Soignants et pompiers non vaccinés suspendus : un précédent terrible pour les salariés

27/07/2022 (2022-07-27)

[Source : RL]

Par Jacques CHASSAING

Pour Me Fabrice Di Vizio, les soignants suspendus pour cause de refus d’injection  de vaccins expérimentaux contre le covid n’ont plus que le choix de se reconvertir professionnellement ou de s’exiler. Ce qui s’entend : avec licenciement, paiement des salaires, des indemnités légales et indemnisation des préjudices subis ; dixit le professionnel du droit, fondateur de l’association « Je ne suis pas un danger » créée en décembre 2021, qui a pour objet la défense des droits des personnes non vaccinées et vaccinées sous la contrainte.

À ce titre, il préconise aux personnes suspendues de s’inscrire pour un gigantesque recours collectif dont il trace les grands axes et les modalités. Il anticipe même le cas où, in fine, la Cour européenne des Droits de l’Homme (dont les critères actuels estiment illégales les suspensions de salaire) condamnerait la France. D’ores et déjà, il dit aux soignants : « vous serez alors à la ramasse et devrez faire vos propres actions individuelles pour réclamer réparation de vos préjudices, dans deux ans ou dans trois ans, alors que vous serez passés à autre chose. Alors, je vous propose premièrement de lancer un recours indemnitaire préalable au Premier ministre. Celle-ci refusera et nous saisirons alors le juge administratif d’un vaste recours…». Précision : « Je ne suis pas un danger » prendra en charge les frais de ses adhérents.

L’ombrageux avocat prévient aussi les personnels suspendus qu’ils n’ont rien à attendre de « l’opposition » RN et NUPES (bien qu’il ait voté pour ce dernier attelage !), mais Di Vizio n’en est pas à une loufoquerie près en politique.

« Le droit du Travail s’est écrit dans les larmes et le sang »

Dans une vidéo, intitulée « Personnel suspendu, mobilisons nous ! », le Divizionaire détaille le plan qu’il a mis au point pour « engager le plus grand combat terminal qui n’ait jamais été engagé dans cette crise ». 

Mais surtout, il alerte sur la dérive du droit du Travail qui permettra bientôt de suspendre sans indemnités telle ou telle catégorie de salariés jugés travailleurs non essentiels, sauf à s’astreindre à telles ou telles obligations. Il apporte la preuve de la réalité d’aujourd’hui sur ce que les soi-disant complotistes avaient prévu et dénoncé hier. 

Di Vizio : « le but n’est pas de licencier en appliquant le droit, mais de montrer qu’il y a des comportements qui sont inacceptables et qui peuvent vous conduire à la mort sociale. Il y a lieu de tuer socialement tous ceux qui auraient une doctrine dissidente. Et moi je dis aux syndicats qui ne s’en mêlent pas : vous êtes suicidaires et vous le paierez très cher parce que vous disparaîtrez ».

Passe sanitaire : grand procès contre l’État !

Info utile

De son côté et dans le même combat contre la dictature sanitaire, le non moins susceptible Me Carlo Alberto Brusa (président de Réaction19), a rédigé une plainte de 32 pages au pénal à télécharger, contre les agences du médicament et des produits de santé, de santé publique, les ordres des médecins et pharmaciens, pour mise en danger de la vie d’autrui et pratiques commerciales trompeuses.

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.