La guerre de l’huile

[Source : IVERIS via Réseau International]

Auteur : Leslie Varenne

Cette étude,
réalisée seulement avec des sources ouvertes, est née après avoir lu un
post sur les réseaux sociaux. Une internaute, dont le pseudonyme
Célestine anticolonialiste parle de lui-même, pestait contre la
diabolisation de l’huile de palme « les industriels impérialistes aiment trop mentir. Moi, je la mange et en plus j’ai une belle peau ! ». Et son ami, Bakary, de lui répondre « Depuis quand l’huile de palme est mauvaise ? Pour que nous achetions leur huile d’olive ? Je ne le ferai pas. »
N’ont-ils pas raison ?  Pourquoi tant de haine versée sur l’huile de
palme et rien ou presque sur les autres oléagineux ? L’IVERIS a fait des
recherches, a tiré le fil du mensonge et tout est venu… (1)

Pour résumer les attaques d’à peu près toutes les ONG occidentales ayant pignon sur la planète, Greenpeace en tête, la culture de palmiers à huile serait responsable de la déforestation, de l’appauvrissement des sols et de la disparition des espèces telle que l’Orang-Outan (2); par conséquent, elle serait également responsable des gaz à effets de serre et donc du réchauffement climatique ; et comme si cela ne suffisait pas, elle serait aussi néfaste pour la santé (3). Chaque ONG œuvrant dans son domaine de compétence et toutes ayant à cœur de participer à la curée, Amnesty International et Oxfam ont apporté leur contribution en dénonçant le non-respect des droits humains et les conditions de travail dans les plantations de palmiers à huile (4-5).

Bien entendu, il ne s’agit pas ici de
défendre les conditions de travail imposées par les multinationales aux
travailleurs des plantations d’huile de palme. Néanmoins, elles ne sont
ni pires ni meilleures que celles en cours dans tous les autres secteurs
des pays du sud, bois, coton, café, cacao, hévéa, soja au Brésil etc.

Il est difficile de dater précisément le
début de ces attaques, elles sont montées en puissance au fur et à
mesure que l’huile de palme a commencé à supplanter le soja, le colza et
le tournesol. En vingt ans, la consommation mondiale est passée de 14.6
millions de tonnes en 1995 à 62.6 millions de tonnes en 2015, cela
donne une idée de la place prise par cette culture sur le marché des
huiles (6). 

Au cours des dix dernières années, la
campagne d’ostracisation menée par les ONG a atteint des sommets. A tel
point que leurs arguments répétés à satiété ont fini par entrer dans les
cerveaux des consommateurs qui se détournent de ce produit. Certaines
marques, clouées au pilori, se blanchissent désormais de toute satanée
trace d’huile de palme dans leur produit en mentionnant « palme free » sur leurs emballages.

La guerre de l’huile bat son plein…

La guerre des données

Sur ce sujet, il existe une importante littérature, de nombreux chercheurs ayant écrit des articles sérieux. Signalons également le site GAPKI, une association indonésienne qui fait un énorme travail de réinformation (7). – L’Indonésie est le plus important exportateur d’huile de palme, avec la Malaisie, ils produisent 90% de la consommation mondiale. – Mais, les ONG, les médias, et même le Parlement européen se contentent de raisonnements parfois justes mais partiaux, juxtaposés à des chiffres qui ne sont étayés par aucune étude scientifique, au mieux relèvent-ils de données partielles ou orientées.

L’article le plus édifiant, concernant l’utilisation peu orthodoxe des chiffres, est celui paru en 2017 dans The Conversation signé par trois scientifiques (8). Dans cette recherche, intitulée « Non, l’huile de palme n’est pas responsable de 40% de la déforestation mondiale », les auteurs ont essayé de comprendre comment le Monde, du 3 avril 2017, avait pu écrire cette révélation choc : « La conversion des terres en plantations de palmiers à huile est à elle seule à l’origine de 40 % des pertes de couvert forestier naturel autour de la planète » (9). Quelles étaient donc les sources du « journal de référence » pour arriver à un pourcentage aussi impressionnant ? En réalité, le Monde se réfère à un rapport du Parlement européen, qui lui-même s’appuie sur de nombreuses sources : une expertise commandée à trois cabinets privés, dont le citoyen ne sait rien ; la FAO ; un think tank américain, WRI, proche des démocrates (10) ; Forest trends, une ONG basée à Washington DC, dont le fondateur a travaillé pour l’USAID et est un ancien des Peace Corps au Nicaragua, etc (11). De fil en aiguille, de sources compulsées ici et là, de données de la FAO exactes, mais anciennes et mal interprétées, les 40% sortent comme un lapin du chapeau.

Selon le calcul précis et détaillé de
ces trois scientifiques, la culture du palmier à huile ne serait donc
pas responsable de 40% de la déforestation dans le monde, mais de 2,3% !
Néanmoins, ce chiffre de 40% est resté dans les esprits et a été repris
par certains médias.

En dehors du sujet traité ici, cet
article est exemplaire. Il démontre comment il est possible d’arriver à
des aberrations à partir d’une donnée exacte (12). 

Par ailleurs, pour rester sur le
chapitre déforestation, il va s’en dire que toute activité humaine, dont
l’agriculture, a un impact sur l’écosystème. Cependant le palmier à
huile ayant le plus grand rendement à l’hectare et ce, dans des
proportions importantes, 3,8 tonnes à l’hectare, contre 0,5 pour le
soja, sa culture est infiniment moins destructrice.

Concernant tous les autres points décriés, santé, environnement, pesticides, l’huile de palme n’est pas mieux traitée. Dès 2012 pourtant, deux chercheurs canadiens ont publié une étude intitulée « Huile de palme : avantages sanitaires, environnementaux et économiques » (13). Leur conclusion est sans appel : « La plupart de ceux qui militent actuellement contre l’huile de palme, en faisant pression sur les fabricants et les distributeurs, agissent au nom de la protection de l’environnement. Pourtant, ces activistes sont frappés de myopie. Leurs actions échoueront à atteindre les grands objectifs qu’ils affichent : réhabilitation de l’environnement et amélioration des conditions de vie de populations pauvres. En effet, dans la pratique, aucune autre source d’huile végétale ne saurait préserver davantage de terres et mettre à disposition autant de calories accessibles, abondantes et abordables, pour les populations du monde entier. »

Huile de palme VS Soja…

C’est pourtant en se basant sur les informations de ces activistes myopes que la Commission européenne a publié, en mars 2019, un texte réglementaire qui limite la part de l’huile de palme dans les bio-carburants et l’interdit totalement d’ici 2030 (14). A juste titre, ce texte a déclenché l’ire de l’Indonésie et de la Malaisie. Par cette action, la Commission européenne n’a pas cherché à préserver les intérêts des cultivateurs européens d’huile de colza et de tournesol, elle a avant tout protégé le soja de son allié américain.

Car, et c’est tout à fait remarquable, le texte de la Commission européenne, aboutit à condamner l’huile de palme et à blanchir le soja ! Pour arriver à ce résultat, il a fallu que la Commission joue les contorsionnistes en classant l’huile de palme à un risque très élevé (risque CASI), l’huile de soja, passant, elle, miraculeusement juste sous le seuil fatidique ! (15) Cette décision est d’autant plus scandaleuse que selon Gapki, les chercheurs canadiens et beaucoup d’autres, le soja est beaucoup plus toxique pour la planète : « le palmier à huile nécessite également beaucoup moins d’engrais, de pesticides ou de carburant par unité produite que le colza et le soja. » Au passage, pour toutes ces raisons, un boycott de l’huile de palme serait particulièrement délétère (16-17).

Mais la Commission européenne ne s’est
pas embarrassée de ces considérations scientifiques et factuelles. Par
aveuglement de certains de ses clercs et par la trahison de certains
autres, elle s’est immiscée dans la guerre commerciale sans pitié menée
par les Etats-Unis pour protéger le soja, dont ils sont les premiers
producteurs mondiaux et un acteur clé de la filière ; la part de l’huile
de palme dans le marché mondial grignotant, année après année, celle du
soja américain.

Le soja a été aussi au centre de la guerre commerciale sino-américaine commencée en janvier 2018. Pour rééquilibrer sa balance commerciale avec Pékin, Washington a imposé, en 2018, des tarifs douaniers sur 34 milliards de dollars d’importations chinoises. La Chine a répliqué en taxant à 25% certains produits américains, dont le soja (18). Comme souvent dans ce genre de conflit, soit les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous, soit ils sont contreproductifs. Ce qui devait arriver, arriva, la Chine a revu sa copie, en diversifiant ses sources protéiques et en s’approvisionnant désormais au Brésil, au grand dam des producteurs de soja américain qui, ce n’est pas inutile de le rappeler, ont largement voté pour Donald Trump aux dernières présidentielles (19-20-21). Mais grâce à Jean-claude Junker, les agriculteurs américains, et la cote de Donald Trump, ont été momentanément sauvés. En effet, après une rencontre en juillet 2018, à la Maison Blanche, entre le président de la Commission européenne et le président américain, il a été convenu que l’Union européenne s’engageait à acheter plus de gaz et de soja aux Etats-Unis. En contrepartie, ces derniers s’abstenaient de mettre en œuvre leur menace de relever les droits de douane de 25% sur les exportations d’automobiles européennes, tant redoutées par l’Allemagne.

Résultat, les exportations de soja US vers le vieux continent ont bondi de 121% entre juillet 2018 et la mi-avril 2019, garantissant ainsi le cours du soja, qui a faiblit mais n’a pas cédé (22). (Le cours du soja a été dopé ces derniers jours en raison du mauvais temps aux Etats-Unis en période de semis (23).

A deux reprises donc, par le deal passé
entre Juncker et Trump, puis par le texte réglementaire de mars 2019,
les Européens n’ont pas hésité d’une part à « sacrifier »  leurs propres producteurs de colza et de tournesol pour soutenir « l’ami américain », et, d’autre part à prendre le risque de se fâcher avec l’Indonésie et la Malaisie.

Les pays africains producteurs d’huile de palme, notamment les deux plus importants, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, n’ont, eux, pas réagi. Les raisons sont de deux ordres : certes, le Nigéria, est un important producteur mais il est aussi un gros consommateur donc il n’exporte pas son huile, mais au contraire en importe (24); la Côte d’Ivoire, elle, exporte mais en Afrique de l’Ouest seulement. Par ailleurs, ces Etats reçoivent des aides de l’UE et n’ont, par conséquent, guère de marge de manœuvre pour s’opposer.

Les bienfaiteurs de l’humanité et le royaume des ténèbres   

Au final, dans cette campagne contre l’huile de palme qu’ont obtenu les ONG ? En cinq ans, le cours de l’huile de palme a chuté de 45,92%, tandis que le soja a perdu 29,1%, (les prix de l’huile sont corrélés à la hausse ou à la baisse) (25-26). La chute des cours a poussé les petits paysans à détruire leurs plantations d’huile de palme et à se tourner vers d’autres cultures (qui ne sont pas plus COP21 compatibles), tandis que les producteurs de soja américain sont largement soutenus lors des périodes difficiles par leur gouvernement. Résultat : qui paye les pots cassés ? Les petits planteurs africains qui sont les plus touchés par cette guerre économique. 

Ce sont donc une nouvelle fois les
Africains qui trinquent et parmi eux, les plus fragiles, les petits pays
et les petits producteurs, belle réalisation pour ces ONG, ces
défenseurs de la planète et de l’humanité. Au passage, elles font coup
double, puisqu’elles sont les premières à bénéficier des fonds
distribués par l’UE pour endiguer l’immigration et essayer de
relocaliser les petits paysans qu’elles ont contribué à ruiner !

Mais que dire puisque ces ONG, comme
leurs bailleurs de fonds, elles reçoivent toutes des subsides des
mécènes américains, au premier rang desquels se trouve, Georges Soros,
bénéficient d’une sorte d’exceptionnalisme.  Elles sont LE bien et
guident les pas de l’humanité vers la lumière…

Mais il ne faut pas s’y tromper dans
cette affaire d’huile de palme, toutes ne sont pas des activistes
myopes, certaines sont bel et bien parties au conflit d’une guerre
économique (27).

Au final, l’huile de palme est moins
nocive pour la planète, pour l’économie des pays pauvres, et pour la
santé des hommes que ces ONG qui en dénoncent à tout bout de champ, le
caractère dommageable.

En conclusion : suivez les conseils de
Célestine anticolonialiste, mangez l’huile de palme, c’est bon pour la
peau, grâce à sa teneur élevée en antioxydants, en vitamines A et E…

Leslie Varenne

[Références]

(1) En référence au dernier livre de Philippe de Villiers sur l’Europe « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »
(2) https://www.greenpeace.fr/greenpeace-huile-de-palme/
(3) http://nopalm.org/article-21-les-dangers-de-lhuile-de-palme-sur-la-santA
(4) https://www.amnesty.fr/responsabilite-des-entreprises/actualites/huile-de-palme-travail-des-enfants-et-travail-force
(5) https://www.oxfamfrance.org/?s=Huile+de+palme
(6) https://www.palmoilandfood.eu/fr/la-production-d%E2%80%99huile-de-palme
(7) https://gapki.id/
(8)https://theconversation.com/non-lhuile-de-palme-nest-pas-responsable-de-40-de-la-deforestation-76955
(9)https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/04/03/les-ravages-de-la-culture-d-huile-de-palme-passes-au-crible-du-parlement-europeen_5104827_3244.html?xtmc=huile_de_palme&xtcr=4
(10) http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-8-2017-0066_FR.html?redirect
(11) https://www.forest-trends.org/team/
(12) Dans cet article « Un Président ne devrait pas dire ça » Loïk Le Floch-Prigent revient sur le chiffre totalement absurde des 48 000 morts dus au diesel : http://loikleflochprigent.com/?p=825 
(13) https://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf
(14) https://www.capital.fr/economie-politique/bras-de-fer-sur-lhuile-de-palme-entre-lue-et-lasie-du-sud-est-1333470
(15) https://www.euractiv.fr/section/energie/news/biofuels-commission-blacklists-palm-oil-throws-soybeans-lifeline/
(16) En 2011, la Malaisie et l’Indonésie ont produit à elles deux 36,3 % de l’offre mondiale totale d’huiles comestibles en utilisant seulement 5,5 % des surfaces plantées d’oléagineux. Ce résultat remarquable s’explique intégralement par la productivité élevée de la culture de l’huile de palme. En d’autres termes, le palmier à huile produit près de dix fois plus de matière grasse par hectare que le soja, et plus de cinq fois plus que le colza.
(17) http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf et http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf
(18)https://www.lepoint.fr/monde/guerre-commerciale-les-cultivateurs-americains-de-soja-entre-deux-feux-08-07-2018-2234232_24.php
(19) https://www.paysan-breton.fr/2019/06/la-chine-revoit-sa-copie-en-soja/
(20) https://www.thestreet.com/markets/commodities/why-soybeans-are-a-proxy-for-the-trade-war-14726719
(21) http://www.rfi.fr/emission/20190204-le-bresil-veut-profiter-long-terme-malheurs-soja-americain-chine
(22)http://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/union-europeenne-les-importations-de-soja-americain-senvolent-1,7,618929371.html
(23)http://www.lafranceagricole.fr/actualites/bourse-de-chicago-le-soja-dope-par-la-crainte-de-recoltes-decevantes-1,7,4152698605.html
(24)https://afrique.latribune.fr/afrique-de-l-ouest/nigeria/2019-03-20/huile-de-palme-gros-consommateur-le-nigeria-cherche-a-reduire-sa-facture-d-importation-811254.html
(25) https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-huile-de-palme-kuala-lumpur-futures,wmpcb,kpo,kpo,opid.html
(26) https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-huile-de-soja-chicago-futures,wmpcb,bo,bo,opid.html
(27) Quelques jours avant la publication de cette note, Greenpeace a bloqué un bateau chargé de soja pour protester contre l’inaction du gouvernement en matière climatique et contre la déforestation. Cependant, ce bateau arrivait en provenance du Brésil qui concurrence dorénavant le soja américain. 
https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/sete-greenpeace-bloque-l-arrivee-d-un-bateau-charge-de-soja-pour-denoncer-l-inaction-du-gouvernement-en-matiere-climatique_3512663.html




USA : une théorie du complot sur le rôle de Soros dans les troubles grandit

[Source : The Times of Israël]

[Image d’en-tête : George Soros, fondateur et président de Open Society Foundations, avant la cérémonie de remise du prix Joseph A. Schumpeter à Vienne, en Autriche, le 21 juin 2019. (AP Photo/Ronald Zak)]

L’ADL fait état d’une hausse massive des tweets anti-Soros, alors que des commentateurs de droite prétendent à tort que le milliardaire paie les manifestants dans tout le pays

Par Eric Cortellessa

WASHINGTON – Alors que les protestations de masse font rage à travers les États-Unis au sujet du meurtre par la police de George Floyd, un homme noir non armé, les théoriciens du complot venant de la droite se sont tournés vers un croque-mitaine prévisible : George Soros.

Selon l’Anti-Defamation League (ADL), une nouvelle vague de fausses accusations sur le milliardaire de gauche a fait surface depuis que les manifestations ont commencé à s’opposer au racisme systémique après la mort de George Floyd.

Dans les villes américaines de la semaine dernière, les manifestations pacifiques ont dégénéré en violence et en désordre, les affrontements entre la police et le public s’intensifiant lundi après que le président américain Donald Trump a menacé de lâcher l’armée sur les citoyens américains, et que les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc sur les manifestants à Washington et ailleurs.

« Nous avons certainement constaté une augmentation très spectaculaire du nombre de théories du complot anti-Soros », affirme Aryeh Tuchman, directeur associé du Centre sur l’extrémisme de l’ADL. « C’est très fréquent que des commentateurs et des dirigeants de droite dans les médias attribuent les actions sur le terrain à Soros, qui, selon eux, paie des manifestants pour se montrer et faire avancer son prétendu programme anti-américain ».

Cette affirmation sans fondement a circulé sur les réseaux sociaux et d’autres plateformes fréquentées par les trolls d’extrême droite. Par exemple, l’organisation a effectué une analyse de Twitter et constaté que le nombre de tweets dénonçant George Soros avait augmenté en flèche depuis le début des manifestations.

« Ils sont passés d’environ 20 000 par jour à plus de 500 000 par jour », a-t-il déclaré.

L’idée a été avancée par des utilisateurs ayant un vaste nombre d’abonnés, comme l’acteur et provocateur de droite James Woods, un ardent défenseur de Trump.

« Soyons clairs », a-t-il tweeté lundi. « Notre problème aujourd’hui n’est pas le noir contre le blanc. Notre problème aujourd’hui est George Soros contre l’Amérique. » Woods compte 2,4 millions d’abonnés sur Twitter.

Néanmoins, ces théories conspirationnistes ne sont pas l’apanage du web. Aryeh Tuchman indique que l’ADL a repéré des pancartes anti-Soros lors des manifestations contre le confinement la semaine dernière.

Un invité de la chaîne conservatrice Fox News a appelé à chasser l’homme d’affaires du pays.

« Suivez l’argent et je soupçonne que vous allez trouver la Fondation Open Society et les empreintes digitales de George Soros », a déclaré le militant républicain Niger Innis lundi, en référence à la fondation de celui-ci qui octroie des subventions. « Cet homme aurait dû être expulsé il y a plusieurs décennies. Il est la destruction de notre civilisation et un danger clair et présent pour notre pays ».

Dans une interview au Times of Israel, Aryeh Tuchman a indiqué qu’il existe toute une série de théories de ce type sur George Soros, mais que toutes lui imputent essentiellement la responsabilité des troubles généralisés aux États-Unis.

« Certaines d’entre elles sont relativement simples : ce sont les gens qui prétendent sans preuve que Soros paie les manifestants, les fait venir en bus, des choses comme ça », a-t-il expliqué.

« Ensuite, il y a des théories conspirationnistes plus radicales qui disent non seulement qu’il fait venir les manifestants et les paie, mais aussi que cela faisait partie de son programme pour provoquer la chute des États-Unis ou mettre en œuvre un programme mondialiste, ou encore pour confisquer les armes à feu ».

Des manifestants protestent contre la mort de George Floyd, dimanche 31 mai 2020, près de la Maison Blanche à Washington. Floyd est mort lors de son interpellation à Minneapolis. (AP Photo/Alex Brandon)

George Soros, qui est juif, a souvent été la cible de théories conspirationnistes, dont beaucoup sont de nature antisémite. Les dirigeants juifs américains et les chiens de garde de l’antisémitisme l’ont décrit comme un Rothschild des temps modernes, qui sert de matière aux racistes et antisémites pour faire des allégations sans fondement sur les prétendus riches Juifs cherchant à dominer le monde.

Cela dit, Aryeh Tuchman soutient que les récentes théories du complot anti-Soros liées aux manifestations pour George Floyd ne se concentraient pas sur l’identité juive du magnat des affaires.

« Le nombre de ces théories conspirationnistes qui invoquent explicitement l’antisémitisme est très, très faible », commente M. Tuchman. « Il n’y a pas cette augmentation massive des théories du complot antisémites de George Soros. La grande majorité se concentre sur Soros en tant qu’acteur politique ou social et ne se concentre pas sur son héritage juif ».

Pourtant, a-t-il ajouté, ces idées peuvent souvent conduire à des formes plus manifestes d’antisémitisme.

« Une fois qu’une personne croit à une théorie du complot non antisémite, elle est plus susceptible d’accepter une version antisémite d’une théorie conspirationniste », a-t-il expliqué. « Et nous savons qu’il existe une sous-culture antisémite florissante, qui utilise George Soros comme raccourci pour désigner les efforts des juifs mondialistes pour dominer le monde et saper la nation ».


Une caricature antisémite du dessinateur Ben Garrison dépeint des officiels du gouvernement en marionnettes de George Soros et des Rothschild. (Ben Garrison)

Né à Budapest en 1930, George Soros avait 13 ans lorsque les nazis ont envahi la Hongrie. Il a réussi à survivre à la Shoah, et sa famille a acheté des documents qui disaient qu’ils étaient chrétiens. En 1947, il immigre en Angleterre pour étudier à la London School of Economics.

De là, il a commencé son travail dans la finance par l’intermédiaire d’une banque londonienne, Singer and Friedlander, où il était courtier. Des années plus tard, il fonde Soros Fund Management.

Grâce à sa fortune, George Soros est devenu un donateur fréquent pour les causes progressistes et démocratiques ; sa richesse est estimée à environ 8 milliards de dollars, ce qui fait de lui l’une des personnes les plus riches du monde.

Mais depuis son entrée en politique, on lui a aussi régulièrement imputé la responsabilité de choses qu’il n’a tout simplement pas faites. En 2011, il a été faussement accusé d’avoir financé le mouvement Occupy Wall Street.

Ces dernières années, Trump a plus d’une fois accusé sans fondement Soros d’avoir fomenté des agitations aux États-Unis.

En octobre 2018, il a affirmé sans preuve que l’homme d’affaires payait des manifestants pour qu’ils protestent contre la nomination à la Cour suprême de Brett Kavanaugh, qui était soupçonné d’agression sexuelle, et a répandu un mensonge selon lequel le milliardaire était derrière les prétendues caravanes de migrants essayant d’infiltrer le pays.




Mortalité toutes causes confondues pendant la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement

[Source : Le Saker Francophone]

Denis Rancourt.JPG

Par Denis G. Rancourt – Source Research Gate

Les dernières données sur la mortalité toutes causes confondues par semaine ne montrent pas une charge hivernale de mortalité statistiquement plus importante que pour les hivers précédents. Il n’y a pas eu de peste. Cependant, un « pic COVID » étroit est présent dans les données, pour plusieurs juridictions en Europe et aux États-Unis.

Ce « pic COVID » de mortalité, toutes causes confondues, présente des caractéristiques uniques :

  • Sa netteté, avec une largeur à mi-hauteur maximale de seulement 4 semaines environ ;
  • Son retard dans le cycle de la saison infectieuse, avec une augmentation subite après la semaine 11 de 2020, ce qui est sans précédent pour tout pic aigu ;
  • La synchronisation du début de sa poussée, sur tous les continents, immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS ; et
  • Son absence ou sa présence d’un état à l’autre des États-Unis pour la même écologie virale sur le même territoire, étant corrélée aux événements des maisons de retraite et aux actions du gouvernement plutôt qu’à un quelconque discernement de la souche virale connue.

Ces caractéristiques du « pic COVID », ainsi qu’un examen de l’histoire épidémiologique et des connaissances pertinentes sur les maladies respiratoires virales, m’amènent à postuler que le « pic COVID » résulte d’un homicide de masse accéléré de personnes immunovulnérables et de personnes rendues plus immunovulnérables par des actions gouvernementales et institutionnelles, plutôt que d’être la signature épidémiologique d’un nouveau virus, quel que soit le degré de nouveauté du virus du point de vue de la spéciation virale.

Les données sur les causes de décès sont intrinsèquement peu fiables

L’attribution de la cause de la mort, avec les maladies infectieuses et la comorbidité, est non seulement techniquement difficile (par exemple, Simonsen et al., 1997 ; Marti-Soler et al., 2014) mais aussi contaminée par les préjugés des médecins, la politique et les médias.

Cela est connu depuis que l’épidémiologie moderne a été pratiquée pour la première fois. Voici Langmuir (1976) qui cite le célèbre pionnier William Farr, à propos de l’épidémie de grippe de 1847 :

Farr utilise cette épidémie pour réprimander légèrement les médecins sur leurs vues étroites en soulignant que de fortes augmentations ont été observées non seulement avec la grippe elle-même, mais aussi la bronchite, la pneumonie et l’asthme et de nombreuses autres causes non respiratoires, déclare-t-il : … il existe une forte disposition chez certains praticiens anglais non seulement à localiser la maladie, mais aussi à ne voir que la maladie locale. Par conséquent, bien qu’il soit certain que la mortalité élevée enregistrée soit le résultat immédiat de l’épidémie de grippe, les décès évoqués pour cette cause ne sont que de 1 157.

Et, ce biais est généralement reconnu par les principaux épidémiologistes (Lui et Kendal, 1987) :

… la décision de classer les décès en « pneumonie et grippe » est subjective et potentiellement incohérente. D’une part, l’effet de la grippe ou de la pneumonie liée à la grippe peut être sous-estimé car les maladies chroniques sous-jacentes, en particulier chez les personnes âgées, sont généralement mentionnées comme cause de décès sur le certificat de décès. D’autre part, après que l’activité grippale a été publiquement déclarée, il peut y avoir une tendance accrue à classer les décès comme étant dus à « la pneumonie et la grippe », ce qui amplifie le taux d’augmentation des décès liés aux 2 ou, lorsqu’une baisse de l’activité grippale est déclarée, il peut en résulter un biais vers la diminution de la classification des décès liés à « la pneumonie et la grippe ». Aucune enquête n’a été réalisée pour évaluer ces possibilités.

On peut raisonnablement s’attendre à ce que dans le monde actuel des médias sociaux, avec une « pandémie » déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce biais ne soit que plus important par rapport à sa présence lors d’épidémies passées de maladies respiratoires virales.

Par exemple, il est difficile d’interpréter la synchronicité de la déclaration du COVID-19 par l’OMS comme une pandémie et le début de l’augmentation observée des cas et des décès de COVID-19 comme étant le produit d’une coïncidence ou de la capacité de prévision extraordinaire du système mondial de surveillance de la santé :

Figure 1 : Nombre de cas COVID-19 signalés dans le monde et nombre de décès attribués à la COVID-19 signalés, par jour. Les données de l’OMS ont été consultées le 30 mai 2020. Les lignes verticales au crayon indiquent la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.
Figure 2 : Nouveaux cas de COVID-19 signalés dans le monde, par jour, en distinguant les continents. Les données de l’OMS ont été consultées le 30 mai 2020. La ligne verticale au crayon indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.

Au contraire, à la lumière des épidémies passées, il est plus probable que ce remarquable phénomène de synchronicité résulte d’attributions biaisées, dans le contexte souple de l’utilisation de tests de laboratoire fabriqués en urgence et non validés, d’évaluations cliniques d’un ensemble générique de symptômes et d’une attribution incertaine de la cause du décès dans des circonstances de comorbidité complexes.

C’est pourquoi les études épidémiologiques rigoureuses s’appuient plutôt sur des données de mortalité toutes causes confondues, qui ne peuvent être modifiées par un biais d’observation ou de déclaration (comme l’indiquent Simonsen et al., 1997 ; et voir Marti-Soler et al., 2014). Un décès est un décès définitif.

La mortalité dans la charge hivernale d’une année sur l’autre dans les pays des latitudes moyennes est très régulière

La mortalité humaine moderne dans les régions à climat tempéré des latitudes moyennes est fortement saisonnière. Les graphiques du nombre de décès toutes causes confondues par unité de temps (mois, semaine, jour), dans des régions données, présentent un schéma annuel, avec une amplitude de pic à creux de 10 à 30 % de la valeur de base du creux, en grande partie indépendamment des agents pathogènes spécifiques qui peuplent les saisons spécifiques. Une forte mortalité se produit en hiver, et est donc inversée dans les hémisphères nord et sud (par exemple, Marti-Soler et al., 2014).

Pour les États-Unis, le phénomène est bien illustré dans cette figure de Simonsen et al. (1997) :

Figure 3 : Mortalité toutes causes confondues, par semaine, pour les États-Unis, 1972 à 1993 (Simonsen et al., 1997 ; d’après leur Fig. 1).

Dans un tel graphique, la zone située sous un pic, par rapport à son niveau de référence minimal, est le nombre total de décès annuels l’hiver, au-dessus du niveau de référence minimal. Le nombre « excédentaire » de décès annuel ainsi calculé, ici (dans la période 1972-1993), est toujours d’environ 8 à 11 % du total des décès annuels au niveau de référence minimal, ainsi que d’environ 8 à 11 % de la mortalité annuelle toutes causes confondues.

Cette « surmortalité » régulière et saisonnière, ou charge hivernale, a été un défi épidémiologique à comprendre, même si, à commencer par Farr, de nombreux épidémiologistes l’ont initialement attribuée presque entièrement aux maladies respiratoires virales de type grippe saisonnière.

Néanmoins, l’angoissante difficulté à comprendre la ou les causes de ce schéma remarquablement régulier et global (les deux hémisphères, mais inversé) persiste, comme l’illustrent les propos de Marti-Soler et al. (2014) (références omises) :

Étant donné que la mortalité due au cancer ne présente pratiquement pas de schéma de saisonnalité, la saisonnalité de la mortalité globale est principalement due à la saisonnalité de la mortalité due aux MCV [maladies cardiovasculaires] et à la mortalité non due aux MCV et non due au cancer. Pour ces conditions, et en particulier pour les MCV, l’exposition au froid est une explication plausible de la saisonnalité observée, étant donné la relation entre le climat froid et la latitude. Plusieurs études longitudinales ont démontré qu’une baisse de la température extérieure était associée à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues. Cependant, d’autres facteurs dépendant de la latitude, tels que les habitudes alimentaires, l’exposition au soleil (taux de vitamine D) et les agents parasitaires et infectieux humains pourraient également jouer un rôle. L’ampleur du schéma saisonnier de la mortalité due aux MCV était plus élevée que celle de la mortalité toutes causes confondues. Le caractère saisonnier de la mortalité due aux MCV pourrait être dû en partie à la saisonnalité conjointe de plusieurs facteurs de risque connus de MCV, comme décrit précédemment. De même, les facteurs liés au mode de vie, tels que l’alimentation et l’activité physique, ont également tendance à différer pendant les mois d’été et d’hiver. De plus, l’exposition au froid augmente la dépense énergétique, la vasoconstriction périphérique et la post-charge cardiaque, ce qui peut déclencher une ischémie myocardique et un accident vasculaire cérébral. Enfin, l’infection grippale à tendance hivernale peut également être un déclencheur de décès dus à des maladies cardio-vasculaires en exacerbant les conditions de ces maladies ou en raison de complications secondaires. C’est probablement le cas de la concentration des polluants atmosphériques.

La saisonnalité de la mortalité non liée aux MCV et non liée au cancer peut être liée au fait que les maladies pulmonaires obstructives chroniques et la pneumonie sont des maladies fréquentes dans cette catégorie et que ces maladies sont exacerbées par la grippe, d’autres infections de type grippal et les concentrations de polluants atmosphériques, qui sont toutes plus fréquentes en hiver. Quelques autres maladies de la catégorie des maladies non dues aux MCV et non dues au cancer présentent également un schéma saisonnier, par exemple la dépression, le suicide et les hémorragies variqueuses de l’œsophage.

Pourquoi la mortalité dans sa charge hivernale est-elle si régulière et persistante ?

Même la saisonnalité de la partie « pneumonie et grippe » (P&G) qui représente une grande partie de ce que Marti-Soler et al. quantifient comme « mortalité non due aux MCV et non due au cancer » n’a été comprise qu’il y a dix ans. Jusqu’à récemment, on se demandait si le schéma annuel des P&G était principalement dû aux changements saisonniers de la virulence des agents pathogènes ou aux changements saisonniers de la sensibilité de l’hôte (par exemple, l’air sec provoquant une irritation des tissus, ou la diminution de la lumière du jour entraînant une carence en vitamines ou un stress hormonal). Voir, par exemple, Dowell (2001). Dans un sens, la réponse est « ni l’un ni l’autre ».

Dans une étude qui fait date, Shaman et al. (2010) ont montré que le schéma saisonnier de surmortalité des maladies respiratoires (P&G) peut être expliqué quantitativement sur la seule base de l’humidité absolue, et son impact direct sur la transmission des pathogènes aéroportés.

Lowen et ses collègues (2007) ont démontré que le phénomène de contagiosité des virus aériens dépend de l’humidité dans la transmission réelle de maladies entre cobayes, et ont examiné les mécanismes sous-jacents potentiels de l’effet de contrôle mesuré de l’humidité.

Le mécanisme sous-jacent est que les particules ou les gouttelettes de la taille d’un aérosol chargées d’agents pathogènes sont neutralisées à une demi-vie et diminuent de manière linéaire et significative avec l’augmentation de l’humidité absolue ambiante. Ce mécanisme est basé sur les travaux fondateurs de Harper (1961). Harper a montré expérimentalement que les gouttelettes porteuses de virus et d’agents pathogènes étaient inactivées dans des délais de plus en plus courts, à mesure que l’humidité absolue ambiante augmentait.

Harper a soutenu que les virus eux-mêmes étaient rendus inopérants par l’humidité (« décomposition viable »), mais il a admis que l’effet pouvait être dû à l’élimination physique ou à la sédimentation gravitationnelle des gouttelettes (« perte physique ») : « Les viabilités des aérosols rapportées dans cet article sont basées sur le rapport entre la charge virale et la numération radioactive dans les échantillons de suspension et de nuages, et peuvent être critiquées au motif que les matériaux de test et de traçage n’étaient pas physiquement identiques ».

Cette dernière (« perte physique ») me semble plus plausible, puisque l’humidité absolue aurait pour effet physique universel de provoquer la croissance par condensation et la sédimentation gravitationnelle des particules/gouttelettes (et, inversement, la perte par évaporation et aérosolisation), et que tous les agents pathogènes viraux testés ont essentiellement la même « décomposition » due à l’humidité. En outre, il est difficile de comprendre comment un virion (de n’importe quel type de virus) dans une gouttelette serait attaqué ou endommagé au niveau moléculaire ou structurel par une augmentation de l’humidité ambiante. Un « virion » est la forme complète et infectieuse d’un virus en dehors d’une cellule hôte, avec un noyau d’ARN ou d’ADN et une capside. Aucun mécanisme moléculaire réel ou autre de la « décomposition viable » d’un virion par l’humidité à l’intérieur d’une gouttelette, postulée par Harper (1961), n’a, à ce jour, été expliqué ou étudié, alors que la sédimentation gravitationnelle (« perte physique ») est bien comprise.

Quoi qu’il en soit, l’explication et le modèle de Shaman et al. (2010) ne dépendent pas du mécanisme particulier de la décomposition des virions en aérosol/gouttelettes induite par l’humidité absolue. Le modèle d’épidémiologie virale régionale saisonnière quantitativement démontré par Shaman est valable pour l’un ou l’autre mécanisme (ou combinaison de mécanismes), que ce soit la « décomposition viable » ou la « perte physique ».

La percée réalisée par Shaman et al. n’est pas seulement un sujet académique. Elle a de profondes implications en matière de politique de santé, qui ont été entièrement ignorées ou négligées dans la pandémie actuelle de coronavirus :

  • Cela signifie que le caractère saisonnier de la mortalité des P&G est directement lié à la contagiosité des maladies respiratoires virales contrôlée par l’humidité absolue.

