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Lire la suiteCréer un nouveau monde sans passer par le chaos
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Lire la suiteLa chaîne YouTube du jeune Antoine qui présente sa vision de monde : Nouvelle Terre
Lire la suite Âme prisonnière
Des rivages obscurs,
Sous les feux de Satan,
Sous l’éclat du Soleil,
Au fond des abysses,
Tu as chu pleurant,
Il est le temps qui passe,
Le ruisseau qui s’écoule,
La montagne qui s’élève
Et la mer qui s’étend.
Il est le vol d’un oiseau,
La course du guépard,
Toile d’araignée,
Coquillages sur le sable.
Ô homme ! animal nuisible !
Combien de tes frères,
Combien de tes sœurs,
Sur ta mère la Terre,
Pourchasseras-tu ?
Sur ta mère la Terre,
Extermineras-tu ?
Ô, vestige de Gaïa,
Ton soleil s’en est allé !
Ô, Gaïa la splendide,
Au fond de tes océans sans vagues
Seul un noir silence existe ;
Au fond de tes océans sans âge,
Seule la mort repose !
Dans leur aveuglement maudit,
Dans leur orgueil insensé,
Les hommes ont fait leurs œuvres,
Dans le jardin d’Eden,
Vivait un arbre immense,
Le témoin éternel,
La sagesse infinie.
Cet arbre portait des fruits,
Depuis l’aube des temps,
Et les nourrissait,
Comme une mère ses enfants.
Cet arbre aimait ses fruits,
Après avoir exploré les horizons du monde,
L’univers des songes et celui des chimères,
Les chemins escarpés, les déserts de feu, les flots en furie
Et les terres enneigées, je demeure.
Par delà les mondes chimériques de la lune Alpha,
Vallée engloutie aux mystères insondables,
Révolte passée d’un empire disparu,
Dans les cavernes froides de l’ancienne mémoire,
Gisait la belle aux yeux de jade, au cœur rayonnant,
La femme solitaire dans son tombeau ouvert,
La femme solidaire des soldats perdus,
L’éternelle flamme du grand Jalussen,
Le Dieu immortel aux mille visages,
Peu importe où elle est,
Peu importe où elle va,
Le roi la connaît, le roi la verra.
Son âme est en lui, son âme est en elle,
Et d’un chemin au suivant,
De carrefours en impasses,
Seul ce qui compte
Est l’essence de l’amour.
Libres comme l’air,
Le vent et la vie,