Auteur/autrice : Joseph Stroberg

La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos

La matière de l’univers est sujette à une grande loi universelle implacable appelée en physique la loi d’entropie. Celle-ci peut être plus facilement comprise comme étant la Loi de dégradation, ou encore la Loi d’augmentation du désordre et du chaos. Appliquée au départ aux objets et systèmes matériels organisés, spécialement dans l’étude des transferts de chaleur d’un objet ou d’un système à l’autre (par exemple entre une plaque chauffante et une casserole d’eau), elle peut être généralisée à tout système, tout objet, tout corps matériel, tout être vivant constitué de matière… Elle peut donc aussi concerner les organisations humaines.

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Ne plus nourrir la Bête

La Bête, alias le Système dans lequel nous vivons, se nourrit de nos excès de consommation, de nos débordements émotionnels, de nos désirs, de nos peurs et de nos divisions et conflits. Elle survit globalement depuis des siècles ou même des millénaires grâce à notre ignorance. Beaucoup d’entre nous ignorent même jusqu’à son existence, inconscients de vivre dans un système artificiel de plus en plus antinaturel. Pourtant, si nous devons un jour vivre sur un monde réellement nouveau, rénové, régénéré, guéri, en pleine santé… il faudra laisser la Bête mourir de faim. Et pour cela nous devons cesser de l’alimenter en permanence.
Voici donc un échantillon des actions que l’on peut entreprendre individuellement et collectivement pour ne plus nourrir ce Système :

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L’habit ne fait pas le moine

Si l’habit ne fait pas le moine, et si notamment il ne suffit pas de se déclarer par exemple Pape au service des pauvres pour l’être effectivement dans les faits, qu’est-ce qui peut donc bien faire du moine ce qu’il est ? Si nous parvenons à répondre à cette question, nous gagnerons un discernement accru concernant la nature réelle de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui leur donnent des ordres. Nous ne nous fierons plus aveuglément ni bêtement à l’apparence, à l’image souvent créée par le biais du marketing et des médias. Ceux-ci parviennent en effet bien trop souvent à nous vendre de la margarine pour du beurre quand ce n’est pas dix fois pire.

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Quand la paix existera-t-elle vraiment ?

La paix signifie notamment l’absence de guerres (militaires, civiles, commerciales, idéologiques, etc.) et de conflits entre individus ou entre groupements humains. Elle n’est évidemment pas possible tant qu’il existe des armes de tous calibres et même les plans pour en fabriquer. Elle n’est pas non plus possible tant que l’on recourt à des embargos pour imposer sa volonté à d’autres nations ou à d’autres groupements humains. Elle ne sera pas non plus réalisable tant que des individus ou des groupes chercheront à imposer leurs idéologies ou leurs coutumes à d’autres. Est-ce que tout ceci est envisageable au cours des prochaines années?

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Effets de l’art moderne

Si l’on définit l’art comme la matérialisation, la manifestation, la représentation ou l’expression d’un ensemble de sensations, d’émotions ou de sentiments et comme un moyen de les faire rejaillir, il existe alors une relation étroite entre l’art d’une civilisation et la vie sensorielle, émotionnelle et sentimentale des individus qui la composent. Autrement dit, en étudiant les différentes formes d’art d’une civilisation, on peut connaître en particulier les émotions et les sentiments qui y dominent et l’influencent. On pourra notamment savoir si ceux-ci favorisent l’élévation des âmes ou au contraire leur descente dans le matérialisme. De ce point de vue, qu’en est-il de l’époque moderne ?

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Le RIC suffira-t-il ?

Le mouvement des Gilets jaunes a fait mettre en avant la notion de Référendum d’Initiative Citoyenne (ou RIC en abrégé). Bien des Français maintenant se polarisent dessus dans l’espoir qu’en obtenant une telle miette de pain, leur faim de changement social, professionnel ou civilisationnel sera satisfaite. Cela pourra-t-il être le cas?

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Survie ?

L’époque actuelle apparaît de plus en plus troublée dans ses fondements comme dans les événements vécus individuellement et collectivement. Ceci entraîne notamment une préoccupation croissante pour les deux notions suivantes : celle d’effondrement des civilisations et celle de survie lors d’un tel effondrement. Il reste à déterminer la cause d’un tel trouble et l’intérêt de telles préoccupations.
Depuis au moins deux siècles, et spécialement depuis la Révolution française, les fondements moraux et religieux de la civilisation occidentale ont été progressivement réduits à peau de chagrin. Si les dogmes religieux traditionnels ont été plus ou moins pulvérisés, ils ont été remplacés par ceux de la Franc-maçonnerie et de la laïcité largement promue par cette dernière.

