Une étude révèle que les non-vaccinés sont mieux informés que les vaccinés

23/12/2021 (2021-12-23)

[Source : Aube Digitale]

La politologue allemande Ulrike Guérot a démontré comment les opposants à la vaccination sont mieux informés, citant une étude du MAT, qui a analysé très attentivement les tweets des soi-disant agents anti-vaccination.

En Allemagne, quelque 70 % de la population est vaccinée, 30 % ne l’est pas, et sur ces 70 %, environ 40 % ne se sont pas fait vacciner parce qu’ils ont cru à la propagande, mais parce qu’ils y ont été contraints pour pouvoir travailler et se déplacer librement. Et ceux qui ne sont pas vaccinés sont non seulement mieux informés mais ne seront jamais convaincus de se faire vacciner, a montré l’étude du MAT.

Mme Guérot, politologue à l’université de Bonn, estime que la vaccination obligatoire est introduite en Allemagne et en Autriche par la porte dérobée des règles 2G – permettant uniquement à ceux qui sont vaccinés et guéris de prendre part à la société.

« La pandémie a absolument divisé la société, un processus de tri est en cours : Vous n’invitez chez vous, pour des spaghettis et du vin, que les personnes qui sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne le corona. En fait, je n’ai plus d’amis de la politique Zéro Covid, mais je m’entoure de nombreuses personnes qui, comme moi, critiquent les mesures. »

[Voir aussi : L’épée, le bon grain et l’ivraie
et Pays les plus restrictifs en matière de mesures prétendument sanitaires]

« Surtout en public, nous n’avons plus du tout de discussions factuelles. Le dénigrement des penseurs latéraux, des personnes qui devraient en fait être les bienvenues dans une démocratie, a fait que personne n’ose s’exprimer en tant que critique de la politique du corona. Il en est résulté un plafond d’opinion complètement fermé : Les mesures sont bonnes – et quiconque s’y oppose est un « corona-négationniste » et, de surcroît, de droite. C’est une évolution très dangereuse », explique Mme Guérot, professeure de politique européenne et codirecteur du Centre Ernst Robert Curtius à la Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität de Bonn.

Et un manifeste dont elle est coauteure et qui vise à mettre fin à la discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées est disponible sur coronaaussoehnung.org.

« Depuis le début de la pandémie, les objectifs ont été déplacés de plus en plus. Au début, il s’agissait de protéger les groupes à risque, maintenant on crée des instruments de contrôle pour exclure les personnes non vaccinées de la vie publique. Qui garantit que cela s’arrêtera lorsque le danger aura été écarté ? »

« Lorsque des politiciens me demandent de me faire vacciner et donc de porter un passeport numérique de vaccination dans les espaces publics, j’aimerais que ces politiciens clarifient au préalable les questions suivantes, sur lesquelles je mets personnellement en jeu ma volonté de me faire vacciner et de devenir titulaire d’un passeport sanitaire : Quels sont les critères pour mettre fin à l’urgence épidémique ? Mais surtout : la règle « 2-G » sera-t-elle terminée lorsque le corona sera fini ou sous contrôle, qu’aucune surcharge des hôpitaux ne pourra être signalée, qu’aucune surmortalité liée au corona ne pourra être enregistrée ? »

« Ou bien le passeport numérique sera-t-il conservé ? Une prochaine phase est-elle prévue ? Va-t-il bientôt collecter d’autres données qui limiteront ma participation à la société ? Devra-t-il à l’avenir documenter également d’autres vaccinations, ou a-t-on le droit d’aller au cinéma avec la grippe mais pas avec le corona ? Va-t-il bientôt indiquer si j’ai une température légèrement élevée, de l’herpès, un pied d’athlète… ? »

Traduction de Free West Media par Aube Digitale

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