Médicaments, effets secondaires : la mort. Les laboratoires nous trompent

21/07/2024 (2024-07-21)

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Le vif du sujet est diffusé le LUNDI matin vers 6 h 45-7 h à Radio-Réveil, radioreveil.ca, en 1e rediffusion le LUNDI après 17 h.
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Premier épisode d’une série de trois sur le livre explosif d’un lanceur d’alerte de l’industrie pharmaceutique, et pas n’importe lequel. L’auteur de Médicaments, effets secondaires : la mort. Les laboratoires nous trompent, John Virapen, a été à la tête d’Eli Lilly, devenue célèbre grâce au Prozac, le premier inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS, SSRI en anglais), un type d’antidépresseur ayant atteint un statut de rockstar et basé la théorie aujourd’hui déboulonnée du débalancement chimique dans le cerveau (article du Guardian ici).

Fait peu anodin, le Prozac a pour effet secondaire d’augmenter les tendances suicidaires.

Entre autres scandales, John Virapen nous raconte comment il a fait du Prozac un « blockbuster », alors qu’il était président d’Eli Lilly Suède. Il expose les essais bâclés de la firme et les milliers de suicides et de meurtres sordides par « des gens au comportement jusque-là normal qui sombrent en quelques jours dans une folie suicidaire ou meurtrière ».

Voici la description du livre :

John Virapen

« Pour la première fois, un haut dirigeant d’une grande firme internationale témoigne de l’intérieur et se révolte. Ce livre criant de vérité se lit comme un roman policier, un roman noir, mais ce n’est pas un roman. Il décrit, pièces en main, la falsification des études cliniques, la dissimulation des accidents mortels aux agences de contrôle, les mensonges systématiques aux généralistes par les visiteurs médicaux et surtout la corruption des experts universitaires infiltrés dans les agences d’État et celle des politiques. Scandales incessants — Opren, Vioxx, Isoméride, Mediator, antidépresseurs… 60 % de prescriptions ou de médicaments inutiles vendus 10 à 100 fois leur prix de revient à 25 millions de bien-portants, “souffrant” de maladies qui n’existent guère, inventées par l’industrie pour son profit : pré-hypertension artérielle, pré-diabète, ostéoporose, cholestérol, dépression, etc. Résultat par an : 30 000 morts en France (troisième cause de mortalité après les cancers et maladies cardio-vasculaires) et 12 milliards d’euros au seul bénéfice de cette industrie devenue ainsi première du monde (+ 20 % par an !) et qui, selon l’ONU, corrompt à tous les niveaux, gouvernements, parlements, agences de santé, experts, sociétés scientifiques et médias médicaux. Rien ne changera si les patients ne se mobilisent pas, avec leurs médecins, pour exiger qualité, sécurité et juste prix des médicaments. Bouleversant et effrayant. »

Ce premier épisode se concentre sur la préface du professeur Philippe Even, co-auteur avec le professeur Bernard Debré du Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, un ouvrage qui s’est attiré les foudres de la chambre disciplinaire de l’ordre des médecins d’Île-de-France. Les deux hommes auraient « manqué de confraternité » et auraient enfreint leur code de déontologie.

Classiques accusations de ces ordres professionnels qui protègent l’industrie pharmaceutique en se drapant dans la vertueuse protection du public.

Nous lisons également le prologue de John Virapen et le début du chapitre « Pourquoi ce livre ».

Écouter l’épisode # 37 :

Écouter cet épisode sur le site de Radio-Réveil ici.

[NDLR Pour avoir un autre son de cloche sur la maladie que celui donné par la médecine allopathique essentiellement contrôlée par Big Pharma (à commencer par la (dé)formation universitaire des personnels soignants) qui n’a rien à gagner à guérir les malades, voir La nature et le but de la maladie et les autres articles du dossier Vaccins et virus.]


« Mon histoire est une histoire de morts, de suicides, parfois de meurtres et même de massacres », écrit l’initié repentant John Virapen, ancien président d’Eli Lilly Suède, dans son livre à succès publié en 2015, Médicaments, effets secondaires : la mort. Les laboratoires nous trompent.

Dans le 2e épisode sur ce livre où s’enchaînent les révélations fracassantes, l’auteur nous invite dans les coulisses macabres de son métier :

« J’ai été conduit, mais n’y ai mis aucune restriction, à utiliser la corruption pour obtenir l’autorisation d’un médicament dont je connaissais la dangerosité […] L’industrie pharmaceutique est extrêmement puissante, capable de faire pression et même de faire chanter les hommes politiques et les gouvernements, par exemple en menaçant de renoncer à ses investissements et à compromettre l’emploi sur tel ou tel site. Les gouvernements font alors presque toujours marche arrière et acceptent en pratique de renoncer à les contrôler, sans que le grand public en soit conscient. »

John Virapen affirme par ailleurs que « l’industrie pharmaceutique, qui invente de moins en moins de médicaments, crée en revanche, avec la complicité des médecins, des pseudo-maladies promues par de gigantesques campagnes de marketing qui lui permettent de vendre ensuite, pour traiter ou prévenir ces pseudo-maladies, des pseudo-médicaments qui ne sont pas toujours sans danger ».

Écouter l’épisode # 38 :

Écouter cet épisode sur le site de Radio-Réveil ici.


Dernier épisode de la saison et de cette série sur le livre explosif du lanceur d’alerte de l’industrie pharmaceutique, John Virapen, ancien président d’Eli Lilly Suède, Médicaments, effets secondaires : la mort. Les laboratoires nous trompent.

Il est question, entre autres, du premier scandale de Lilly, l’anti-inflammatoire bénoxaprofène. Virapen révèle « la publicité outrancière et mensongère » qu’il a orchestrée.

L’affaire s’est terminée devant les tribunaux et la cour déclara que « la dissimulation de cas mortels par Lilly est une pratique courante dans l’industrie ».

Virapen confirme :

« Masquer la réalité, les accidents, les échecs et manipuler délibérément les données scientifiques est courant et facile, car les firmes contrôlent toutes les informations communiquées aux autorités et, comme on le verra, la santé des patients n’est jamais prioritaire. Seul entre en ligne de compte le chiffre d’affaires, et ce ne sont pas quelques décès ou quelques procès qui risquent de le compromettre sérieusement, à condition de savoir les masquer et de les contester le plus longtemps possible. »

Nous parlons également du scandale du Vioxx et de la « dangereuse psychiatrisation de l’enfance ».

Écouter l’épisode #39 :

Écouter cet épisode sur le site de Radio-Réveil ici.

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