Si mon point de vue sur le mécanisme est correct (c’est-à-dire « perte physique » plutôt que « décomposition viable »), alors :

  • Cela implique en outre que le vecteur de transmission doit être de petites particules d’aérosol en suspension dans l’air, respirées profondément dans les poumons, à l’intérieur ; et non des voies de transmission hypothétiques comme un contact réel avec un fluide ou un fomite, et non de grosses gouttelettes et de la salive (qui sont rapidement éliminées de l’air par gravitation, ou capturées dans la bouche et le système digestif).
  • Et cela signifie que la distanciation sociale, les masques et le lavage des mains peuvent avoir peu d’effet sur la propagation réelle de l’épidémie pendant la saison hivernale (voir : Rancourt, 2020).

En ce qui concerne la modélisation épidémiologique, les travaux de Shaman impliquent que, plutôt que d’être un nombre fixe (dépendant uniquement de la structure spatio-temporelle des interactions sociales dans une population complètement et variablement sensible, et de la souche virale), le nombre de reproduction de base de l’épidémie (R0) dépend principalement de l’humidité absolue ambiante. Pour une définition du R0, voir HealthKnowlege-UK (2020) : R0 est « le nombre moyen d’infections secondaires produites par un cas typique d’infection dans une population où tout le monde est sensible ».

Shaman et al. ont montré que le R0 doit être compris comme variant selon les saisons entre des valeurs d’été humide légèrement supérieures à « 1 » et des valeurs d’hiver sec généralement aussi élevées que « 4 » (voir par exemple leur tableau 2). En d’autres termes, les maladies respiratoires virales infectieuses saisonnières qui sévissent chaque année dans les régions à climat tempéré passent d’une contagion intrinsèquement légère à une contagion virulente, simplement en raison du mode de transmission biophysique contrôlé par l’humidité absolue de l’air, largement indépendamment de toute autre considération.

En outre, il a été démontré que les concentrations de virus dans l’air intérieur (dans les garderies, les centres de santé et à bord des avions) existent principalement sous forme de particules d’aérosol de diamètre inférieur à 2,5 μm, comme le montrent les travaux de Yang et al. (2011) :

La moitié des 16 échantillons étaient positifs, et leurs concentrations totales en virus variaient de 5 800 à 37 000 copies du génome m-3. En moyenne, 64 % des copies du génome viral étaient associées à des particules fines de diamètre inférieur à 2,5 μm, qui peuvent rester en suspension pendant des heures. La modélisation des concentrations de virus à l’intérieur a suggéré une force de source de 1,6 ± 1,2 × 105 copies du génome m-3 dans l’air h-1 et un flux de dépôt sur les surfaces de 13 ± 7 copies du génome m-2 h-1 par mouvement brownien. Sur une heure, la dose d’inhalation a été estimée à 30 ± 18 dose infectieuse médiane en culture tissulaire (TCID50), suffisante pour induire l’infection. Ces résultats apportent un soutien quantitatif à l’idée que la voie aérosol pourrait être un mode important de transmission de la grippe.

Note de l'auteur
"h-1" signifie "par heure".
"m-3" signifie "par mètre cube" et indique un volume. "m-2" signifie "par mètre carré" et indique une surface.
"m-3 h-1" signifie donc "par mètre cube par heure".

Ces petites particules (inférieures à 2,5 μm) font partie de la fluidité de l’air, ne sont pas soumises à la sédimentation gravitationnelle et peuvent donc être respirées profondément dans les poumons.

La question suivante est la suivante : combien de particules chargées d’agents pathogènes de ce type sont nécessaires pour provoquer une infection chez une personne ayant une capacité moyenne de réponse immunitaire ?

Yezli et Otter (2011), dans leur examen de la dose infectieuse minimale (DIM), soulignent les caractéristiques pertinentes :

  • la plupart des virus respiratoires sont aussi infectieux chez l’homme que dans les cultures de tissus ayant une sensibilité optimale en laboratoire
  • la MID à 50 % de probabilité (« TCID50 ») se situe, de manière variable, entre 100 et 1000 virions
  • il y a généralement 103-107 virions par gouttelette de grippe aérosol de 1 μm à 10 μm de diamètre
  • la MID à 50 % de probabilité s’insère facilement dans une seule gouttelette aérosolisée

Pour en savoir plus :

  • Haas (1993) fournit une description classique de l’évaluation dose-réponse.
  • Zwart et al. (2009) ont fourni la première preuve en laboratoire, dans un système virus-insecte, que l’action d’un seul virion peut être suffisante pour provoquer une maladie.
  • Baccam et al. (2006) ont calculé, à partir de données empiriques, qu’avec la grippe A chez l’homme, « nous estimons qu’après un délai de ~6 h, les cellules infectées commencent à produire le virus de la grippe et continuent à le faire pendant ~5 h. La durée de vie moyenne des cellules infectées est de ~11 h, et la demi-vie du virus infectieux libre est de ~3 h. Nous avons calculé le nombre de reproduction de base [dans le corps], R0, qui indique qu’une seule cellule infectée peut produire ~22 nouvelles infections productives ».
  • Brooke et al. (2013) ont montré que, contrairement aux hypothèses de modélisation précédentes, bien que toutes les cellules infectées par le virus de la grippe A dans le corps humain ne produisent pas une progéniture infectieuse (virions), néanmoins, 90 % des cellules infectées sont significativement affectées.

L’examen ci-dessus signifie que toutes les maladies respiratoires virales qui frappent chaque année les populations des régions tempérées sont extrêmement contagieuses pour deux raisons : (1) elles sont transmises par de petites particules d’aérosol qui font partie de l’air fluide et remplissent pratiquement tous les espaces d’air clos occupés par les humains, et (2) une seule de ces particules d’aérosol porte la dose infectieuse minimale (DIM) suffisante pour provoquer une infection chez une personne, si elle est inhalée dans les poumons, où l’infection est initiée.

C’est pourquoi le schéma de mortalité toutes causes confondues est si solidement stable et réparti dans le monde entier, si l’on admet que la majorité de la charge est induite par des maladies respiratoires virales, tout en étant relativement insensible à l’écologie virale saisonnière particulière pour cette classe opérationnelle de virus. Cela explique également pourquoi le schéma est inversé entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud, indépendamment des voyages aériens touristiques et d’affaires et ainsi de suite.

Les virologues et les généticiens voient les souches, les mutations et les espèces virales (Alimpiev, 2019), comme un homme avec un marteau voit des clous. De même, il existe des récompenses professionnelles pour l’identification de nouveaux agents pathogènes viraux et la description de nouvelles maladies. Pour ces raisons, les scientifiques n’ont pas vu la forêt mais les arbres.

Mais les données montrent qu’il existe un schéma persistant et régulier de mortalité dans la charge hivernale, indépendamment des détails, et que la répartition du nombre de décès excédentaires d’une année sur l’autre est bien limitée (environ 8 à 11 % de la mortalité annuelle totale, aux États-Unis, de 1972 à 1993). Malgré tout ce qu’on dit sur les épidémies, les pandémies et les nouveaux virus, le schéma est résolument constant.

Une anomalie digne de panique, et d’une ingénierie socio-économique mondiale nocives, devrait consister en une mortalité de charge hivernale annuelle d’origine naturelle statistiquement supérieure à la norme. Cela ne s’est pas produit depuis l’unique pandémie de grippe de 1918 (Hsieh et al., 2006).

Les trois épidémies récentes qualifiées de pandémies, à savoir la pandémie H2N2 de 1957, la pandémie H3N2 de 1968 et la pandémie H1N1 de 2009, n’ont pas été plus virulentes (en termes de mortalité annuelle dans la charge hivernale) que les épidémies saisonnières régulières (Viboud et al., 2010 ; Viboud et al., 2006 ; Viboud et al., 2005). En fait, l’épidémie de 1951 a été jugée plus meurtrière, sur la base des données de P&G, en Angleterre, au Pays de Galles et au Canada, que les pandémies de 1957 et 1968 (Viboud et al., 2006).

Un modèle simple de virulence de facto des maladies respiratoires virales

Face à la persistance et à la régularité de la charge hivernale de la mortalité, on est tenté de proposer que les propriétés spécifiques (structurelles, moléculaires et de liaison) de l’agent pathogène viral d’une maladie respiratoire particulière ne sont pas aussi déterminantes pour la mortalité que les virologues le suggèrent. Au contraire, il est possible que la mortalité, dans une population donnée exposée à ces agents pathogènes viraux hautement contagieux qui envahissent les poumons, soit principalement contrôlée par la répartition de la population en terme de capacité et de préparation du système immunitaire.

Une charge virale pénètre dans les poumons. Une fois que l’antigène viral est reconnu, une réponse immunitaire se met en place1. Une « guerre » dynamique s’ensuit entre le virus qui se reproduit et se propage en infectant les cellules de la paroi des poumons, et le système immunitaire qui fait tout ce qu’il peut pour identifier, localiser et détruire les cellules infectées avant que lesdites cellules infectées ne puissent être productives du virus.

La réponse immunitaire est extraordinairement exigeante pour les ressources énergétiques métaboliques de l’organisme (c’est pourquoi il faut « nourrir un rhume », « se reposer » et « rester au chaud »). La demande en énergie métabolique est prioritaire et peut concurrencer les demandes des fonctions corporelles essentielles et les réponses immunitaires à d’autres agents pathogènes. C’est pourquoi les personnes souffrant de maladies « liées à l’âge » et de comorbidité sont particulièrement exposées : leur taux d’apport d’énergie métabolique au système immunitaire est limité par leurs co-conditions, et la demande n’est pas satisfaite à un rythme suffisamment élevé pour gagner la « guerre ». Voir : Straub (2017) ; Bajgar et al. (2015).

Dans une vue simple de l’infection (que je propose pour illustration), un individu donné, ayant un état de santé donné, ne peut fournir de l’énergie métabolique au système immunitaire que jusqu’à un certain taux maximum de fourniture, pendant la phase cruciale de la « guerre ». C’est ce que l’on appelle le « taux d’apport énergétique pour la réponse immunitaire » : RS. Le RS est exprimé en unités d’énergie par unité de temps, J/s, ou en calories par seconde. Si le RS est suffisant pour « gagner la guerre » et est maintenu suffisamment longtemps, alors l’individu se remet de l’infection et le système immunitaire stocke une mémoire moléculaire de l’antigène viral, ce qui réduit considérablement la demande en énergie pour les futures réponses immunitaires aux attaques du même virus ou d’un virus suffisamment similaire. Si la réponse immunitaire est insuffisante, l’individu succombe au virus et meurt.

Par conséquent, le virus saisonnier peut être caractérisé comme ayant une valeur de RS spécifique au virus, dites RSv, qui est le seuil de RS pour la survie de la personne infectée. Si RS > RSv, alors la personne se rétablit. Si RS < RSv, alors la personne meurt. Plus le RSv est élevé, plus le virus est virulent, et vice versa.

Une population humaine donnée (nationale ou régionale) aura une distribution donnée des valeurs de RS associée aux différents membres de la population.

Mathématiquement, cette distribution peut être représentée comme une densité de probabilité des valeurs de RS. Une valeur de densité de probabilité comporte des unités de nombre de personnes par unité d’intervalle de RS. La surface totale sous la courbe de densité de probabilité est la population, de la nation ou de la région.

La figure 4 illustre trois distributions hypothétiques des valeurs de RS, dans trois populations différentes de taille égale. Ici : « Allemagne/Germany » (ligne bleue continue) correspond à une population occidentale actuelle, qui ne compte pas une population âgée particulièrement nombreuse ; « Italie » (ligne bleue pointillée) correspond à une population occidentale actuelle qui compte une population âgée nombreuse ; et « Stressed » (ligne rouge continue) correspond à une population d’individus soumis à un stress métabolique (ou sanitaire) élevé, comme cela a pu être le cas en Angleterre en 1918.

Un tel stress pour la santé peut être dû à une carence nutritionnelle, à un manque de nutriments essentiels ou de vitamines, à des niveaux élevés d’agents stressants environnementaux, de toxines ou d’agents pathogènes, à une pénurie de logements [ou de la capacité à le chauffer, NdSF](« fuel poverty« ), à des conditions de travail oppressives, à l’oppression de la domination sociale, à l’abus de substances provoquant des lésions organiques, etc. Il existe une vaste littérature sur ces facteurs. Comme point d’ancrage, voir : Sapolsky (2015) ; Sapolsky (2005).

Figure 4 : Densités de probabilité des valeurs de RS, pour trois populations de taille égale mais différant par leur niveau de stress et leur vulnérabilité en matière de santé, comme expliqué dans le texte. Les trois lignes verticales, tracées au crayon et intitulées « 1 », « 2 » et « 3 », montrent trois valeurs de RSv différentes, spécifiques à chaque virus, comme expliqué dans le texte. Les zones hachurées sont les fractions (de la surface totale) représentant les fractions de mortalité pour le virus le moins virulent ayant la valeur RSv étiquetée « 1 ».

Dans ce modèle, la mortalité comparative entre les populations, pour un agent pathogène viral donné, est donc déterminée par les différents états de santé (distributions des valeurs de RS des individus) des populations infectées comparées.

Cela concerne le cycle complet de l’infection et de la guérison. Il en dit peu sur les taux de mortalité quotidiens et les distributions par âge, qui dépendent de la propagation naturelle ou forcée de l’infection, qui à son tour n’est pas nécessairement uniforme dans le temps et l’espace mais peut plutôt cibler des segments particuliers de la population, comme les personnes confinées dans des institutions.

En outre, la distribution des valeurs de RS pour une population donnée peut changer de manière significative au cours d’une épidémie, si les segments vulnérables sont soumis à des facteurs de stress supplémentaires en matière de santé, par exemple.

Analyse de la mortalité toutes causes confondues de COVID-19 et les modélisations de déconvolutions

À la lumière du contexte et des outils conceptuels ci-dessus, nous pouvons maintenant examiner les données liées au COVID-19, à ce jour. Pour de bonnes raisons (voir ci-dessus), nous ignorons les données relatives aux décès et les modélisations de déconvolutions des décès P&G par rapport à d’autres décès jugés saisonniers pour des raisons non liées aux agents pathogènes viraux saisonniers. Nous nous concentrons sur la mortalité toutes causes confondues, par semaine.

La mortalité toutes causes confondues n’est pas susceptible de biais et est actuellement disponible pour plusieurs juridictions. Nous utilisons les données brutes sans aucune manipulation, et nous ne modifions pas les données pour les « corriger » en fonction des changements de la population totale ou de la structure d’âge d’une population.

Pour les données, nous nous appuyons sur le CDC (USA), les données des instituts nationaux pour l’Angleterre et le Pays de Galles, et les compilations graphiques du centre EuroMOMO. Nous n’utilisons que les dernières semaines qui sont déclarées complètes (« >100% », CDC) ou jugées de qualité suffisante pour être publiées. Malheureusement, certaines juridictions telles que le Canada peuvent être caractérisées comme lentes et réfractaires aux demandes.

La figure 5 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour l’Angleterre et le Pays de Galles, à partir de 2010. Les baisses soudaines sur une semaine sont des incohérences dans la comptabilité et dans les délais de certification des décès, qui sont comptées dans la ou les semaines suivantes. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.

En déclarant la pandémie, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom, a notamment déclaré2 :

[…] Dans les jours et les semaines à venir, nous nous attendons à voir le nombre de cas, le nombre de décès et le nombre de pays touchés augmenter encore plus. […] Et nous avons appelé chaque jour les pays à prendre des mesures urgentes et énergiques. Nous avons tiré la sonnette d’alarme haut et fort. […]

Il ne s’agit pas seulement d’une crise de santé publique, mais d’une crise qui touchera tous les secteurs – chaque secteur et chaque individu doit donc être impliqué dans la lutte.

J’ai dit dès le début que les pays doivent adopter une approche pan-gouvernementale et sociétale, construite autour d’une stratégie globale pour prévenir les infections, sauver des vies et minimiser l’impact. […]

Je rappelle à tous les pays que nous vous demandons d’activer et de renforcer vos mécanismes d’intervention d’urgence ; de communiquer avec votre population sur les risques et la manière dont elle peut se protéger – c’est l’affaire de tous ; de trouver, isoler, tester et traiter chaque cas et de retracer chaque contact ; de préparer vos hôpitaux ; [C’est moi qui souligne, NdA].

Les propos d’Adhanom ont soit constitué la prévision de santé publique la plus remarquable jamais faite pour l’Angleterre et le Pays de Galles (et de nombreuses juridictions dans le monde, voir ci-dessous), soit quelque chose d’autre pourrait expliquer le pic de mortalité toutes causes confondues qui a immédiatement suivi sa déclaration.

Figure 5 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour l’Angleterre et le Pays de Galles, à partir de 2010. Les baisses soudaines d’une semaine sont des incohérences dans la comptabilité et dans le délai de certification des décès, qui sont comptées dans la ou les semaines suivantes. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19.

Il est important de noter que le nombre total de décès « excédentaires », toutes causes confondues, la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base de l’été), n’est pas statistiquement plus élevé que pour les années passées, et il reste à voir jusqu’à quel point le creux de l’été 2020 sera bas.

Ce que l’on peut appeler le « pic COVID » est une caractéristique étroite (figure 5). Par rapport à la ligne de base estivale, la largeur totale à mi-hauteur du pic est d’environ 5 semaines. Il se distingue par le fait qu’il se situe à la fin de la saison infectieuse et qu’il s’élève bien au-dessus de la bosse plus large de la charge hivernale.

Ce « pic COVID » est un événement unique dans l’histoire épidémiologique de l’Angleterre et du Pays de Galles. Cette caractéristique unique est-elle due à un agent pathogène viral inhabituellement nouveau, ou à la réponse unique, sans précédent et massive du gouvernement à la déclaration de pandémie de l’OMS ?

Notez qu’un tel « pic COVID » n’implique pas une virulence intrinsèque du virus. Cela signifie seulement que les décès de personnes vulnérables, ou de personnes rendues vulnérables, sont survenus dans un court laps de temps. Par exemple, les personnes qui seraient mortes dans les semaines ou les mois suivants peuvent voir leur décès accéléré par l’intervention humaine, ou celles qui se remettent encore d’une infection virale peuvent être poussées dans des conditions de vie plus précaires et plus stressantes.

Un « pic COVID » analogue s’est produit dans les données du centre EuroMOMO pour l’Europe (figure 6). Là encore, le nombre total de décès excessifs, toutes causes confondues, de la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base estivale) n’est pas statistiquement plus élevé que pour les années passées, et la date de déclaration de la pandémie est indiquée par une ligne rouge verticale.

Figure 6 : Mortalité toutes causes confondues par semaine. Données du centre EuroMOMO pour l’Europe, consultées le 1er juin 2020. La date de déclaration de la pandémie est indiquée par une ligne verticale rouge.

Ce qui ressemblait à une saison 2020 « douce » et concluante s’est transformé en « pic COVID » immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS.

Passons maintenant aux États-Unis, où les données actuelles sont facilement accessibles, tant au niveau national qu’au niveau de chaque État, grâce au CDC.

La figure 7 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour les États-Unis, à partir de 2014. Ici, la base de référence pour l’été est d’environ de 46 000 à 52 000 décès par semaine, qui augmentent avec l’augmentation de la population totale. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19.

Figure 7 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour les États-Unis, à partir de 2014. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues de la charge hivernale pour chaque année.

Ici encore, nous constatons que le nombre total de décès toutes causes confondues de la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base estivale) n’est pas statistiquement plus élevé que pour les dernières années. Il n’y a aucune preuve, uniquement en termes de nombre de décès saisonniers, qui suggère un événement catastrophique ou un agent pathogène exceptionnellement virulent. Il n’y a pas eu de « fléau ». La charge hivernale, au cours de ces années, se situe constamment dans une fourchette d’environ 6 à 9 % de la mortalité annuelle totale toutes causes confondues, et les variations d’une année sur l’autre sont typiques des variations historiques.

D’autre part, il existe à nouveau un « pic COVID », qui présente les caractéristiques uniques suivantes :

  • Il est remarquablement net ou étroit, sa largeur à mi-hauteur du pic, par rapport à la ligne de base de l’été, n’étant que de 4 semaines environ. En comparaison, les pics importants des saisons infectieuses se terminant en 2015 et 2018 ont une largeur maximale de 14 et 9 semaines, respectivement.
  • Il se produit plus tard dans la saison infectieuse que tout autre pic important jamais observé aux États-Unis, et il augmente après la semaine 11 de 2020.
  • Sa montée survient immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS, en parfaite synchronisation, comme on peut le voir en Europe, en Angleterre et au Pays de Galles, qui sont séparés des États-Unis par un océan.

Le « pic COVID » dans les données américaines provient de « points chauds », comme la ville de New York (NYC). La figure 8 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour NYC, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19.

Figure 8 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour NYC, à partir de 2013, en noir. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19. La ligne grise représente simplement les mêmes données sur une échelle verticalement élargie et décalée, à des fins de visualisation. (156 correspond à 2016)

Les données de NYC n’ont aucun sens épidémiologique. Le « pic COVID » ici, à première vue, ne peut pas être interprété comme un processus normal de maladie respiratoire virale dans une population sensible. Des effets locaux, tels que l’importation de patients d’autres juridictions ou de fortes densités de personnes vulnérables institutionnalisées ou hébergées, doivent au moins être en jeu.

Ce qui est également frappant, c’est que certains des États américains les plus peuplés, qui comptent un grand nombre de cas mesurés et signalés, et un grand nombre de personnes présentant les anticorps, ne présentent pas de « pic de COVID ». (Les anticorps caractéristiques sont produits et présents dans le corps des individus qui ont été infectés et récupérés suite à leurs réponses immunitaires. Par exemple, voir l’étude de terrain sur les anticorps pour la Californie réalisée par Bendavid et al, 2020).

Ceci est illustré pour la Californie à la figure 9 et pour le Texas à la figure 10.

Figure 9 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour la Californie, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues dans la charge hivernale pour chaque année.
Figure 10 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour le Texas, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues dans la charge hivernale pour chaque année.

De plus, aucun des sept États qui n’ont pas imposé de confinement (Iowa, Nebraska, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Utah, Wyoming et Arkansas) n’a de « pic COVID ».

La présence d’un « pic COVID » est positivement corrélée avec la part des décès attribués selon COVID-19 survenant dans les maisons de retraite et les centres de vie assistée, selon cette carte :

Interprétation du « pic COVID » dans la mortalité toutes causes confondues

Étant donné le caractère unique du « pic COVID » de la mortalité toutes causes confondues :

  • Sa netteté, avec une largeur à mi-hauteur maximale de seulement 4 semaines environ ;
  • Son retard dans le cycle de la saison infectieuse, qui augmente après la semaine 11 de 2020, ce qui est sans précédent pour toute caractéristique de pic aigu ;
  • La synchronisation du début de sa poussée, sur tous les continents, et immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS ; et
  • Son absence ou sa présence d’un état à l’autre des États-Unis pour la même écologie virale sur le même territoire, est corrélée aux événements dans les maisons de retraite et aux actions du gouvernement plutôt qu’à un quelconque discernement de la souche virale connue.

Compte tenu de l’examen ci-dessus des connaissances sur les maladies respiratoires virales saisonnières :

  • Les schémas de mortalité toutes causes confondues, robustes, persistants et réguliers de la charge hivernale, à travers l’ère moderne de l’épidémiologie et entre les nations de deux hémisphères ;
  • La nouvelle compréhension (2010) que la transmissivité est contrôlée par l’humidité absolue, et que le vecteur de transmission est constitué de petites particules d’aérosol qui pénètrent profondément dans les poumons ;
  • La reconnaissance croissante de la budgétisation de l’énergie métabolique comme paradigme pour comprendre la mort par maladies infectieuses avec des conditions de comorbidité, tout en reconnaissant que le système immunitaire a un contrôle hiérarchique sur la budgétisation de l’énergie métabolique, en second lieu après la connaissance d’un danger externe imminent ; et
  • La compréhension croissante du rôle dominant du stress métabolique (y compris la cognition du stress, le stress perçu) dans la diminution de la capacité de réponse du système immunitaire.

Je postule que le « pic COVID » représente un homicide de masse accéléré de personnes immunovulnérables, et de personnes rendues plus immunovulnérables, par des actions gouvernementales et institutionnelles, plutôt qu’une signature épidémiologique d’un nouveau virus, indépendamment du degré de nouveauté du virus du point de vue de la spéciation virale.

Enfin, mon interprétation du « pic COVID » comme étant la signature d’un homicide de masse par la réaction du gouvernement est étayée par plusieurs documents institutionnels, rapports de médias et articles scientifiques, comme les exemples suivants.

Deux articles scientifiques abordent ce sujet :

  • Hawryluck et autres (2004), sur le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) résultant d’une quarantaine médicale.
  • Richardson et al. (2020), sur la preuve statistique que les ventilateurs mécaniques ont tué des patients atteints de COVID-19 critique.

Parmi les articles de presse et les mémos institutionnels, on peut citer

  • « Une nouvelle étude révèle que presque tous les patients atteints de coronavirus mis sous respirateur sont morts« , News Break | The Hill 04-23, 23 avril 2020.
    « De nouvelles données sur les soins de santé suggèrent que près de la moitié des patients atteints de coronavirus placés sous respirateur meurent, selon le premier rapport de CNN. Les données ont été recueillies à Northwell Health, le plus grand système hospitalier de l’État de New York. Elles ont révélé qu’environ 20% des patients atteints de COVID-19 sont décédés, et que 88 % des patients placés sous respirateur sont morts ».
  • « La fille blâme le ‘chaos’ de la pandémie de COVID-19 pour le déclin rapide de sa mère« , par Arthur White-Crummey, Regina Leader-Post, 29 mai 2020.
    « La mère de Sue Nimegeers n’a jamais eu le COVID-19, mais elle la compte toujours parmi les victimes de la maladie. Elle n’a jamais été testée positive, mais le chaos de la pandémie elle-même autour de nous, nous le pensons, nous l’a prise beaucoup trop tôt », a déclaré Nimegeers au conseil d’administration de l’Autorité sanitaire du Saskatchewan (SHA) vendredi.
  • « Un rapport « profondément inquiétant » sur les foyers de soins de l’Ontario a été publié« , BBC, 27 mai 2020.
    « M. Ford a déclaré qu’une enquête complète a été lancée sur les allégations selon lesquelles les installations sentaient la nourriture pourrie, infestée de cafards et de mouches, et que des personnes âgées étaient laissées pendant des heures criant au secours alors que le personnel ne répondait pas ».
  • « Rien ne peut justifier cette destruction de vies humaines« , Yoram Lass, ancien directeur du ministère de la santé israélien, sur l’hystérie autour de Covid-19, spiked-online, 22 mai 2020.
    « Yoram Lass : C’est la première épidémie de l’histoire qui s’accompagne d’une autre épidémie – le virus des réseaux sociaux. Ces nouveaux médias ont entraîné un lavage de cerveau de populations entières. Ce que vous obtenez, c’est de la peur et de l’anxiété, et une incapacité à regarder les vraies données. Et donc, vous avez tous les ingrédients pour une hystérie monstrueuse. C’est ce qu’on appelle en science un feedback positif ou un effet boule de neige. Le gouvernement a peur de ses électeurs. C’est pourquoi il met en œuvre des mesures draconiennes. Les électeurs regardent les mesures draconiennes et deviennent encore plus hystériques ».
    – Cuomo minimise les appels à une enquête fédérale sur les décès dus aux coronavirus dans les maisons de retraite : « Demandez au président Trump« , par Andrew O’Reilly | Fox News, 20 mai 2020.
    « Le gouverneur new-yorkais Andrew Cuomo a rejeté mercredi les appels au ministère de la justice pour qu’il ouvre une enquête sur le nombre massif de décès dans les maisons de retraite de l’État lors de la pandémie de coronavirus – affirmant qu’il ne faisait que suivre les directives de l’administration Trump et des Centers for Disease Control and Prevention. Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée, cette spéculation intervient alors que sa directive du 25 mars dernier, qui exigeait que les maisons de retraite accueillent de nouveaux patients infectés par le COVID-19, est passée au crible ».
  • DATE : 25 mars 2020
    A : Administrateurs de maisons de soins infirmiers, directeurs de soins infirmiers et planificateurs de sorties d’hôpital
    DE : Département de la santé de l’État de New York
    Conseil : sorties d’hôpital et admissions dans les maisons de soins
    (Supprimé de : coronavirus.health.ny.gov)
    « Pendant cette urgence sanitaire mondiale, toutes les maisons de retraite doivent se conformer à la réception accélérée des résidents qui reviennent des hôpitaux. Les résidents sont jugés aptes à retourner dans un établissement de soins de santé lorsque le médecin de l’hôpital ou son représentant détermine que le résident est médicalement stable pour le retour. […] Aucun résident ne peut se voir refuser sa réadmission uniquement sur la base d’un diagnostic confiné ou suspecté de COVID-19. Il est interdit aux maisons de retraite d’exiger d’un résident hospitalisé qui est déterminé comme étant médicalement stable qu’il subisse un test de COVID-19 avant son admission ou sa réadmission ».
  • « Les foyers de soins et les centres de vie assistée représentent 42 % des décès par COVID-19 : Une statistique surprenante qui a de profondes implications sur la façon dont nous avons géré la pandémie de coronavirus », par Gregg Girvan, FREOPP, 7 mai 2020.
    « Sur la base d’une nouvelle analyse des rapports de décès COVID-19 par État, il est clair que l’aspect le plus sous-estimé de la nouvelle pandémie de coronavirus est son effet sur une population spécifique d’Américains : ceux qui vivent dans des maisons de soins infirmiers et des centres d’assistance ».
  • « Coupable – de respirer« , par Tony Heller, Tony Heller YouTube Channel, 24 mai 2020.
    « Les confinements ont été vendus il y a des mois dans l’idée d’ »aplatir la courbe ». Dans la plupart des endroits, il n’y a jamais eu beaucoup de courbe à aplatir, mais les dispositifs de confinement sont toujours en place. Des dizaines de millions de personnes voient aujourd’hui leur vie détruite – pour crime de respiration ».
  • « Le « massacre » des résidents des maisons de retraite en Italie : Les patients atteints de Covid-19 dans l’épicentre du virus en Italie, en Lombardie, ont été transférés dans des maisons de retraite par une résolution officielle aux conséquences catastrophiques », par Maria Tavernini et Alessandro Di Rienzo, TRT World, 20 avril 2020.
    « Accueillir des patients du Covid-19 dans des maisons de retraite, c’était comme allumer une allumette dans une botte de foin. »
  • « Mise à jour Coronavirus : Comment le renforcement des hôpitaux pour le COVID-19 a contribué à la crise des soins de longue durée au Canada« , par Jessie Willms et Hailey Montgomery, Globe & Mail, 20 mai 2020.
    « La plupart des résidents des maisons de retraite et de soins qui ont succombé au COVID-19 au Canada sont morts dans des établissements frappés par le virus et manquant de personnel, les lits d’hôpitaux étant vides ».
  • « Il n’y a pas de preuve que les confinements ont sauvé des vies. Il est incontestable qu’ils ont causé un grand préjudice« , par Briggs, wmbriggs.com, 14 mai 2020.
    « En fin de compte, cela ne se résume pas à des statistiques au niveau du pays ou même de la ville. C’est une question de personnes. Chaque individu attrape le virus ou non, vit ou meurt. Pas à cause de son pays, mais à cause de lui-même, de sa santé, de sa situation. Tout individu peut avoir bénéficié d’une mise en quarantaine et d’une perte d’emploi. Tout comme n’importe quel individu peut avoir connu une mauvaise fin après un confinement ».
  • « Les hôpitaux sont mieux payés pour inscrire leurs patients sur la liste COVID-19« , par Tom Kertscher, POLITIFACT, 21 avril 2020.
    « La norme veut que l’assurance maladie paie à l’hôpital environ trois fois plus pour un patient qui utilise un respirateur que pour un autre. L’assurance-maladie ajoute 20 % à ses paiements réguliers aux hôpitaux pour le traitement des victimes du COVID-19. C’est le résultat d’une loi fédérale de relance ».
  • « CDC : 80 000 personnes sont mortes de la grippe l’hiver dernier aux États-Unis, le plus grand nombre de décès en 40 ans« , par Associated Press, STAT News, 26 septembre 2018.
    « On estime que 80 000 Américains sont morts de la grippe et de ses complications l’hiver dernier – le plus grand nombre de décès dus à cette maladie depuis au moins quatre décennies. Le directeur des Centers for Disease Control and Prevention, le Dr Robert Redfield, a révélé ce total dans une interview accordée mardi soir à The Associated Press ».

Denis G. Rancourt

Chercheur, Association des libertés civiles de l’Ontario (ocla.ca)



Références scientifiques

Notes

  1. Voir : « Le système immunitaire : Cellules, tissus, fonction et maladie« , revue médicale par Daniel Murrell, MD le 11 janvier 2018 – Rédigée par Tim Newman, sur medicalnewstoday.com, consulté le 1er juin 2020
  2. « Discours d’ouverture du directeur général de l’OMS lors du point de presse sur COVID-19«  – 11 mars 2020



Critique en 16 points majeurs de la raison « impure » du confinement — Comment en sommes-nous arrivés là ?

[Source : Sott.net]

[Auteur :] J.B. Handley – JBH Blog

Note du traducteur : Bien qu'en grande partie vus d'un point situé aux États-Unis, tous les éléments contenus dans cet article s'appliquent à la plupart des pays occidentaux et notamment à la France. Seize faits imparables à l'aune des publications scientifiques censurées par les médias aux ordres du Mondialisme délétère et impur au sens « entaché d'éléments incontrôlés, indésirables », un esprit du mal qui souille la morale, le social et le religieux par lequel l'âme des humains est attachée à un totalitarisme qui véhicule ses idées psychopathiques. Comme indiqué en fin d'article, l'original en anglais a été publié le 30 mai 2020 et a fait l'objet de mises à jour jusqu'au 8 juin.

Pour qui veut bien regarder, il y a tant de faits qui racontent la vérité, et cette vérité ressemble à cela :

« Compte tenu de ce que nous savons aujourd’hui du taux de mortalité par infection du Covid-19, de l’impact asymétrique selon l’âge et l’état de santé, de la non-transmissibilité par des personnes asymptomatiques et dans des environnements extérieurs, du taux de mortalité quasi nul pour les enfants et de la compréhension de base des virus par la loi de Farr, le confinement de la société fut une stupide décision politique à ce point dévastatrice pour la société que les historiens pourraient la juger comme la pire décision jamais prise. Pire encore, bien que ces dommages soient maintenant reconnus et en dépit du fait que chaque heure passée dans une phase de confinement produit un effet domino dévastateur sur la société, de nombreux décideurs politiques n’ont toujours pas changé d’avis. Pendant ce temps, les médias — à quelques exceptions notables près — sont étrangement silencieux quant aux informations positives. Heureusement, et malgré les critiques extrêmes et la censure d’une foule en colère, désespérée de continuer à mener une guerre imaginaire, un groupe inattendu de héros à travers le paysage politique — dont beaucoup de médecins et de scientifiques — se sont manifestés pour dire la vérité. »

© Inconnu

Mon but est de m’engager dans des faits connus. Vous, le lecteur, pouvez décider si tous ces faits, lorsque vous les rassemblez, correspondent à l’histoire ci-dessus.

Fait n° 1 — Le taux de mortalité par infection du Covid-19 se situe entre 0,07 et 0,20 %, ce qui correspond à la grippe saisonnière

Le taux de mortalité par infection de tout nouveau virus diminue TOUJOURS au fil du temps, à mesure que de nouvelles données sont disponibles, comme pourrait vous le dire n’importe quel virologue. Dans les premiers temps du Covid-19, où nous ne disposions que de données provenant de Chine, on craignait que le taux de mortalité infectieuse puisse atteindre 3,4 pour cent, ce qui eut effectivement été cataclysmique. Le 17 avril, la première étude fut publiée par des scientifiques de Stanford et elle aurait dû mettre immédiatement fin à tous les confinements, les scientifiques ayant indiqué que leurs recherches « impliquent que l’infection est bien plus répandue que ce qu’indique le nombre de cas confirmés » et avaient fixé le taux de mortalité lié à l’infection entre 0,12 et 0,2 pour cent. Ils avaient également spéculé, à mesure que de nouvelles données émergeaient, que le taux final de mortalité lié à l’infection serait probablement « inférieur ». Pour situer le contexte, la grippe saisonnière a un taux de mortalité lié à l’infection de 0,1 pour cent. La variole ? 30 pour cent.