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Les villes sont le cancer de la Terre

L’Histoire tend à démontrer que l’urbanisation s’est toujours accompagnée d’un mouvement de l’agriculture vers les monocultures et l’exploitation paysanne. Lorsqu’une ville s’implantait puis grossissait dans une région initialement rurale comportant des fermes autosuffisantes pratiquant la polyculture, pour survivre, elle devait mettre en place tout un processus d’approvisionnement alimentaire à partir de la campagne environnante. Les paysans devaient produire bien plus, et d’une manière telle que la récolte soit plus rapide.

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Deux humanités ?

Dans certains milieux ou réseaux ésotériques ou spirituels, il existe depuis quelques décennies une théorie de plus en plus en vogue selon laquelle une partie non négligeable des êtres humains n’auraient pas d’âme. Avant d’examiner les conséquences possibles d’une telle vision des choses et notamment à qui elle peut profiter, nous en ferons un court résumé et une rapide évocation de ses origines plus lointaines.
La théorie évoquée présente diverses variantes, mais expose le plus souvent que près de la moitié des êtres humains, d’origine pré-adamique, seraient dénués d’âme et donc de simples « portails organiques » tout juste bons à se faire manipuler ou posséder par des entités.

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Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !

De nos jours, il semble bien que le terme « fascisme » ait largement perdu son sens originel, à l’image de l’évolution d’une bonne partie du vocabulaire politique, économique, social, culturel et éducatif… vers la « novlangue » chère à Orwell. En revenant aux sources de sa définition, et en examinant succinctement nos systèmes prétendument « démocratiques », nous pourrons facilement constater le caractère effectivement fasciste de nos sociétés actuelles, à la différence près que le nationalisme est maintenant très mal vu et remplacé par l’obligation doctrinale de penser en termes d’Europe (ou de fédérations, confédérations et autres super-groupes étatiques équivalents ailleurs dans le monde).

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L’avenir se crée maintenant

La Loi de causes et des effets et celle d’action et réaction (voir Pourquoi le NOM nous fragilise ?) indiquent notamment que ce que nous faisons à un moment donné entraîne toujours des conséquences d’un ordre ou d’un autre. Et ce que nous « faisons » peut aussi bien être une action concrète que penser, imaginer, aimer… ou haïr. Nos choix présents en matière d’actes, d’émotions, de sentiments et de pensées ont donc toujours des conséquences sur ce qui interviendra dans le futur (proche ou lointain). Mieux connaître les mécanismes impliqués pourra nous permettre de préparer un meilleur avenir.

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Faut-il combattre l’astral ?

Certains ésotéristes ont prôné le combat contre les entités manipulatrices ou négatives censées se trouver dans certaines sphères astrales et/ou mentales. D’autres individus, parfois les mêmes, ont voulu combattre certaines idéologies. D’autres encore se sont efforcés de détruire les mirages ou les illusions dont ils pensaient certains individus victimes. Est-ce que ces choix étaient pour autant judicieux ?

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Profughi di origine Subsahariana a bordo di un barcone, Mar Mediterraneo Meridionale, 11 Settembre 2014. Nel corso dell'operazione 'Mare Nosrum' la Fregata Euro ha individuato e prestato soccorso a due barconi con 956 persone. ANSA/GIUSEPPE LAMI

Note sur le pacte migratoire

Le « Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières » insiste lourdement sur le fait que les phénomènes migratoires seraient naturels et allant de pair avec la « mondialisation ». Est-ce pour autant le cas ? Pouvons-nous nous contenter d’affirmations de la part des élites mondialistes alors qu’elles nous ont déjà maintes fois menti ?

