires français décident de lâcher Macron »




Asselineau avait averti les Français en 2017

sur la base de l’observation, de la logique et de sa connaissance des textes européens.




Les USA et l’OTAN risquent une guerre nucléaire en se préparant à attaquer la Russie

[Source : World Socialist Web Site]

Déclaration du comité de rédaction du WSWS

Face à la détérioration de la position militaire de l’Ukraine et aux avancées significatives des forces russes, les puissances de l’OTAN menacent d’une escalade massive de la guerre avec l’envoi direct de troupes de l’OTAN sur le territoire ukrainien et des frappes contre les infrastructures et les villes russes.

Sur cette photo fournie par le ministère sud-coréen de la Défense,
un missile Taurus vole lors d’un exercice au large de la côte ouest du pays en Corée du Sud,
le mercredi 13 septembre 2017.
[AP Photo/Ministère sud-coréen de la Défense]

Après un retrait d’Avdiivka, les forces ukrainiennes se replient à nouveau. Au milieu de pertes massives, l’armée ukrainienne ne peut pas recruter de remplaçants sur le front. « Zelensky est dans l’impasse sur la façon d’enrôler plus de troupes au fur et à mesure que les forces russes avancent », titrait dimanche le New York Times.

La semaine dernière, les membres des gouvernements de quatre membres de l’OTAN — la France, le Canada, les Pays-Bas et la Lituanie — ont déclaré qu’ils envisageaient d’envoyer des troupes de combat pour combattre la Russie en Ukraine. Puis, vendredi, les médias russes ont publié une discussion divulguée entre les chefs militaires allemands sur l’utilisation d’armes allemandes à longue portée pour frapper la Crimée. En même temps, le gouvernement britannique a avoué avoir envoyé un « petit nombre » de troupes en Ukraine.

Cette escalade irresponsable de la guerre procède sans aucune explication publique de ce que prévoit l’OTAN, encore moins de reconnaissance franche des conséquences potentiellement catastrophiques de l’envoi de forces en Ukraine et d’attaques contre la Russie.

Rejetant l’avertissement explicite lancé la semaine dernière par Poutine, qui a déclaré qu’une intervention directe de l’OTAN en Ukraine pourrait conduire à l’usage d’armes nucléaires, les dirigeants et les médias de l’OTAN se moquent du danger et affirment que Poutine fait du bluff.

[NDLR Pourtant, en Russie, contrairement aux USA, on ne joue pas au Poker, mais plutôt aux échecs.]

Rien ne justifie une telle complaisance. L’administration Biden et ses alliés européens sont engagés dans un jeu de roulette russe nucléaire incroyablement téméraire.

Oubliant apparemment qu’au début de la guerre, en février 2022, ils déclaraient que l’intervention directe de l’OTAN signifierait une troisième guerre mondiale, les dirigeants impérialistes disent à présent que la Russie ne ripostera pas, même face à une attaque directe. De plus, même s’il existe la possibilité d’une contre-attaque massive, ils déclarent que l’OTAN ne doit pas être dissuadée par ce danger.

Un argument avancé dans les médias et par les think tanks est que l’OTAN a commis une faute en exprimant son inquiétude quant à l’escalade de la guerre en Ukraine vers une guerre nucléaire avec la Russie.

« Se plier au chantage nucléaire de Poutine rend la guerre nucléaire plus probable », dit Peter Dickinson de l’Atlantic Council, un think tank américain. « L’Ukraine a souvent dénoncé le bluff de Poutine, exposant la vacuité des fanfaronnades nucléaires du dictateur russe. » Il a conclu, « Si l’Ukraine refuse de se laisser intimider par le chantage nucléaire de Poutine, on ne peut pas en dire autant de l’Occident… La peur occidentale d’une escalade est le grand obstacle. »

En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung écrit que la menace russe d’utiliser l’arme nucléaire « ne sera pas réalisée. Pas même si, comme cela arrive régulièrement, des missiles de croisière américains et britanniques attaquent des cibles militaires dans le territoire ukrainien annexé par la Russie, y compris la Crimée. » L’Institut Lowy, un think tank pro-OTAN australien, dit : « La question clé est de savoir si l’Occident appellera le bluff de Poutine ou cédera à sa posture nucléaire à enjeux élevés, une décision qui façonnera l’issue du conflit. »

En affirmant publiquement que Poutine ne fait que bluffer, l’OTAN l’incite à réagir de manière agressive et à dénoncer son erreur de calcul.

Tout en affirmant haut et fort que la Russie ne répondra pas, les stratèges américains et européens évoquent la possibilité d’une escalade nucléaire. Le New York Times a commencé à publier dimanche une série d’articles d’opinion extraordinaires sous le titre « Au bord du gouffre », axé sur « la menace des armes nucléaires dans un monde instable ».

