À la remorque de l’OMS

07/09/2020 (2020-09-07)

[Source : Le Journal de Montéal]

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Nathalie Elgrably-Lévy


Les personnes vulnérables confiées aux bons soins de l’État dans les CHSLD et les résidences représentent 80 % des décès liés au virus, sans compter les traitements inhumains qu’on leur a infligés.  

La classe politique condamne le financement insuffisant. Peut-être ! Mais le véritable coupable est ailleurs.   

Hécatombe 

Il est intéressant de noter que de nombreux pays occidentaux enregistrent la même hécatombe. En l’occurrence, la France compte près de 9500 décès dans ses EHPAD.   

Au Québec, les CHSLD avaient été informés de ne pas transférer les résidents malades vers les hôpitaux. Ailleurs aussi ! 

Au Québec, des résidents déclarés positifs continuaient souvent de partager la même chambre que ceux non contaminés. Ailleurs aussi ! 

Au Québec, les autorités ont nié avec insistance l’utilité du masque. Ailleurs aussi ! 

Au Québec, les autorités ont eu une réaction épidermique face aux conseils du Pr Raoult, lui qui est pourtant une sommité mondiale dans le domaine de l’infectiologie. Ailleurs aussi ! 

Qu’un pays prenne une mauvaise décision, c’est possible. Qu’un autre l’imite, c’est envisageable. Mais qu’autant de pays prennent simultanément les mêmes mauvaises décisions, c’est hautement improbable. Il est donc évident qu’ils suivent le même modus operandi. 

Vu l’épinglette des Nations unies qu’arbore fièrement le Dr Arruda, il est logique d’en déduire qu’il applique religieusement les recommandations de l’OMS. 

Or, en dépit d’un budget annuel de 4,5 milliards $ US, l’OMS a manifestement été une bien mauvaise conseillère.  

Ses erreurs d’aiguillage et ses fourvoiements ont clairement provoqué la catastrophe actuelle et certainement causé de nombreux décès.  

Indépendance 

En étant les fidèles valets de l’OMS, nos dirigeants ont été de dangereux covidiots !   

Aujourd’hui, le Québec paye le prix des errances de l’organisation onusienne. Pour s’en sortir, il a désespérément besoin de dirigeants dotés d’un esprit critique et, surtout, d’une autonomie intellectuelle.  

Il a besoin de leaders mentalement déconfinés !  

Le Québec rêve d’indépendance ? Voilà l’occasion parfaite de la revendiquer !

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