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Les trois versions d’un conflit

Lorsqu’un individu ou un groupe est en conflit ou en crise avec un autre, leur nature subjective rend différentes (parfois radicalement) leurs perceptions de ce conflit ou de cette crise. Il y a la perception de celui qui s’en perçoit (à tort ou à raison) comme victime. Et il y a celle de celui qui en est responsable, et qui pense l’être ou au contraire se défend de l’être. Ces perspectives différentes dépendent des sens humains limités (et sujets à des illusions, voire à des hallucinations), de filtres psychologiques divers (religieux, culturels, éducatifs, sociaux…) et des points de vue ou des positionnements momentanés adoptés par rapport aux circonstances ou à la scène du conflit ou de la crise.

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L’enjeu majeur de notre époque

Depuis plusieurs années (ou décennies), notre époque est secouée par une crise mondiale que l’on peut comparer à celle du passage de l’adolescence à l’âge adule. Et si chaque crise, individuelle comme collective, peut être comparée au franchissement d’une porte vers l’inconnu, il reste à savoir quelle porte choisira l’Humanité et quelle est la nature de l’enjeu correspondant. Ce dernier est-il économique, social, culturel, politique… ?

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Note sur Le grand débat

Dépendre d’un grand débat organisé par le Pouvoir en place pour espérer sortir du Système est totalement illusoire. Ceci revient au contraire à se maintenir dans les filets de ce dernier. Et celui-ci est organisé d’une manière telle qu’on ne peut pas en sortir sans accepter une grande insécurité, l’incertitude, le renoncement au confort matériel et l’abandon des repères de la « modernité ». Les rouages du Système nous en rendent autrement étroitement dépendants. Ne plus l’alimenter, au besoin en refusant d’en payer ses Impôts, c’est en effet risquer fort de passer par la case Prison.

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Effets de la censure

La censure est une atteinte à la libre circulation de la connaissance, d’une information ou d’une opinion exprimée sous une forme ou une autre (écrite, verbale, visuelle…). Elle représente un blocage de la transmission d’énergies mentales entre individus. Elle peut donc être responsable de dommages autant pour l’émetteur que pour ceux qui ne peuvent plus ainsi recevoir la connaissance, l’information ou l’opinion émise.
Chez l’émetteur qui tente de diffuser une connaissance, une information ou une opinion, la censure peut provoquer de la frustration, de la colère ou d’autres émotions négatives. À long terme, elle peut engendrer des problèmes de santé.

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Entendre et écouter pour communiquer, maintenant et dans l’Humanité future

Dans la langue française, deux mots sont utilisés pour représenter les trois étapes d’une véritable communication. Le mot « entendre » s’y trouve dans la première et dans la dernière étape, alors qu’« écouter » représente la phase intermédiaire de la communication.(…)
Dans le Nouveau Monde, les êtres humains de la prochaine Humanité, celle qui suivra les Homo Sapiens, parviendront de plus en plus à mettre en œuvre une communication d’une qualité telle qu’elle existe rarement de nos jours.

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La fin des partis politiques

Pour des élites qui souhaitent pouvoir toujours mieux contrôler les masses populaires, le meilleur système est celui qui donne à ces masses l’illusion de la liberté, mais offre en fait la contrainte. Celui-ci a pour nom « Démocratie » qui en théorie signifie une forme de gouvernement assumée par le peuple lui-même, et donc implique que le peuple soit souverain. Dans la pratique, l’existence des partis politiques au centre d’un processus électoral représente le principal obstacle à la souveraineté des peuples.

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Les trois filtres de Socrate

Nous gagnerions, individuellement et collectivement, à effectuer ce test des trois passoires ou des trois filtres chaque fois que nous nous apprêtons à dire quelque chose de quelqu’un aussi bien que lorsque nous recevons des nouvelles ou des informations au sujet d’un individu particulier ou d’un groupe. Est-ce que ce que nous allons mentionner est vrai, c’est-à-dire conforme à la réalité, ou bien est-ce qu’il s’agit d’un mensonge ou de quelque chose dont nous n’avons pas pu vérifier la véracité ? Est-ce que c’est bon ou constructif, au moins pour la personne ou le groupe visé ? Est-ce que c’est utile ?

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L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources

L’asservissement total d’un individu ou d’un groupement humain ne peut se faire tant que celui-ci dispose d’un libre accès aux ressources qui lui sont nécessaires pour remplir ses besoins correspondants (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). Certains des besoins étant plus vitaux que les autres, contrôler les ressources correspondantes est particulièrement déterminant et prioritaire. Ceux qui cherchent à asservir gagnent à les accaparer en priorité. Et ceux qui cherchent à préserver leur liberté gagnent à les conserver ou à en découvrir d’équivalentes. L’Histoire peut se lire comme une longue lutte entre, d’une part, des élites avides de contrôler leur espace et les humains et autres êtres vivants qui s’y trouvent inclus et, d’autre part, des êtres humains qui aspiraient essentiellement à une vie simple et libre.