Le journaliste qui dirige cette série, W. J. Hennigan, l’a lancée avec une chronique, « Le bord », qui commence par déclarer :

« S’il semble alarmiste d’anticiper les conséquences horribles d’une attaque nucléaire, considérez ceci : les gouvernements des États-Unis et de l’Ukraine ont planifié ce scénario depuis au moins deux ans. »

À l’automne 2022, écrit-il, « une évaluation par le renseignement américain a estimé à 50 pour cent les chances que la Russie lance une frappe nucléaire pour arrêter les forces ukrainiennes si elles violaient sa défense de la Crimée ». Il ajoute qu’avant, « l’administration Biden avait demandé à un petit groupe d’experts et de stratèges, une “Équipe tigre”, de concevoir un nouveau “playbook” nucléaire ».

En annonçant la campagne présidentielle du Parti de l’égalité socialiste, le dirigeant national du SEP (États-Unis), David North, a déclaré :

« Les puissances de l’OTAN ont dit plusieurs fois que la menace du feu nucléaire ne les dissuaderait pas de poursuivre la guerre. Ainsi on normalise le recours délibéré aux armes nucléaires tactiques et stratégiques, rejeté pendant des décennies comme étant synonyme de folie, mais à présent traité de composante légitime de la stratégie géopolitique impérialiste ».

La guerre est poussée à une échelle beaucoup plus grande et plus sanglante. Tout cela se fait dans le dos de la population, en s’appuyant sur la désinformation. Lundi, l’État allemand a menti de manière flagrante, affirmant qu’une convocation d’urgence de l’ambassadeur allemand au ministère russe des Affaires étrangères n’avait rien à voir avec les discussions divulguées sur les missiles allemands ciblant la Crimée.

La classe dirigeante ment, car elle veut être libre de mener à bien ses complots militaires. Il y a déjà une large opposition parmi les travailleurs et les jeunes à l’escalade militaire. Selon les sondages, 68 pour cent des Français et 80 pour cent des Allemands s’opposent à l’envoi de troupes européennes en Ukraine combattre la Russie que propose Macron. Dans la mesure où des masses de gens aux États-Unis et dans tous les pays de l’OTAN prennent conscience de ce qui se passe, cette opposition va s’accroître.

Le World Socialist Web Site dénonce la conspiration de l’impérialisme otanien pour entraîner l’humanité dans une catastrophe nucléaire. Il faut ôter le pouvoir à ces fauteurs de guerre. Leurs actes menacent de détruire la civilisation humaine. Il faut organiser des manifestations de masse dans tous les pays pour exiger le retrait total des forces de l’OTAN d’Ukraine et la fin immédiate du conflit. Il faut lier ceci au développement d’un mouvement anti-impérialiste dans la classe ouvrière internationale, contrant la barbarie capitaliste avec le programme de la révolution socialiste mondiale.




COVID-ARNAQUE — Royaume-Uni : pas de Covid, mais un meurtre de masse par le Midazolam

Source : La cause du peuple

Par Ben Bartee

Un homme politique australien publie des preuves du meurtre potentiel par le gouvernement britannique de dizaines de milliers de personnes âgées hospitalisées pour augmenter le nombre de « décès causés par Covid ».

Le directeur national du United Australia Party, Craig Kelly, a fait des allégations choquantes, voire surprenantes, contre le NHS en Grande-Bretagne.

Via Slay News :

Un nouveau rapport explosif a provoqué une onde de choc dans le monde entier après qu’une enquête sur le nombre élevé de « décès dus au Covid » pendant la pandémie a révélé des preuves que des dizaines de milliers de personnes âgées ont en fait été assassinées pour augmenter les taux de mortalité.

Les données produites pour le rapport indiquaient que des personnes étaient euthanasiées au moyen d’une injection mortelle de Midazolam.

La cause de leur décès a ensuite été répertoriée comme « Covid », indiquant que le virus tuait beaucoup plus de personnes âgées qu’il ne l’était réellement.

Les données explosives du rapport ont été rendues publiques par le politicien australien Craig Kelly, directeur national du United Australia Party.

Le rapport a obtenu des données officielles du gouvernement britannique sur les taux de mortalité et leurs causes.

Les données semblent montrer qu’un grand nombre de personnes âgées ont été assassinées par une injection du médicament en fin de vie Midazolam.

Selon Kelly, les patients ont été euthanasiés afin d’augmenter les « décès dus à Covid » et d’accroître la peur du public afin d’obtenir un soutien en faveur du confinement et des vaccins.

Tout en alertant le public sur ces données, Kelly a déclaré qu’elles révélaient « le crime du siècle ».

Extrait du rapport préimprimé, « Décès excessifs au Royaume-Uni : Midazolam et euthanasie dans la pandémie de Covid-19 » :

Les macrodonnées pendant la pandémie de Covid-19 au Royaume-Uni présentent des anomalies de données importantes et des incohérences avec les explications existantes.Cet article montre que le pic de décès au Royaume-Uni, attribué à tort à la pandémie de COVID-19 en avril 2020, n’était pas dû au virus SRAS-CoV-2, qui était largement absent, mais à l’utilisation généralisée des injections de Midazolam, qui étaient statistiquement très fortement corrélées (coefficient supérieur à 90 %) à la surmortalité dans toutes les régions d’Angleterre au cours de l’année 2020…

L’utilisation répandue et persistante du Midazolam au Royaume-Uni suggère une possible politique d’euthanasie systémique.