L’étude de Stanford fut la première étude à établir le taux de mortalité par infection du Covid-19, et elle fit alors l’objet de critiques sévères, ce qui a incité le chercheur principal, le Dr John Ioannidis, à souligner ce qui suit :

« On notera la manifestation ici d’une sorte de pensée de groupe qui insiste sur le fait que c’est la fin du monde et que le ciel est en train de nous tomber sur la tête. Elle attaque les études avec des données basées sur la spéculation et la science-fiction. Mais il est ahurissant d’écarter les données réelles en faveur d’une spéculation mathématique. »

Comme toute bonne science, les données de Stanford sur le taux de mortalité par infection ont été reproduites tellement de fois que nos propres Centres de contrôle des maladies ont annoncé cette semaine que leur « meilleure estimation » indiquait un taux de mortalité par infection inférieur à 0,3 pour cent. Dans cet article sur les nouvelles données du CDC, ils ont également souligné comment les baisses en cascade du taux de mortalité par infection ont fait disparaître toutes les craintes apocalyptiques :

« Ce scénario d’« estimation au plus juste » suppose également que 35 pour cent des infections sont asymptomatiques, ce qui signifie que le nombre total d’infections est supérieur de plus de 50 pour cent au nombre de cas symptomatiques. Il implique donc que le taux de mortalité par infection se situe entre 0,2 pour cent et 0,3 pour cent. En revanche, les projections effectuées en mars par le CDC — qui prévoyaient que jusqu’à 1,7 million d’Américains pourraient, sans intervention, mourir du Covid-19 — supposaient un taux de mortalité par infection de 0,8 pour cent. À peu près au même moment, des scientifiques de l’Imperial College avaient élaboré un scénario catastrophe dans lequel 2,2 millions d’Américains mourraient, sur la base d’un taux de mortalité par infection de 0,9 pour cent. »

Si vous n’êtes toujours pas convaincu que le taux de mortalité par infection du Covid-19 correspond à peu près à une mauvaise saison de grippe, l’analyse la plus complète qu’il m’ait été donné de lire provient de l’université d’Oxford, qui a récemment déclaré :

« En tenant compte de l’expérience historique, des tendances des données, du nombre accru d’infections dans la population au sens large et de l’impact potentiel d’une mauvaise classification des décès, on obtient une estimation présumée du taux de mortalité par infection du Covid-19 qui se situe entre 0,1 pour cent et 0,41 pour cent. »

Grâce au nombre important d’études du taux de mortalité par infection qui ont été réalisées dans le monde entier en avril et début mai, le Dr Ioannidis de Stanford a finalement publié la semaine dernière une méta-analyse dans laquelle il a examiné DOUZE études distinctes du taux de mortalité par infection et sa conclusion est à ce point excellente que je vous laisse la découvrir :

« Le taux de mortalité par infection (IFR), c’est-à-dire la probabilité pour une personne infectée de mourir, est l’une des caractéristiques les plus critiques et les plus contestées de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). La charge de mortalité totale attendue pour le Covid-19 est directement liée à l’IFR. En outre, la justification de diverses interventions de santé publique non pharmacologiques dépend de manière cruciale de cet IFR. Certaines interventions agressives susceptibles d’induire également des dommages collatéraux plus prononcés peuvent être considérées comme appropriées, si l’IFR est élevé. À l’inverse, les mêmes mesures peuvent ne pas atteindre les seuils de risque et de bénéfice acceptables si l’IFR est faible… Il est intéressant de noter qu’en dépit de leurs différences de conception, d’exécution et d’analyse, la plupart des études fournissent des estimations d’IFR ponctuelles qui se situent dans une fourchette relativement étroite. Sept des douze IFR estimés se situent dans une fourchette de 0,07 à 0,20 (IFR corrigé de 0,06 à 0,16), ce qui est similaire aux valeurs IFR de la grippe saisonnière. Trois valeurs sont légèrement supérieures (IFR corrigé de 0,25-0,40 à Gangelt, Genève et Wuhan) et deux sont légèrement inférieures à cette fourchette (IFR corrigé de 0,02-0,03 à Kobe et dans l’Oise). »

Avis n°1 — Dr. Scott Atlas

Dr. Scott Atlas
© Inconnu

Le Dr Scott Atlas de Stanford a — peu après la publication des données de l’étude de Stanford dont il n’était pas auteur — publié un article d’opinion dans le journal The Hill avec le titre « Les données sont là — arrêtez la panique et mettez fin à l’isolement total ». Il a écrit :

« La récente étude de l’université de Stanford sur les anticorps estime maintenant que le taux de mortalité en cas d’infection est probablement de 0,1 à 0,2 pour cent, ce qui constitue un risque bien inférieur aux précédentes estimations de l’Organisation mondiale de la santé qui étaient 20 à 30 fois plus élevées et qui motivaient les politiques d’isolement… Arrêtons de sous-estimer les preuves empiriques et doublons plutôt les modèles hypothétiques. Les faits sont importants. »

Les faits sont importants, mais personne n’a écouté. L’article du Dr Atlas sert également de cadre de référence au Fait n°2.

Fait n° 2 — Le risque de mourir du Covid-19 est bien plus élevé que l’IFR moyen pour les personnes âgées et celles souffrant de comorbidité, bien plus faible que l’IFR moyen pour les jeunes personnes en bonne santé, et proche de zéro pour les enfants

En janvier 2020, Los Angeles a connu une épidémie de grippe qui a causé la mort de plusieurs enfants ; le Los Angeles Times notait qu’« une souche improbable de grippe a rendu malade et tué en cette saison de grippale un nombre inhabituellement élevé de jeunes en Californie ». Le Covid-19 est à l’opposé de cela. Le Dr Ioannidis, de Stanford, a déclaré : « Comparé à presque toutes les autres causes de maladie auxquelles je peux penser, [le Covid] épargne vraiment les jeunes. »

Le rapport du CDC sur les décès par Covid selon l’âge — Du 1er février au 16 mai

L’Italie a indiqué il y a trois jours que 96 pour cent des Italiens qui sont morts du Covid-19 souffraient déjà « d’autres maladies » et étaient en moyenne âgés de 80 ans. Selon Bloomberg, le chef de l’ISS [Institut supérieur de Santé en Italie – NdT], Silvio Brusaferro, a déclaré lors d’une conférence de presse vendredi :

« Les derniers chiffres montrent que les nouveaux cas et les décès ont un profil commun : ce sont principalement des personnes âgées souffrant d’autres maladies. »

Les meilleures données sur la répartition de l’âge des populations atteintes qu’il m’ait été donné de lire proviennent de Worldometers.info. Voici leur graphique d’estimation du taux de mortalité par groupe d’âge. Veuillez noter que le taux de mortalité est BIEN plus élevé que le taux de mortalité en cas d’infection parce que le taux de mortalité utilise les cas confirmés de Covid-19 comme dénominateur, mais il indique à quel point les taux de mortalité sont différents selon l’âge.

© Worldometers.com
TRADUCTION — Taux de mortalité = (nombre de décès / nombre de cas) = probabilité de décès en cas d'infection par le virus (%). Cette probabilité diffère selon le groupe d'âge. Les pourcentages indiqués ci-dessous ne doivent pas nécessairement totaliser 100 pour cent , car ils ne représentent PAS la part des décès par groupe d'âge. Ils représentent plutôt, pour une personne d'un groupe d'âge donné, le risque de mourir si elle est infectée par le Covid-19.

Bien que ces données soient « brutes », on peut extrapoler sans risque qu’une personne de plus de 80 ans risque sérieusement de mourir du Covid-19 alors qu’un enfant ne court pratiquement aucun risque. Ce fait devrait orienter les politiques, comme l’explique le Dr Atlas :

« Dans l’État de New York, les deux tiers des cas mortels concernaient des patients de plus de 70 ans, plus de 95 pour cent avaient plus de 50 ans et environ 90 pour cent de tous les cas mortels souffraient déjà d’une autre maladie. Sur les 6 570 décès par Covid-19 confirmés et ayant fait l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer à ce jour la présence d’une comorbidité, 6 520, soit 99,2 pour cent, souffraient d’une maladie sous-jacente. Si vous ne souffrez pas à la base d’une maladie chronique, vos chances de mourir sont faibles, quel que soit votre âge. Et les jeunes adultes et les enfants en bonne santé ne courent pratiquement aucun risque de contracter une maladie grave à cause du Covid-19. »

Considérez cet excellent article du British Medical Journal, intitulé « La protection contre le Covid-19 doit être répartie en fonction du risque », écrit par des professeurs de l’université de Cambridge :

« Protéger les personnes qui risquent le plus de mourir du Covid-19 tout en assouplissant les restrictions imposées aux autres permet de progresser dans l’épidémie de SRAS-CoV-2, étant donné que le virus a peu de chances de disparaître dans un avenir prévisible. De telles approches ciblées nécessiteraient toutefois de s’éloigner de l’idée que nous sommes tous gravement menacés par la maladie, ce qui a conduit à des niveaux de panique individuelle étonnamment inadaptés au risque concret de décès. L’objectif devrait plutôt être de communiquer des niveaux de risque réalistes tels qu’ils s’appliquent à différents groupes, non pas pour rassurer ou effrayer, mais pour permettre des décisions individuelles éclairées dans un contexte d’incertitude inévitable. »

Un exemple simple : fermer les écoles n’a pratiquement aucun sens compte tenu de ce que nous savons du Covid-19 ; les laisser ouvertes et protéger les enseignants de plus de 60 ans — pour choisir une limite d’âge quelque peu défendable — pourrait s’avérer bien plus sensé. C’est pourquoi tant de pays apparemment désireux de respecter davantage les données que nous ne le faisons ici aux États-Unis ont déjà rouvert leurs écoles. En fait, les écoles du Danemark sont ouvertes depuis la mi-avril ! Et, pour ceux qui tiennent les comptes,Reuters a déclaré juste hierque «la réouverture des écoles au Danemark n’a pas aggravé l’épidémie, comme le montrent les données». Voici une citation :

« Peter Andersen, docteur en épidémiologie et prévention des maladies infectieuses à l’Institut danois du sérum a déclaré jeudi à Reuters qu’« On ne voit aucun effet négatif lié à la réouverture des écoles ». En Finlande, un haut fonctionnaire a annoncé mercredi des résultats similaires, en précisant que rien jusqu’ici ne suggérait que le coronavirus s’était propagé plus rapidement depuis la réouverture des écoles à la mi-mai. »

Voici un autre excellent article sur les écoles, intitulé « C’est la peur — et non la science — qui empêche nos enfants d’être éduqués », paru la semaine dernière dans le journal The Telegraph :

« Il y a peu de choses dont nous pouvons être absolument certains à propos du coronavirus — c’est une maladie toute nouvelle et nos connaissances s’enrichissent de jour en jour — mais la plupart des preuves disponibles jusqu’à présent suggèrent fortement que les enfants ne souffrent pas du coronavirus et ne le propagent pas. Des études menées en Corée du Sud, en Islande, en Italie, au Japon, en France, en Chine, aux Pays-Bas et en Australie s’accordent toutes à dire que les jeunes ne sont « pas impliqués de manière significative dans la transmission du Covid », pas même à leurs parents et à leurs frères et sœurs.

La paranoïa des adultes, alimentée par des messages gouvernementaux exagérés, l’intransigeance des syndicats et les connivences avec les médias, est maintenant infligée aux plus jeunes membres de notre société pour lesquels le virus représente une menace que de si rares scientifiques qualifient de « statistiquement non pertinente ». Au lieu de comptines, les jeunes enfants pourraient bientôt être invités à chanter une sorte de ritournelle intitulée La chanson des deux mètres en tendant les bras pour tenir leurs amis à distance. »

Une toute nouvelle étude scientifique publiée le 28 mai en Irlande du Nord montre clairement que les écoliers ne sont PAS vecteurs du Covid-19. Intitulée « Aucune preuve de transmission secondaire du Covid-19 par des enfants scolarisés en Irlande, 2020 », l’étude ne pourrait pas être plus claire :

« Ces résultats suggèrent que les écoles ne sont pas un lieu à haut risque pour la transmission du Covid-19 entre élèves ou entre le personnel et les élèves. Compte tenu du caractère problématique de la fermeture des écoles décrit par Bayhem [4] et Van Lanker [5], leurs réouvertures devraient être considérées comme une mesure à prendre de façon précoce plutôt que tardive. »

Enfin, le Dr Scott Atlas a abordé le thème des écoles dans cette récente interview :

« Il n’y a aucune raison scientifique de fermer les écoles de la maternelle à la terminale, d’imposer des masques ou une distanciation sociale aux enfants, ni de suspendre les activités estivales. Nous savons maintenant que le risque de décès et le risque de maladie, même grave, sont presque nuls chez les moins de 18 ans.»

Mise à jour rapide — Après que j’aie rédigé ceci, le Wall Street Journal a publié un article intitulé « La réouverture des écoles est-elle sans danger ? ». Ces pays disent oui. Pour moi, il s’agit d’une sorte de test décisif destiné aux pays dont les responsables de la santé publique sont indépendants et s’appuient sur des données objectives pour mener leurs actions, et je donne un « F » aux États-Unis pour son approche actuelle :

« Mais le Danemark, l’Autriche, la Norvège, la Finlande, Singapour, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la plupart des autres pays qui ont rouvert les établissements scolaires et les jardins d’enfants n’ont enregistré aucune épidémie… « Au Danemark, l’ouverture des écoles n’a pas eu d’impact sur la progression de l’épidémie », a déclaré Tyra Grove Krause, un haut fonctionnaire de l’Institut national du sérum, l’agence de contrôle des maladies du pays… « Depuis la réouverture des écoles et des jardins d’enfants en Autriche le 18 mai, aucune augmentation des infections n’y a été observée », a déclaré un porte-parole du gouvernement… En Norvège, le gouvernement « ne refermera pas les écoles même si le nombre de cas se mettait à augmenter, car la réouverture des écoles le 20 avril n’a eu de aucune incidence négative », a déclaré le ministre de l’éducation Guri Melby. »

Combien d’autres pays doivent rouvrir leurs écoles avant que les États-Unis ne suivent ? Sérieusement, c’est un peu gênant d’être américain… à mon avis, on a l’air d’abrutis.

Mise à jour n°2 — Le Dr Scott Atlas a doublé la mise le 1er juin avec cet excellent opus en regard de la page éditoriale, une fois de plus dans The Hill, intitulé « La Science dit qu’il faut ouvrir les écoles ». Comme d’habitude, il est incroyablement éloquent, en voici un extrait, bien qu’en lire chaque mot en vaille la peine, ça déchire tout simplement :

« Tout cela frise l’absurde, alors que nous savons maintenant que la distanciation sociale et l’application d’un masque sur le visage des enfants sont totalement inutiles.

Jamais les écoles n’ont soumis les enfants à un environnement aussi malsain, inconfortable et anti-éducatif, de sorte que la science n’est pas capable de définir précisément le préjudice total qui en résultera. Mais la science nous dit que les risques liés au Covid-19 sont trop minimes pour sacrifier le bien-être éducatif, social, émotionnel et physique — sans parler de la santé même — de nos jeunes. »

Note spéciale — Il existe un nouveau croque-mitaine, la maladie de Kawasaki, que certains essaient de relier au Covid-19. Voici un excellent article à ce sujet, ou consultez le site web de la Fondation britannique pour la maladie de Kawasaki, où il est question de la « mauvaise gestion des informations » concernant cette même maladie. Le dernier article du Dr Atlas aborde également ce sujet :

« Qu’en est-il de cette nouvelle menace assimilée à la maladie de Kawasaki, récemment montée en épingle en l’associant au Covid-19 ? En fait, l’association est extrêmement faible, et l’incidence de la maladie est elle-même rare, ne touchant que 3 000 à 5 000 enfants aux États-Unis chaque année. Il est important de noter que le syndrome est typiquement traitable et n’a jamais été considéré auparavant comme un risque grave au point que les écoles doivent être fermées. »

Fait n° 3 — Les personnes infectées par le Covid-19 qui sont asymptomatiques (c’est-à-dire la plupart d’entre elles) ne propagent PAS le Covid-19

Le 13 janvier 2020, une femme de 22 ans ayant des antécédents de cardiopathie congénitale s’est rendue aux urgences de l’hôpital populaire de la province de Guangdong, se plaignant de divers symptômes communs aux personnes atteintes de son affection, notamment l’hypertension pulmonaire et l’essoufflement dû à une déformation inter-auriculaire — un trou dans le cœur. Elle était loin de se douter que son cas déclencherait une cascade d’événements qui a donné lieu à un article récemment publié qui aurait dû mettre fin simultanément à tous les confinements dans le monde. Après trois jours d’hospitalisation, son état s’améliorait. Des tests de routine ont été effectués et, à la surprise des cliniciens, elle a été testée positive au Covid-19. Comme l’ont noté les médecins, « la patiente n’a jamais eu de fièvre, de mal de gorge, de myalgie ou d’autres symptômes associés à une infection virale ». Autrement dit, elle était totalement asymptomatique au Covid-19.

Hôpital populaire de la province de Guangdong
© nandu.com

Trouver des personnes infectées par le Covid-19 qui sont asymptomatiques est laborieux, dans la mesure elles ne cherchent pas à se faire soigner. Ici, dans l’Oregon où je vis, effectuer le test du Covid-19 n’est même pas possible à moins d’avoir des symptômes. Les astres se sont donc alignés pour placer cette femme dans un hôpital avec des scientifiques étudiant le Covid-19, et elle a fait l’objet d’une vaste étude de contact relationnel publiée le 13 mai dans Respiratory Medicine, intitulée « Une étude sur l’infectiosité des porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 ».

Les chercheurs voulaient savoir si cette femme, infectée par le Covid-19 mais ne présentant aucun symptôme, avait infecté quelqu’un d’autre. Ils ont donc choisi d’examiner chacun de ses contacts qu’ils ont pu identifier au cours des cinq jours précédant son test positif. Combien de personnes ont-ils dû dépister ? 455. Ce n’est pas un petit nombre, comme l’expliquent les chercheurs :

« 455 contacts exposés au porteur asymptomatique du virus Covid-19 ont fait l’objet de nos recherches. Ils ont été répartis en trois groupes : 35 patients, 196 membres de la famille et 224 membres du personnel hospitalier. Nous avons extrait leurs informations épidémiologiques, leurs dossiers cliniques, leurs résultats d’examens auxiliaires et leurs historiques thérapeutiques. »

Comme vous pouvez le voir, l’hospitalisation de cette femme fut à l’origine de la plupart des contacts qu’elle a pu avoir, tant avec d’autres patients qu’avec de nombreux membres du personnel de l’hôpital. De façon notable, tous ces contacts ont eu lieu dans un cadre intérieur et on peut dire que beaucoup d’entre eux — du moins avec le personnel hospitalier — auraient impliqué des contacts relativement intimes. Parmi les patients, la moyenne d’âge était de 62 ans, ce qui les rendait sans doute plus à risque, et beaucoup de ces patients étaient immunodéprimés pour diverses raisons, notamment des chimiothérapies et des maladies cardiovasculaires. Donc, sur les 455 personnes, combien ont été infectées par la femme asymptomatique de 22 ans ?

« En résumé, les 455 contacts ont été exclus de l’infection par le SRAS-CoV-2… »

Autrement dit, aucune personne n’a été infectée. Les scientifiques, en en minimisant l’importance de façon typique, commentent la question que, j’espère, vous vous posez en ce moment — à savoir, pourquoi sommes-nous tous confinés si les personnes asymptomatiques atteintes du Covid-19 ne peuvent pas propager l’infection — en déclarant : « le résultat de cette étude pourrait atténuer une partie des inquiétudes du public concernant les personnes infectées asymptomatiques. »

Si cette étude avait été publiée au début du mois de mars, les probabilités que le monde soit confiné auraient été très, très faibles. Pourtant, cette étude, publiée il y a seulement deux semaines, n’est mentionnée nulle part dans les médias pas plus qu’elle ne l’est par les décideurs politiques. Elle existe simplement, et communique la vérité à quiconque veut bien y prêter attention.

Mise à jour rapide sur le fait n°3 — De tous les faits présentés, ce dernier a reçu le plus de commentaires négatifs de la part des sceptiques qui affirment qu’il est basé sur une seule étude publiée. Bien sûr, la science se construit dans le temps, donc la critique est légitime, c’est pourquoi cette annonce de l’Organisation mondiale de la santé aujourd’hui — 8 juin — constitue un coup de griffe pour quiconque prétend encore que des personnes asymptomatiques peuvent propager le Covid-19 :

Déclaration de l’OMS le 8 juin 2020 – Le coronavirus propagé par des personnes ne présentant aucun symptôme « semble être rare », selon un responsable de l’OMS
© CNN

Contrairement à moi, l’Organisation mondiale de la santé est au courant des nouvelles données provenant des études menées dans le monde entier. C’est pourquoi cette citation de Maria Van Kerkhove, responsable technique de l’OMS pour la lutte contre le coronavirus, est si importante :

« D’après les données dont nous disposons, il semble toujours aussi rare qu’une personne asymptomatique transmette effectivement à un individu secondaire. Nous disposons d’un certain nombre de rapports émanant de plusieurs pays effectuant des recherches très détaillées sur les contacts. Ils suivent les cas asymptomatiques, ils suivent les contacts et ils ne trouvent aucune transmission secondaire ultérieure. C’est très rare — et une grande partie de ces faits n’est pas publié dans la littérature [scientifique – NdT]. Nous examinons constamment ces données et nous essayons d’obtenir plus d’informations issus des différents pays pour répondre vraiment à cette question. Qu’un individu asymptomatique transmette ultérieurement la maladie de façon effective semble toujours aussi rare. »

Pendant ce temps, tant de règles absurdes ont été élaborées que l’on présume que les personnes asymptomatiques PEUVENT répandre le Covid-19. En fait, j’ai également lu aujourd’hui que le surintendant de Californie a publié des directives pour l’ouverture des écoles à l’automne, qui incluront probablement le port du masque pour tous les élèves… c’est tout simplement incroyable à quel point les fonctionnaires semblent diverger de ce que les FAITS nous disent ! Savoir que le Covid-19 n’est pas transmis par les personnes asymptomatiques fait que 99 pour cent des mesures prises contre le Covid-19 sont complètement inutiles et que les conseils de santé publique devraient devenir également extrêmement simples : si vous êtes malade, restez chez vous. Tous les autres ? Continuez à vivre normalement. À quel moment les faits observés sur le terrain et l’imposition absurde de règles aléatoires vont-ils se confronter d’une manière ou d’une autre ? Bientôt, je l’espère, et je m’appuie sur les faits.

Fait n° 4 — La science émergente ne montre aucune propagation du Covid-19 dans les espaces collectifs (magasins, restaurants, coiffeurs, etc.)

« Il n’existe pas de risque significatif de contracter la maladie en faisant ses courses. Les cas graves d’infection ont toujours été le résultat d’un contact rapproché entre des individus pendant une longue période… »

~ Professeur Hendrick Streek, Université de Bonn

Nous venons d’apprendre que les personnes asymptomatiques infectées par le Covid-19 ont très peu de chances de pouvoir transmettre l’infection à d’autres individus. Des études scientifiques récentes ont été publiées et elles montrent que la transmission du Covid-19 dans les établissements de vente au détail estextrêmement improbable. Le professeur Hendrik Streeck de l’université de Bonn dirige une étude en

Dr. Hendrick Streek
© Inconnu

Allemagne concernant la région durement touchée de Heinsberg et ses conclusions, issues de travaux de laboratoire déjà réalisés, sont très claires :

« Il n’existe pas de risque significatif de contracter la maladie en faisant ses courses. Les cas graves d’infection ont toujours été le résultat d’un contact rapproché entre des individus pendant une longue période.

Lorsque nous avons prélevé des échantillons sur les poignées de porte, les téléphones ou les toilettes, il n’a pas été possible — sur la base de ces prélèvements — de cultiver le virus en laboratoire… »

Houlà ! Voulez-vous dire que fermer les parcs, fermer les magasins, porter des gants et des masques à l’épicerie, fumiger nos courses, et que faire preuve d’une paranoïa générale n’était pas nécessaire ? Comme le confirme le Dr. Streeck :

« Il est important d’obtenir ces données afin de s’assurer que les décisions sont prises sur la base de faits plutôt que d’hypothèses. Les données doivent servir de base d’information pour le gouvernement afin qu’il puisse ensuite réfléchir à la suite de ses actions. »

Et il continue :

« Les gens pourraient perdre leur emploi. Ils pourraient ne plus être en mesure de payer leur loyer et rester plus longtemps confiné peut entraîner un affaiblissement de notre système immunitaire.

L’objectif n’est pas d’endiguer complètement le virus. Nous devons savoir où se situent les limites de capacité réelles de nos hôpitaux. À partir de combien d’infections estime-t-on qu’il y en a trop ? Que disent les médecins des soins intensifs ? »

Pour finir avec :

« Il est important de commencer à réfléchir à une stratégie de « retour en arrière » et l’espoir qu’elle porte consiste à fournir les faits pertinents afin que les décisions soient prises sur une bonne base. »

Fait n° 5 — Les publications scientifiques montrent que le Covid-19 ne se propage PAS dans les espaces extérieurs

Non. Ne faites pas ça.
© Inconnu

Dans une étude intitulée « Transmission du SRAS-CoV-2 dans les espaces intérieurs » et publiée le 2 avril 2020, des scientifiques ont étudié des potentielles épidémies issues de trois personnes ou plus dans 320 villes différentes en Chine sur une période de cinq semaines à partir de janvier 2020 en essayant de déterminer OÙ les épidémies ont commencé : à la maison, sur le lieu de travail, à l’extérieur, etc. Qu’ont-ils découvert ? Près de 80 pour cent des épidémies se sont produites dans l’environnement domestique. Le reste s’est produit dans des bus et des trains bondés. Mais qu’en est-il de l’extérieur ? Les scientifiques ont écrit :

« Tous les foyers identifiés de trois cas ou plus se sont produits dans un environnement intérieur, ce qui confirme que le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection par le SRAS-CoV-2. »

Autrement dit, il n’existe pas vraiment de données scientifiques pour étayer toutes les interdictions d’activités extérieures que mon État d’origine, l’Oregon, et tant d’autres États ont mises en place. Je vous laisse sur ma citation préférée de l’étude parce qu’il est vraiment exaspérant de la lire quand on considère certaines des façons dont les gouverneurs ici aux États-Unis [et ailleurs – NdT] se sont comportés — et certains le font encore — en interdisant toutes sortes d’activités de plein air, en arrêtant les pagayeurs sur l’eau, etc. :

« La transmission d’infections respiratoires telles que le SRAS-CoV-2 des personnes infectées aux personnes sensibles est un phénomène propre aux espaces intérieurs. »

Mise à jour rapide — Apparemment, le ministre de la santé de la Colombie britannique au Canada est entré en possession de cette information comme le montre cet article paru le 1er juin :

© BC News

L’article dit ceci :

« L’un des principaux responsables de la santé en Colombie-Britannique, cependant, affirme que les professionnels de la santé ont une idée assez précise de la façon dont le virus est transmis. Il n’y a absolument aucune preuve que cette maladie est aéroportée, et nous savons que si elle l’était, alors les mesures que nous avons prises pour contrôler le Covid-19 n’auraient pas fonctionné », a déclaré le Dr Reka Gustafson, l’agent sanitaire provincial adjoint de la Colombie-Britannique, à CTV Morning Live Monday. « La grande majorité des transmissions du Covid-19 se fait par contact étroit et prolongé, et ce n’est pas le mode de transmission que nous observons pour les maladies transmises de façon aéroportée », a-t-elle ajouté. »

J’espère vraiment que la Major League Baseball, la National Football League et le Championnat NCAA de basket-ball y prêtent attention… sans parler de tous les habitants de Portland qui continuent à faire du vélo et à courir avec des masques sur le visage.

Fait n°6 — La science montre que les masques sont inefficaces pour stopper la propagation du Covid-19, et l’OMS recommande qu’ils ne soient portés que par des personnes en bonne santé si elles traitent ou vivent avec une personne infectée par le Covid-19

Aujourd’hui même, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que les masques ne devraient être portés par les personnes en bonne santé que si elles prennent soin d’une personne infectée par le Covid-19 :

« Si vous n’avez pas de symptômes respiratoires tels que fièvre, toux ou écoulement nasal, vous n’avez pas besoin de porter un masque », déclare le Dr April Baller, spécialiste de la santé publique à l’OMS, dans une vidéo publiée en mars sur le site web de l’Organisation mondiale de la santé. « Les masques ne doivent être utilisés que par les professionnels de santé, les soignants ou les personnes qui présentent des symptômes de fièvre et de toux. »

Juste avant la folie du Covid-19, des chercheurs de Hong Kong ont soumis une étude pour publication sous le titre « Mesures non pharmaceutiques pour une pandémie de grippe dans des environnements non médicaux — Mesures de protection personnelle et environnementale ». Curieusement, l’étude, qui vient d’être publiée ce mois-ci, est en fait hébergée sur le propre site web du CDC, et contredit directement les récents conseils du CDC concernant le port d’un masque. En effet, l’étude déclare :

« Dans notre étude méthodique, nous avons identifié dix essais randomisés contrôlés qui ont rapporté des estimations de l’efficacité, confirmées en laboratoire, de l’utilisation des masques faciaux dans la réduction des infections par le virus de la grippe au sein de la communauté et à partir de la littérature publiée entre 1946 et le 27 juillet 2018… Dans l’analyse regroupée, nous n’avons trouvé aucune réduction significative de la transmission de la grippe avec l’utilisation de masques faciaux… Notre étude méthodique n’a trouvé aucun effet significatif, confirmé en laboratoire, dans le port des masques faciaux sur la transmission de la grippe… L’utilisation correcte des masques faciaux est essentielle car une mauvaise utilisation pourrait augmenter le risque de transmission. »

En clair : rien ne prouve que le port de masques réduit la transmission des maladies respiratoires et, si les masques sont portés de manière inappropriée — comme lorsque les gens réutilisent des masques en tissu — la transmission pourrait en fait AUGMENTER. De plus, cette étude était une méta-analyse, ce qui signifie qu’elle a creusé profondément dans les archives de la science — jusqu’en 1946 ! — pour arriver à ses conclusions. En d’autres termes, il s’agit d’une étude aussi complète que possible, et ses conclusions sont très claires : le port des masques dans la population générale ne montrent aucun signe d’efficacité dans le ralentissement de la propagation des virus respiratoires ou dans la protection des individus.

Soupirs…
© Inconnu

Cette étude est loin d’être la seule à parvenir à cette conclusion — ce qui rend d’autant plus incroyable le choix d’une chaîne d’épicerie comme ma chère « New Seasons » de rendre les masques obligatoires pour tous ses clients. Le but de la science est d’arbitrer ces questions épineuses et, bien que la science soit claire, l’hystérie continue. Il s’avère que l’efficacité des masques fait depuis longtemps l’objet de débats au sein de la communauté médicale, ce qui explique pourquoi tant de travaux scientifiques ont été réalisés sur le sujet. Je me contenterai de souligner quelques études avant que vous ne vous endormiez :

Mon article préféré est en fait une revue d’une grande partie de la science et c’est un excellent point de départ pour tous ceux qui aiment faire leurs propres recherches. Intitulé « Pourquoi les masques faciaux ne fonctionnent pas — Une étude révélatrice », il a été écrit pour contester la nécessité pour les dentistes de porter des masques, mais toutes les données scientifiques citées et les conclusions tirées s’appliquent aux agents pathogènes aéroportés dans n’importe quel contexte. Quelques-unes des meilleures citations :

« La science relative à la transmission des maladies infectieuses aéroportées est basée depuis des années sur ce qui est maintenant considéré comme « une recherche très dépassée et une interprétation trop simpliste des données ». Les études modernes utilisent des instruments sensibles et des techniques d’interprétation pour mieux comprendre la taille et la distribution des particules d’aérosols potentiellement infectieuses… La raison principale pour laquelle le port du masque facial est obligatoire est de protéger le personnel dentaire des agents pathogènes transmis par l’air. Cet examen a établi que les masques faciaux sont incapables d’assurer un tel niveau de protection. »

Et ma citation favorite :

« Il faut conclure de ces études et d’autres similaires que le matériau filtrant des masques faciaux ne retient ni ne filtre les virus ou autres particules sub-microniques. Si l’on ajoute à cette constatation la mauvaise adaptation des masques, on comprend aisément que ni la performance des filtres ni les caractéristiques d’adaptation des masques ne les qualifient de dispositifs de protection contre les infections respiratoires. »

Voici un article publié le mois dernier dans ResearchGate écrit par le célèbre physicien canadien D.G. Rancourt, directement en réponse à l’épidémie de Covid-19. Intitulé, « Les masques ne fonctionnent pas — Une revue de la science en rapport avec la politique sociale en réponse au Covid-19 » :

« Les masques et les respirateurs artificiels ne fonctionnent pas. Des études approfondies d’essais contrôlés randomisés (ECR) et des méta-analyses d’études d’ECR ont montré que les masques et les respirateurs artificiels ne fonctionnent pas dans la prévention des maladies respiratoires de type grippal, ou les maladies respiratoires que l’on pense être transmises par des gouttelettes et des particules d’aérosol. En outre, les données physiques et biologiques pertinentes que j’ai examinées sont telles que les masques et les respirateurs artificiels ne devraient pas fonctionner. Il serait paradoxal que les masques et les respirateurs artificiels fonctionnent, compte tenu de ce que nous savons sur les maladies respiratoires virales, à savoir que la principale voie de transmission est celle des particules d’aérosols qui séjournent sur une longue période (< 2,5 μm), celles qui sont trop fines pour être filtrées, et que la dose infectieuse minimale est inférieure à une particule d’aérosol. »

Pour le dire simplement : pour qu’un masque couvrant à la fois le nez et la bouche soit vraiment efficace, il faut que vous vous asphyxiez. Dès que le masque vous permet de respirer, il ne peut plus filtrer les microparticules qui vous rendent malade.

Enfin, je vois souvent cette étude de 2015 citée dans le British Medical Journal : « Un essai randomisé par groupe de masques en tissu comparés à des masques médicaux utilisés par les professionnels de santé », et elle mérite d’être citée à nouveau, car la PLUPART des masques que je vois actuellement qui sont portés dans la ville sont des masques en tissu. Non seulement ces masques sont inefficaces à 100 pour cent pour réduire la propagation du Covid-19, mais ils peuvent même vous nuire. Comme l’expliquent les scientifiques :

« Cette étude est le premier essai contrôlé randomisé (ECR) sur les masques en tissu, et les résultats mettent en garde contre leur utilisation. C’est une conclusion importante pour prévenir la santé et la sécurité au travail. La rétention d’humidité, la réutilisation des masques en tissu et une mauvaise filtrationpeuvent entraîner un risque accru d’infection. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour prévenir l’utilisation généralisée des masques en tissu dans le monde. »

Un risque accru d’infection ? Oui, c’est ce qui est écrit. D’autres études ont également examiné l’impact des masques sur votre niveau d’oxygène — puisque vous êtes obligé de respirer à nouveau votre propre CO2 — et le résultat de cet impact n’est pas bon. Les scientifiques ont examiné les niveaux d’oxygène des chirurgiens qui portent des masques lors d’une opération et ont constaté que « une diminution du taux de saturation en oxygène des pulsations artérielles (SpO2) et une légère augmentation de la fréquence des pulsations cardiaques par rapport aux valeurs préopératoires dans tous les groupes de chirurgiens ».

Pas plus tard que la semaine dernière, cet article est paru dans le New England Journal of Medicine, écrit par plusieurs médecins et responsables de la santé publique sous le titre « Le port du masque généralisé dans les hôpitaux à l’ère du Covid-19 », et cette déclaration semble parfaite pour conclure cette discussion sur les masques :

« Nous savons que le port d’un masque en dehors des établissements de santé n’offre que peu, voire aucune protection contre les infections. Les autorités de santé publique définissent une exposition significative au Covid-19 par un contact face à face dans un rayon d’un mètre avec un patient présentant un Covid-19 symptomatique, si ce contact persiste pendant au moins quelques minutes — et certains disent plus de 10 minutes ou même 30 minutes. La probabilité d’attraper le Covid-19 lors d’une interaction passagère dans un espace public est donc minime. Dans de nombreux cas, le désir de porter un masque de façon généralisée est une réaction instinctive à l’anxiété suscitée par la pandémie. »

Fait n° 7 — Aucune donnée scientifique ne vient étayer la magie d’une barrière induite par une distance de deux mètres

Selon cet article, l’Islande a déjà rendu la règle de distanciation à deux mètres facultative. La raison de cette recommandation de garder deux mètres de distance avec vos concitoyens pendant la pandémie remonte à 1930, comme expliquée ici par la BBC :

Heu… non.