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Vive le pelletage de neige !

Au Québec, pelleter la neige fait partie des habitudes du commun des mortels ayant la chance ou la malchance d’habiter dans une maison particulière, même lorsqu’il possède une souffleuse à neige qui ne soit pas en panne. Celle-ci n’est en effet pas des plus efficaces pour ôter la neige des escaliers ou de chemins étroits et encore moins la barrière de glace laissée à l’entrée de l’allée par la « charue » chargée d’évacuer la neige des rues du quartier. Et l’hiver québécois a la fâcheuse tendance à durer cinq ou six mois par an. Surtout pour un immigré en provenance d’un pays au climat généralement plus clément, le pelletage de neige peut paraître bien « chiant ». Plus il aura été habitué au confort, à la facilité matérielle, à l’absence d’efforts physiques, à la vie dans un cocon, et plus sa personnalité pourra avoir tendance à se révolter contre la nature de son pays d’accueil. Pourtant, d’un autre point de vue, l’hiver québécois est une bénédiction en ces temps modernes. Pourquoi, pourrions-nous nous demander?

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Note sur la souveraineté monétaire

Pierre Jovanovic a rapporté la fermeture d’une imprimerie française de plus de quatre cent ans et qui était à la pointe en matière d’impression de passeports, de billets de banques, de chèques de banques, etc.
Pourquoi fermer une telle imprimerie qui était en bonne santé avec un carnet de commandes bien rempli ? Si le but est de détruire en France toute possibilité d’indépendance financière (et de recréer par exemple des billets en Francs français), celui-ci sera peut-être atteint momentanément. Cependant, la réelle souveraineté d’un peuple peut s’obtenir sans le recours à une monnaie.

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Un choix déterminant

En cette période critique du début du troisième millénaire, plus les années passent, et plus se renforce un clivage fondamental entre les êtres humains. Trois lignes de comportement, d’état et de conscience se dégagent de manière de plus en plus marquée. Elles deviennent de plus en plus visibles, à l’image de trois liquides de densités différentes que l’on avait jusqu’à présent forcés à se mêler en une sorte de vinaigrette, mais dont le temps sépare progressivement les couches de « densité », comme l’huile finit par se séparer de l’eau. On peut les représenter schématiquement comme suit :

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La faillite de la science matérialiste ?

La science moderne a émergé approximativement au moment de la Révolution française, il y a maintenant plus de deux siècles. Depuis lors, l’Humanité s’est lancée dans une course au « progrès » technologique qui en est directement issu et qui lui reste étroitement associé. Un tour d’horizon rapide permettra de déterminer si la progression scientifique et technique exponentielle a permis ou non l’amélioration des conditions humaine et planétaire. Et si malgré le temps et les ressources (notamment financières) investies, le bilan reste plutôt défavorable autant aux êtres humains qu’aux autres êtres vivants et qu’à la planète elle-même, peut-être sera-t-il nécessaire d’envisager la faillite de notre science éminemment matérialiste, ceci pour permettre de passer à autre chose.

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Note sur l’antisémitisme et sur le racisme en général

L’Humanité moderne est encore comparable à une cour de récréation fréquentée par des adolescents ou de plus jeunes enfants. Les êtres humains s’y chamaillent pour des croyances, pour leur nom de famille ou pour la couleur de leur peau. Pourtant, les problèmes actuels de l’Humanité ne sont pas imputables à ceux qui appartiennent à tel clan plutôt qu’à tel autre, même si certains ont plus de prédispositions que d’autres à s’ériger en caïds de la classe. Ils le sont essentiellement à cause de l’immaturité psychologique, intellectuelle, et surtout spirituelle d’un trop grand nombre d’entre nous, indépendamment de notre race, de notre origine socioculturelle, de notre religion et de nos opinions politiques.