Le midazolam, une benzodiazépine (la même classe de médicaments qui comprend le Xanax et le Valium), est souvent utilisé pour endormir les patients hospitalisés en soins intensifs. C’est également — et quiconque a une vaste expérience directe des benzos comme moi peut en témoigner — extrêmement dangereux, en particulier lorsqu’il est directement introduit dans la circulation sanguine, comme cela se serait produit à grande échelle, comme procédure opératoire standard pour les patients hospitalisés atteints de Covid, dans les hôpitaux britanniques tout au long de 2020 et 2021.

[Voir aussi :
Pendant la Covid et le confinement, le gouvernement tuait les aînés
Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?
France — Le « décret Rivotril » un génocide organisé
Le scandale du Rivotril]

Via MédecinePlus :

L’injection de midazolam peut provoquer des problèmes respiratoires graves, voire potentiellement mortels, tels qu’une respiration superficielle, ralentie ou temporairement arrêtée, pouvant entraîner des lésions cérébrales permanentes ou la mort. Vous ne devez recevoir ce médicament que dans un hôpital ou un cabinet médical disposant de l’équipement nécessaire pour surveiller votre cœur et vos poumons et pour fournir rapidement un traitement médical vital si votre respiration ralentit ou s’arrête. Votre médecin ou votre infirmière vous surveillera de près après avoir reçu ce médicament pour s’assurer que vous respirez correctement. Informez votre médecin si vous avez une infection grave ou si vous avez ou avez déjà eu des problèmes pulmonaires, des voies respiratoires ou respiratoires ou une maladie cardiaque. Informez votre médecin et votre pharmacien si vous prenez l’un des médicaments suivants : antidépresseurs ; les barbituriques tels que le sécobarbital (Seconal) ; dropéridol (Inapsine) ; médicaments contre l’anxiété, la maladie mentale ou les convulsions ; médicaments opiacés contre la toux comme la codéine (dans Triacin-C, dans Tuzistra XR) ou l’hydrocodone (dans Anexsia, dans Norco, dans Zyfrel) ou pour la douleur comme la codéine, le fentanyl (Actiq, Duragesic, Subsys, autres), l’hydromorphone (Dilaudid , Exalgo), mépéridine (Demerol), méthadone (Dolophine, Methadose), morphine (Astramorph, Duramorph PF, Kadian), oxycodone (dans Oxycet, dans Percocet, dans Roxicet, autres) et tramadol (Conzip, Ultram, dans Ultracet) ; sédatifs ; somnifères ; ou des tranquillisants.

Cela représente beaucoup de contre-indications mortelles pour une population occidentale plus âgée, statistiquement susceptible de prendre beaucoup de médicaments pharmaceutiques.

Je ne suis pas médecin — je suis un simple « théoricien du complot », un journaliste spécialisé dans le « terrorisme intérieur », et j’en suis fier — mais il n’est pas nécessaire d’avoir fait des études de médecine pour comprendre que les benzodiazépines sont très rarement des interventions médicales bien conçues, surtout lorsqu’elles sont administrées par voie intraveineuse à un patient âgé qui a déjà du mal à respirer sous respirateur.

Si les accusations sont fondées, le midazolam aurait été une méthode d’exécution parfaite, car il est fréquemment utilisé dans ce type d’environnement (pour ne pas éveiller les soupçons) et il est difficile d’attribuer la cause du décès au midazolam plutôt qu’au COVID, surtout dans le contexte d’une ignorance délibérée. Dans le domaine des relations internationales, ce dilemme est appelé « brouillard de guerre », en référence à la difficulté d’attribuer correctement la source d’une attaque en temps réel sur le champ de bataille.

4 mars 2024

Extrait de prose d’Armageddon

Ben Bartee, auteur de Broken English Teacher : Notes From Exile, est un journaliste américain indépendant basé à Bangkok, aux pouces opposables.




Il dénonce le totalitarisme, alors qu’il en est le principal agent en France

Plus gonflé que lui, on meurt par explosion.

Cet homme sorti de nulle part a été porté au pouvoir par un coup d’État judiciaire dont les organisateurs devraient avoir à répondre devant la Nation. Il a méthodiquement détruit les institutions, les grands services publics, vendus à l’encan à ses maîtres américains les ressources du pays et voilà que ce psychopathe obsédé par son nombril se prend maintenant pour un chef de guerre ! Depuis le début Emmanuel Macron triche et ment en permanence. Aujourd’hui il s’invente un monde qui n’existe pas et bascule avec emphase dans le délire :

« Il conviendra de ne pas être lâche. (…) La guerre est revenue sur notre sol, des puissances devenues inarrêtables sont en train d’étendre la menace, de nous attaquer chaque jour davantage : il nous faudra être à la hauteur de l’Histoire et du courage qu’elle implique. »

Toute de boursouflure, cette tirade est ridiculement ubuesque. Une nouvelle fois, Macron nous humilie à la face du monde qui ricane devant notre pays abaissé, dirigé par un pareil tocard. La lecture de la presse internationale qui s’intéresse encore à ses foucades est de ce point de vue accablante. Comment pouvons-nous supporter ça ?