« D’où vient la règle des deux mètres ? Il est surprenant de constater qu’elle remonte à des recherches menées dans les années 1930. À l’époque, les scientifiques ont établi que les gouttelettes de liquide libérées par la toux ou les éternuements s’évaporent rapidement dans l’air ou sont entraînées par la gravité jusqu’au sol. Et la majorité de ces gouttelettes, selon eux, atterriraient dans un rayon de un à deux mètres. C’est pourquoi on dit que les plus grands risques découlent du virus qui sera projeté par quelqu’un qui tousse près de vous ou lorsqu’il entre en contact avec une surface près de laquelle quelqu’un a toussé — et que vous touchez vous-mêmes cette surface pour ensuite toucher votre visage. Peut-on en être sûr ? »

Êtes-vous impressionné par cette science ? Moi non plus. Comme l’explique ce merveilleux article :

« Quelques études préliminaires suggèrent que les gouttelettes contaminées pourraient rester en suspension dans l’air pendant quelques heures et présenter un risque. Mais cette recherche s’accompagne d’une mise en garde : «Bien que cette recherche indique que les particules virales peuvent se propager par l’intermédiaire des bio-aérosols, les auteurs ont déclaré que la découverte de virus infectieux s’est avérée impossible et que des expériences sont en cours pour déterminer l’activité virale dans les échantillons collectés », a écrit le Dr Harvey Fineberg des National Academies of Science, Engineering, and Medicine au début de ce mois. »

Il va plus loin :

« Et la crainte répandue qu’un passant au hasard infecte un étranger ? Voici d’autres informations du CDC sur les écoles primaires : « On pense que le Covid-19 se propage principalement par contact étroit de personne à personne dans les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée. Les personnes infectées présentent souvent des symptômes de maladie. Certaines personnes ne présentant pas de symptômes peuvent être capables de propager le virus », [ce que la science chinoise a prouvé être faux].

Non seulement ce genre de conclusion justifierait une note d’échec dans tout programme post-doctoral, mais je suis presque sûr que le professeur de sciences moyen de huitième année prendrait un gros stylo rouge pour ces passages : « On pense » « Certaines personnes ? » « Peuvent être capables ? » Gardez à l’esprit qu’il n’existe aucun lien avec des études ou des documents scientifiques que le commun des mortels qui pense ne serait-ce qu’un peu pourrait examiner pour décider si ces affirmations sont légitimes.

Le CDC ne peut pas non plus se prononcer sur la sécurité des grands rassemblements de l’ère du Covid. À la mi-mars, l’agence a demandé aux Américains de limiter les rassemblements de 250 personnes ou plus. Quelques semaines plus tard, la Maison Blanche, à la demande du CDC, a recommandé avec insistance aux Américains d’éviter les rassemblements de plus de 10 personnes. Cependant, aucune donnée scientifique ne permet d’étayer l’un ou l’autre de ces chiffres. (Qu’y a-t-il de si fatidique au chiffre de 250 personnes ? Pourquoi pas 175 ? Et pourquoi 10 personnes ? Pourquoi pas 16 ou 17) ? »

L’article s’en prend directement à tous ces gouverneurs qui appliquent aveuglément ces recommandations totalement insupportables :

« Même ces conseils flous ont été sali par le petit tyran qui se cache au sein de chaque grand gouverneur d’État, maire de petite ville et président de syndics de propriétaires. Ce week-end, le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer, a interdit aux habitants de se rendre chez un voisin. « Tous les rassemblements publics et privés, quelle que soit leur taille, sont interdits », a annoncé Mme Whitmer. « Les citoyens peuvent toujours quitter leur maison pour des activités de plein air… les activités récréatives sont toujours autorisées tant qu’elles se déroulent à plus d’un mètre cinquante de toute autre personne »… Il y aura beaucoup de questions après la fin de la crise : celle de connaître les raisons scientifiques qui justifient le maintien d’une distance de deux mètres entre les personnes au moment où elles ont le plus besoin les unes des autres devrait être en tête de liste. »

Récemment, l’un des principaux conseillers scientifiques du Premier ministre Boris Johnson au Royaume-Uni a fait la même remarque. Ses déclarations ont été reprises dans le Daily Mail de la semaine dernière dans un article intitulé « Le conseiller scientifique du gouvernement déclare que la règle britannique des deux mètres de distance sociale est inutile et basée sur des preuves « très fragiles » ». Le professeur Robert Dingwall a déclaré :

« Je pense qu’il sera beaucoup plus difficile de faire respecter certaines des mesures qui n’ont pas vraiment de base factuelle. Je veux dire que la règle des deux mètres a été inventée de toutes pièces. »

Quand on digère tous les faits que nous connaissons maintenant sur le Covid-19, la recommandation politique la plus simple est en fait la plus logique à mon avis : si vous avez le Covid-19, restez chez vous. Si vous devez sortir, portez un masque. Tous les autres, lavez-vous les mains et continuez votre vie. Cela aurait dû être aussi simple que cela, mais nous avons choisi de cadenasser la société, une mesure sans précédent. Pourquoi ?

Oh, et c’est une vraie manchette. Que Dieu nous aide tous.

Les stormtroopers utilisés pour imposer la distanciation sociale à Disney World

En effet, pourquoi avons-nous cadenassé la société, et cela a-t-il fonctionné ? J’ai emprunté la phrase ci-dessus d’un article d’opinion du Wall Street Journal écrit par Holman W. Jenkins, Jr. membre du comité de rédaction, je crois qu’il a parfaitement saisi la chose :

« Nous avons commencé de manière sensée. « Les familles américaines ne devraient pas d’une manière générale s’inquiéter », a déclaré le Dr Nancy Messonnier du CDC à la mi-janvier. « C’est un risque très, très faible pour les États-Unis », déclarait une semaine plus tard le Dr Anthony Fauci. Bill de Blasio, maire de New York, a, dès le 11 mars, exhorté les habitants à poursuivre normalement leurs activités. Bien que ces déclarations puissent sembler insensibles, elles étaient à l’époque appropriées. Dans la rubrique « aplatir la courbe », il n’est pas nécessaire de modifier le comportement du public jusqu’à ce que cela le devienne. Réfléchissez un peu à ça. Mieux nous équiperons les hôpitaux locaux, moins nous aurons besoin de mettre en faillite les entreprises locales et leurs employés pour ralentir le virus dans son évolution au sein de la société. C’est avec cette idée que nous avons commencé. Même l’étude de l’Imperial College du Royaume-Uni, qui a tant alarmé les décideurs politiques du monde entier, n’a pas recommandé de tout verrouiller aveuglément ni de confiner tout le monde chez soi. Pour être honnêtes, nous avons dépassé les bornes en de nombreux endroits. Les lits sont vides. La pénurie de respirateurs artificiels ne s’est pas concrétisée. Nous avons échoué à mettre en place une capacité hospitalière suffisante pour traiter d’autres problèmes médicaux comme les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Cette situation provoque des pertes de vies humaines.

Que s’est-il passé ? De Bill Gates à votre éditorialiste local, une nouvelle priorité est apparue. Nous avons décidé que, quelle que soit la cause de la mort d’environ 8 000 Américains par jour, il ne fallait pas que ce soit du coronavirus.

Les accidents, oui — 6 pour cent des décès. Les maladies cardiaques, oui — 23 pour cent. La grippe et la pneumonie, oui — 2 pour cent.

Ces décès sont acceptables, mais pas ceux dus au coronavirus, même au prix de la ruine économique pour des millions de personnes. Bien sûr, les médias et le public sont libres de décider maintenant qu’ils ne voulaient pas aplatir la courbe ; ils voulaient être totalement épargnés par le virus. Mais il faudrait expliquer comment procéder pour y parvenir. Et expliquer pourquoi. Le magazine The Economist affirme que nous ne pouvons pas relancer l’économie sans un dépistage « sans précédent » d’un coût de 180 milliards de dollars. Sans précédent est un mot intéressant parce que la Chine, un pays de 1,4 milliard d’habitants avec huit villes plus grandes que New York, a dû soit développer un tel dispositif sans que personne ne s’en aperçoive soit ne l’a pas jugé nécessaire. »

Et d’abord, pourquoi le confinement a été mis en place ? Voici les faits.

Fait n° 8 — L’idée de cadenasser une société entière était inédite et ne repose sur aucun fondement scientifique, mais sur une simple modélisation théorique

En fait, l’idée de confiner tout le monde fut lancée pour la première fois en 2006, dans ce document intitulé « Stratégies ciblées de distanciation sociale en cas de pandémie de grippe ». Ce document décrivait en détail « comment concevoir un axe réseau-centré limitant les contacts sociaux » et modélisait — plus d’informations à ce sujet dans un instant ! — divers résultats en fonction du comportement des populations. À l’époque, des esprits plus calmes prévalaient et critiquaient les idées contenues dans le document, comme c’est le cas avec les objections soulevées par le Dr D.A. Henderson, l’homme qui a mené la campagne pour éradiquer la variole. D’après le New York Times :

« Le Dr Henderson était convaincu qu’il était illogique de contraindre les écoles à fermer ou d’interdire les rassemblements publics. Les adolescents s’échapperaient de chez eux pour aller traîner au centre commercial. Les programmes de repas scolaires fermeraient, et les enfants pauvres n’auraient pas assez à manger. Le personnel hospitalier aurait du mal à aller travailler si leurs enfants étaient à la maison.

Les mesures préconisées par les docteurs Mecher et Hatchett « entraîneraient une perturbation significative du fonctionnement social des communautés et pourraient provoquer de graves problèmes économiques », écrivait dans son propre article académique le Dr Henderson en réponse à leurs idées.

Il a insisté sur le fait que la réponse à donner était de tenir bon en laissant la pandémie se propager, soigner les personnes malades et travailler rapidement à la mise au point d’un vaccin pour éviter qu’elle ne revienne. »

Peu de temps après, le Dr Henderson et plusieurs autres collègues clairvoyants ont rédigé un important document résumant nombre de ces idées, intitulé « Mesures d’atténuation de la maladie dans la lutte contre la grippe pandémique », dont cette étonnante conclusion — compte tenu de ce qui vient de se produire :

« Il n’existe pas d’observations historiques ou d’études scientifiques qui soutiennent le confinement par quarantaine de groupes de personnes potentiellement infectées pendant des périodes prolongées afin de ralentir la propagation de la grippe. Un groupe de rédaction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après avoir examiné la littérature et pris en compte l’expérience internationale contemporaine, a conclu que «l’isolement forcé et la quarantaine sont inefficaces et peu pratiques». Malgré cette recommandation des experts, la quarantaine obligatoire à grande échelle continue d’être considérée comme une option par certaines autorités et certains responsables gouvernementaux.

L’intérêt pour la quarantaine reflète les opinions et les conditions qui prévalaient il y a plus de 50 ans, lorsque l’on en savait beaucoup moins sur l’épidémiologie des maladies infectieuses et que les voyages internationaux et nationaux étaient beaucoup moins nombreux dans un monde moins densément peuplé. Il est difficile d’identifier les circonstances dans lesquelles, au cours du dernier demi-siècle, la quarantaine à grande échelle a été utilisée efficacement pour lutter contre une quelconque maladie. »

Et ils ont conclu avec une phrase si importante que je vais utiliser une très grosse police de caractères :

« Les conséquences négatives d’une quarantaine à grande échelle sont si extrêmes — confinement forcé des personnes malades avec celles qui ne le sont pas ; restriction complète des mouvements de larges populations ; difficulté d’acheminer les fournitures essentielles, les médicaments et la nourriture aux personnes se trouvant dans la zone de quarantaine — que cette mesure d’atténuation devrait être exclue de toute considération sérieuse. »

Si vous souhaitez en savoir plus sur les origines de l’idée de confinement et sur la façon dont elle a continué à circuler dans les cercles de santé publique, consultez « 2006 — Les origines de l’idée de confinement ». Si vous souhaitez en savoir plus sur le Dr. D.A. Henderson, consultez « Comment une société libre fait face aux pandémies, selon Donald Henderson, le légendaire épidémiologiste qui a éradiqué la variole ». Ces deux articles sont géniaux et vous donneront envie de vomir quand vous réaliserez combien de bons scientifiques savaient qu’un confinement serait un désastre et coûterait plus de vies que ce qu’il pourrait sauver.

Vous êtes probablement tout aussi choqué de voir qu’en 2019, l’Organisation mondiale de la santé N’AVAIT MÊME PAS INSCRIT l’idée d’un confinement total dans son rapport intitulé «Mesures de santé publique non pharmaceutiques pour atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique». Voici leur tableau des 18 mesures non pharmaceutiques que les pays pourraient prendre en cas de pandémie. Notez toutes les choses énumérées dans la ligne « Non recommandé en aucune circonstance » qui se produisent maintenant tous les jours !

Mesures de santé publique non pharmaceutiques pour atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique
© OMS
TRADUCTION de la dernière ligne — Non recommandé en aucune circonstance :
Pandémie : Lumière UV ; Modification de l'humidité ; Traçage des contacts ; Quarantaine pour les individus exposés ; Contrôle d'entrée et de sortie ; Fermeture des frontières.
Épidémie : même liste à laquelle est ajouté : Restrictions dans les voyages intérieurs au pays.

Question évidente — S’il n’y avait pas de données scientifiques pour étayer un confinement et qu’aucun n’avait jamais été mis en place avant, et que de nombreux acteurs de la santé publique affirmaient que ce serait une idée épouvantable, pourquoi est-ce arrivé ? Il y a en fait deux réponses, pour autant que je sache. La première est que l’Organisation mondiale de la santé, au début de la pandémie, a choisi de faire l’éloge de la réaction chinoise qui a confiné la province du Hubei, ce qui a effectivement servi à légitimer la pratique, en dépit des énormes carences de données disponibles sur l’efficacité réelle du confinement chinois. Cet article aborde la question, et soulève le problème :

« Qu’est-ce qui a fait changer d’avis l’OMS et l’a incitée à applaudir la réponse des autorités chinoises dans la province de Hubei, qui comprenait une quasi incarcération de 60 millions de personnes ? C’est cette réaction, plus que toute autre chose, qui a persuadé les gouvernements du monde entier à confiner leurs citoyens. »

La deuxième réponse est que les récentes modélisations de la maladie ont littéralement fichu la frousse aux leaders mondiaux, et les modélisateurs étaient prêts à proposer une solution simple à leurs chiffres inventés : tout verrouiller, MAINTENANT !

Fait n° 9 — Les modèles épidémiques du Covid-19 se sont révélés faux et néfastes, et le passif de la modélisation est terrible tant dans sa pratique que dans son application

Si de nombreuses modélisations de maladies ont été utilisés pendant la pandémie de Covid-19, deux d’entre elles ont particulièrement influencé la politique publique de confinement : l’Imperial College (Royaume-Uni) et l’IHME (Washington, États-Unis) [Institute for Health Metrics and Evaluation, institut de statistique sur la santé publique, basé à Seattle sous la houlette de l’université de Washington, et financé notamment par la Fondation Bill & Melinda Gates – NdT]. Tous deux se sont révélés être des désastres monumentaux.

Imperial College — On peut dire sans risque de se tromper que la raison pour laquelle les États-Unis s’est confinée et la raison pour laquelle la Maison Blanche a prolongé ce confinement est presque exclusivement due aux modélisations créées par le professeur Neil Ferguson de l’Imperial College. Comme l’a expliqué le Washington Post :

« Les responsables ont déclaré que les 2,2 millions de décès prévus par l’Imperial College ont convaincu M. Trump de cesser de minimiser l’épidémie et de la prendre plus au sérieux. De même, les fonctionnaires ont déclaré que la nouvelle projection de 100 000 à 240 000 décès est ce qui a convaincu M. Trump de prolonger les restrictions pendant 30 jours et d’abandonner ses efforts pour déconfiner certaines parties du pays avant Pâques, ce qui, selon de nombreux experts de la santé, aurait pu aggraver l’épidémie. »

Curieusement, le professeur Ferguson est connu pour avoir massivement surestimé des pandémies, mais apparemment personne ne s’est donné la peine d’en tenir compte et tout le monde a suivi ses conseils. The Spectator a expliqué ses annonces incroyablement fausses concernant trois maladies émergentes précédentes — il a en fait effectué des annonces encore plus terribles, je n’en souligne que trois :

2002 — La maladie de la vache folle :

« En 2002, Ferguson a prédit qu’entre 50 et 50 000 personnes mourraient probablement d’une exposition à l’ESB [encéphalopathie spongiforme bovine – NdT] — présente dans la viande bovine. Il a également prédit que ce nombre pourrait atteindre 150 000 en cas d’épidémie affectant aussi les ovins. Au Royaume-Uni, il n’y a eu que 177 décès dus à l’ESB. »

2005 — Grippe aviaire :

« En 2005, Ferguson a déclaré que jusqu’à 200 millions de personnes pourraient mourir de la grippe aviaire. Il a déclaré à The Guardian qu’« environ 40 millions de personnes sont mortes lors de l’épidémie de grippe espagnole de 1918… Il y a six fois plus de personnes sur la planète aujourd’hui, donc on pourrait probablement atteindre 200 millions de personnes ». Au final, seules 282 personnes sont mortes de la maladie dans le monde entre 2003 et 2009. »

2009 — Grippe porcine :

« En 2009, Ferguson et son équipe impériale ont prédit que la grippe porcine avait un taux de létalité de 0,3 à 1,5 pour cent. Son estimation la plus probable était que le taux de mortalité était de 0,4 pour cent. Selon une estimation du gouvernement, basée sur les conseils de Ferguson, le « pire scénario raisonnable » était que la maladie entraînerait 65 000 décès au Royaume-Uni. En fin de compte, la grippe porcine a tué 457 personnes au Royaume-Uni et le taux de mortalité des personnes infectées n’était que de 0,026 pour cent. »

Je ne sais pas, ne pensez-vous pas que le passé aurait dû compter davantage avant que l’on s’appuie sur son modèle pour verrouiller tout notre pays ? En fait, c’est pire. D’après la National Review :

« Johan Giesecke, l’ancien responsable scientifique du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies, a qualifié le modèle de Ferguson de « document scientifique le plus influent » jamais publié. Il a également déclaré que c’était, malheureusement, l’un des plus mauvais. »

Il y a plus :

« Jay Schnitzer, expert en biologie vasculaire et ancien directeur scientifique du Sidney Kimmel Cancer Center de San Diego, me dit : « Normalement, j’hésite à dire cela d’un scientifique, mais il est en passe de devenir un charlatan avide de notoriété ». »

Encore un autre scientifique
qui ne croit pas un mot de ce qu’il dit :
« moi ? confiné ? peu probable »

Un exemple simple qui montre à quel point la modélisation de l’Imperial College était mauvaise serait la Suède, voici les détails :

« En effet, la modélisation de Ferguson de l’Imperial College s’est avérée totalement inexacte. Pour ne citer qu’un exemple, la Suède paierait un lourd tribut à l’absence de confinement, avec 40 000 décès par Covid au 1er mai et 100 000 au mois de juin. La Suède compte maintenant 2 854 décès et a atteint son pic il y a deux semaines. Comme le fait remarquer Fraser Nelson, rédacteur en chef du journal britannique The Spectator : « La modélisation de l’Imperial College est démesurément erronée ». »

Et, enfin :

« En effet, Ferguson s’est trompé si souvent que certains de ses collègues modélistes l’appellent Le maître du désastre. »

Oh, et le professeur Ferguson a récemment démissionné de son poste parce qu’il a enfreint le confinement… pour coucher avec une femme mariée. Je terminerai par une citation de l’homme qui, je crois, deviendra le plus grand héros de tout ce gâchis, le Suédois Anders Tegnell, l’homme qui a choisi de ne pas confiner son pays :

« Anders Tegnell, l’épidémiologiste qui conseille le gouvernement suédois, est sceptique quant à la modélisation du professeur Ferguson. « Ce n’est pas un article évalué par des pairs », a-t-il déclaré, en se référant à l’article du 16 mars de l’Imperial College. « C’est peut-être vrai, mais c’est peut-être aussi terriblement faux. En Suède, nous sommes un peu surpris qu’il ait eu un tel impact ». »

IHME — IHME : Si la modélisation de l’Imperial College a réellement motivé le président Trump, Boris Johnson, puis de nombreux autres dirigeants mondiaux à mettre en place un confinement, les modèles de l’IHME ont presque toujours été la « science » que les gouverneurs des États citent pour démontrer combien de vies peuvent être sauvés grâce à leurs décisions de confiner. C’est un beau concert, vraiment. Trouvez une modélisation qui surestime massivement les décès dans votre État, confinez-le, puis demandez aux modélisateurs de vous montrer combien de vies vous avez sauvées. Heureusement, d’autres scientifiques ont suivi l’évolution de la situation, et la modélisation de l’IHME a reçu l’un des coups les plus féroces que j’ai jamais vus dans la littérature scientifique de la part de professeurs de l’université de Sydney, Northwestern et UTEP. Intitulée « Apprendre au fur et à mesure — Examen de l’exactitude statistique des prédictions Covid-19 sur le décompte quotidien des décès », et publiée la semaine dernière, l’étude indique effectivement que le modèle IHME est dangereusement inexact, mais il l’est de manière scientifique et quelque peu cordiale. Les auteurs écrivent :

« Plus précisément, le nombre réel de décès du lendemain est sorti des intervalles de prévision de l’IHME dans 76 pour cent des cas, contre 5 pour cent prévus. En ce qui concerne les modélisations mises à jour, nos analyses indiquent que celles d’avril montrent peu, voire aucune amélioration de la précision des prédictions des estimations ponctuelles. »

Et puis, ils font le grand saut :

« Notre analyse remet en question l’utilité des prévisions pour orienter l’élaboration des politiques et la répartition des ressources. »

Plus clairement : les modélisations IHME sont à ce point mauvaises en termes de prévisions qu’il ne faut s’y fier en aucune circonstance. Besoin de plus ? Andrew McCarthy, de la National Review, a été, dès le 9 avril, très éloquent en critiquant l’inexactitude et l’inutilité des modélisations de l’IMHE :

« La modélisation sur laquelle le gouvernement s’appuie n’est tout simplement pas fiable. Ce n’est pas que la distanciation sociale ait changé l’équation ; c’est que les hypothèses fondamentales de l’équation sont tellement fausses qu’elles ne peuvent pas rester raisonnablement stables ne serait-ce que 72 heures. Et n’oubliez pas que lorsque nous constatons que le gouvernement s’appuie sur les modélisations, nous entendons par là qu’il s’appuie sur les politiques, y compris la fermeture totale des entreprises américaines et la tentative de confiner les gens chez eux parce que, dit-on, aucune mesure plus modeste ne peut suffire. »

Et quel est l’avis de M. McCarthy, chercheur principal au National Review Institute, quant au fonctionnement de ces modélisations ?

« Décrire comme stupéfiant l’effondrement d’une modélisation clé utilisée par le gouvernement pour alarmer la nation sur la menace catastrophique du coronavirus serait par trop complaisant. »

Mon propre gouverneur ici dans l’Oregon, Kate Brown, aime à invoquer la phrase selon laquelle elle « suit la science ». Récemment, une Cour de circuit [nom donné à certaines Cours de justice dans les pays anglo-saxons – NdT] a annulé son ordonnance de confinement après qu’une action en justice ait été intentée par un certain nombre d’églises. Le gouverneur Brown a publié cette déclaration :

« Depuis le début de cette crise, j’ai travaillé dans les limites de mon autorité, en me servant de la science et des données comme guide, en tenant compte des conseils des experts médicaux. Cette stratégie a permis de sauver des vies et de protéger les Oregoniens du pire de la pandémie de Covid-19. »

Sur quelle « science » le gouverneur Brown s’appuie-t-elle ? La modélisation de l’IHME. Vous pensez toujours que c’est de la « science » ?

Enfin, Michael Fumento a écrit un excellent article affirmant que « Après des échecs répétés, il est temps de se débarrasser définitivement des modélisations d’épidémies ». Comme il l’explique :

« Les modélisations ont essentiellement trois objectifs : 1) satisfaire le besoin du public d’avoir des données chiffrées, n’importe lesquelles ; 2) attirer l’attention des médias sur le modélisateur ; et 3) effrayer les gens pour les amener à « faire ce qu’il faut ». Cela peut être défini comme un « aplatissement de la courbe » pour que les systèmes de santé ne soient pas surchargés, ou comme un encouragement donné à la population pour qu’elle adopte un comportement grégaire et accepte des restrictions de libertés qui n’ont jamais été imposées, même en temps de guerre. Comme Ferguson, tous les modélisateurs savent que, quelle que soit la limite inférieure, les gros titres refléteront toujours la limite supérieure. En supposant qu’il soit possible de modéliser une épidémie, tous les relais de la presse grand public auront été conçus pour promouvoir la panique. »

Avis n°2 — Roger Koppl, voyage dans la tête d’un modélisateur de maladies

J’ai trouvé que la description des prévisions des maladies écrite par le professeur de finances Roger Koppl de Syracuse était excellente d’un point de vue humain :

« Imaginez que ce soit vous. Vous êtes épidémiologiste et le Premier ministre vous appelle pour vous demander combien de personnes vont mourir si nous ne mettons pas de confinement en place. Que lui dites-vous ? Vous ne pouvez pas vous contenter de chercher le chiffre. La pandémie ne fait que commencer et votre connaissance de la situation est donc très limitée. C’est difficile à dire. Chaque chiffre est une supposition. Si vous donnez au Premier ministre un chiffre peu élevé, il n’y aura pas de confinement. Et s’il accepte votre chiffre plancher et que nous n’avons pas de confinement ? Peut-être que tout se passera bien. Mais il y aura peut-être beaucoup plus de morts que vous ne l’aviez prédit. Vous serez blâmé. Les gens vous traiteront de mauvais scientifique. Et, parce que vous êtes une personne bonne et décente, vous vous sentirez coupable. Le blâme, la honte et la culpabilité. C’est un mauvais résultat.

Si vous lui donnez un chiffre élevé, il y aura un confinement. Personne ne pourra jamais dire que votre estimation était trop élevée, parce que votre estimation supposait qu’il n’y aurait pas de confinement. Même si beaucoup de gens meurent pendant le confinement, vous pouvez dire : « Vous voyez ? Pensez à quel point la situation aurait été pire sans le confinement ». Ainsi, si vous donnez au Premier ministre un chiffre élevé, vous aurez le mérite d’avoir sauvé des vies. Vous pourrez être fier de votre excellente réputation en tant que scientifique. Et vous n’aurez pas à vous sentir coupable des vies perdues. L’éloge, la fierté et l’innocence. C’est un bon résultat. La logique de la situation est claire. Vous avez tout intérêt à prévoir le malheur et la sinistrose si aucun confinement n’est ordonné. »

C’est logique, et je pense que la plupart des gouverneurs américains qui ont confiné sont d’accord avec cela : la modélisation disait que nous aurions X nombre de morts. Maintenant, la modélisation dit que le confinement a permis de sauver une fraction de ces X morts — Je suis votre sauveur !

Fait n° 10 — Les données montrent que les mesures de confinement n’ont PAS eu d’impact sur l’évolution de la maladie

Ce qui suit constitue très certainement le fait le plus difficilement acceptable par les populations : qui veut croire que toutes ces souffrances et cet isolement n’avaient aucune raison d’être ? Mais, il y a plus qu’assez d’États et de pays qui n’ont pas confiné, ou qui ont confiné pendant une période bien plus courte, ou d’une manière très différente, pour fournir pléthore de données. L’explication la plus simple quant au pourquoi les confinements ont été inefficaces est peut-être la plus facile : le Covid-19 était en circulation bien PLUS TÔT que ne le pensaient les experts. Ce seul fait expliquerait pourquoi les confinements ont été si inefficaces, mais quelle que soit l’explication finale, voyons ce que disent les données.

Je vais commencer par une source que vous pourriez considérer comme inhabituelle, la banque mondiale JP Morgan. De tous les faits que j’ai couverts, celui-ci — sur l’inefficacité des confinements — est devenu le plus politisé, car il est utilisé pour commencer à distribuer les blâmes à droite et à gauche. JP Morgan, quant à elle, crée son analyse pour accomplir quelque chose d’apolitique : faire de l’argent. Leurs analystes examinent les données pour voir quelles économies sont susceptibles de redémarrer en premier, et vous ne devriez pas être surpris à ce stade de découvrir trois choses :

  1. Les économies les moins endommagées sont celles qui ont effectué les confinements les moins contraignants ;
  2. La levée des confinements n’a pas eu d’impact négatif sur les décès ou les hospitalisations ; et
  3. La levée des confinements n’a pas augmenté la transmission virale.

La lecture des conclusions de JP Morgan est profondément déprimante, car ici aux États-Unis, de nombreuses communautés sont TOUJOURS soumises à de nombreux mandats de confinement différents, malgré les preuves accablantes de leur inefficacité. Ce graphique de JP Morgan montre que « de nombreux pays ont vu leur taux d’infection baisser plutôt que de remonter lorsqu’ils ont mis fin à leurs mesures de confinement, ce qui suggère que le virus peut avoir sa propre « dynamique » qui n’a aucun lien avec les mesures d’urgence ».

© JP Morgan

Marko Kolanovic, stratège de JP Morgan et auteur de publications, est un autre de mes héros, parce que, eh bien, il dit tout ce que je souhaite que beaucoup d’autres personnes disent… Considérez cette citation :

« Contrairement aux tests rigoureux des nouveaux médicaments, les mesures de confinement ont été administrées sans tenir compte du fait qu’elles pouvaient non seulement causer une dévastation économique, mais aussi potentiellement plus de décès que le Covid-19 lui-même. »

Kolanovic et son équipe montrent également que la transmissibilité du virus a en fait DIMINUÉ après la levée des mesures de confinement dans les États américains, grâce à la mesure connue sous le nom de « R0 ». Comme l’explique le Daily Mail, « de nombreux États ont vu un taux de transmission (R) plus faible après la fin des mesures de confinement à grande échelle ».

© JP Morgan

T J Rogers, le fondateur de Cypress Semiconductor, et une équipe de ses ingénieurs ont également analysé les données et ont publié leurs résultats dans cet article du Wall Street Journal intitulé « Les confinements sauvent-ils de nombreuses vies ? Dans la plupart des endroits, les données disent que non ». Ils expliquent :

« Nous avons effectué une corrélation simple à une variable du nombre de décès par million et de jours avant le confinement, qui allait de moins 10 jours — certains États confinent avant tout signe de Covid-19 — à 35 jours pour le Dakota du Sud, l’un des sept États où le confinement est limitée ou inexistant. Le coefficient de corrélation était de 5,5 pour cent — si faible que les ingénieurs que j’employais l’auraient résumé par « aucune corrélation » et seraient allés plus loin pour trouver la véritable cause du problème. »

En clair: autre chose que le confinement doit expliquer le cheminement du virus [voir fait n°14]. Thomas A. J. Meunier du Woods Hole Oceanographic Institution a publié début mai ce rapport intitulé « Les politiques de confinement total dans les pays d’Europe occidentale n’ont pas d’impact évident sur l’épidémie de Covid-19 ». Comme le rapport de JP Morgan, sa conclusion est déprimante :

« Nos résultats montrent une tendance générale à la baisse des taux de croissance et du nombre de transmission de la maladie deux à trois semaines avant que les politiques de confinement complet ne produisent des effets visibles. La comparaison des observations avant et après le confinement révèle un ralentissement contre-intuitif de la décroissance de l’épidémie après la mise en place du confinement. »

Et, l’argument décisif :

« Les estimations du nombre de décès quotidiens et totaux en utilisant les tendances pré-confinement suggèrent qu’aucune vie n’a été sauvée par cette stratégie, en comparaison avec les politiques moins restrictives de distanciation sociale menées avant le confinement. »

Elain He et ses collègues de Bloomberg ont également analysé les données dans cet article intitulé « Les résultats de l’expérience du confinement en Europe sont disponibles ». Il est peu probable que leur conclusion vous surprenne :

« Mais, comme le montre notre prochain graphique, il y a peu de corrélation entre la gravité des restrictions d’une nation et le fait qu’elle ait réussi ou non à réduire le nombre excessif de décès — une mesure qui examine le nombre global de décès par rapport aux tendances normales. »

En parlant d’Europe, nous devrions tous remercier Dieu pour la Suède. En choisissant de ne pas confiner, les Suédois ont prouvé que la société peut survivre sans un confinement strict, et nous espérons que leurs résultats permettront d’éviter que des confinements ne se reproduisent. Si vous avez suivi cette histoire de près, vous savez que les opposants prédisaient le malheur pour la Suède — et pour la Floride et la Géorgie, nous en dirons plus dans un instant — et rien de tout cela ne s’est jamais produit. L’Organisation mondiale de la santé est passée des louanges adressées à la Chine pour sa réaction à Wuhan — qui a probablement déclenché la manie du confinement — aux éloges adressés à la Suède pour avoir été un modèle dans la lutte contre l’épidémie. [Lire : « Retourner le scénario : L’OMS loue le fait que la Suède à ignoré le confinement et dit que c’est un « modèle » pour les pays qui vont de l’avant » – NdT].

Fait n° 11 — La Floride a confiné tardivement et déconfiné précocement, et se porte bien en dépit des prédictions de malheur

Le meilleur article qu’il m’ait été donné de lire sur le gouverneur de Floride Ron DeSantis fut publié dans la National Review du 20 mai dernier. J’ai été agréablement surpris de découvrir à quel point le gouverneur Desantis fait preuve d’un intérêt rationnel pour l’Histoire, comme il l’explique :

« L’une des choses qui m’a le plus dérangé pendant tout ce temps, c’est que j’ai fait des recherches sur la pandémie de 1918, celles de 1957 et 1968, et que des efforts d’atténuation ont été menés en mai 1918, mais jamais ne serait-ce qu’une fois un accord de type « confinement national ». Il n’existait pas vraiment d’expérience d’observation sur les impacts négatifs de cette pandémie. »

Contrairement à beaucoup de ses pairs, le gouverneur Desantis a estimé que les modélisations apocalyptiques étaient peu utiles :

« L’équipe de DeSantis n’a pas non plus fait grand cas des projections catastrophiques. « Nous avons en quelque sorte perdu confiance très tôt dans les modélisations », déclare un responsable de la santé de Floride. « Nous les regardons de près, mais comment peut-on s’y fier quand il est dit que vous atteindrez le pic dans une semaine et que le lendemain vous l’avez déjà atteint ? » En lieu et place, « nous avons commencé à nous concentrer sur ce que nous observions ». »

Ils ont par contre adopté une approche ciblée des citoyens les plus à risque : les résidents des maisons de retraite, dont la Floride compte le plus grand nombre dans le pays :

« Des inspecteurs et des équipes d’évaluation ont visité les maisons de retraite. L’État s’est penché sur les établissements où, selon M. Mayhew, « nous avions historiquement mené un contrôle des infections ». Nous avons utilisé cela pour établir les priorités de nos visites dans ces établissements, sachant que les directives du CDC changeaient fréquemment. Notre objectif initial était donc de fournir une formation efficace à ces établissements afin de s’assurer qu’ils comprenaient comment demander à l’État de leur fournir des équipements de protection individuelle.

La Floride, note DeSantis, « exigeait que tout le personnel et tout travailleur qui entrait soit soumis à un dépistage du Covid-19 et à des contrôles de température. Toute personne présentant des symptômes ne serait tout simplement pas autorisée à entrer ». Et il exigeait que le personnel porte des équipement de protection individuelle. « Nous joignons le geste à la parole », poursuit-il. « Nous avons reconnu que beaucoup de ces établissements n’étaient pas préparés à faire face à une telle situation. Nous avons donc fini par envoyer un total de 10 millions de masques rien que dans nos établissements de soins de longue durée, un million de paires de gants et un demi-million d’écrans faciaux ».

La Floride a également renforcé les hôpitaux avec des équipement de protection individuelle, mais DeSantis a réalisé que cela ne servirait pas les hôpitaux si l’infection dans les maisons de retraite était incontrôlée : « Si je peux envoyer des équipement de protection individuelle dans les maisons de retraite, et qu’ils peuvent y prévenir une épidémie, cela fera plus pour réduire la charge des hôpitaux que de leur envoyer 500 000 masques N95 supplémentaires ».

Il est impossible de surestimer l’importance de cette perspective, et à quel point elle a conduit l’approche adoptée par la Floride, à l’encontre des politiques de New York et d’autres États. Le responsable de la santé de Floride déclare : « Je ne veux pas jeter l’opprobre sur les autres, mais je trouve incroyable et choquant que le gouverneur Cuomo [et d’autres] soient capables en quelque sorte d’éviter les vraies questionnements sur leurs politiques mises en place dès le début en envoyant des personnes [malades – NdT] dans les maisons de retraite, ce qui est complètement contraire aux données réelles. »

Ce qui nous amène à New York, l’État que tous les autres gouverneurs qui ont confiné leur peuple montrent du doigt et disent en substance « en confinant tôt, nous avons évité une situation à la New York ». Est-ce vraiment vrai ?

