Un lobby trans pro-migrants et pro-bloqueurs de puberté financé par la Commission européenne

04/06/2024 (2024-06-04)

[Source : fdesouche.com]

Par Pierre Chamatin

ENQUÊTE. Alors que le Sénat français vient de voter une loi restrictive au sujet des transitions sexuelles de mineurs, une ONG revendique l’inverse auprès de l’UE.

Depuis 2014, la Commission européenne a alloué près de 4 millions d’euros de fonds européens à l’ONG Transgender Europe EV (TGEU) – 596 864 euros de subventions de fonctionnement en 2024.

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Rien d’étonnant, puisque TGEU revendique une approche intersectionnelle et décoloniale. En 2022, elle mettait par exemple en scène une femme trans portant un voile islamique lors de la Journée internationale des réfugiés. Sa vice-présidente, la Franco-Néerlandaise Dinah Bons, se décrit d’ailleurs comme une « fière femme trans de couleur ». Elle a été la vice-présidente d’une confédération européenne de syndicats de travailleurs du sexe (ESWA), membre du parti travailliste néerlandais et cadre du parti d’extrême gauche BIJ1.

Dans une interview au quotidien néerlandais Het Parool, elle explique avoir porté le niqab durant les premières années de sa transition à chaque fois qu’elle se rendait dans la famille de son petit ami marocain, jusqu’à ce qu’il la quitte une fois sa transition terminée.

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Grâce à l’argent des contribuables européens, TGEU multiplie les campagnes de communication et publie chaque année une « carte des droits trans » où le lobby distribue les bons et mauvais points aux pays européens. (…) Les « réfugiés trans » sont autorisés à changer de sexe à l’état civil ou sont prioritaires pour bénéficier du droit d’asile ? Un point également… 

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En 2022, TGEU a également dressé une « carte de santé trans » (…) Si les bloqueurs de puberté sont autorisés dès le début de la puberté, soit entre 9 et 14 ans, les lobbyistes donnent deux points. Deux autres points sont également accordés lorsque les traitements hormonaux sont autorisés dès l’âge de 15 ans. Selon TGEU, « restreindre l’accès aux bloqueurs […] peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale des jeunes transgenres contraints de subir la puberté ». 

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