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Note sur le fanatisme

Le fanatisme provient d’un excès de dévotion envers un idéal, une idéologie, une cause ou même envers une personne, un animal ou un objet idéalisé. Il n’est donc pas limité ou restreint au domaine des croyances religieuses, mais se trouve aussi en politique (du fait des idéologies et des partis politiques), dans le show-business (envers les « stars »), dans le sport, dans le domaine de la santé (par exemple chez certains végétariens), etc.
Le fanatisme ne devient un problème que lorsque le fanatique cherche à amener les autres individus ou les autres groupes vers l’objet de sa dévotion, à leur imposer les comportements qui en découlent ou à attaquer ce qui ne cadre pas avec ou qui y fait obstacle. Ainsi :

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Note sur les mouvements humains et la sagesse du Tao

L’Humanité résulte de la combinaison de ses individus. La direction qu’elle suit est la synthèse des différents mouvements individuels et collectifs en son sain. Sans organisation et sans objectif unitaire des mouvements, ceux-ci partent dans toutes les directions et l’on arrive finalement au chaos (même si par ailleurs des mouvements organisés peuvent directement et plus rapidement atteindre le chaos, si tel est leur objectif). Des leaders ou des pilotes peuvent guider un groupe dans une direction particulière, au besoin en fondant une organisation concrète susceptible d’ancrer le mouvement dans la durée. Et cette direction peut au contraire éloigner l’Humanité d’une situation plus ou moins fortement chaotique et critique.

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Servir l’Humanité ou s’en remettre à la Volonté du Père ?

Le nouveau courant religieux qu’est le Nouvel-Âge met en avant les notions de service à l’Humanité et de Serviteur du monde en liaison avec l’ère du Verseau. Depuis deux mille ans, le Christianisme met plutôt l’accent sur le Sauveur du monde qui s’en est remis à la Volonté de son Père et sur l’amour du prochain. Le mouvement récent recommande le service et l’appel à la manifestation du « plan » de son dieu Lucifer sur la terre. Dans le même temps, le mouvement ancien recommande la prière et l’appel à rejoindre le royaume céleste. Le premier tend à valoriser la « déesse » ou la mère Nature, à réclamer le matriarcat. Le second est d’essence patriarcale.

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Note sur les religions et l’athéisme

L’athéisme et l’agnosticisme ayant ceci de commun qu’ils ne se préoccupent pas d’un principe créateur universel ou transcendant se ramènent finalement à des croyances matérialistes. En se référant à l’article « Servir l’Humanité ou s’en remettre à la Volonté du Père ? », ces formes de croyances sont assimilables à des religions de nature exclusivement féminine. Elles plongent en effet l’individu dans la matière tout en lui retirant toute possibilité d’effectuer le mouvement inverse. Or les tendances extrémistes représentent des déséquilibres tels qu’elles sont généralement destructrices à plus ou moins long terme et parfois à très court terme. En l’occurrence ici, on peut facilement voir dans l’athéisme et l’agnosticisme la cause fondamentale du déclin de la conscience morale et conséquemment d’un chaos social, culturel, politique et civilisationnel croissant. Que ces croyances aient été stimulées ou non elles-mêmes par l’Humanisme ne change probablement pas grand-chose aux résultats. Les destructions environnementales en sont parmi les signes les plus visibles.

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L’utilité des miroirs et de l’observateur

Il semble bien que la meilleure façon de connaître quelque chose soit de l’expérimenter soi-même directement. Une connaissance qui reste livresque ou par l’intermédiaire de vidéos, pour ne citer que deux exemples d’intermédiaires, peut-elle en effet atteindre la même complétude? Peut-on connaître la sculpture sans sculpter soi-même, une émotion sans l’éprouver soi-même, la mer en restant sur la plage, une idéologie ou une religion sans s’y relier, une autre personne sans la fréquenter…? Oh! bien sûr, on peut toujours les critiquer, de l’extérieur. « La critique est aisée, mais l’art est difficile ». Si l’on n’expérimente pas soi-même ce dont il est question, cela demeure externe et superficiel. Cela est surtout bon pour engendrer des conflits. Et l’on finit souvent par critiquer les personnes elles-mêmes au lieu de chercher à connaître ou à comprendre qui elles sont, ce qu’elles disent, ce qu’elles font et ce qui les motive… Bien sûr, critiquer fait aussi partie de l’expérience humaine. Ce faisant, c’est souvent bien après que l’on réalise l’objet réel de la critique : la connaissance de soi!

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