Remarque particulière — Il existe de nombreux autres États et pays dont les données sont similaires à celles de la Floride, notamment la Géorgie, le Texas, l’Arkansas, l’Utah, le Japon et, bien sûr, la Suède, pour n’en citer que quelques-uns. Dans TOUS les cas, les médias ont prédit le malheur, et même le président Trump a critiqué le déconfinement précoce de la Géorgie effectué par leur courageux gouverneur Brian Kemp, tandis que les chiffres de la Géorgie sont aujourd’hui excellents.

Fait n° 12 — Le taux de mortalité supérieur à la moyenne à New York semble être dû à une erreur politique fatale combinée à des intubations agressives

Forbes a récemment publié un article expliquant à quel point les décès par Covid-19 sont concentrés dans une seule population, article intitulé « La statistique la plus importante sur le coronavirus : 42 pour cent des décès aux États-Unis proviennent de 0,6 pour cent de la population » :

« 2,1 millions d’Américains, soit 0,62 pour cent de la population américaine, vivent dans des maisons de retraite et des établissements de vie assistée… Selon une analyse que Gregg Girvan et moi-même avons menée pour la Fondation pour la Recherche sur l’égalité des chances, au 22 mai, dans les 43 États qui rapportent actuellement de tels chiffres, un pourcentage étonnant de 42 pour cent de tous les décès par Covid-19 ont eu lieu dans des maisons de retraite et des établissements de vie assistée. »

Forbes souligne également que le risque que représentent les maladies de type coronavirus pour les populations des maisons de retraite n’est pas nouveau :

« Le drame est qu’il n’était pas nécessaire que cela se passe ainsi. Le 17 mars, alors que la pandémie commençait à peine à s’accélérer, l’épidémiologiste de Stanford John Ioannidis a signalé que « même certains coronavirus dits légers ou communs de type froid sont connus depuis des décennies pour avoir des taux de létalité allant jusqu’à 8 pour cent lorsqu’ils infectent les personnes dans les maisons de retraite ». Ioannidis a été ignoré. »

Dans sa récente méta-analyse sur le réel taux de mortalité par infection du Covid-19, le Dr Ioannidis a expliqué l’erreur des mesures politiques de New York qui a probablement contribué à des centaines de morts évitables :

« Les décès en masse de personnes âgées dans les maisons de retraite, les infections nosocomiales et les hôpitaux débordés peuvent également expliquer le taux de mortalité très élevé observé dans des endroits spécifiques du nord de l’Italie, et à New York et dans le New Jersey. Une décision très malheureuse des gouverneurs de New York et du New Jersey a été d’envoyer les patients atteints de Covid-19 dans des maisons de retraite. »

Le Dr Ioannidis mentionne également le choix du personnel médical de New York de mettre rapidement les patients sous respirateur artificiel, approche que les médecins considèrent aujourd’hui comme ayant été probablement plus nocive que bénéfique [Lire : «80 pour cent des patients atteints de coronavirus à New York qui sont mis sous respirateur artificiel finissent par mourir, et certains médecins essaient d’arrêter de les utiliser] :

« Le recours à une gestion inutilement agressive — par exemple, la ventilation mécanique — peut également avoir contribué à aggraver les résultats. »

Le New York Post s’est montré particulièrement sévère en critiquant la politique des maisons de retraite de New York :

« Le carnage a commencé en mars, lorsque les hôpitaux inondés de patients atteints du Covid-19 ont insisté pour évacuer les patients âgés, même s’ils étaient encore infectés, et les envoyer dans les maisons de retraite qui disposaient de lits vides. Pour y parvenir, ils ont dû se débarrasser d’un règlement de sécurité exigeant que les patients soient testés deux fois négatifs au Covid-19 avant d’être placés dans une maison de retraite. Le ministère de la santé de l’État s’est volontairement plié à cette exigence.

Le 25 mars, le ministère de la santé du gouvernement Cuomo a imposé aux maisons de retraite d’accepter les patients Covid et a interdit d’exiger des tests Covid pour l’admission. Des établissements comme Newfane devaient avancer à l’aveuglette, ne sachant pas quels patients arrivaient avec le Covid.

L’Association américaine des soins de santé a appelé cela une « recette pour un désastre ». Le Comité pour la réduction des décès dus aux infections a exhorté Cuomo à changer de cap… Résultat : 11 000 à 12 000 résidents de maisons de retraite et de résidences assistées sont morts du Covid-19, soit la moitié des décès dus au virus dans l’État… Ce terrible bilan n’avait pas à se produire. C’est six fois plus de décès dans les maisons de retraite qu’en Floride ou en Californie, deux États plus peuplés. »

Lorsque votre gouverneur essaie de vous dire que sa décision destructrice de confiner tout le monde vous a sauvé de vivre la même chose qu’à New York, souvenez-vous de la Floride et de la Suède. Oh, et n’oubliez pas le pays dont les tenants de l’apocalypse ne veulent même pas parler : le Japon :

« Le Japon a déclaré hier [25 mai] une victoire au moins temporaire dans sa bataille contre le Covid-19, et a triomphé en suivant ses propres règles. Il a fait baisser le nombre de nouveaux cas quotidiens à un niveau proche de l’objectif de 0,5 pour 100 000 personnes, en établissant une distanciation sociale volontaire et peu restrictive et sans effectuer de dépistage à grande échelle… La diminution du nombre de nouveaux cas a conduit le gouvernement à commencer à lever l’état d’urgence pour une grande partie du Japon le 14 mai, avant la date prévue du 31 mai. L’annonce d’hier a complété la levée de l’état d’urgence, soulageant ainsi Tokyo et quatre autres préfectures. »

Fait n°13 — Les responsables de la santé publique et les épidémiologistes ne tiennent PAS compte des autres conséquences sociales négatives du confinement

Si vous me demandiez si je connais un moyen pour perdre quelques kilos et que je vous répondais : « Arrêtez de manger ou de boire quoi que ce soit », suivriez-vous mon conseil ? Cela vous aiderait à atteindre vos objectifs, mais vous n’en apprécierez peut-être pas les effets secondaires. C’est en gros ce qui s’est passé ici. Plutôt que de participer à l’élaboration de la politique, les responsables de la santé publique ont reçu les clés de la décapotable sans avoir de permis, et ils sont partis à toute berzingue ! Voici ce que le Dr Anthony Fauci a déclaré au Congrès au début de ce mois :

« Je suis un scientifique, un médecin et un responsable de la santé publique. Je donne des conseils en fonction des meilleures preuves scientifiques. Il y a un certain nombre d’autres personnes qui interviennent et donnent des conseils qui sont plus en rapport avec les choses dont vous avez parlé, comme la nécessité de déconfiner le pays et l’économie. Je ne donne pas de conseils sur des questions économiques. Je ne donne des conseils que sur la santé publique. »

Le Wall Street Journal a activement critiqué cette pensée unidimensionnelle des responsables américains de la santé publique, notant que « le Dr Fauci est clair sur le fait que les Américains ne devraient pas compter sur lui pour effectuer une analyse coûts-avantages des politiques qu’il recommande ». Cette excellente critique du modèle de l’Imperial College va dans le même sens : « Le document de l’Imperial College est une analyse unilatérale. Il examine les avantages d’un confinement sans entrer dans les coûts ».

Alors, attendez, toutes ces modélisations qui prédisaient le malheur dû au Covid-19 ne tenaient pas compte des décès causés par le confinement avec les suicides, les rendez-vous médicaux supprimés et le chômage ? Alors qui devrait prendre ces complexes décisions politiques ? Au moins aux États-Unis, je tiens 51 personnes responsables : le président et 50 gouverneurs d’État. Et, si vous vous attendez à ce que l’un d’entre eux émette un mea culpa pour une décision terrible, ne retenez pas votre souffle, de la part du comité de rédaction de Issues & Insights :

« Ne vous attendez pas à ce que qui que ce soit admette qu’il a eu tort. La communauté de la santé publique — qui a colporté des prédictions de décès exagérées — ne le fera jamais. Les démocrates et la presse — qui sont attachés à l’idée que chaque décès aux États-Unis est la faute du président Donald Trump — ne le feront pas non plus. Trump ne le fera probablement pas non plus, puisqu’il a accepté de verrouiller l’économie après avoir commencé à suivre les conseils des alarmistes de la santé publique. »

Avis n°3 — Yoram Lass, ancien directeur général du ministère israélien de la santé

Dr Yoram Lass
© Inconnu

Contrairement aux responsables de la santé publique américaine, qui semblent être attachés à l’idée de prévenir le Covid-19 quel qu’en soit le coût, j’ai été rassuré de voir des responsables de la santé publique d’autres pays ayant une compréhension beaucoup plus complète du coût TOTAL pour la société que n’importe quelle cause de décision de santé publique. Et de tous les responsables de la santé publique internationaux qui parlent franchement, personne ne le dit plus directement que mon préféré : Yoram Lass d’Israël. Dans cette excellente interview avec Spiked Online — que vous devriez lire en entier — le Dr Lass nous offre la pépite suivante :

« C’est la première épidémie de l’histoire qui s’accompagne de l’ascension d’une autre épidémie — le virus des réseaux sociaux. Ces nouveaux médias ont entraîné un lavage de cerveau de populations entières. Il en résulte la peur et l’anxiété, et une incapacité à regarder les données réelles. Et donc vous avez tous les ingrédients d’une monstrueuse hystérie… Par rapport à cette ascension, les mesures draconiennes sont de proportions bibliques. Des centaines de millions de personnes souffrent. Dans les pays en développement, beaucoup mourront de faim.Dans les pays développés, beaucoup mourront du chômage. Le chômage, c’est la mortalité. Plus de personnes mourront à cause de ces mesures que du virus lui-même. Et les personnes qui meurent à cause des mesures sont les soutiens de famille. Ils sont plus jeunes. Parmi les personnes qui meurent du coronavirus, l’âge médian est souvent plus élevé que l’espérance de vie de la population. Ce qui a été fait n’est pas proportionné. Mais les gens ont peur. Les gens subissent un lavage de cerveau. Ils n’écoutent pas les données. Et cela inclut les gouvernements. »

Fait n° 14 — Il existe un modèle prédictif de l’arc viral du Covid-19, appelé loi de Farr et découvert il y a plus de 100 ans

Le Dr Lass, dans l’interview mentionnée ci-dessus, a également fait remarquer que nous savions déjà, bien avant le confinement, comment le Covid-19 allait probablement se comporter car, eh bien, nous avons affaire à de nouveaux virus depuis l’aube de l’humanité :

« Si vous regardez la vague de coronavirus sur un graphique, vous verrez qu’elle ressemble à un pic. Le coronavirus arrive très vite, mais il s’en va aussi très vite. La vague de grippe est courte puisqu’elle met trois mois à passer, mais le coronavirus met un mois. »

Le fait que TOUS les virus suivent une courbe en cloche naturelle, avec des pentes à peu près égales dans la montée et la descente, a été découvert par le Dr William Farr il y a plus de 100 ans, et c’est ce qu’on appelle la loi de Farr. Récemment, des scientifiques chinois et américains ont publié une étude pour voir si le Covid-19 se comporterait selon la loi de Farr, et voici le graphique de leur récent article :

© Jie Xu et al. 

Comme vous pouvez le voir, la trajectoire prévue du virus en Chine (ligne pointillée orange) et la trajectoire réelle du virus (ligne pointillée bleue) correspondent. Ce document, créé le 8 février dernier, aurait pu épargner bien des soucis aux décideurs politiques. Un scientifique israélien renommé a fait la même remarque sur l’arc naturel du virus il y a plus d’un mois, en plein milieu du confinement en Israël :

« Un éminent mathématicien, analyste et ancien général israélien affirme qu’une simple analyse statistique démontre que la propagation du Covid-19 atteint son maximum après environ 40 jours et qu’elle diminue pour atteindre presque zéro après 70 jours — peu importe où elle frappe et peu importe les mesures que les gouvernements imposent pour tenter de la contrecarrer.

Le professeur Isaac Ben-Israel, directeur du programme d’études de sécurité à l’université de Tel-Aviv et président du Conseil national pour la recherche et le développement, a déclaré lundi soir à la chaîne israélienne Channel 12 (en hébreu) que les recherches qu’il a menées avec un collègue professeur, analysant la croissance et le déclin des nouveaux cas dans les pays du monde entier, ont montré à plusieurs reprises qu’« il existe un schéma établi » et que « les chiffres parlent d’eux-mêmes ».

Bien qu’il se déclare favorable à la distanciation sociale, le blocage généralisé des économies dans le monde entier constitue une erreur démontrable à la lumière de ces statistiques. Il note que dans le cas d’Israël, environ 140 personnes meurent normalement chaque jour. Il ajoute qu’avoir bloqué une grande partie de l’économie à cause d’un virus qui tue une ou deux personnes par jour est une erreur radicale qui coûte inutilement à Israël 20 pour cent de son PIB. »

Le Dr Ben-Israel, pour votre information, est sans doute le scientifique le plus célèbre d’Israël, lisez son CV. J’ai appliqué le principe de la loi Farr à aux données locales que j’ai ici en Oregon, et ce que vous pouvez clairement voir, c’est que le Covid-19 suivait déjà un arc viral naturel et attendu AVANT que notre gouverneur Kate Brown n’impose un confinement.Note : L’ordre de confinement ayant été émis le 23 mars, il aurait fallu deux semaines pour voir un impact positif sur le nombre d’hospitalisations, mais le virus était déjà en déclin, tout comme le Dr Lass et le Dr Ben-Israel l’avaient prédit.

J’ai beaucoup apprécié cette explication de la loi de Farr par Michael Fumento :

« Le seul « modèle » qui ait un quelconque succès est en fait assez abouti et est apparu en 1840, à l’époque ou le boulier servait d’« ordinateur ». Il s’agit de la loi de Farr, qui est en fait plutôt une observation selon laquelle les épidémies croissent d’abord plus rapidement, puis ralentissent jusqu’à un pic, puis déclinent selon un schéma plus ou moins symétrique. Comme vous pouvez le deviner d’après la date, elle précède les services de santé publique et ne nécessite aucun confinement ni aucune intervention. Au contraire, la maladie s’empare des cibles les plus faciles — avec le Covid-19, il s’agit des personnes âgées souffrant de comorbidité — avant de peiner progressivement à faire davantage de victimes. »

Fait n° 15 — Les confinements causeront plus de morts et de destruction que le Covid-19 lui-même

Mon avant-dernier fait est le plus déprimant. Bien sûr, il est impossible aujourd’hui de trouver toutes les données permettant de montrer à quel point les confinements inutiles ont été destructeurs, mais beaucoup de gens essaient déjà. Sur le plan économique, les coûts pour les États-Unis se chiffreront en milliers de milliards. Il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi, la Suède vient d’annoncer que son PIB a augmenté au cours de son premier trimestre !

Je vais mettre en avant un certain nombre de prises différentes pour que vous ayez une idée de base, et c’est vraiment moche. La semaine dernière, un groupe de professeurs de Stanford, Duke, de l’université de Chicago et de l’université hébraïque ont écrit un article dans The Hill qui donne à réfléchir, intitulé « Le confinement dû au Covid-19 coûtera des millions d’années de vie aux Américains » :

« Bien que bien intentionné, le confinement a été imposé sans tenir compte de ses conséquences au-delà de celles directement liées à la pandémie… Ces politiques ont créé la plus grande perturbation économique mondiale de l’histoire, avec desmilliers de milliards de dollars de perte de production économique. Ces pertes financières ont été faussement présentées comme étant purement économiques. Au contraire, en utilisant de nombreuses publications du National Institutes of Health Public Access, les données des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et du Bureau of Labor Statistics, ainsi que divers tableaux actuariels, nous calculons que ces politiques auront des conséquences non économiques dévastatrices qui totaliseront des millions d’années de vie perdues aux États-Unis, bien au-delà de ce que le virus lui-même a causé… Si l’on considère uniquement les pertes de vie dues aux soins de santé annulés et au chômage dus uniquement à la politique de confinement, nous estimons de manière prudente que le confinement national est responsable d’au moins 700 000 années de vie perdues chaque mois, soit environ 1,5 millions à ce jour — dépassant déjà largement le total du Covid-19. »

L’un des principaux auteurs de l’étude, le Dr Scott Atlas, déjà mentionné, est allé sur Fox News pour expliquer plus en détail les résultats de leur analyse :

« Le CDC vient de publier les différents taux de mortalité et je pense qu’il s’agit là d’une chose qui, pour une raison ou une autre, ne fait pas le Une. Et voilà qu’ils vérifient ce que les gens disent depuis plus d’un mois maintenant, y compris mes collègues épidémiologistes de Stanford et tous ceux qui ont fait cette analyse dans le monde — à savoir que le taux de mortalité dû aux infections est inférieur à un dixième de l’estimation initiale. Ce sont les mesures politiques prises qui tuent des gens. Je veux dire, je pense que tout le monde a entendu parler des 650 000 personnes atteintes de cancer et suivies en chimio, dont la moitié n’est pas venue. Deux tiers des dépistages de cancer n’ont pas eu lieu. 40 pour cent des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral nécessitant des soins urgents ne sont pas venus. »

Vous vous souvenez comment le confinement était censé maintenir les hôpitaux ouverts pour gérer un afflux de patients ? Eh bien, maintenant, le système de santé est confronté à un désastre. CNBC rapporte que « Les médecins doivent faire face à des réductions de salaire, des mises en congés et des pénuries d’approvisionnement alors que le coronavirus poussent les soins primaires au bord du précipice » :

« Il n’y a pas que les cabinets de médecins à New York — épicentre de l’épidémie de coronavirus aux États-Unis — qui connaissent des difficultés financières. Quelques 51 pour cent des prestataires de soins primaires sont incertains quant à leur avenir financier au cours des quatre prochaines semaines, et 42 pour cent ont licencié ou mis leur personnel en congé, selon une enquête menée auprès de 2 700 cabinets à travers les États-Unis par l’association à but non lucratif Primary Care Collaborative et le Larry A. Green Center. En outre, 13 pour cent prévoient la fermeture de ces cabinets au cours du mois prochain. »

Le Dr John Ioaniddis, de Stanford, a rédigé un excellent article pour le Boston Review, expliquant l’impact catastrophique du blocus sur les soins de santé :

« Dans le même temps, nous ne devons pas détourner notre regard des préjudices réels de nos interventions les plus radicales, qui touchent également de manière disproportionnée les personnes défavorisées. Nous savons que le confinement prolongé de l’ensemble de la population a retardé les traitements contre le cancer et a incité les personnes souffrant de maladies graves comme les crises cardiaques à ne pas se rendre à l’hôpital. Il conduit les systèmes hospitaliers à licencier et à mettre du personnel en congé, il dévaste la santé mentale, il augmente la violence domestique et la maltraitance des enfants, et il a ajouté au moins 36,5 millions de nouvelles personnes aux rangs des chômeurs rien qu’aux États-Unis. Beaucoup de ces personnes perdront leur assurance maladie, ce qui les exposera davantage au risque d’une détérioration de leur santé et à la détresse économique. On estime que le chômage prolongé entraînera 75 000 décès supplémentaires dus au désespoir rien qu’aux États-Unis au cours de la prochaine décennie. Au niveau mondial, les perturbations ont porté à plus d’un milliard le nombre de personnes menacées de famine, la suspension des campagnes de vaccination massives fait peser la menace d’une résurgence des maladies infectieuses qui tuent les enfants, les modélisations suggèrent un excès de 1,4 million de décès dus à la tuberculose d’ici 2025, et l’on s’attend à ce que le nombre de décès dus au paludisme double en 2020 par rapport à 2018. J’espère que ces prévisions modélisées se révéleront aussi fausses que celles de plusieurs effectuées pour le Covid-19, mais ce n’est peut-être pas le cas. Tous ces impacts sont également importants. Les décideurs politiques doivent prendre en compte les inconvénients des politiques restrictives, et pas seulement leurs avantages. »

Ouch… Selon Forbes, plus de 600 médecins ont récemment demandé au président Trump de lever les confinements.

Plus de 600 médecins du pays ont en effet envoyé cette semaine une lettre au président Trump, qualifiant les confinements dus au coronavirus d’« incident faisant un grand nombre de victimes » avec des « conséquences négatives sur la santé en croissance exponentielle » pour des millions de patients non atteints du Covid.

« Les effets sur la santé en aval… sont massivement sous-estimés et sous-signalés. C’est une erreur d’une magnitude considérable », selon la lettre initiée par Simone Gold, M.D., spécialiste en médecine d’urgence à Los Angeles.

Il n’est pas surprenant que les suicides soient en hausse dans les localités qui ont confiné, et que les prescriptions de médicaments pour le sommeil et contre l’anxiété aient grimpé en flèche. Et il vient d’être rapporté que « l’isolement social peut augmenter le risque de décès précoce d’une personne jusqu’à 50 pour cent, selon une nouvelle étude ». Même le Dr Fauci, sans doute le plus fervent défenseur de l’isolement, en est récemment devenu un adepte, comme l’a rapporté CNBC. Le conseiller en santé de la Maison Blanche a déclaré vendredi :

« Les commandements de rester-confiné-à-domicile destinés à freiner la propagation du coronavirus pourraient finir par causer des dommages irréparables s’ils sont imposés trop longtemps. »

Et lors d’une interview avec Meg Tirrell de CNBC dans l’émission « Halftime Report », Fauci a déclaré :

« Je ne veux pas que les gens pensent que l’un d’entre nous estime que rester enfermé pendant une période prolongée est la voie à suivre. »

Dr Fauci, vous êtes très, très en retard à la fête. En fait, l’un de mes plus grands problèmes avec tout ce bazar, c’est la façon dont le Dr Fauci et d’autres comme lui n’ont presque rien fait pour éduquer le public américain sur les nouvelles données scientifiques et les informations dont nous disposons maintenant sur le Covid-19, ce qui aurait non seulement réduit de façon significative la panique mais aurait peut-être aussi donné aux gouverneurs un plus grand soutien pour déconfiner plus rapidement…

Fait n° 16 — Tous ces déconfinements progressifs sont totalement absurdes et ne reposent sur aucune base scientifique, mais ils seront tous déclarés réussis

J’ai trouvé cet article du Wall Street Journal sur le gouverneur de Washington, Jay Inslee, particulièrement révélateur :

« Le Tableau de bord du Covid-19 de M. Inslee, qui est censé fournir une voie scientifique pour le rétablissement de Washington, est à peu près la même histoire. Le tableau de bord en ligne comprend des cadrans pour cinq variables de sécurité publique mais ne donne aucune indication sur la façon dont chacune est calculée ou sur l’emplacement des cadrans pour commencer les différentes phases du déconfinement. Quand les constructeurs seront-ils autorisés à commencer les nouvelles constructions ? Quand les petits magasins comme Home Depot pourront-ils ouvrir ? Le tableau de bord est conçu pour impliquer la science, mais il manque de données significatives. »

Oui, vous attendez toujours la phase 1 ou 2 de votre déconfinement ? Croyez-moi, celui qui a élaboré le plan propre à votre État invente littéralement les choses au fur et à mesure. Et, étant donné l’extrême diversité des plans en cours, même dans les comtés voisins, les chances qu’ils aient QUOI QUE CE SOIT à voir avec l’arc du virus sont exactement nulles, mais vous le saviez déjà si vous avez lu tout ce qui précède. La bonne nouvelle, c’est qu’ils réussiront TOUS, parce que le confinement n’était pas nécessaire pour commencer — MISSION ACCOMPLIE.

Il est intéressant de revenir début mai sur les gros titres où les responsables de la santé publique prédisaient un désastre pour la Floride dans le Miami Herald : « Le plan de déconfinement de la Floride est-il sans risque ? Les experts de la santé publique donnent une critique franche » — les autres gouverneurs vont-ils jamais penser par eux-mêmes comme Ron DeSantis l’a fait ?

Comment diable en sommes-nous arrivés là ?

Cette semaine, j’ai vraiment été frappé par ce titre de la Fondation pour l’éducation économique : [Voir aussi en français Confinement- « Ce n’est pas laSuèdequi mène une expérience de masse. Ce sont tous les autres pays » – NdT]

« Épidémiologiste : La réponse de la Suède au Covid n’est pas peu orthodoxe.
Le reste du monde l’est »

Si les nations semblent aujourd’hui à l’aise pour mettre en place des mesures massives de confinement afin d’empêcher la propagation d’un virus respiratoire mortel, cette pratique semble sans précédent.

« Comme l’a récemment expliqué le principal expert suédois en maladies infectieuses, l’approche de la Suède face à la pandémie est plus orthodoxe que l’approche actuelle de confinement, du moins par rapport aux normes historiques.

« Ceux qui bouclent complètement la société, ce qui n’a vraiment jamais été fait auparavant, sont-ils plus ou moins orthodoxes que la Suède ? », a demandé récemment Anders Tegnell. « La Suède fait] ce que nous faisons habituellement en matière de santé publique : accorder une large part de responsabilités à la population, essayer d’établir avec elle un bon dialogue, et avec cela obtenir de bons résultats. »

Le point soulevé par Tegnell mérite l’attention. Si les nations semblent aujourd’hui à l’aise pour mettre en place des mesures massives de confinement afin d’empêcher la propagation d’un virus respiratoire mortel, cette pratique semble sans précédent. »

Le Dr Scott Atlas de Stanford est, selon mon opinion, l’un des véritables héros de ce bourbier, et j’ai trouvé que son essai sur le manque de leadership des responsables américains de la santé publique pendant cette crise était l’un de ses meilleurs. Si ces mêmes responsables ont fait un excellent travail en effrayant les Américains, ils n’ont pas fait grand-chose pour les informer sur les nouvelles données scientifiques qui ont prouvé que nombre de nos craintes initiales n’étaient pas fondées sur la science. Il y a encore des MILLIONS d’Américains qui ont peur de quitter leur maison, et je pense que beaucoup pensent que le taux de mortalité par infection du Covid-19 est plus proche de la variole (30 pour cent) que de la grippe saisonnière. Comme l’a écrit le Dr Atlas le 3 mai dans The Hill :

« La base pour rassurer le public sur le déconfinement est de rappeler les données factuelles sur la menace et les personnes qu’elle vise. À l’heure actuelle, les études menées en Europe et aux États-Unis indiquent toutes que le taux global de mortalité est bien inférieur aux premières estimations. Et nous savons qui protéger, car cette maladie — d’après les preuves — est inégalement dangereuse au sein de la population. Dans le comté d’Oakland, dans le Michigan, 75 pour cent des décès concernent des personnes de plus de 70 ans ; 91 pour cent concernent des personnes de plus de 60 ans, ce qui est similaire à ce qui a été constaté à New York. Et les personnes plus jeunes et en meilleure santé ont un risque de décès pratiquement nul et un faible risque de maladie grave ; comme je l’ai déjà noté, moins d’un pour cent des hospitalisations à New York ont concerné des patients de moins de 18 ans, et moins d’un pour cent des décès à tout âge sont dus à l’absence de conditions sous-jacentes. »

J’ai encore du mal à comprendre comment nous en sommes arrivés là. Je pense que l’un des meilleurs essais que vous aurez jamais lu sur ce sujet est une série en deux parties écrite par la bio-ingénieur Yinon Weiss :

Partie 1 — Comment la peur et la pensée de groupe ont conduit à des confinements mondiaux inutiles.Extrait :

« Face à une nouvelle menace virale, la Chine a pris des mesures de répression contre ses citoyens. Les universitaires ont utilisé des informations erronées pour construire des modélisations défectueuses. Les dirigeants se sont appuyés sur ces modélisations défectueuses. Les opinions dissidentes ont été supprimées. Les médias ont attisé les craintes et le monde a paniqué. C’est l’histoire de ce qui pourrait bien être connu comme l’une des plus grandes gaffes médicales et économiques de tous les temps. L’échec collectif de toutes les nations occidentales, sauf une, à remettre en question la pensée de groupe sera certainement étudié par les économistes, les médecins et les psychologues pendant les décennies à venir. »

Partie 2 — Comment le sensationnalisme des médias, la partialité des grandes technologies ont prolongé les confinements. Extrait :

« Les épidémiologistes ont créé des modélisations de confinement défectueuses. Les médias ont encouragé la peur. Les politiciens ont imaginé les pires scénarios, et la technologie a supprimé les opinions divergentes. C’est ainsi que les craintes des populations sont devenues disproportionnées par rapport à la réalité et que des mesures de confinement en apparence provisoires se sont étendues sur plusieurs mois. »

Je conclurai ces réflexions par une dernière citation de l’israélien Yoram Lass qui a bien résumé ce qui vient de se passer — et se passe encore dans de nombreux lieux :

« C’est ce qu’on appelle en science un retour d’information positif ou un effet boule de neige. Le gouvernement a peur de ses électeurs. C’est pourquoi il met en œuvre des mesures draconiennes. Les électeurs regardent ces mesures draconiennes et deviennent encore plus hystériques. Ils se nourrissent les uns les autres et la boule de neige devient de plus en plus grande jusqu’à ce que vous atteigniez un seuil irrationnel. Si vous vous intéressez aux chiffres et aux données, ce n’est rien d’autre qu’une épidémie de grippe, mais les populations qui sont dans un état d’anxiété sont aveugles. Si je prenais les décisions, j’essaierais de leur donner les vrais chiffres. Et je ne détruirais jamais mon pays. »

Et maintenant ?

Selon mon opinion, ce qui devrait être fait est tellement simple, mais ce ne sera jamais fait, car trop de gens devraient admettre qu’ils ont tort. Mais, je vais quand même le dire. Ma recommandation politique : supprimer 100 pour cent des règles de confinement nouvellement créées, sécuriser les maisons de retraite en utilisant l’approche de la Floride, dire à toutes les personnes atteintes d’une infection active de Covid-19 de rester chez elles jusqu’à la disparition des symptômes ou de porter un masque si elles doivent sortir en public, et encourager tous les autres à se laver les mains. Marché conclu.

J’ai gardé pour la fin une de mes citations préférées de Johan Giesecke de l’Institut Karolinska — il est suédois, ce n’est pas étonnant — tirée d’un essai paru début mai dans The Lancet :

« Ces faits m’ont conduit aux conclusions suivantes. Tout le monde sera exposé au coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, et la plupart des individus seront infectés. Le Covid-19 se répand comme une traînée de poudre dans tous les pays, mais nous ne le voyons pas — il se propage presque toujours des jeunes gens qui ne présentent pas de symptômes ou qui en présentent peu à d’autres qui en présenteront tout aussi peu. Il s’agit de la véritable pandémie, mais elle se poursuit discrètement et atteint probablement aujourd’hui son apogée dans de nombreux pays européens. Nous ne pouvons pas faire grand-chose pour empêcher cette propagation : un confinement pourrait retarder les cas graves pendant un certain temps, mais une fois les restrictions assouplies, les cas réapparaîtront. Je pense que lorsque dans un an nous compterons le nombre de décès dus au Covid-19 dans chaque pays, les chiffres seront similaires, quelles que soient les mesures prises.

Les mesures visant à aplatir la courbe pourraient avoir un effet, mais un confinement ne fait que repousser les cas graves à plus tard — il ne les empêchera pas. Certes, les pays ont réussi à ralentir la propagation pour ne pas surcharger les systèmes de santé et, oui, des médicaments efficaces qui sauvent des vies pourraient bientôt être mis au point, mais cette pandémie est rapide et ces médicaments doivent être développés, testés et commercialisés rapidement. On fonde beaucoup d’espoir sur les vaccins, mais il faudra du temps pour les mettre au point et, compte tenu du manque de clarté de la réponse immunologique protectrice face à l’infection, il n’est pas certain que les vaccins soient très efficaces.

En résumé, le Covid-19 est une maladie hautement infectieuse qui se propage rapidement dans la société. Elle est souvent asymptomatique et peut passer inaperçue, mais elle provoque également des maladies graves, voire la mort d’une partie de la population, et notre tâche la plus importante n’est pas d’arrêter la propagation, ce qui est pratiquement inutile, mais de nous concentrer sur la fourniture de soins optimaux aux malheureuses victimes. »

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, merci. Vous partagez maintenant mon fardeau en connaissant les faits sur les raisons absurdes du confinement [« impures » en tant qu’« entachées d’éléments incontrôlés, indésirables » qui ont produit des décisions des plus mal avisées – NdT]. Et merci aux nombreux professionnels de la santé et scientifiques courageux qui prennent de sérieux risques pour leur carrière en disant publiquement la vérité. Si vous souhaitez vous tenir informés de ce sujet complexe, je vous recommande les fils Twitter d’Aaron Ginn et d’Alex Berenson qui représentent un répit bienvenu dans l’« attelage apocalyptique ».

Une dernière note personnelle — Par rapport au sujet sur lequel j’écris habituellement — le fait scientifique avéré que les vaccins peuvent déclencher l’autisme chez un sous-ensemble vulnérable d’enfants — écrire sur la folie du confinement constitue une promenade de santé, parce que de nombreuses personnes intelligentes sont arrivées à la même conclusion que moi. J’aimerais que beaucoup d’entre eux puissent voir les parallèles avec l’épidémie d’autisme : la bonne science est évitée ou censurée, les médias intimident les dissidents, les intérêts particuliers prévalent, les parents ne sont jamais écoutés et les médecins qui s’expriment sont qualifiés de « charlatans »… et l’épidémie d’autisme se poursuit sans relâche.


À propos de l’auteur

J.B. Handley est l’auteur du best-seller How to End the Autism Epidemic [« Comment mettre fin à l’épidémie d’autisme », ouvrage non traduit en français – NdT]. Il est diplômé avec mention de l’université de Stanford et est actuellement membre directeur de Bochi Investments, une société d’investissement privée. Il peut être contacté à l’adresse suivante : jbhandleyblog@gmail.com

Source de l’article initialement publié en anglais le 30 mai 2020 :
j.b.handley blog
Traduction: Sott.net


Commentaire : La plupart des hyperliens présents dans l'article sont en anglais et nous n'avons pas ajouté de commentaires pour ne pas alourdir l'article déjà très dense. Voici donc une liste d'articles qui vous permettront de relier les points sur les différents sujets abordés ici en élargissant le contexte aux vaccins, Bill Gates et autres philanthropes psychopathes :



Mise au pas des plateformes aux Etats-unis, loi Avia en France, Trump versus Macron

[Source : medias-presse.info]

par Francesca de Villasmundo

Alors que la France, via la néfaste loi Avia, sombre dans l’obscurantisme de la censure arbitraire et privée, que les propos des Français vont ainsi être soumis au contrôle subjectif des plateformes Facebook, Twitter, Google and Co, collaborateurs serviles du régime Macron et gardiens fidèles de la pensée unique imposée par la conscience morale universelle qui ne supporte, la pauvrette, aucune contestation ni résistance à son désir de monopole idéologique sur les esprits, aux Etats-Unis, c’est tout le contraire qui se dessine.

Le président Donald Trump a décidé de mettre au pas les plateformes avant tout parce que leur politique de modération, c’est-à-dire la censure qu’elles appliquent aux propos des Américains, est conditionnée par la gauche radicale. Une gauche radicale qui dicte tout autant en France la bonne pensée à tenir sur les réseaux sociaux.

The Radical Left is in total command & control of Facebook, Instagram, Twitter and Google. The Administration is working to remedy this illegal situation. Stay tuned, and send names & events. Thank you Michelle! https://t.co/ZQfcfD3Hk9

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) May 16, 2020

« La gauche radicale à la maîtrise totale et le contrôle de Facebook, Instagram, Twitter et Google. L’Administration est en train de travailler à remédier à cette situation illégale. Restez à l’écoute, envoyez des noms et des événements. Merci Michelle » a tweeté Trump le 17 mai dernier.

Au pays de l’oncle Donald, Laetitia Avia aurait été renvoyée à ses fourneaux et sa loi de censure mise à la poubelle ! Mais en la très démocratique et libre République française, la loi Avia passe comme une lettre à la poste… Cherchez l’erreur. 

Francesca de Villasmundo




Covid-19 – Etats-Unis, deux combats divergents : les Démocrates ciblent Trump, les Républicains, la santé des citoyens ?

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Xavier Azalbert et Sylvestre de Oliveira Costa pour FranceSoir

En France, les thèmes du moment sur les masques et leur utilisation obligatoire, la précision et l’usage généralisé des tests, ainsi que les traitements pour la Covid 19 polarisent les esprits. Et ne parlons pas des attaques que subissent les professeurs Raoult ou Perronne. D’un côté, le gouvernement essaie d’asseoir avec autorité des mesures, dont certaines peuvent être liberticides, comme l’usage obligatoire des masques en extérieur ou l’augmentation du nombre de tests (capacité de plus de 1 million de tests par semaine). De l’autre, l’association savante la SPILF attaque le Pr Raoult devant le Conseil de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône au motif qu’il aurait, entre autres, fait un mauvais usage de l’hydroxychloroquine. La situation en devient complexe à analyser tant les deux camps s’opposent en instrumentalisant la science à des niveaux micro.

