07/08/2021 (2021-08-07)
[Source : Epoch Times (theepochtimes.com)]
[Photo : Le Premier ministre français Jean Castex (d), à côté du ministre français de la Santé Olivier Véran.
(GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)]
Un habitant du Cotentin âgé de 72 ans a décidé de porter plainte contre le Premier ministre Jean Castex et contre le ministre de la Santé Olivier Véran. Il dénonce la mise en place du passe sanitaire.
« La France réelle est un État de droit et non une cité de la peur »
Une plainte a été déposée par Philippe A., un habitant de Cherbourg (Manche), contre Jean Castex et Olivier Véran. Cet officier supérieur retraité du Service de Santé des Armées a adressé un courrier à François Molins, le procureur général près la cour de cassation et à Rémy Heitz, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Paris, ainsi que le relate France Bleu. Il leur a demandé d’ouvrir une enquête et de saisir la Cour de Justice de la République. Par ailleurs, l’ancien officier s’est adjoint les conseils d’un juriste pour déposer plainte et a pris un avocat. Dans sa plainte, le septuagénaire a pointé plusieurs violations des droits de l’homme.
« La France réelle est un État de droit et non une cité de la peur où les convulsions politiques cédant à la panique, cherchent à dresser les Français les uns contre les autres, dans la recherche de boucs émissaires pour faire oublier les carences de leurs gestions respectives passées, notamment en matière de santé », a martelé Philippe A., ainsi que le relate Actu.fr. Concernant cette gestion du gouvernement, il a précisément pointé du doigt la fermeture des hôpitaux auprès de France Bleu.
Ce passe sanitaire est illégal et discriminatoire !
Le plaignant, qui a étudié de nombreux textes de loi, ouvre cette procédure avec une volonté « apolitique ». « Il y a dans ce passe sanitaire une contrariété vis-à-vis de la constitution, des droits de l’homme, vis-à-vis des personnes qui vont contrôler le passe sanitaire et qui auront donc accès à des données médicales nous concernant », s’est indigné Philippe A. au micro de France Bleu.
L’ancien militaire dénonce effectivement le fait d’être contraint de justifier de son état de santé auprès de « personnes physiques ou morales privées, non détentrices de la fonction publique et non habilitées officiellement à accéder à [ses] données médicales ».
Il explique encore à Actu.fr : « Je ne suis pas en mesure de fournir un passe sanitaire assujetti, soit à une injection dont la compatibilité avec mon affection n’est pas avérée, soit à une entrave permanente de mes déplacements soumis à des tests caducs et scientifiquement contestés. » Il ajoute que de ce fait, il est « de manière discriminatoire, interdit d’accès pour des raisons de santé », dans de nombreux lieux où le passe sanitaire est demandé. « Je me vois privé de manière discriminatoire de mes déplacements familiaux territoriaux par le non-accès aux services publics (trains, avions, cars) », a poursuivi l’officier retraité.
Une dictature d’obligations et un apartheid sanitaire !
« Je subis de fait au nom de la Liberté, une dictature d’obligations, au nom de l’Égalité, un apartheid sanitaire, et au nom de la Fraternité, un déclassement social égaré dans les tiroirs de la distanciation », s’exaspère encore Philippe dans un extrait de sa plainte.
« Il est nécessaire aujourd’hui de redonner, dans la sérénité, aux scientifiques et médicaux pratiquant, la maîtrise et les moyens de la gestion de crise tout en permettant aux personnels de santé de terrain la liberté de remèdes et de soins à la hauteur de la confiance que leur ont toujours porté leurs patients », réclame enfin cet habitant du Cotentin.
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