En essayant de prendre un peu de hauteur, nous nous sommes déjà intéressés à ce qui se passe dans d’autres pays (qui soigne le mieux entre la France et l’Italie) afin d’apprendre de nos voisins. Nous proposons aujourd’hui de traverser l’Atlantique pour étudier le cas des Etats-Unis. Le débat sur l’hydroxychloroquine y a pris des tournures politiques avec les recommandations de la FDA de ne pas faire usage de ce traitement pour la Covid-19. Simone Gold, médecin aux Etats-Unis s’est battue, aux côtés de bien d’autres, contre cette décision. Avec l’association America’s Front Line Doctor (les docteurs de terrains), ces médecins ont été censurés sur les réseaux sociaux.

Qu’en est-il vraiment aux Etats-Unis ?

Le diagramme ci-dessous permet de visuellement résumer la situation américaine en regardant les taux de mortalité par million d’habitants en fonction de la politique sanitaire des Etats vis-à-vis de l’usage de l’hydroxychloroquine.

Les Etats ont été séparés en trois groupes en fonction de leur politique sanitaire sur l’hydroxychloroquine pour le traitement de la Covid-19. La politique sanitaire de chaque Etat se réfère à l’information fournie par le site AFLDS.

  • En vert : les Etats où l’hydroxychloroquine est librement prescrite (prescription standard)
  • En jaune : les Etats où il est plus difficile d’obtenir l’hydroxychloroquine
  • En rouge : les Etats où il est impossible d’obtenir l’hydroxychloroquine
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Les Etats où l’hydroxychloroquine est prescrite comme « prescription standard » ont un taux de mortalité moyen de 390 décès par million d’habitants (intervalle compris entre 53 à 530 décès par million). Les Etats où il est plus compliqué de l’obtenir ont une moyenne de 515 décès par million d’habitants (intervalle de 52 à 1315) et ceux où il est impossible de l’obtenir ont une moyenne de 1011 décès par million d’habitants (intervalle 128 à 1807).

Plus intéressant encore, les taux de mortalité sont de 18.2% pour les Etats avec une prescription standard de l’hydroxychloroquine et de 40% et plus pour les Etats où il est évalué difficile ou impossible de l’obtenir. Les Etats prescrivant l’hydroxychloroquine ont donc un taux de mortalité de plus de 56% en moins.

Ces chiffres statistiquement différents demandent à être interprétés plus en profondeur.

Parmi les Etats qui prescrivent l’hydroxychloroquine, on retrouve la Floride qui a une population plus âgée (20.6% de sa population a plus de 65 ans Vs 14.3% en moyenne aux USA) et son taux de mortalité (530 décès par million d’habitants) est inférieur à celui de la moyenne nationale (563 décès par million d’habitants).
A l’opposé, parmi les Etats où il est impossible d’obtenir de l’hydroxychloroquine, on retrouve l’Utah où la population est la plus jeune des USA (seulement 11% ont plus de 65 ans) et où 62% des habitants se disent mormons. Rappelons que les mormons ne boivent pas d’alcool, de thé ni de café et doivent s’abstenir de prendre des médicaments sur ordonnance ou en vente libre.

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Ces quelques éléments permettent de mieux appréhender la situation d’un pays aussi grand que l’Europe. Dans un pays continent, où l’usage de l’hydroxychloroquine divise plus qu’en France où elle a été interdite, le taux de mortalité par million d’habitants est de 563 versus 458 en France. Le taux de mortalité en France est quand même significativement supérieur à celui des Etats ayant prescrit l’hydroxychloroquine en standard (390 par million d’habitants), Etats qui représentent 26% de la population américaine avec approximativement 80 millions d’habitants, donc un peu plus que la population française.

André Savarino, chercheur au Département des Maladies Infectieuses, Instituto Superiore di Sanità à Rome en Italie, avec plus de 3000 citations à son actif, a expliqué à FranceSoir combien l’hydroxychloroquine était politisée aux Etats-Unis, polarisant les débats entre Républicains et Démocrates à quelques deux mois des élections présidentielles américaines.

Le graphique suivant illustre les taux de mortalité des Etats en fonction de leur couleur politique.

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Les Etats en bleu (37% de la population) sont ceux qui sont historiquement démocrates et les Etats en rouge (32% de la population) ceux historiquement républicains, ces Etats n’ayant pas changé de couleur politique au cours des quatre dernières élections présidentielles. Les Etats, que nous avons appelé « incertain » ont changé de couleur politique sur cette même période sont en violet au milieu.

Une tendance apparait. Les Etats démocrates (37.2% de la population) ont un taux de mortalité Covid-19 de 779 décès par millions d’habitants (intervalle 52- 1807) versus 427 décès par millions d’habitants (intervalle 53 – 1072) pour les Etats républicains (31.9% de la population). Il y a donc une nette tendance qui se révèle : le taux de mortalité dans les Etats républicains est 45% inférieur à celui des Etats démocrates.

Focalisons-nous maintenant sur les standards de prescription

La prochaine étape pour analyser la situation américaine est de superposer les pratiques de prescription de l’hydroxychloroquine et la couleur politique des Etats.

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Une tendance apparait là encore. Les Etats ayant prescrit l’hydroxychloroquine en soins standards sont en majorité républicains ou incertains, et les Etats ayant rendu impossible sa prescription sont en majorité démocrates. Cela peut paraitre logique puisque le président Trump, républicain, a été un fervent supporteur de l’hydroxychloroquine alors que la FDA (Federal Drug Administration) et le NAID dirigé par le docteur Fauci (proche de Gilead et opposant de l’hydroxychloroquine, encore à ce jour), qui sont plutôt à tendance social-démocrate, s’y sont opposés.

En se focalisant sur les exceptions parmi les Etats ayant prescrit l’hydroxychloroquine, et pas nettement républicains, on retrouve la Floride, l’un des Etats avec la population la plus à risque puisque relativement âgée. A l’inverse dans les états ayant rendu l’usage de l’hydroxychloroquine quasiment impossible, on retrouve l’Utah et l’Arkansas parmi les bons élèves en termes de taux de mortalité.

A mieux y réfléchir, cette situation aux USA est vraiment très surprenante puisque les Démocrates sont historiquement en faveur des soins pour les Américains. Rappelons que le président Obama a mis en place le programme de santé ObamaCare et avait prévenu le président Trump en 2017 :

« Nous devrions toujours partir d’un postulat : tout changement apporté à notre système de santé doit le rendre meilleur, pas pire pour les travailleurs américains ».

En s’opposant à la prescription standard de l’hydroxychloroquine, un médicament générique et peu onéreux et en favorisant le remdesivir, très coûteux avec des effets secondaires sérieux, approuvé par la FDA et promu par le Dr Fauci, les Démocrates auraient-ils oubliés les paroles de leur ancien président ?

Andréa Savarino a manifestement raison dans son analyse de la politisation des débats autour de l’hydroxychloroquine aux Etats-Unis. Cela a entrainé une inversion des rôles où les Démocrates, historiquement en faveur des plans de santé pour tous, auront été vent debout contre l’hydroxychloroquine. Cette position politique se traduit dans les faits par des taux de mortalité beaucoup plus importants dans les Etats qu’ils contrôlent. Dans le camp d’en face, les Républicains ont fait preuve de pragmatisme. Gageons que ce n’est pas la fin de l’histoire et que se cache encore peut-être derrière la guerre du vaccin. Mais ce combat politique au travers de l’hydroxychloroquine pourrait peser lourd dans la balance lors des élections américaines. Car il s’agit de la vie des gens. Les Etats-Unis déplorent à ce jour plus de 188 000 décès liés à la Covid-19.




Le confinement mondial, une mesure prévue dès 2003 par Marc Moulin

[Source : Le Moustique]

[Auteur :] Jean-Luc Cambier

Depuis 24 heures, circule sur les réseaux sociaux une prédiction hallucinante. Tout ce qui nous arrive est là, précisément décrit il y a près de vingt ans par le musicien et homme de radio dans une chronique pour notre magazine Moustique.

Si le monde était bien fait, ou en tout cas rétabli, ce 7 mai, le Théâtre de la Toison d’Or à Bruxelles vivrait la première de Marc Moulin se moque du monde, spectacle monté à partir des Humœurs que, pendant douze ans, il a publiées chaque semaine dans Moustique (alors encore Télémoustique). En attendant la levée du confinement, on peut déjà savourer ce texte retrouvé par Olivier Monssens en construisant la pièce hommage à Marc Moulin, disparu en septembre 2008. Nous le reproduisons sans changer un mot et avec l’illustration d’origine du fidèle Pierre Kroll. Il s’intitule Vers la civilisation du couvre-feu et date, c’est à peine croyable, du 27 avril 2003…

« Je nous vois déjà dans 20 ans. Tous enfermés chez nous. Claquemurés (j’adore ce verbe, et ce n’est pas tous les jours qu’on peut le sortir pour lui faire faire un petit tour). Les épidémies se seront multipliées: pneumopathie atypique, peste aviaire, et toutes les nouvelles maladies. Et l’unique manière d’y échapper sera de rester chez soi. Et puis il y aura toujours plus de menaces extérieures: insécurité, vols, attaques, rapts et agressions — puisqu’on aura continué de s’acharner sur les (justes) punitions en négligeant les (vraies) causes. Et le terrorisme, avec les erreurs à répétition des Américains, sera potentiellement à tous les coins de rues. La vie de « nouveaux prisonniers » que nous mènerons alors sera non seulement préconisée, mais parfaitement possible, et même en grande partie très agréable. Grâce au télé-travail qui nous permettra de bosser à la maison tout en gardant les enfants (qui eux-mêmes suivront l’école en vidéo-conférence). Grâce à Internet qui nous épargnera bien des déplacements: on n’aura plus besoin ni de poster les lettres, ni d’acheter un journal «physique», ni d’aller faire la file dans les administrations. (…). Dans les rues, il ne restera plus que des chiens masqués qui font seuls leur petite promenade (pas de problème, sans voitures), et du personnel immigré sous-payé en combinaison étanche, qui s’occupera de l’entretien des sols et des arbres. D’autres s’occuperont de la livraison de notre caddy de commandes à domicile.

Alors nous aurons enfin accompli le dessein de Big Brother. Nous serons des citoyens disciplinés, inoffensifs, confinés, désocialisés. Nous serons chacun dans notre boîte. Un immense contingent de «je», consommateurs inertes. Finie l’agitation. Finie la rue.»

Stupéfiant, n’est-il pas? Et ce n’est pas l’effet du hasard. Le même homme, peut-être pourrait-on écrire le « grand homme », avait aussi annoncé la crise financière avant qu’on la subisse, célébré les analyses de Thomas Piketty avant qu’on les lise et ri des rasoirs multi-lames avant qu’on les achète. A côté de ses dons musicaux, Marc Moulin fut un sacré auteur (La surenchère, A la recherche du bémol).  Il ne s’est pas contenté d’observer et de rester informé. A partir de ces données, il a réfléchi et déduit… Quand on a démonté et bien compris les rouages du système, parier sur l’avenir revient souvent  à prévoir le pire. Le moins qu’on puisse écrire, c’est qu’il n’a pas été démenti. Allez, une dernière preuve pour la route et l’inévitable prolifération des dos-d’âne:  «le casse-vitesse est là parce qu’un grand nombre d’entre nous ne respectent la vie que quand ils risquent d’abîmer leur suspension».




Le coronavirus de la bonté

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Source Club Orlov

Que va-t-il se passer avec le terrible-si-horrible mais pas si nouveau coronavirus de l’enfer ? Je pense que le SARS-Cov-2 (son nom officiel) va suivre le chemin du SARS-Cov-1, et je ne peux reprocher à quiconque de ne pas s’en souvenir. Ces deux virus sont identiques à 80% et on pense qu’ils proviennent tous deux de chauves-souris. Mais ils se comportent différemment. Le virus n°1 provoque l’apparition de symptômes peu après l’infection et, bien qu’il ne se propage pas aussi férocement que le n°2, il tue beaucoup plus les personnes qu’il infecte. Le deuxième est si contagieux qu’à ce stade, le contenir semble une perspective peu probable dans le monde entier, et même les efforts acharnés pour ralentir sa propagation n’ont pas fait une grande différence.

Mais le numéro 2 a ses bons côtés : il tue un pourcentage infime des personnes qu’il infecte et sa létalité est similaire à celle d’autres virus de la grippe bien connus. En fait, maintenant que la pandémie de coronavirus a atteint un plateau ou est en déclin dans une grande partie du monde, il semble que le numéro 2 n’affectera pas de manière significative les statistiques sur la mortalité, sauf peut-être en Belgique, à Saint-Marin et en Andorre. Après ajustement pour tenir compte de la croissance démographique et du vieillissement de la population dans de nombreux pays, la mortalité est actuellement inférieure à ce qu’elle était pendant la majeure partie de ces dernières années. En dépit de ces différences, les numéros 1 et 2 présentent deux grandes similitudes : premièrement, ils ont tous deux fait l’objet d’une campagne de publicité incessante ; et deuxièmement, je pense qu’un proche avenir nous le montrera, ils auront tous deux disparu sans laisser de traces.

Mais il y a une différence majeure entre les numéros 1 et 2. Alors que le n° 1 n’était qu’un virus de bad boy – une nuisance mineure qui n’a causé que 700 morts (un peu moins de 0,000001% de l’humanité) – on peut affirmer sans risque de se tromper que le n° 2, bien qu’il ait déjà tué 0,003% de l’humanité et qu’il soit en voie d’en tuer 0,001% de plus, est un bon virus – si bon que je suis tenté de l’appeler le don de Dieu à l’humanité. Pour citer le Faust de Goethe, le n°2 pourrait dire, pour sa propre défense : « Je fais partie de cette puissance qui veut éternellement le mal et qui fait éternellement le bien ». Comme cela peut paraître choquant, laissez-moi vous expliquer exactement ce que j’entends par là.

Tout d’abord, permettez-moi de planter le décor – très brièvement, puisque j’ai déjà exploré ce territoire en détail auparavant. La pandémie de coronavirus, en tant que réponse irrationnelle et hystérique à un virus grippal relativement bénin, n’a pas entraîné l’effondrement économique ; elle ne l’a même pas déclenché. Ce qu’elle a fait, c’est le masquer. Le phénomène qui a provoqué l’effondrement est appelé « pic pétrolier ».

Le pic pétrolier s’est produit en 2005, après quoi la production de pétrole conventionnel a atteint un « plateau ondulant » (charmante tournure de phrase de Daniel Yergin). Comme les économies du monde entier ont continué à croître, et comme la croissance économique de toute économie industrielle ou en voie d’industrialisation dépend directement de l’augmentation de la consommation de pétrole, les prix du pétrole ont atteint un sommet historique de 147,27 dollars le baril le 11 juillet 2008. Cet événement a déclenché le premier effondrement financier du XXIe siècle, qui a été couvert par des emprunts incessants des gouvernements du monde entier et par la création de monnaie par les banques centrales.

Une reprise temporaire et partielle a été rendue possible par l’arrivée sur la scène du pétrole de schiste aux États-Unis, ce qui a permis à ce pays de redevenir pendant un bref instant le plus grand producteur de pétrole au monde. Mais le pétrole de schiste est une ressource qui s’épuise rapidement et ce bref moment de gloire, pendant lequel des personnes stupides ont inventé le terme « Saudi America », est maintenant terminé. Les implications de cette évolution se sont faites sentir en août 2019, lorsqu’il s’est avéré que les bons du Trésor américain, qui étaient censés être à la base du marché financier le plus sûr et le plus liquide du monde, ne pouvaient plus être utilisés comme garantie, même pour des prêts au jour le jour, sans payer un taux d’intérêt exorbitant.

En janvier 2020, après un délai de six mois, l’économie mondiale était prête à s’effondrer. Cet événement aurait eu des conséquences politiques dévastatrices s’il n’y avait pas eu un événement fortuit qui a permis aux gouvernements du monde entier de crier « Regardez, un écureuil ! », faisant dire à tout le monde « Quel écureuil ? » tout en regardant autour de soi dans la confusion. Au lieu d’être contraints d’accepter la responsabilité d’un effondrement économique sur lequel ils n’avaient aucun contrôle, ils ont choisi de fermer les transports aériens, de fermer les frontières nationales, d’imposer des fermetures, des confinements et des couvre-feux, et de prendre d’autres mesures économiquement destructrices,  devançant en actes le rouleau compresseur de l’effondrement économique au lieu de le laisser simplement passer sur eux.

Le coronavirus mérite une standing ovation et d’être salué pour ce travail bien fait. Au lieu de l’enchevêtrement apparemment inévitable de l’effondrement financier, commercial et politique, il a permis aux gouvernements du monde entier de mettre en place un arrêt contrôlé d’une grande partie de l’économie et d’empêcher le château de cartes financier de s’écrouler d’un seul coup tout en maintenant un minimum de contrôle, ou du moins l’apparence de contrôle. Mais ce faisant, ils ont fait un marché faustien : les politiciens permettent à la bête sauvage qu’est le coronavirus, dirigée par ses intrépides épidémiologistes, de les traîner dans un jardin au bout duquel se trouve quelque chose qu’ils ne peuvent pas encore voir, mais pour certains d’entre eux, cela pourrait bien être la guillotine.

Ils prétendent nous sauver de quelque chose qui pourrait tuer jusqu’à 0,005 % d’entre nous dans un contexte où le taux de mortalité est de 0,95 %. Autrement dit, pour chaque 190 d’entre nous qui mourront cette année, un mourra du coronavirus et les autres d’autres causes. Mais cela surestime le risque, puisque même cette personne serait bientôt morte d’autre chose, car le coronavirus ne tue pas des personnes par ailleurs en bonne santé. Les politiciens peuvent essayer de faire croire que chaque vie est précieuse et que la sauver justifie un sacrifice quelconque, mais beaucoup de décès dus à d’autres causes sont bien plus courants et bien plus faciles à prévenir, et pourtant ils ne sont pas considérés comme nécessitant des actions précipitées et économiquement destructrices.

Les politiciens, et les épidémiologistes qui leur chuchotent à l’oreille, sont maintenant engagés dans une tentative désespérée de sauver la face, continuant à prétendre que les restrictions qu’ils ont imposées ont contenu la pandémie de coronavirus, ou du moins l’ont ralentie, et leur ont ainsi permis de gagner du temps pour se préparer à la combattre bec et ongles. Mais chaque jour qui passe, il devient de plus en plus évident que les dommages causés à la société par les conséquences involontaires des mesures de lutte contre le coronavirus, telles que l’accès aux soins médicaux, les difficultés dues au chômage et bien d’autres, entraînent des pertes de vies humaines plus importantes que celles dues au coronavirus lui-même. Nous pouvons plaindre les pauvres politiciens qui ont eu recours à la ruse du coronavirus pour éviter d’assumer la responsabilité de l’effondrement en cours, ou nous pouvons remercier le coronavirus d’avoir fourni l’écran de fumée nécessaire pour éviter, ou du moins pour différer, l’effondrement politique.

Certains politiciens pourraient utiliser la ruse du coronavirus à leur avantage en choisissant un moment stratégique – lorsque la pandémie est en grande partie terminée – pour mettre le holà aux amateurs de coronavirus, en commençant par l’Organisation mondiale de la santé et en poursuivant aussi tous les épidémiologistes locaux de haut rang qui ont suivi ses conseils. L’OMS est pour l’instant une cible facile, car ils se sont constamment trompés en terme de prévisions et de prescriptions. Ses politiques ont été une parodie, et il devrait être facile pour les démagogues de prétendre qu’elle a été criminellement négligente, puisque, comme on pourrait le supposer de manière mensongère, les mesures qu’elle a dictées ont provoqué l’effondrement de l’économie.

De telles manœuvres politiques ne sont pas sans précédent. Joseph Staline, par exemple, a conclu ses purges mondialement connues par une purge complète des commissaires qui les ont menées. On a dit qu’ils avaient outrepassé leur autorité, et Staline a donc signé leurs arrêts de mort et les a tous fait fusiller. Malgré toute sa puissance, Staline n’aurait probablement pas pu survivre s’il avait essayé de se débarrasser directement d’eux. Vous trouverez peut-être ces manœuvres machiavéliques un peu dures, mais nous parlons alors d’un leader dont le nom de guerre, Staline, signifie « homme d’acier » (son vrai nom de famille était Dzhugashvili).

Il se pourrait donc très bien que certains des dirigeants politiques les plus avisés saisissent cette occasion, surfent sur la crête de la colère populaire une fois que la pandémie sera largement passée et que la dévastation économique deviendra évidente, et déclarent l’OMS, ainsi que tous ceux qui naviguent dans son sillage, comme organisation terroriste. L’OMS est un consortium d’intérêts financiers qui contrôle les grandes entreprises pharmaceutiques et qui est soutenu dans une large mesure par un oligarque particulièrement odieux – Bill Gates de Microsoft. Pour moi, Gates est la preuve vivante qu’un idiot peut être diabolique.

Il a gagné sa fortune grâce à un plan de corruption par lequel sa société a obtenu le monopole sur les systèmes d’exploitation des ordinateurs personnels IBM, ce qui lui a permis de prélever une « taxe Microsoft ». Ses incursions ultérieures dans l’éducation semblent avoir été destinées à rendre le monde sûr pour Microsoft en conditionnant des générations de jeunes à supporter les produits de Microsoft, implacablement défectueux et généralement inférieurs. (J’ai boycotté Microsoft pendant les 20 dernières années avec d’excellents résultats).

Aujourd’hui, Gates semble être le fer de lance d’un mouvement visant à immuniser tout le monde contre tout et n’importe quoi, jusqu’aux virus qui provoquent le rhume (qui se trouvent être des inoculants parfaitement efficaces et librement disponibles contre eux-mêmes). J’espère que les dirigeants nationaux du monde entier s’uniront pour interdire l’OMS, auquel cas nous devrons remercier le SRAS-CoV-2 d’avoir contribué à ce que cela se produise.

Mais il y a bien d’autres choses dont nous devons être reconnaissants. Tout d’abord, malgré toute la mauvaise publicité dont il a fait l’objet, le SRAS-CoV-2 (n°2 en abrégé) est gentil et bien élevé. Il apporte un rapide coup de grâce aux personnes âgées et aux malades – tous ceux qui s’attendraient à une existence particulièrement désagréable après un effondrement économique. On ne peut pas faire grand-chose pour ceux qu’il décide de tuer. En les branchant à des appareils de ventilation pulmonaire artificielle, on prolonge leur agonie, mais 9 sur 10 d’entre eux meurent de toute façon. Certains pourraient dire que n° 2 a été envoyé sur Terre par un Dieu compatissant qui aime l’humanité et s’efforce de nous rendre plus jeunes et en meilleure santé alors que nous nous préparons à des temps difficiles, mais l’OMS s’est alors impliquée et a fait échouer le brillant plan de Dieu en convainquant les gouvernements de tout fermer et d’enfermer tout le monde.

Mais ensuite, d’autres pourraient dire que tout fermer et enfermer tout le monde fait partie du brillant plan de Dieu. Comme je l’ai expliqué plus haut, l’effondrement financier et économique devait se produire indépendamment de l’arrivée de n° 2 sur la scène, et la meilleure réponse à l’effondrement économique est de fermer toutes les activités non essentielles, comme le tourisme, la publicité, les spectacles, le shopping de luxe, le toilettage des chiens, les massages érotiques, etc. Une autre réponse parfaitement légitime à l’effondrement économique consiste à rapatrier des personnes, puis à fermer les frontières nationales, afin de bloquer le flux de migrants économiques en provenance de pays condamnés vers des pays qui ne le sont peut-être pas – du moins pas encore.

Vu sous cet angle, le n° 2 a été des plus utiles pour fournir la couverture politique nécessaire et générer un climat de peur suffisant, permettant d’imposer un niveau d’austérité qui n’aurait pas été toléré autrement et qui aurait conduit à des émeutes et des révolutions dans de nombreux endroits, par opposition aux émeutes dans certains endroits seulement, comme Lansing, dans le Michigan. Un autre effet du n° 2 a été de mettre à l’épreuve différents pays, sociétés et cultures politiques, afin de voir lesquels resteront des concurrents dans un monde post-coronavirus et lesquels doivent commencer à chercher un endroit confortable où se blottir à la lisière de l’histoire. La réaction au n° 2 aux USA (ou plutôt à l’effondrement que le n° 2 a servi à masquer) a produit un taux de chômage d’environ 25 % (et cela s’ajoute à un taux de sous-emploi – les travailleurs dits « découragés » – de 25 % supplémentaires) et des taux de mortalité très élevés dû à n° 2, car son ridicule système de services médicaux à but lucratif s’est effondré. Des résultats tout aussi épouvantables ont été obtenus dans d’autres pays occidentaux qui, jusqu’à présent, ont été vantés comme disposant de merveilleux systèmes médicaux.

Comparez cela à la Russie prétendument arriérée, qui vient de sortir de six semaines d’auto-isolement qui, pour la plupart des gens, se résumait à des vacances payées sans loyer, avec une exonération d’impôts et de dettes et une généreuse allocation pour la garde d’enfants versée par un fonds de stabilisation national. Là-bas, des tests à grande échelle ont révélé un grand nombre de cas n° 2, mais la Russie a cependant un taux de mortalité n° 2 si bas que son système médical fait maintenant l’envie du monde entier. À la réouverture de la frontière, la Russie est elle aussi confrontée à une tâche redoutable, car elle ne peut plus demander au reste du monde de payer des taxes au nom de ses citoyens en taxant ses exportations d’hydrocarbures, du moins à court terme, en raison d’une surabondance temporaire. À plus long terme, elle pourrait se heurter à un problème similaire en raison du manque de partenaires commerciaux solvables. Elle sera plutôt contrainte de se tourner vers le développement interne, le remplacement des exportations et une autarcie limitée. Si elle y parvient, elle devra remercier le n° 2 de lui avoir accordé une période de relative normalité qui lui a permis de se mobiliser et de planifier. Elle devra également remercier le n° 2 d’avoir détruit l’un de ses principaux concurrents, la zone de schiste aux États-Unis.

Cette période de relative normalité entre l’arrivée mystérieuse du n° 2 et son départ tout aussi mystérieux sera très probablement relatée avec un sentiment de nostalgie – un calme avant la tempête, pendant lequel les gens ont pu rester à la maison et jouer avec leurs enfants. C’est un moment de réflexion : des masses de plancton de bureau ont eu l’occasion de revenir sur leur vie d’avant la tempête, sur leur existence de quasi-drone pousseurs-de-boutons ponctuée de séances de shopping compulsifs pour des choses dont ils n’avaient pas besoin, de séjours de deux semaines sous les tropiques et de temps libre rempli d’« infotainement » vaporeux, et de réaliser qu’ils ne sont plus nécessaires et que leur séjour dans l’enfer de la consommation est désormais terminé.

Outre les planctons des bureaux, toute l’industrie du tourisme [y compris les avionneurs, NdT], qui s’est employée à transformer le plus grand nombre possible de destinations en destinations touristiques, toutes identiques (c’est-à-dire touristiques), n’est plus vraiment nécessaire non plus si tout le monde doit maintenant faire des économies en restant chez soi. Il en va de même pour les restaurateurs, qui en sont réduits à offrir des services de livraison de nourriture, qui ne sont plus vraiment nécessaires alors que les gens réapprennent à cuisiner à partir de zéro – une compétence très utile dans un monde où les gens ont plus de temps que d’argent. De même avec les enseignants et les instructeurs de tous types, maintenant que les parents se rendent compte que l’enseignement à distance ne fonctionne pas vraiment (et, pour aller plus loin, que l’éducation en général ne fonctionne pas non plus vraiment) et que l’enseignement à domicile peut fonctionner beaucoup mieux.

Au-delà de la simple pression sur le bouton « supprimer » d’un grand nombre de fonctions non essentielles (ou, pour parler franchement, inutiles et contre-productives), le n° 2 a donné aux gens une chance de se réhumaniser. Les gens sont des animaux sociaux et il est essentiel que les adultes puissent se frotter à d’autres humains dans un bar et que les enfants puissent jouer ensemble sur un terrain de jeu. Il y a eu une mode passagère de personnes assises ensemble mais s’ignorant en regardant leur smartphone, mais une autre bonne et longue période à être assis seul dans une pièce en regardant un smartphone est généralement suffisante pour que la plupart des gens aspirent à de véritables contacts humains. Cette demande refoulée d’une véritable interaction humaine est utile pour faire comprendre ce que sont réellement les communautés numériques et les réseaux sociaux : une fausse sociabilité.

Auparavant, les gens affluaient dans les villes, pour voir et être vus, et étaient prêts à payer des loyers exorbitants pour vivre dans de minuscules placards, mais qu’y a-t-il à voir maintenant que les rues des villes sont pour la plupart vides, que la plupart des lieux sont fermés, et que les quelques personnes que vous pourriez voir lorsque vous vous aventurez dehors sont muselées par des masques faciaux, se tiennent à deux mètres les unes des autres et sont obligées de suivre des règles strictes sur le moment et l’endroit où elles peuvent ou ne peuvent pas être et sur ce qu’elles peuvent ou ne peuvent pas faire ? C’est ainsi que les nombreux charmes de la campagne commencent à attirer les gens loin des villes. En fait, partout où de nombreuses personnes possèdent un logement à la campagne, il y a eu un exode vers la campagne. De même, dans les pays disposant d’une infrastructure numérique développée, de débits de données à des prix raisonnables et d’un accès 3G ou meilleur partout, il s’est avéré que la plupart des citadins peuvent être tout aussi productifs à la campagne qu’en ville, mais à un coût bien moindre pour eux-mêmes et pour l’environnement.

Même si ce n’est pas le cas aujourd’hui, je prédis que dans quelques mois, nous nous souviendrons avec nostalgie de ce moment particulier où les gouvernements du monde entier ont inexplicablement fermé leurs frontières et leurs économies pour sauver leurs populations d’un virus pas particulièrement mortel. Mais ça ne sera possible que si les gens ont le luxe de prendre le temps de regarder en arrière, car beaucoup de choses vont se passer rapidement alors que la planète se reconfigure rapidement. Vous souvenez-vous des problèmes urgents auxquels nous étions confrontés le 1er janvier 2020 ? Ce qui semblait important à l’époque l’est-il toujours ? Aussi étrange que cela puisse paraître, cette période, où rien ne s’est encore vraiment passé, est à votre portée. C’est une pause qui rafraîchit. N’oubliez pas de remercier le n° 2 de vous avoir donné une si merveilleuse excuse pour éviter la réalité de l’effondrement pendant encore un petit moment.

Dmitry Orlov




Le refus du Coronagates

[Source : Jean-Jacques Crèvecoeur]

Lancez le mouvement #Coronagates et #VousNePasserezPas !

Vous aussi, affirmez votre souveraineté de manière consciente, responsable et non-violente. Dites aux dirigeants de ce monde ce que vous ne voulez pas, ce que vous refusez, ce que vous ne voulez plus dans ce scandale du coronagates. Découvrez la deuxième compilation d’une centaine de citoyens qui ont choisi de poser clairement et fermement leurs limites face à ce piétinement de leurs droits et de leurs libertés dans les domaines sanitaire, économique et social.

À votre tour, enregistrez votre vidéo et postez-la sur vos réseaux sociaux, avec les hashtags #Coronagates et #VousNePasserezPas ! Devenons les témoins de ce que l’Humanité a de plus beau, de plus grand et de plus noble. Au mépris et à l’avidité de puissants et des médias mainstream, opposons la puissance de nos élans vitaux !

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  • mettre à votre disposition des expertises variées qui auront un impact positif dans différents domaines de votre vie ;
  • répondre à vos questions en vous proposant un regard neuf sur votre existence.

Pour en bénéficier au mieux, rejoignez dès maintenant les individus qui, comme vous, souhaitent résolument reprendre leur vie en main.

REJOIGNEZ cette communauté en cliquant sur ce lien :
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Pour vous permettre d’aller encore plus loin, je crée également depuis des années des formations en ligne de très haute qualité.


La plateforme ÉMERGENCES

Jean-Jacques Crèvecœur est le fondateur et le directeur pédagogique de la plateforme d’ÉMERGENCES-Formations.

La création de cette plateforme répond à deux constats :

— d’une part, nous sommes des millions à ne plus nous reconnaître dans les valeurs et les messages véhiculés par les politiques, les entreprises multinationales et les médias qui veulent nous pousser à plus de consommation et plus d’individualisme ;

— d’autre part, pour créer les conditions d’un autre monde, basé sur des valeurs de respect, d’autonomie, de coopération et de solidarité, il est devenu indispensable d’acquérir de solides compétences pour apprendre à prendre soin de soi-même, de son entourage, de la communauté locale et de la nature.

C’est la raison pour laquelle la plateforme d’ÉMERGENCES-Formations a pour ambition de favoriser des connexions de plus en plus riches entre ceux qui aspirent à une meilleure vie et à un meilleur monde.

Par ailleurs, les formations en ligne proposées se distinguent par l’exigence de vulgarisation très poussée, la qualité des méthodes proposées et l’excellence pédagogique de la démarche.

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https://youtu.be/cN5BjVq0-uQ



NE VOUS FAITES PAS DÉPISTER !

[Source : La Table Ronde]

[NdNM : message sans mention d’auteur ni de source initiale (courriel ?), et donc à prendre avec un grain de sel.]

MESSAGE CAPITAL D’UN POLICIER QUE JE TRANSFERE TEL QUEL.

Faites-en ce que vous voulez! Message trop important pour ne pas être diffusé!

PLANDEMIE/MESSAGE CAPITAL D’UN POLICIER QUE JE TRANSFERE TEL QUEL.

Le lobbying est en train d’être activé dans toutes les entreprises et dans les médias pour une vaccination de masse…

Deux composants de ce futur vaccin sont classifiés secret défense…

Un troisième et pas des moindres est le « squalène »…

COVID-19 veut dire Certificat Of Vaccination IDentity avec 19 1=a et 9=i pour AI=Intelligence Artificielle.

Ce n’est pas le nom du virus mais celui du Plan international d’asservissement et de réduction des populations élaboré depuis des dizaines d’années et lancé en janvier 2020 lors du dernier DAVOS.

NE VOUS FAITES PAS DÉPISTER !

Passé 70 jours, le virus est inactif. Nous avons dépassé ce cap.

Ce qui réactive le virus, c’est un terrain immunitaire affaibli par la vaccination. Celle qu’ils comptent nous injecter (7 vaccins plus terribles les uns que les autres) est une véritable descente aux enfers visant à une dépopulation massive à plus de 80%… joint à ça, la 5G qu’ils installent dans toutes les villes du monde pour affaiblir nos défenses immunitaires.

Ne vous faites pas dépister, les tests ne sont pas fiables.

Les fabricants de tests le disent, aucun des tests ne peut détecter le virus Sras-Cov-2 mais seulement une infinitude de petits virus inoffensifs ou déchets de cellule qui font naturellement partie de notre microbiote.

Les gens testés apparaîtront de plus en plus positifs sur les tests, avoisinant les 90 %. C’est leur Objectif !

C’est pour cette raison qu’ils font sortir nos enfants en premier car ils ne peuvent pas encore imposer le test aux adultes.

En revanche, à compter du 11 Mai en France, sera imposé un dépistage massif dans toutes les écoles (700.000/semaine).

Chaque directeur d’établissement scolaire recevra sous peu l’obligation de la part du Rectorat d’imposer le test sans en informer au préalable les parents.

Une fois votre enfant dépisté, ils obligeront toute la famille proche et contacts à se faire dépister, reconfiner… (puis vacciner…).

Vous serez dans l’obligation d’accepter ce dépistage, sinon on vous enlèvera votre enfant; ceci apparaîtra entre les lignes dans cette Ordonnance envoyée dans chaque établissement scolaire.

Nous ne sommes pas malades, juste porteurs sains… Porteurs de tas de petits virus qui apparaîtront sur les tests comme positifs …

Il ne leur manque que cela : « Faire croire au monde entier que le monde est malade ».

Ils ont mis en place ce plan stratégique : PASSER PAR NOS ENFANTS.

Leur point d’attaque : nos enfants

Leur stratégie : le dépistage.

Ne leur donnons pas ce qui leur manque !

Être dépisté positif c’est être fiché nuisible comme les juifs l’étaient.

Refuser le dépistage est la seule clé pour les empêcher ensuite de nous imposer la vaccination (vague 2), c’est ne pas venir grossir leurs chiffres afin de ne pas leur permettre d’ IMPOSER la vaccination aux 7 milliards d’habitants.

Une fois vaccinés nous serons tous malades, affaiblis… Et la suite vous la connaissez…
En France, les gens peuvent refuser le dépistage en masse.

C’est pour cette raison que l’unique message à véhiculer sur tous les réseaux sociaux et en France est le suivant:

pendant ces 9 jours nous ne devons parler que de ça ! Refermez vos livres, vidéos qui traitent de sujets secondaires.

C’est l’ultime message à faire passer pendant ces 9 jours, nous ne devons parler que de ça.

NE VOUS FAITES PAS DÉPISTER ET NE LAISSEZ PAS VOS ENFANTS SE FAIRE DÉPISTER SANS VOTRE CONSENTEMENT !

Si en France, les gens comprennent ce message, ils ne remettront pas leurs enfants à l’école, entre les griffes de l’État.

Ils ne se feront pas dépister en Masse.

Et ils ne seront pas obligés, lors de la deuxième vague de se faire vacciner.

La seule solution pour sauver notre Humanité est de faire comprendre aux gens qu’ils ne doivent pas se faire DÉPISTER. Ne vous faites pas dépister, ne leur donnez pas ce qui qui leur manque, ne tombez pas dans leur piège.

TOUT découlera de là:

– PAS chopé
– PAS testé
– PAS vacciné

Nous devons remplir les murs des Facebook, vidéos, tous les espaces médiatiques de ce message unique.

FAITES DES PANNEAUX CLAIRS!

Leur point d’attaque : nos enfants
Leur stratégie : le dépistage
Ne leur donnons pas ce qui leur manque.

Au moins vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenu!

À partager le plus largement possible et le plus rapidement possible car le processus est déjà en route.




Coronavirus, fausse couronne pour vraie dictature

[Source : Média-Presse Info]

par MICHELE MARIE

Dans le battage médiatique qui avait suivi l’éruption du virus de Wuhan en janvier dernier, et le cafouillage créé par ses multiples désignations, l’on nous avait dûment expliqué que le coronavirus était une grande famille de pathogènes dont pas moins de sept générations avaient été identifiées depuis 1960. D’où l’appellation de “nouveau coronavirus” (novel coronavirus en anglais) pour désigner le dernier héritier de la “Couronne”.

Deux autres variantes de cette appellation furent mises en circulation: 2019-nCoV suivie, un mois plus tard, de COVID-19, sans que l’on sache trop pourquoi. Que signifiait toute cette confusion ?

Un article publié sur le site MedecineNet accréditait l’équivalence des trois termes en les utilisant de manière interchangeable dans son intitulé:

Facts you should know about COVID-19 (2019 novel coronavirus, 2019-nCoV, Wuhan coronavirus)

[Choses à savoir au sujet de COVID-19 (nouveau coronavirus 2019, 2019 n- CoV, coronavirus de Wuhan].

En cliquant sur le lien COVID-19, on trouvait cette explication :

“Le 7 janvier 2020, les autorités sanitaires chinoises ont annoncé qu’elles avaient isolé le virus se propageant à Wuhan. Ce nouveau coronavirus a été nomméinitialement 2019-nCoV et a également été appelé coronavirus de Wuhan parceque les premières personnes infectées venaient de la ville de Wuhan, dans laprovince de Hubei en Chine. Le 11 février 2020, la maladie a été officiellement baptisée COVID-19”.

Rien sur le pourquoi de ce dernier changement d’appellation, ni sur la justification du nombre 19. Etait-ce un clin d’oeil au millésime de ce dernier cru du coronavirus? C’était pourtant en 2020 et non pas en 2019 que le virus avait officiellement été isolé.

Un article paru le 11 février 2020 sur le site du journal Forbes titrait: “Coronavirus Gets A New Name: COVID-19. Here’s Why That Is …” [Le coronavirus reçoit un nouveau nom : COVID-19. Voici pourquoi c’est important]

Selon Forbes, ce nouveau nom avait été choisi par l’OMS pour éviter le stigma et le “racisme” inhérents à la désignation de “virus de Wuhan”. Cette explication de nature idéologique, était confirmée par un tweet du Directeur de l’OMS qui présentait le sigle de COVID comme étant la contraction de Co-rona, Vi-rus et D-isease [maladie]. Il laissait cependant subsister une interrogation sur la datation de ce virus.

Mais l’interrogation n’est bien sûr que de pure forme pour qui connait la longue gestation de cette pandémie surgie en janvier 2020 mais “prédite” de longue date par les pourvoyeurs en chef des vaccins de la planète. Le 29 janvier 2010, Bill et Melinda Gates avaient déclaré à Davos que la prochaine décennie devait être celle des vaccins, annonçant leur contribution de 10 milliards de dollars à cet effet.

Quelques années plus tard, en 2015, Bill Gates déclarait lors d’une conférence TED, que le monde devait se préparer à la prochaine pandémie contre laquelle il n’était absolument pas prémuni. “La plus grave menace à l’humanité ne sera pas nucléaire, mais biologique”, avait-il averti, “les pandémies causeront des millions de morts, nous aurons besoin de deployer l’OTAN et de vacciner les populations”.

En 2018, il confiait à Business Insider qu’une pandémie s’annonçait, qui pourrait bien tuer 30 millions de personnes en 6 mois, et qu’il fallait s’y préparer comme pour une guerre. Cela semble familier ?

Le 18 octobre 2019, la Fondation Bill et Melinda Gates, le Forum économique mondial et le Centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire avaient organisé à New York la simulation d’une pandémie, au cours de Event 201, qui présentait des ressemblances troublantes avec la pandémie du coronavirus qui devait se déclencher 3 mois plus tard. De petites peluches en forme de coronavirus avaient même été distribuées aux participants !

Enfin, le 8 avril dernier, dans une interview accordée au Financial Times au sujet de la vaccination contre le Covid-19, Gates avait martelé :” Mais vous n’avez pas le choix ! Certains pays, surtout les plus riches, seront peut-être en mesure de rouvrir leur économie si tout se passe bien dans le courant des prochains mois mais, globalement, la vie ne reprendra son cours normal que lorsque la population mondiale aura été entièrement vaccinée.”

Bill Gates a du reste laissé échapper l’objectif final de cette vaccination à l’échelle planétaire : l’asservissement de l’humanité. Selon les propres mots de ce malade de contrôle :

“A terme, nous aurons des certificats numériques pour montrer qui s’est rétabli ou qui a été testé récemment et, quand nous avons un vaccin, qui l’a reçu”.

Nous savons par ailleurs que la Fondation Bill et Melinda Gates finance entre autres choses un projet de puçage numérique sur lequel travaille en ce moment le MIT (Massachusetts Institute of Technology. Il s’agira des certificats numériques de la deuxième génération. Au prétexte de nous protéger contre divers agents pathogènes, on essaie donc de nous parquer comme du bétail et de nous marquer du signe de la Bête.

En France, un projet de loi sur la traçabilité numérique sera discuté à l’Assemblée le 28 avril, puis suivi d’un vote.

Hier, le maire démocrate de New York, Andrew Cuomo, réclamait sur le ton de l’urgence la constitution à l’échelle nationale « d’une armée de “traceurs de contacts” composée d’au moins 100.000 professionnels provenant de divers champs d’activité, détectives, personnel soignant, etc , pour pister les gens ayant été en contact avec des personnes contaminées et les isoler aux fins de l’eradication du virus”.

COVID-19

C = Certificat
O = Of
V = Vaccination
ID = Identification
1 = A (1ère lettre alphabet) = Artifical
9 = I (9ème lettre alphabet) = Intelligence

= Certificat Of Vaccination Identification by
Artificial Intelligence

Encore besoin d’explications…?!

#ProjetDeVaccinationMondiale #Puçage
#Traçage #IntelligenceArtificielle #Eugénisme

etc…

Il y a deux jours, le tweet ci-dessus circulait sur les réseaux sociaux. Que COV soit la contraction de Co-rona Vi-rus D-isease ou de C-ertificate O-f V-accination, peu importe puisqu’en fin de compte les deux se rejoignent. Par ailleurs, les élites mondialistes occultistes se montrent souvent friandes de numérologie.




Le capitalisme vert utilise Greta Thunberg

[Source : Reporterre]

Auteur : Isabelle Attard

Le capitalisme vert utilise Greta Thunberg

Le capitalisme vert utilise Greta Thunberg
Greta Thunberg

Notre
chroniqueuse a vécu plusieurs années en Laponie suédoise et a présidé le
groupe d’amitiés France-Suède à l’Assemblée nationale. C’est donc avec
un regard attendri qu’elle s’est penchée sur l’histoire de la jeune
militante écologiste Greta Thunberg…

Isabelle Attard a été députée écologiste du Calvados. Elle se présente comme « écoanarchiste ».

Isabelle Attard

Depuis environ cinq mois, une jeune Suédoise de 16 ans, autiste Asperger, se retrouve sous les projecteurs médiatiques du monde entier. Elle fait la « grève de l’école » pour se faire entendre et son combat est juste. Il s’agit pour elle de passer un message aux milliardaires, aux décideurs politiques, que ce soit à la COP24 en Pologne ou dernièrement à Davos afin qu’ils respectent leurs engagements sur le climat. Son dernier discours a ému quasiment tous les militants écologistes de la planète :

Je ne veux pas que vous soyez désespérés, je veux que vous
paniquiez. Je veux que vous ressentiez la peur qui m’habite chaque jour
et que vous agissiez, comme s’il y avait le feu, parce que c’est le cas.
[…] Il y a encore une petite chance de stopper les émissions de gaz à
effet de serre afin d’éviter des souffrances pour une grande partie de
la population de la planète. »

Derrière ces moments forts, on trouve un petit génie suédois des « public-relations », Ingmar Rentzhog. L’envers du conte de fées est moins joli, mais plus intéressant.

Le journaliste d’investigation suédois Andreas Henriksson est,
d’après mes recherches, le premier à avoir enquêté sur ce sujet et son
article a été publié sur le blog de Rebecca Weidmo Uvell, le 11 décembre 2018.

Tout a été finement programmé pour transformer la jeune Suédoise en héroïne internationale 

Greta Thunberg en grève devant le Parlement suédois.

La belle histoire de Greta Thunberg commence le 20 août 2018. Ingmar Rentzhog cofondateur de la start-up We Don’t Have Time (Nous n’avons pas le temps) croise Greta Thunberg devant le Parlement suédois et publie un post émouvant sur sa page Facebook. Nous sommes le 1er
jour de la grève commencée par Greta. Le 24 août, sort en librairie une
autobiographie mêlant crise familiale et crise climatique, Scener ur hjärtat,
corédigée par Malena Ernman la mère de Greta, Svante Thunberg son père,
Beata, sa sœur, et Greta. Les parents artistes – chanteuse lyrique et
acteur – sont très connus en Suède ; Greta, pas encore.

En fait Ingmar Rentzhog et la famille de Greta se connaissent déjà et
ont participé ensemble à une conférence sur le climat le 4 mai 2018.
Peu de place au hasard donc, dans la rencontre à Stockholm, sur le
trottoir devant le Parlement entre Ingmar et Greta.

Tout a été finement programmé pour transformer la jeune Suédoise en héroïne internationale, et ce, dès le 1er article paru dans le quotidien le plus lu dans le pays, Aftonbladet, quelques heures seulement après le post Facebook de Rentzhog.

We Don’t Have Time, la start-up qu’il a cofondée en 2016, a
l’ambition de créer un réseau social de plus de 100 millions de membres,
qui influencera les hommes et femmes politiques et les chefs
d’entreprise pour qu’ils agissent davantage contre le réchauffement
climatique. C’est ce qui apparaît en tout cas dans leur plaquette web.

C’est la que ça se complique. Parmi les actionnaires de la start-up,
on trouve les membres de deux familles interconnectées : les Persson,
enfants du milliardaire Sven Olof Persson, qui a fait fortune, entre
autres, dans la vente de voitures (Bilbolaget Nord AB)
et les Rentzhog. Les deux familles d’investisseurs, qui se sont
rencontrées dans la région du Jämtland, n’ont aucun lien avec
l’écologie, ce sont des spécialistes de la finance.

Sauver la planète tout en maintenant la croissance économique et en réclamant encore plus de mondialisation 

Ingmar Rentzhog, ou comment utiliser Greta Thunberg pour promouvoir la croissance verte.

En mai 2018, Ingmar Rentzhog est recruté comme président-directeur du think tank Global Utmaning,
faisant la promotion du développement durable et se déclarant
politiquement indépendant. Sa fondatrice n’est autre que Kristina
Persson, fille du milliardaire et ex-ministre social-démocrate chargée
du développement stratégique et de la coopération nordique entre 2014 et
2016. Via l’analyse des tweets du think tank, on observe un
engagement politique fort, à l’aube des élections européennes, envers
une alliance qui irait des sociaux-démocrates à la droite suédoise.
L’ennemi étant « les nationalismes » émergeant partout en Europe et dans le monde. Des idées qui ne déplairaient pas à notre cher président Macron.

Le 16 janvier 2019, Global Utmaning était fière d’annoncer sur les réseaux sociaux sa nouvelle collaboration avec Global Shapers, une communauté de jeunes dirigeants de 20 à 30 ans « dotés d’un grand potentiel pour jouer un rôle dans l’avenir de la société et qui travaillent à améliorer la situation des populations autour d’eux ». Ce réseau a été créé de toutes pièces par le Forum économique mondial en 2011. Ses leaders entendent bien sauver la planète tout en maintenant la croissance économique et en réclamant encore plus de mondialisation. Tout un programme.

Je résume. Nous avons d’un côté une plateforme numérique en
construction, We Don’t Have Time, qui a pris un réel essor il y a
quelques mois grâce à Greta Thunberg, « jeune conseillère »
de la fondation dirigeant cette plateforme. J’ai oublié de préciser au
passage que les centaines de milliers d’adresses mail collectées par
Rentzhog valent de l’or. Et de l’autre, nous avons une famille de
milliardaires comptant une ex-ministre qui investit dans cette start-up,
puis qui embauche Ingmar Rentzhog dans un think tank développant les
thèmes de la croissance verte, de l’économie circulaire, bref, de greenwashing.

Ce greenwashing qui permet au capitalisme de perdurer. Greta Thunberg se retrouve à conseiller ceux qu’elle fustige. Comme disait l’auteur du Guépard, « si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change » (Guiseppe Tomasi Di Lampedusa).

  • Post-scriptum : Que les choses soient
    claires : le combat de cette adolescente et de tous les jeunes qui lui
    emboitent le pas, partout dans le monde, est sain et une formidable
    source d’espoir pour la prise de conscience écologiste.
    Par contre, je pense qu’il ne faut pas être dupe du rôle de certains adultes autour d’elle, spindoctor, mentor, spécialistes du greenwashing, de la croissance verte et du capitalisme. Pour lutter efficacement, ne pas être dupe est une nécessité.

Dans un post publié sur sa page Facebook le 2 février 2019 et traduit par Reporterre, Greta Thunberg a répondu à ses détracteurs.




Les « miracles verts » de ce jeune jardinier belge sur 15m2

[Source : Mr Mondialisation via Les moutons enragés]

Logo Mr Mondialisation

À quelques kilomètres de Bruxelles, Arthur, âgé de 17 ans à peine, soigne un micro-potager d’une productivité époustouflante. Ses succès, partagés sur les réseaux sociaux, suscitent un véritable engouement et surtout de la curiosité. Nous l’avons rencontré.

Avec son potager, Arthur emporte un véritable succès sur les réseaux sociaux. Sur Instagram, où il poste les photographies de ses réussites, plus de 5000 personnes le suivent alors qu’il commence à peine. Le jeune homme, qui vit à une dizaine de kilomètres de la capitale Belge y explique comment, sur un espace d’à peine 15 mètres carrés, il obtient une productivité importante, le tout sans intrant et autres produits de synthèse.

Crédit image : lepotagerdarthur.com

Sélection stricte des légumes et permaculture

« J’ai commencé à jardiner à l’âge de 7 ans », se souvient le jeune homme. « C’est un proche de mes parents âgé de plus de 80 ans qui m’a transmis cette passion fantastique », complète-t-il. Inspiré des techniques de la permaculture et des nombreux livres qu’il a lus, il jardine de manière écologique et privilégie les associations de cultures. Les photos de son petit espace en témoignent : les légumes sont plantés serré et chaque interstice est exploité. On y trouve des céleris, des choux, des haricots, des concombres. Et afin de gagner encore un peu plus de place, Arthur fait pousser les courges le long d’une palissade. Au programme également, le paillage du sol et l’installation de « Ollas », des pots en argile enterrés et remplis d’eau qui permettent de réduire la fréquence des arrosages. « En saison, je récolte des légumes tous les jours. Cette année, j’ai eu beaucoup de tomates ! », se réjouit-il.

Qu’en est-il des insectes et des champignons pouvant s’attaquer aux légumes ? « Je laisse faire l’écosystème. Et si ça ne marche pas, la plante meurt », confie le jeune homme avec beaucoup de philosophie. C’est un peu la part que la biodiversité prend pour elle. Néanmoins observe-t-il : la nature fait bien les choses, « de manière générale, les écosystèmes sont bien réglés », si bien qu’une « invasion de pucerons par exemple est régulée par l’arrivée de prédateurs naturels, comme les larves de coccinelles ». Les scientifiques observent effectivement que, dans la nature, l’augmentation d’une proie génère l’augmentation des prédateurs et inversement, permettant une auto-régulation dans le temps. Ceci n’est évidemment pas possible dans les monocultures industrielles où les mécanismes naturels sont bloqués par l’activité humaine.


https://www.instagram.com/p/BlnoPPqgGO4

Crédit image : lepotagerdarthur.com

Une passion partagée avec ses camarades

Pour Arthur, le jardinage, ce n’est pas seulement la joie de pouvoir consommer des légumes frais. « Je suis toujours époustouflé par les plantes qui se développent à partir de si petites graines »,nous explique-t-il avec fascination. Et puis, travailler au jardin, c’est aussi l’occasion de bricoler : « les hôtels à insectes « fonctionnent du tonnerre. Au printemps ça ressemble plus à une ruche qu’à un simple hôtel ! »

Si l’on a souvent l’image d’une jeunesse qui ne s’engage pas, Arthur participe à démontrer le contraire. Le jeune homme partage sa passion avec ses camarades et échange des semences avec ceux qui jardinent tout comme lui. À l’école, il a même été invité à présenter son projet en cours. Et pour la suite ? Il ne sait pas encore exactement. Néanmoins, à l’avenir, il espère pouvoir s’investir à son échelle contre le changement climatique. Osons lui avouer qu’il le fait déjà, et ce d’une très belle manière…

Pour suivre le travail inspirant d’Arthur, son site web et sa page Instagram.

Crédit image : lepotagerdarthur.com
Crédit image : lepotagerdarthur.com
Crédit image : lepotagerdarthur.com
Crédit image : lepotagerdarthur.com
Crédit image : lepotagerdarthur.com

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Lettre à notre fils qui se bat « pour le climat »

[Source : Nice Provence Info via Les moutons enragés]

Mon chéri,

Vendredi, plutôt que d’aller au lycée, tu as participé à la manifestation pour la défense du climat et le sauvetage de la planète.
Tu n’imagines pas combien nous avons été fiers de te voir engagé dans
une cause aussi essentielle. Profondément émus par tant de maturité et
de noblesse d’âme, nous avons été totalement conquis par la pertinence
de ton combat.

Aussi, je t’informe que ta mère et moi avons décidé d’être
indéfectiblement solidaires et, dès aujourd’hui, de tout faire pour
réduire l’empreinte carbone de notre famille.

Alors pour commencer, nous nous débarrassons tous les smartphones de
la maison. Et puis aussi de la télévision. Tu ne verras aucune
objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : on
dit qu’ils contiennent des métaux rares que des enfants, comme toi,
extraient sous la terre dans des conditions honteuses.

Évidemment, nous avons entrepris de résilier aussi tous les
abonnements téléphoniques et la box d’accès à l’internet. Nous avons
pris conscience que tous ces gigantesques data-centers qui stockent les
données des réseaux sociaux et des films en « steaming » sont des
gouffres énergétiques. J’ai aussi contacté un plombier pour faire
retirer le système de climatisation particulièrement énergivore. Nous
nous le remplacerons par des ventilateurs basse consommation dont nous
nous efforcerons de ne pas faire une utilisation abusive.

Nous pensons également qu’il est nécessaire de corriger nos modes de
vie : nous cesserons donc de partir en vacances au ski ou à l’étranger.
Ni même sur la Côte d’Azur avec le camping-car que, d’ailleurs, nous
avons la ferme intention de revendre. Et bien sûr, fini l’avion ! Pour
l’été prochain, ta mère et moi avons programmé de remonter le canal du
Midi par les berges, à vélo. Comme tu iras désormais au collège avec ton
VTT, cela te fera un excellent entraînement.
Oui, parce que la batterie de ta trottinette électrique n’étant pas
recyclable, il te faudra oublier ce mode de locomotion. Mais c’est déjà
fait, j’imagine.

Ah ! pour tes vêtements, nous avons décidé de ne plus acheter de
marques (ces vêtements sont fabriquées par des mains d’enfants dans les
pays du tiers-monde comme tu le sais). Tu nous approuveras, nous en
sommes persuadés. Nous envisageons par conséquent de t’acheter des
vêtements en matières éco-responsables, comme le lin ou la laine, que
nous choisirons de préférence écrus (les teintures sont parmi les plus
grands polluants).

Dans la foulée, nous nous mettrons à l’alimentation bio et
privilégierons les circuits courts. Et pour aller au plus court, nous
songeons même à acheter des poules afin d’avoir des œufs frais à portée
de main : tu vas adorer ! Ta mère a même pensé à un mouton pour tondre
le gazon. Et puis, j’ai adressé une candidature en bonne et due forme à
la mairie pour obtenir l’affectation d’une parcelle dans les jardins
familiaux partagés. Nous comptons sur toi pour nous aider à cultiver nos
légumes. Il va sans dire que, dans cette démarche, nous bannirons les
aliments industriels. Désolé pour le Coca et le Nutella dont tu faisais
grande consommation et dont tu devras te priver à présent. Mais nous ne
doutons pas un instant de ton approbation.

Enfin, pour palier le manque de distractions par écrans interposés,
le soir, nous nous remettrons à la lecture (dans des livres en papier
recyclé, cela va de soi) ou nous jouerons aux échecs et pourquoi pas aux
petits chevaux : il y a une éternité que nous n’avons pas fait une
partie de ce jeu désopilant. Nous achèterons un plateau et des pièces en
bois du Jura, comme il se doit. Et nous veillerons à nous coucher plus
tôt pour économiser la lumière.

Voilà, nous sommes certains que tu adhèreras pleinement à ce
sympathique programme qui s’inscrit en ligne directe dans ton combat
pour sauver la planète. Et nous te remercions encore de nous avoir
ouvert les yeux.

Tes parents qui t’admirent et qui t’aiment.

(courrier écrit sur du papier recyclé)


[Voir aussi :




La France, reine du chahut en classe selon l’OCDE : à qui la faute ?

[Source : RT France]

La France, reine du chahut en classe selon l'OCDE : à qui la faute ?
© FREDERICK FLORIN Source: AFP
Une surveillance du baccalauréat 2019 (image d’illustration).

L’OCDE pointe du doigt le manque de formation des professeurs au maintien de l’ordre dans leur classe. Des professeurs fustigent les conclusions de l’organisation, estimant qu’elle passe à côté des vraies causes de l’indiscipline scolaire.

Les enseignants, victimes des comportements déviants de leurs élèves, seraient-ils les premiers responsables de leur comportement ? A en croire l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), cette hypothèse n’est pas à écarter. Dans un rapport publié le 19 juin, l’OCDE a traité et analysé les réponses de 260 000 enseignants et chefs d’établissement interrogés dans 48 pays.

Ainsi,
les enseignants français passeraient «significativement plus de temps
au maintien de l’ordre dans leur classe» (17% contre 13% dans l’OCDE).
Environ un tiers de nos enseignants (35%) signaleraient en outre des
problèmes de discipline en classe, «comme le fait d’avoir à attendre
assez longtemps que les élèves se calment au début du cours». «C’est
au-dessus de la moyenne de l’OCDE (28%)», ajoute l’organisation
internationale. 

Des enseignants pas assez bien formés ?

Ainsi,
l’OCDE estime que cela serait dû à un problème de formation. En effet,
pour l’organisation internationale, «55% des enseignants ont été formés à
la gestion des comportements des élèves et de la classe au cours de
leur formation initiale, ce qui est nettement en dessous de la moyenne
de l’OCDE (72%)». «Ils sont encore moins nombreux (22%) à se sentir bien
ou très bien préparés dans ce domaine à l’issue de leur formation
initiale», rappelle l’OCDE.

Pis, l’écart est flagrant en France
entre les collèges avec une forte concentration d’élèves de milieux
socioéconomiques défavorisés et les établissements les plus favorisés.
Entre eux, il y aurait une perte par élève de 7,5 jours d’enseignement
sur une année scolaire due au chahut, «soit l’équivalent de 3 minutes
d’enseignement et d’apprentissage effectifs pour une séance de cours de
60 minutes».

Le problème ne viendrait-il pas d’ailleurs ?

Dans la foulée de cette étude, Le Parisien titre : «Discipline : les profs français, bonnets d’âne». LCI résume aussi l’étude ainsi : si les professeurs français sont «mauvais élèves en matière de gestion des éléments perturbateurs», «la faute» serait due «à un défaut de formation continue sur la gestion de classe».

Mais
les responsabilités du désordre ne sont-elles pas éludées dans l’étude
et certains médias ? Serait-ce aux professeurs de s’adapter aux
comportements compliqués des élèves ? Telles sont les questions que se
sont posé nombre d’enseignants après ces publications.

Les professeurs subissant violences ou écarts de comportements tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs années, et particulièrement ces derniers mois, notamment au moyen du hashtag #pasdevague sur les réseaux sociaux . Celui-ci entend dénoncer le silence et le manque de soutien de leur hiérarchie face aux comportements déviants.

Le système, les parents peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier

Les Stylos rouges, regroupant sur Facebook près de 70 000 membres, «majoritairement des professeurs en colère», dénoncent ainsi le bashing contre leur profession, notamment de la part du Parisien, évoquant «un article insultant». «Les profs seuls responsables du chahut ? Quid des situations précaires des familles qui ne croient plus ds le système ? Quid du #pasdevague de nos administrations qui ne nous soutiennent pas ?», interroge le collectif.

Bravo @le_parisien et @cbrigaudeau pr cet article insultant qui tombe à pic. Les #profs seuls responsables du chahut? Quid des situations précaires des familles qui ne croient plus ds le système? Quid du #pasdevague de nos administrations qui ne ns soutiennent pas? #StylosRouges— Les Stylos Rouges (@stylos_les) 21 juin 2019

Un
Stylo rouge réplique également : «Article honteux […] Les profs ne
sont pas des animateurs de colo dépassés. Le système, les parents
peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux
d’hier.»

Merci @cbrigaudeau pour cet article honteux qui participe au #profbashing. Avez-vous compris le #PasDeVague ? Les profs ne sont pas des animateurs de colo dépassés. Le système, les parents peuvent saper notre autorité. Les enfants d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. pic.twitter.com/b4KZHOxHl8— Sofi Stiké (@StikeSofi) 21 juin 2019

Des professeurs qui se déclarent à bout, subissant la loi d’élèves caïds qui n’hésitent pas à se féliciter sur les réseaux sociaux d’avoir maltraité leur professeur. Cela semble un fait : l’autorité professorale s’est réduite comme peau de chagrin au fil des années et les enseignants semblent crier dans le vide. Le vice-président de la branche éducation CFE-CGC et professeur de philosophie René Chiche s’interrogeait déjà en octobre 2018 : «Pourquoi les élèves respecteraient les professeurs alors que ces derniers ne sont respectés ni par leur hiérarchie (qui se retourne contre eux au moindre incident), ni par les parents d’élèves professionnels (qui veulent les mettre au pas), ni par leurs ministres ?»

Pourquoi les élèves respecteraient les professeurs alors que ces derniers ne sont respectés ni par leur hiérarchie (qui se retourne contre eux au moindre incident), ni par les parents d’élèves professionnels (qui veulent les mettre au pas), ni par leurs ministres ? #PasDeVague !— René Chiche (@rene_chiche) 22 octobre 2018

En mars 2019, une enquête de la Fédération des autonomes de solidarité laïque (FAS), un réseau militant étudiant «le climat scolaire», dévoilait que l’ensemble des violences contre les professeurs aurait augmenté de 7% en 2018 (en se basant sur leur nombre d’adhérents, soit 480 000). Les insultes, menaces et propos diffamatoires représenteraient les principaux conflits rencontrés à l’école.

Des professeurs victimes de parents

Dernièrement, le suicide de l’enseignant Jean Willot, 57 ans, a également suscité beaucoup d’émotion dans le monde scolaire. Près de 2 000 personnes avaient d’ailleurs marché le 31 mars dans les rues d’Eaubonne, dans le Val-d’Oise, en hommage à celui-ci.
Lire aussi #PasdeVague : après Créteil, un nouveau cas de braquage à l’école révélé

Jean Willot, 57 ans, s’est donné
la mort mi-mars après avoir appris le dépôt d’une plainte contre lui par
une mère de famille pour violences aggravées sur un enfant. Après cet
événement dramatique, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel
Blanquer a reconnu un «phénomène de judiciarisation des relations
sociales, et de consumérisme vis-à-vis de l’école», son ministère
soutenant par ailleurs à l’AFP «que l’activation de la menace était plus
fréquente qu’avant».

«Dans mon école, on s’est tous fait agresser
au moins une fois par un parent», témoignait alors cette directrice
d’école de l’académie de Montpellier, interrogée en avril par l’agence
de presse française. Julia (prénom modifié), professeure en maternelle
dans une école du 18e arrondissement de Paris, semble aussi en attester,
toujours auprès de l’AFP : «C’est devenu une menace assez fréquente
depuis quelques années. Par exemple, il y a quelques semaines, le père
d’un élève, griffé par un autre, m’a hurlé dessus au téléphone en me
jurant qu’il allait porter plainte contre l’école et contre moi».
Elle déclare s’être sentie «écœurée» car elle estime «se donner beaucoup
de mal» pour cet élève.

Le temps des hussards noirs de la
République est-il révolu ? Au cœur du système scolaire d’aujourd’hui,
les professeurs demandent désormais le simple droit au respect.

Bastien Gouly

Lire aussi : Grèves et boycott des examens : les Stylos rouges défient le gouvernement




Louis T. – Apprenti autiste

[Source : Télé-Québec]

Documentaire

Apprenti autiste

Enquête pour comprendre l’autisme, signée Louis T.

Présentation

Été 2015, sur la scène du ZooFest, l’humoriste Louis T vit un moment difficile. Il a l’impression de présenter un bon numéro, mais dans la salle, les spectateurs ne rient pas. Ils ne le comprennent pas. Cet échec entraîne une réflexion qui le mène à un diagnostic d’Asperger, un trouble du spectre de l’autisme. À la suite de sa sortie dans les médias, Louis T reçoit maintes questions du public. Démuni, il part à la recherche d’explications; pour lui et toutes les autres personnes atteintes.


[Source : Télé-Québec]

Apprenti autiste: penser au-delà du diagnostic

Comment vivre avec le spectre de l’autisme? Télé-Québec consacre une soirée complète à la question

« La majorité des humains possèdent une palette de 72 émotions, les Asperger comme moi n’en ressentent pas plus de sept. Sept nuances de bof, à vrai dire », confie l’humoriste.

Le mercredi 27 février prochain à 20 h, Télé-Québec diffuse le documentaire Apprenti autiste où l’humoriste Louis T présente la quête qu’il a menée pour mieux comprendre sa condition. Apprenti autiste adopte son ton et son regard: celui d’une personne autiste récemment diagnostiquée qui désire connaître les répercussions de ce syndrome sur son existence et apprendre à bien vivre avec cette réalité. Le documentaire sera suivi d’une table ronde aux Francs-tireurs, à 21 h, aux côtés de Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, toutes les trois mères d’enfants touchés par un trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Apprenti autiste prend racine à l’été 2015, un soir où l’humoriste donne un spectacle et où le public ne rit pas. Ou presque pas. Cet événement entraîne une réflexion chez lui, qui le mène à consulter, puis, à obtenir un diagnostic d’Asperger, un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Un an plus tard, après avoir vécu cette nouvelle situation avec ses proches, il décide d’en parler publiquement dans les médias. Immédiatement, il se met à recevoir maintes questions du public. Démuni, il part à la recherche d’explications. Pour mener à bien son enquête, il discute avec des spécialistes du TSA, des autistes de différents niveaux et leurs parents, ainsi qu’avec ses proches.

« Quand je suis sorti du bureau du Dr Giroux il y a deux ans, j’avais envie de crier sur tous les toits que j’étais Asperger. J’étais tellement heureux de pouvoir enfin expliquer pourquoi j’étais bizarre », dit-il.

Ponctué de numéros d’humour, Apprenti autiste démystifie ce trouble bien connu, mais bien peu compris. Au fil d’une quête personnelle, mais qui semble relativement détachée de lui, un trait distinctif de l’autisme, il nous offre un documentaire lumineux et informatif, qui déboulonne les mythes entourant le TSA. On y aborde, entre autres, les différentes nuances du TSA, la différence entre autisme et syndrome d’Asperger, le rôle de l’hérédité et… les avantages qu’apporte cette condition.

« Jusqu’à tout récemment, c’étaient tous les gens autour de moi qui m’apparaissaient plutôt étranges. Puis, j’ai compris que c’était moi qui étais spécial », raconte Louis T.

Télé-Québec dévoile d’ailleurs la bande-annonce d’ Apprenti autiste aujourd’hui sur son groupe Facebook Les docuvores télé-québécois : visionnez-la ici.


[Source : La Presse]

Publié le 25 février 2019 à 12h04 | Mis à jour le 26 février 2019 à 06h49

Louis T: mieux comprendre l’autisme

À 34 ans, l'humoriste Louis T a reçu... (PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE)

À 34 ans, l’humoriste Louis T a reçu un diagnostic de syndrome d’Asperger.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Sophie Allard
La Presse

Toute sa vie, l’humoriste
Louis T s’est senti bizarre sans trop savoir pourquoi. À 34 ans, il a
reçu un diagnostic: syndrome d’Asperger. Dans le documentaire Apprenti autiste,
diffusé mercredi à Télé-Québec, on assiste à sa quête pour comprendre
sa situation et déboulonner les mythes associés au trouble du spectre
de l’autisme.

Peu après avoir reçu ton diagnostic, tu l’as annoncé sur les réseaux sociaux. Tu dis que ton coming out à Tout le monde en parle a changé ta vie. De quelle façon?

Du côté personnel, le diagnostic m’a apporté un soulagement. Je compare
ce diagnostic à un coffre à outils, on m’a donné des outils pour mieux
me comprendre, je m’estime plus heureux. Du côté professionnel, j’ai
profité d’une tribune [de 1,8 million de téléspectateurs] que je n’avais
jamais eue.

On te dit souvent: «T’as pas l’air d’un autiste, Louis!» Les préjugés envers l’autisme sont-ils encore très présents?

Il y a beaucoup de méconnaissance et d’ignorance, c’est compréhensible
parce que c’est un sujet complexe. À titre personnel, j’ai passé
33 années de ma vie à essayer d’être normal et je suis devenu assez bon.
Je ne suis pas étonné aujourd’hui que les gens me disent que je n’ai
pas l’air autiste, j’ai passé la majorité de ma vie à essayer de le
masquer.

Te sens-tu submergé parfois par tous les témoignages que tu reçois?

Oui, sauf que j’assume la responsabilité de mon coming out et je connais mes limites. Les gens sont super gentils. Des monsieurs et des madames de 57 ans et 60 ans m’écrivent. Toute leur vie, ils n’ont pas compris ce qu’ils avaient et ont réussi à vivre normalement. Ils se reconnaissent en moi. Je ne suis pas expert du sujet, alors je réfère beaucoup au site autisme.qc.ca.

Te sens-tu investi d’une mission de faire le pont entre les autistes et les neurotypiques?

Sans dire que je me sens investi d’une mission, je crois que je suis en
mesure d’aider à faire le lien. J’aime dire que j’ai un pied dans la
normalité et un pied dans l’autisme. J’ai ma quête personnelle, mais mon
objectif est de faire comprendre aux gens aussi. La mission, que je
l’aie choisie ou pas, m’est tombée dessus. Voilà pourquoi j’ai accepté
de participer au documentaire.

Durant le tournage d’Apprenti autiste, y a-t-il eu des rencontres déstabilisantes?

Non, mais on est allé jouer dans mes émotions alors que je ne suis pas
particulièrement émotif dans la vie. Je me suis rendu compte que ça me
touchait beaucoup. J’ai vu des gens heureux, mais aussi fragiles et
forts à la fois. Je ne m’intéressais pas particulièrement à l’humain, ça
m’a réconcilié. Pendant trois mois, je n’ai rencontré que du bon monde.

Les confidences de ta conjointe à la caméra sont touchantes.
Elle raconte la difficulté pour vous de sortir entre amis, de souper en
tête à tête.

Ça fait de la bonne télé, hein? Ça m’a touché, même si on en avait déjà
parlé. Elle ne veut pas que les gens aient pitié pour elle, qu’ils
pensent que notre vie de couple est difficile. Je pense que ça va
rejoindre les gens, elle est authentique.

Dans le documentaire, on voit Julien qui tente d’obtenir un
emploi. Chez les personnes avec Asperger, le taux de chômage est de
40 %. Te sens-tu privilégié de connaître le succès professionnel?

Oui, tout à fait. Julien, c’est une belle rencontre. Je me suis reconnu
en lui quand j’étais jeune adulte, c’était difficile pour moi à
l’époque. J’ai eu la chance de choisir un métier atypique. Ça m’a permis
d’avoir un horaire flexible, d’avoir droit à mes excentricités. Je
regarde cheminer Julien, j’ai confiance que sa vie va s’améliorer, comme
la mienne s’est améliorée.

On sent ta mère peu à l’aise avec ta nouvelle «étiquette» d’autiste. «Il ne faut pas en abuser», dit-elle.

Je comprends la crainte de certaines personnes face à un effet de mode.
On en parle plus, donc ça donne l’impression qu’il y a de l’autisme
partout. Ce n’est pas ça. En pointant quelque chose qu’on ne connaissait
pas beaucoup, on le remarque plus dans la société. Ma mère m’a toujours
vu normal avec mes particularités et m’a toujours accepté comme ça. Le
diagnostic l’a brusquée. Je lui ai expliqué que, pour moi, ce n’était
pas une condamnation, mais un soulagement.

Qu’est-ce que tu attends de ce documentaire?

C’est comme un cours d’autisme 101. J’espère que ça va sensibiliser le
public, le rassurer. Mon souhait serait que, dans la société en général,
on s’ouvre à la différence, qu’on accepte les gens qui sortent des
normes. La différence n’est pas toujours agréable, pas toujours cute,
mais il faudrait être plus compréhensif.

Soirée sur l’autisme à Télé-Québec le mercredi 27 février

20 h: Apprenti autiste. Réalisation: Gabriel Allard-Gagnon. Productions Urbania.

21 h: Table ronde sur l’autisme aux Francs-tireurs, réunissant Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, mères d’enfants touchés par un trouble du spectre de l’autisme.

Louis T est en résidence à la Place des Arts et au Petit Théâtre de Québec avec Vérités et conséquences… sur scène, un spectacle qui reprend le ton et certains thèmes abordés dans ses capsules web.


[Source : Le Devoir]

«Apprenti autiste»: autistiquement parlant

L’équilibre entre l’intime et la science est idéal.
Photo: Télé-Québec
L’équilibre entre l’intime et la science est idéal.

Louise-Maude Rioux Soucy

23 février 2019

Louis T. a le chic pour quadriller un sujet, le décortiquant jusqu’à l’obsession dans ses capsules Vérités conséquences, méthode qui fait des merveilles dans le pénétrant documentaire Apprenti autiste.
Guidé par un souci de clarté exemplaire, l’humoriste part de son
diagnostic de syndrome d’Asperger pour sonder les mystères du trouble du
spectre de l’autisme (TSA) au moyen d’un savant mélange de faits
pointus et d’observation distanciées qui font mouche à tout coup.

À la caméra, Gabriel Allard-Gagnon tient le gouvernail avec aplomb,
se moulant à la personnalité rationnelle de son guide atypique à la
gamme émotive rappelant la palette de couleurs d’un daltonien. « Les
Asperger comme moi [ne] ressentent pas plus de sept [émotions] »,
dira-t-il. Et ils en usent mollement, se résumant souvent à « sept
nuances de bof », ajoutera-t-il. Paradoxalement, la quête de Louis T.
suscite, chez qui la partage et la regarde, de vrais transports. C’est
que derrière s’agitent des humains dont la différence prend soudain un
sens.

L’équilibre entre l’intime et la science est idéal. Pudiques, les
segments avec sa conjointe, sa mère et son fils sont touchants, idem
pour ces moments partagés avec des autistes de différents niveaux, tous
très justes. À l’autre bout du spectre, intervenants médicaux et
scientifiques éclairent sa quête avec une remarquable efficacité. Apprenti autiste offre
ainsi de la haute voltige intellectuelle sans jamais forcer, ouvrant à
une réflexion de fond qui se poursuivra immédiatement après, aux Francs-tireurs, en compagnie de Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, mères d’enfants touchés par un TSA.

Apprenti autiste

Télé-Québec, mercredi, 20 h ;
en reprise jeudi, 14 h
et le 3 mars, 20 h




L’imposture des gilets jaunes ?

Pour appréhender le plus complètement ou le plus précisément possible la réalité d’une situation ou d’un événement, il est utile et même nécessaire d’utiliser différents points de vue (voir aussi Pensée multiple).

Le cas des gilets jaunes est pour l’instant principalement traité selon deux points de vue relativement opposés : celui du gouvernement et des médias dominants qui y voient surtout un désordre social ; et celui de médias alternatifs qui y voient plutôt une possibilité de faire tomber le gouvernement (sans que cela change le moins du monde le Système – voir aussi Masse critique).

L’article suivant présente un point de vue différent, tiré du site Le Grand Réveil. Même les farouchement antireligieux ou anti-catholiques pourraient gagner à examiner sans a priori négatif ou hostile certains des arguments présentés.


26 NOVEMBRE 2018
Auteur : Louis d’Alencourt

L’imposture des gilets jaunes

« Leur dieu c’est leur ventre« … il est temps de démystifier le mouvement dit des gilets jaunes et de démontrer que celui-ci n’est ni spontané, ni apolitique, ni sans leaders, ni sans arrière-pensées, mais qu’au contraire celui-ci porte la marque, les méthodes, la dialectique et la signature de l’ultra-gauche. Que la population dans sa majorité soit incapable de s’en rendre compte est une chose ; que des mouvements de droite, y compris catholiques « bien pensants » le soutiennent en est une autre, très regrettable. Ils porteront une lourde responsabilité en cautionnant ce qui n’est qu’une énième tentative de révolution (le vieux rêve communiste) à base de revendications démagogiques pour citoyens naïfs et décérébrés, afin de maintenir leur paradis terrestre jusqu’au bout : « leur dieu c’est leur ventre » (Philippiens 4:19) sera le fil conducteur de cet article.

Décortiquons tout cela en commençant par le début. Il est important de bien identifier les étapes afin de comprendre ce à quoi nous aboutissons aujourd’hui.

 

La société gangrénée par la pensée marxiste

Il y a un demi-siècle, un auteur voyait dans le marxisme matérialiste et athée « une création maçonnique et judaïque vouée à la destruction de la civilisation chrétienne« . En effet, « l’athéisme n’est pas une idéologie ayant pour seul principe la négation de Dieu, mais une conception procédant d’abord d’un antinomisme eschatologique caractérisé par un combat contre Dieu au profit d’un autre dieu« . Cet autre Dieu, on l’a vu, c’est notre ventre, c’est à dire la recherche d’un paradis sur terre et non au ciel.
Le marxisme est un système de pensée où, « par la lutte dialectique, l’homme se fait soi-même sans soumission à Dieu. » En fait, ce système de pensée consiste à considérer les éléments naturels et la science, non pas à partir de l’observation des lois naturelles, mais en les redéfinissant selon ses propres critères utilitaristes et idéologiques. Marx a appelé cela le « matérialisme historique ».
C’est donc un système de pensée redoutable car « il se construit sans aucune référence à la création qui nous entoure, sans lien avec la Vérité révélée c’est à dire en fin de compte, sans Dieu. »

C’est ainsi qu’ils supplantent l’esprit chrétien, par une nouvelle mentalité basé sur le progrès qui est le nouveau nom du matérialisme athée marxiste, celui-ci se décomposant en progrès technique (la civilisation des machines), progrès scientifique (refaçonnage de l’homme par la génétique), progrès social (collectivisme, renommé socialisme), progrès moral (de l’avortement au mariage homosexuel), progrès politique (démocratie et « valeurs » républicaines), progrès matériel (société de consommation basée sur l’argent-roi) et bien entendu progrès religieux (suprématie de la religion des droits de l’homme sur toutes les autres).
D’ailleurs, la gauche ne s’en cache pas, elle s’est toujours présentée comme les forces du progrès.

Tout ceci participe d’une même conception de la vie et d’une même ligne de pensée qui prend sa source dans la synagogue de Satan.
Bernard Lazare écrivit : « Marx, descendant d’une lignée de rabbins, hérita de toute la force logique de ses ancêtres, il fut un talmudiste lucide et clair… il appliqua ses qualités natives d’exégète à la critique de l’économie politique. Il fut animé de ce vieux matérialisme hébraïque qui rêva perpétuellement d’un paradis réalisé sur la terre. »
Cela explique beaucoup de choses, et la raison pour laquelle le matérialisme athée érigé en religion supplante avec efficacité l’esprit chrétien : il promet un bonheur sur terre et non au Ciel.

Je ne sais pas si les lecteurs de ces lignes comprennent bien l’importance de ces propos, car il s’agit là de l’émergence d’un système de pensée qui est devenu majoritaire en grande partie grâce à l’activisme gauchiste et à la complicité des médias.
Un système de pensée… cela veut dire qu’on a empoisonné les têtes, que les principes de raisonnement sont faussés, que les bases à partir desquelles nous réfléchissons prennent leur source dans une mentalité et un mode de vie d’inspiration marxiste et matérialiste. Pour quasiment toute la population. Et ce à grande échelle depuis au moins la fin de la seconde guerre mondiale.
Dans un tel contexte, il n’est donc pas étonnant que la population soutienne le mouvement des gilets jaunes. Les têtes sont gangrénées jusqu’à la moelle.

Dans un article paru dans le Monde du 12 juillet 1988, Henri Weber « a expliqué que Mai 68 avait été une grande poussée à trois dimensions : « démocratique et libertaire », « hédoniste » contre l’ordre moral et la rationalité capitaliste, enfin « romantique et messianique. »
Le 29 avril 2008, toujours le Monde, publiait un article dans lequel Jean-Claude Milner expliquait que « d’une révolution l’autre, derrière la terreur absolue que Lénine et ses sicaires institue le 11 août 1918, aux enragés de Mai 68, se trouvait le même rêve messianique de domination, de tabula-rasa«  (…) « Finalement, ce que le communisme avait entrepris, le libéralisme ultra est en passe de l’accomplir : destruction des nations, de l’Etat, de tous les corps intermédiaires, villages, entreprises, familles, dissolution des mœurs, de toutes les valeurs fondatrices et ordonnatrices du monde, bref ces gens espèrent et imaginent régner sur le chaos. »

Révolution française – Commune de Paris – Révolution russe de 1917 suivie par la terreur rouge de Lénine (un peu vite oubliée celle-là) – révolution de Mai 68 – et aujourd’hui les gilets jaunes… nous sommes dans la même mouvance, la même idéologie, et les mêmes type d’acteurs, qui s’adaptent aux situations.

Pourquoi le mur de Berlin était-il mûr pour s’effondrer en 1989 ? Parce que le communisme avait mué ; il n’avait plus besoin de prendre le pouvoir par la force (la fameuse révolution) puisqu’il avait réussi sa permutation dans les esprits. A partir du moment où l’idéologie du matérialisme athée est devenue dominante dans les populations et dans le système politique et économique, il n’est plus nécessaire d’avoir à l’imposer par la force.

Ceci explique aussi le malaise politique actuel ; les gens ont tendance à dire, avec raison, que la droite et la gauche c’est pareil. Effectivement, les deux font du socialisme, et en fin de compte très peu de choses les sépare, à savoir une dose plus ou moins forte de libéralisme économique. C’est bien peu. Tout simplement parce que la société est marxisée dans son ensemble. Plus elle avance, et plus elle l’est naturellement, spontanément. Merci l’Education Nationale, aux mains des communistes depuis 1945.

 

La mutation de l’extrême-gauche

Cette acquisition de la pensée marxiste par une majorité de la population, et l’obligation institutionnelle imposée par Bruxelles aux gouvernements, quels qu’ils soient, de pratiquer une politique socialiste, ont forcé les mouvements de gauche à modifier leur tactique pour ne pas se fondre dans la population et perdre leur identité.
On les a vu évoluer, envahir certains secteurs comme l’écologie, où les programmes et les revendications sont dignes du communisme collectiviste le plus totalitaire et le plus progressiste, changer de nom (l’extrême-gauche s’appelle aujourd’hui la France insoumise), et même aborder de nouveaux secteurs, comme le véganisme.
Le mouvement végan est typique de cette évolution de la mentalité marxiste où l’on retrouve la même idéologie (haine des pratiques de « l’ancien monde ») et les mêmes méthodes : imposer leurs idées par la force et la violence.
Je notais dans une revue professionnelle ces propos récents de Jean-Paul Bigard, président de Culture viande : « Tous les acteurs des filières viandes, soit des dizaines de milliers de salariés des entreprises agro-alimentaires et de tous les réseaux de distribution… tous disent non au terrorisme intellectuel et de terrain qui se développe aujourd’hui. »
Intéressant cette notion de terrorisme intellectuel : on est typiquement dans la mentalité et les méthodes de l’ultra-gauche.

Même changement de tactique dans les syndicats.
Les évolutions de la société ont rendues obsolète la traditionnelle lutte des classes sur laquelle se basait leur argumentaire pour réclamer de la « justice sociale », formule typique de la dialectique d’ultra-gauche.
Comme pour les végans, et puisque la mentalité de la population s’est marxisée, la nouvelle technique consiste à faire croire que désormais les décisions viennent du personnel et non des syndiqués. On appelle cela « la base ».
Les syndiqués officiels font semblant d’être débordés par une base qui vote ou décide d’actions plus radicales que celles proposées. En réalité, cette « base » est composée des mêmes hommes qu’avant, c’est à dire du vivier d’extrême-gauche, syndiqués ou non mais tous potes et surtout tous nourris de la même idéologie.
Donc, dans de nombreux conflits sociaux ces dernières années, on a pu assister à un débordement des syndicats par « la base », en réalité c’est exactement la même chose, mais les rôles sont répartis différemment. Il n’y a même plus besoin de syndiquer les personnes, ça fait même encore plus vrai ; de toute façon ils ont tous été ÉDUQUÉS et FORMÉS dans le même moule, et c’est toujours le même petit noyau d’activistes qui entraîne les autres.

Voilà le secret des gilets jaunes.

 

Comment lancer un mouvement dit « spontané » ?

Il s’agit d’une technique bien connue sous le nom de réseaux dormants.
Je pense que les révolutions arabes de 2011 ont été actionnées selon le même principe. N’oublions pas que l’islamo-gauchisme existe : dans tous ces pays existait un certain nombre d’activistes de gauche qui ont servi de vecteurs et d’entraîneurs afin de former une révolte encadrée par l’extrême-gauche mais présentée comme populaire.

La technique est exactement la même pour les gilets jaunes, et les canaux aussi : les réseaux sociaux.
Quelques activistes bien placés et déterminés ont lancé un mot d’ordre décidé dans des officines occultes aux membres d’une puissance insoupçonnée.
Ils ont pour ordre d’agir et de se présenter ,c’est très important, comme des citoyens ordinaires et non en tant que membres de réseaux trotskystes ou d’ultra-gauche. Ils entretiennent tous un carnet d’adresses constitué de membres actifs, équipés, formés, entraînés comme eux à la subversion, la manipulation des masses et la guérilla urbaine, mais aussi d’ancien membres, de sympathisants, de retraités, de connaissances croisées à la fête de l’Huma ou ailleurs, et même de voisins et amis identifiés pour leurs sympathies gauchistes.
Le message semble donc en apparence spontané et apolitique ; et surtout il se présente comme tel. Seulement, les lanceurs de cette alerte sont coordonnés et dispatchés sur tout le territoire. Leur appel fait boule de neige, il s’auto-alimente ensuite tout seul, chacun relayant le message à son propre réseau.
Le premier cercle qui a initié le mouvement et l’a répandu a tout de suite levé l’oreille car ils ont reconnu un discours qu’ils connaissent bien, propice à la révolte, la révolution, la promesse du « grand soir » tant rêvé, toujours repoussé.
Surtout que cette fois-ci il y a une nouveauté : la raison de la révolte est tellement démagogique que, quelles que soient les actions entreprises, ils sont sûrs d’avoir l’opinion publique pour eux.
Et de rallier un certain nombre de naïfs qui grossiront les rangs tout en donnant une légitimité au mouvement et une couleur apolitique, ce qui les arrange puisqu’ils avancent masqués.

Rappelons que la rhétorique de Lénine en son temps était exactement la même. C’est celle de tous les révolutionnaires.
Elle est toujours basée sur deux points :
– Une promesse de bien-être au peuple (le fameux rêve du paradis sur terre via la religion du matérialisme vue tout à l’heure) ;
– la dénonciation des autorités, quelles qu’elles soient : hier le Tsar, le Roi ou la noblesse, aujourd’hui la corruption des élites ou du moins leur incompétence, ou les deux. Que ce soit Sarkozy, Hollande ou les socialistes embourgeoisés actuels ne change rien : le communisme dénonce toujours l’autorité en place par définition, tant que ce n’est pas lui qui occupe les postes.
Comme d’habitude aussi, la solution envisagée est bien entendu le départ des gouvernants, mais sans jamais dire ce qu’ils prévoient à la place. Ca, c’est la surprise prévue après l’euphorie.

On a parlé tout à l’heure de Mai 68 ; il y a ici une résurgence des mêmes thèmes, surtout la promesse de changement sur fond de dénonciation des élites au pouvoir.
On a oublié un peu vite qu’ils avaient déjà tenté un coup de force en mai dernier, pour le cinquantenaire de cette révolution, avec les mêmes méthodes de paravent : un mouvement censé être spontané, asyndical, apolitique et sans leaders. Bref du déjà vu. Mais tout le monde avait constaté, déjà, qu’il s’agissait d’un rassemblement de gauchistes entrainant à leur suite, il est vrai, leur lot d’idiots utiles.
En réalité, le gilet jaune nuit gravement à la société.

 

Charlie, ou le test de la manipulation à grande échelle
Rappelons à toutes fins utiles qu’ils avaient déjà fait début 2015 un test à grande échelle de manipulation de masse. Ce fut l’affaire Charlie Hebdo, où l’on a fait descendre dans la rue 4 millions de personnes en France pour rendre hommage à l’ultra-gauche, à un des pires titres de presse qui ait jamais existé au monde et à la disparition duquel tout homme sain ne pouvait qu’applaudir… sans pour autant approuver les méthodes employées.
Même des catholiques y sont allés de leur petite larme… il n’y a aucune larme à verser lorsque des suppôts de Satan reçoivent le juste salaire de leurs blasphèmes à répétition.
Ce jour là, ces jours-là, 47 chefs d’états, un peuple entier et même le monde entier ont communié à un des plus gros mensonges que la terre ait jamais portée : que la liberté de la presse et d’expression avaient été menacées par cet « attentat ». En réalité, il n’y avait aucune menace pour personne. Les règlements de compte ne sont des menaces que pour ceux qui se comportent mal ou n’ont pas la conscience tranquille. Ce jour-là l’imposture intellectuelle et morale fut mondiale et totale.
A partir du moment où la grande majorité de la population avale ces bobards, elle est mûre pour les suivants, les gilets jaunes n’en étant qu’un de plus.

 

Les manipulateurs et les manipulés

Revenons à nos gilets jaunes. Dès le début du mouvement, on pouvait identifier les véritables commanditaires de cette coordination (les manipulateurs), tout simplement parce que d’emblée, leurs méthodes furent celles de l’ultra-gauche.
Sauf que, comme on l’a dit, la population ayant acquis des réflexes marxistes d’une part, et s’étant habituée à leurs exactions d’autre part via les mouvements sociaux et autres grèves à répétition, plus grand monde n’est capable de se rendre compte que ce type de méthodes porte la signature d’une toute petite catégorie de personnes : l’ultra-gauche.

La force de cette catégorie est d’être déterminés, entraînés, motivés, formés, financés, organisés, solidaires, et mus par le même lien idéologique, celui de rechercher le chaos car, selon eux, ce dernier est un moyen légitime de réaliser la révolution et donc d’apporter aux populations ce fameux paradis qu’elles s’entêtent à ne pas vouloir.
Ainsi, sur tout le territoire, on va retrouver une constance de méthodes parce que, je le répète, ce sont les mêmes types de personnes, sorties du même vivier d’activistes d’ultra-gauche, qui sont aux commandes et qui mènent les troupes (les manipulés).

Ces méthodes sont :

1) Mener des actions de chaos social : blocage des routes, de dépôts de carburants, de centres commerciaux, de bâtiments administratifs etc, afin de pénaliser non pas les gouvernants, mais le petit peuple, celui dont ils sont censés défendre les intérêts. Seule la dialectique marxiste peut justifier que nuire à son prochain va lui rendre service. C’est d’une perversité absolue que l’on ne trouve qu’à gauche.

2) Prolonger le mouvement. Grande surprise au matin du 18 novembre : l’appel à continuer le mouvement d’une façon presque mécanique. C’est typique des syndicats et mouvements d’ultra-gauche. Il peut arriver qu’un mouvement de protestation soit neutre politiquement ; par contre, le faire perdurer est une preuve directe que celui-ci était d’emblée noyauté par l’ultra-gauche, donc en réalité organisé par lui. De plus, la quasi-unanimité constatée sur le plan national prouve qu’il y a bel et bien coordination.

3) La dialectique employée est typique de la rhétorique marxiste si souvent entendue dans la bouche de syndicalistes, notamment quand il s’agit de justifier la reconduction du mouvement. J’ai entendu exactement les mêmes constructions argumentaires propres à l’extrême-gauche.

4) La présence de leaders : de plus, ceci a permis de découvrir qu’il existait des « représentants » et même des leaders du mouvement ; on a aussi finalement découvert certains initiateurs. Il y a donc manifestement une coordination qui ne dit pas son nom mais qui existe bel et bien. Il est très probable que pour maintenir le flou, les véritables leaders ne se montrent pas encore, mais une chose est sûre : leurs hommes tiennent le terrain.
Pour le moment, ils envoient sur les plateaux télé quelques idiots utiles, choisis parmi le vivier de manipulés naïfs qui les suivent : entretenir l’illusion est primordial.

5) La violence : celle-ci est une caractéristique de la gauche. Avant même les prétendus casseurs des Champs-Elysées du 24 novembre, ou les événements à la Réunion, il y avait eu de nombreux incidents durant toute la semaine. Les blocages et autres barrages ont montré leur détermination et leur absence totale d’humanité : il n’y a que chez les enragés d’ultra-gauche que l’on retrouve de tels comportements. Morts, blessés, saccages, violences régulières, pression et intimidation des populations, et bien entendu omniprésence du feu : ces gens-là aiment brûler. C’est un signe de violence. Pour le moment ils brûlent des palettes, en attendant mieux. Beaucoup sont des forcenés nostalgiques de la Commune de Paris ou de la Révolution française. D’ailleurs ils avaient installé à Paris le 24 une guillotine devant le Louvre. C’est signé, on voit bien qu’ils sont les héritiers des révolutionnaires d’hier, et qu’instituer la Terreur fait partie de leur univers.
Seule la gauche et les idées de gauche génèrent autant de violence. Et cela veut dire que sur le terrain , ceux qui dominent appartiennent à l’ultra-gauche, et entraînent les autres.

Car il est vrai qu’à côté de cela, les manipulés sont légion. C’est facile de surfer sur un « ras-le-bol » abstrait et la baisse du pouvoir d’achat. C’est de la démagogie du niveau de première année de cours de marketing.
Beaucoup de naïfs vont mordre à l’hameçon et donner au mouvement une sorte de légitimité populaire derrière laquelle il va pouvoir s’abriter et surtout se masquer.
C’est pourquoi je déplore la participation aux gilets jaunes d’organisations de droite, patriotiques ou catholiques (comme Civitas) qui n’ont pas compris la manipulation dont la population faisait l’objet.

Les manipulés ne sont pas à la tête du mouvement ; ils le suivent. Et les porte-paroles choisis le sont pour leurs idées marxistes.

On a d’ailleurs deux preuves de la tendance gauchiste du mouvement :

1) Le tournant violent des manifestations. Les médias et le gouvernement mentent, il n’y a pas besoin d’ajouter des casseurs aux manifestants. Les gauchistes sont naturellement violents, contestataires, anarchistes, et cherchent le chaos qui représente pour eux une solution. N’oublions jamais que la mentalité révolutionnaire est une graine de violence.
Barricades, motos brûlées, chantiers investis et détruits, agressions de journalistes à Toulouse et à Béziers : non les forcenés ne sont pas des casseurs, c’est le visage habituel de l’ultra-gauche.

2) La complaisance des leaders de gauche à leur égard.
Comment se fait-il que dès le 18 novembre, Jean-Luc Mélenchon déclarait dans un meeting à Epinay-sur-Seine que le mouvement des gilets jaunes était « un événement social et politique considérable », et une source d’inspiration pour le mode opératoire de la révolution, louant avec emphase les vertus de l’auto-organisation ?
Croyez-vous que le leader de l’extrême-gauche louerait ainsi un mouvement de droite, ou un mouvement populaire qui soit apolitique ? Non, en réalité, il a reconnu dans les gilets jaunes toutes les caractéristiques de l’ultra-gauche, et il nous explique en substance leur nouvelle façon de procéder. « C’est à ce prix-là, avec ces méthodes-là, que nous changerons de fond en comble le pays » a-t-il affirmé.
Dimanche 25, je lis dans la presse : « On va vers la révolution » Voici les mots d’un coordinateur du mouvement à Bordeaux alors que 100.000 personnes ont manifesté partout en France hier« .

Je crois que c’est clair : ils ont lancé une action qui porte leur signature, qu’ils reconnaissent immédiatement et encouragent. Les mots trahissent leurs pensées et montrent le vrai visage d’un mouvement qui n’aurait pas de leader… en apparence.

Comment, dans ces conditions, un catholique ou un homme de droite sincère peut-il s’associer à ce mouvement ?
Pour ses revendications ? Etudions-les d’un peu plus près.

 

Les revendications : de la démagogie à l’utopie

Ce n’est un secret pour personne : la principale revendication concerne le pouvoir d’achat, l’autre étant, on l’a vu, la dénonciation de l’incompétence ou de l’inefficacité des autorités.
L’élément déclencheur fut l’augmentation du prix du gazole.
Voilà la triste réalité : des revendications hautement démagogiques qui ne peuvent recevoir qu’un bon accueil dans la population. Même les habitants de l’Etat le moins taxé au monde seraient d’accord avec de telles propositions.

Approfondissons quelques instants. Dénoncent-ils la société de consommation, la politique socialiste des Etats, les choix imposés par l’Union Européenne, la monnaie unique, la marchandisation de la société, le mondialisme, l’argent-roi ?
Non, ils en dénoncent les conséquences : hausse de la fiscalité, inflation, insécurité sociale
Mais à quoi sert de s’en prendre aux conséquences si on ne remonte pas aux causes ?

D’autre part, qui a réfléchi une minute aux problématiques de gestion d’un état socialiste comme la France ?
Savent-ils que notre pays est en déficit budgétaire depuis 40 ans, que celui-ci est limité à 3% du PIB, et que nous sommes au taquet depuis des années ?
Ce qui veut dire que toute baisse de revenus doit être compensée soit par une baisse des dépenses, soit par une hausse de la fiscalité. Comme il n’est pas question de réduire les dépenses, socialisme oblige, et qu’on ne peut recourir indéfiniment à la dette à cause des 3%, toute baisse de rentrée doit être compensée par la hausse d’une autre rentrée.
Or quels sont les deux postes à la fois les plus pratiques et les plus rentables ? La TVA et l’automobile.
La TVA parce que l’Etat touche sur tout ce qui s’achète et se vend ; l’automobile parce que plus personne ne peut s’en passer, et que c’est une véritable vache à lait quasiment inépuisable.
Effleurons en quelques mots le cynisme de l’Etat.
Durant des années, il a poussé les citoyens à investir dans le diesel, paré alors de toutes les vertus. Les constructeurs français sont d’ailleurs devenus de vrais champions dans la mise au point de moteurs diesels. Maintenant que tout le monde est équipé, le piège se referme : le diesel est dénoncé par le mythe du réchauffement climatique et permet de justifier des augmentations fiscales. Franchement c’est génial.
Il faut savoir que cette affaire de réchauffement climatique est la plus belle idée de business de ces vingt dernières années, un business international de très grande envergure.
Il tourne dans le sens du vent, par exemple pour servir les politiques fiscales.

Je puis déjà vous dire ce qui se passera dans dix ans. Hier le diesel, aujourd’hui l’électricité. Les Etats poussent fortement les populations vers les véhicules électriques. Encore dix ou quinze ans, et on aura atteint le renouvellement du parc requis. Sortiront alors des cartons des projets qui existent déjà. En effet, l’inconvénient de l’électrique réside dans les batteries, c’est une énorme bombe à retardement, car leur recyclage posera un très gros problème. Par conséquent, les mêmes qui hier vantaient les avantages du véhicule électrique vous diront demain que vous avez entre les mains un véhicule ultra polluant et ultra dangereux pour la planète.
Pour faire passer encore mieux la pilule, je leur suggère de demander au GIEC, par exemple, d’accuser un des composants entrant dans la fabrication des batteries, d’être extrêmement nocif pour l’environnement. Ainsi, la politique fiscale en faveur des véhicules électriques s’inversera, toujours justifiée bien entendu, et sera à terme une excellente source de revenus. Une vache à lait inépuisable, on vous dit.

Résumons. Dénoncer les conséquences sans s’attaquer aux causes ne mène à rien. On se fait plaisir à court terme, mais les véritables problèmes demeurent et le déficit continue à se creuser ; pire, on fragilise encore plus l’édifice.
Ce sont des arguments purement démagogiques dignes d’une période électorale. De plus, on vient de le voir, Bercy aurait plutôt des coups d’avance pour « sécuriser » ses prochaines rentrées.

De plus, les gens sont naïfs ; si jamais ce mouvement parvenait à faire tomber le pouvoir en place, qui le remplacerait ? Les activistes d’ultra-gauche, qui tomberaient alors le masque.
Ce n’est pas le peuple qui fait les révolutions, ce sont les groupes organisés, structurés et déterminés pour cela. C’est toujours une oligarchie qui prend le pouvoir, parce qu’elle est organisée et composée de troupes aux tâches distinctes et complémentaires.
Ils n’ont pas besoin d’être nombreux, ils ont besoin d’être déterminés et violents. Et démagos, du moins dans un premier temps. Le peuple suivra.
Les rouges lui montreront ensuite comment ils dirigent les affaires : comme ils l’ont toujours fait, par la Terreur. Mais officiellement, ils viennent nous libérer : toujours le même discours.
Incroyable que la droite et les mouvements cathos ne voient pas ces évidences.

 

Des revendications dignes des enfants de la bête

Mais finalement, le fond de la question n’est pas là.
Ces revendications nous montrent à quel point la bassesse humaine peut aller.
Défendre le pouvoir d’achat est d’un incroyable égoïsme, une attitude purement égocentrique.
Il n’y a aucune notion de bien commun là-dedans. Seulement la volonté de préserver ses petits intérêts, de profiter le mieux possible de son petit confort, de prolonger le plus possible les avantages de Babylone et de son argent-roi, cet argent devenu si indispensable à cette génération qu’elle en devient folle.
Bref ces revendications n’ont pas d’autre but que de préserver et même pérenniser la société marxiste du matérialisme athée triomphant.

Ceux qui manifestent avec les gilets jaunes, qui acceptent de nuire aux autres, bafouant les règles les plus élémentaires de la charité, tout ça pour gagner quelques minables petits euros, qui partagent leurs opinions et approuvent leur mouvement, tous ceux-là rejoignent les ennemis du Christ.
Reprenons la citation de saint Paul dans sa totalité :
« Il y en a beaucoup qui se conduisent en ennemis de la Croix du Christ. Ceux-là, leur destin c’est la mort, car leur dieu c’est leur ventre. Ils se font gloire de ce qui les couvre de honte ; ils n’ont de goût que pour les choses de la terre. »(Philippiens 4:19)

 

Conclusion

Non, les communistes n’ont jamais défendu les pauvres et les faibles. Ils s’en servent comme prétexte pour prendre le pouvoir, et les transforment ensuite en esclaves ou en chair à canon.

Les babyloniens ont peur, ils en ont « ras le bol » dit-on. Ils ont surtout peur de perdre leurs avantages matériels et leur fric.
Ils ont bien compris que la société de consommation mène la planète à la destruction mais ils ne veulent pas remettre en cause un système aussi confortable ; ils aimeraient profiter du système sans en avoir les inconvénients qu’en sont les conséquences, et qu’on mette au pouvoir des personnes qui y parviennent.

Alors les néo-communistes leurs apportent la solution sur un plateau. La révolte est pour eux une marche assurée vers le pouvoir, c’est pourquoi ils poussent la population à la révolution. Ce n’est pas le paradis qu’elle y gagnera, mais la terreur rouge.
Il y a cent ans, le 11 août 1918, dans le silence assourdissant des alliés, Lénine instituait la terreur absolue. Les gilets jaunes sont ses descendants, ils se réclament de la même idéologie, celle qui inspira aussi les révolutionnaires de 1793 et ceux de la Commune de Paris.
On les a vu samedi à l’œuvre, et ce n’est que le début.

Tout simplement parce que ce qui se passe ressemble étrangement aux « prédictions » du grand pontife luciférien Albert Pike :

« Le 15 août 1871, Pike disait à Mazzini qu’après la Troisième Guerre Mondiale, ceux qui aspirent à dominer le monde sans conteste provoqueront le plus grand cataclysme social que le monde ait jamais connu. Nous citons ses propres termes empruntés à la lettre cataloguée au British Museum Library à Londres :
« Nous lâcherons les Nihilistes et les Athées et nous provoqueront un formidable cataclysme social qui, dans toute son horreur, montrera clairement aux nations les effets d’un athéisme absolu, origine de la sauvagerie et du plus sanglant chambardement. Puis tous les citoyens, obligés de se défendre eux-mêmes contre la minorité révolutionnaire mondiale, extermineront les démolisseurs de la civilisation, et les masses déçues par la chrétienté dont les esprit déistes seront à partir de ce moment sans boussole, à la recherche d’un idéal, sans savoir vers quoi tourner son adoration, recevront la vraie lumière grâce à la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée aux yeux de tous, manifestation qui suivra la destruction de la chrétienté et de l’athéisme, simultanément soumis et exterminés en même temps. »

La troisième guerre mondiale fut celle de la conquête de la planète par le communisme et le marxisme, d’abord par la force, ensuite par la ruse, parce que, nous ne le rappellerons jamais assez, cette idéologique est celle du bonheur matériel, du règne du matérialisme triomphant grâce au progrès matériel et technique, qui se traduit autant par un système de pensée que par un mode de vie. Or cette conquête est faite, cette troisième guerre mondiale est achevée. Dieu est parti.

Et ces gilets jaunes, comme nous l’avons démontré, ressemblent bien à ces nihilistes et ces athées chargés de provoquer le cataclysme social dont ils seront les première victimes. Car le cynisme du démon étant sans bornes, il est clairement établi que l’issue de ce cataclysme sera la destruction simultanée (l’auto-destruction ?) des athées et des chrétiens, et la révélation (à ceux qui restent ?) de la véritable nature de Lucifer.

Seulement Albert Pike a omis un petit détail, que nous rappelle saint Paul : « Et cessez de murmurer, comme ces révoltés qui furent victimes de l’ange exterminateur. » (1Corinthiens 10:10)

Il croit qu’il parviendra à bout de la chrétienté, c’est pourquoi ses héritiers lancent aujourd’hui ce fameux projet de cataclysme social. Mais la chrétienté ne peut pas mourir.
C’est pourquoi, en ces instants où l’on croira tout perdu, l’ange exterminateur descendra pour châtier Babylone et préparer la séparation des boucs et des brebis, du bon grain et de l’ivraie.
Nous ne devons en aucun cas nous associer à ces fils de perdition que sont les gilets jaunes et consorts, rester à l’écart, sortir de Babylone, et prier pour ces pauvres âmes égarées.
Il va falloir très vite choisir son camp. Car la dernière heure est toute proche maintenant.

 

Pour télécharger le fichier pdf de l’article, cliquez sur ce lien : L’imposture des gilets jaunes

Illustration : on attend le cataclysme social de Pike, ce sera l’ange exterminateur qui viendra.