L’historicité du Christ Jésus attestée par les documents

21/07/2024 (2024-07-21)

[Source : ARKEOS]

[Voir aussi :
Jésus le Gaulois ?]

Notes et Références

Épître de Clément de Rome
>> Épître de Clément — Patristique.org

Informations sur Clément de Rome
>> Infos sur Clément — Patristique.org

Article sur Polycarpe — Patrick Vauclair
>> Article de P. Vauclair sur Polycarpe — oui-dieu-existe.fr

Texte de la Didaché — Wiki
Ce texte est également appelé « Doctrine des 12 apôtres »
>> Texte de la Didaché — Wiki

Le martyre de Jacques — par Flavius Josèphe — et Hégésippe
Article intéressant, qui cite les 2 textes et en apporte un court commentaire
>> La martyre de Jacques — F. Josèphe — Hégésippe

Antiquités judaïques — Flavius Josèphe — Livre 20 chapitre 9
Extrait intéressant chapitre 9 et réf. 200
>> Antiquités judaïques — Livre 20
Il est à remarquer également que Josèphe ne dit pas « Jacques, le frère du Seigneur » ou « Jacques, le frère du Sauveur » — expression trouvée dans le Nouveau Testament. Cela montre qu’il ne connaissait certainement pas ces expressions propres au langage chrétien et au Nouveau Testament.

L’empereur Néron — Wiki
>> Néron — Wiki

Texte de Tacite mentionnant Jésus — Wiki (anglais)
Cet article en anglais cite le texte latin — et sa traduction anglaise
>> Tacite — texte latin — Wiki anglais

Les Annales — Livre XV — Tacite
Extrait qui nous intéresse au Paragraphe 44
>> Les Annales — Livre 15 — Remacle

Récits de phénomènes surnaturels — à Jérusalem entre 30 et 70 — F. Josèphe
Récit rapporté par Flavius Josèphe
Flavius Josèphe — Guerre des juifs Livre 6, Chapitre 5, paragraphe 3
Ces trompeurs, ces gens qui se prétendaient envoyés de Dieu abusaient ainsi le misérable peuple, qui n’accordait ni attention ni créance aux clairs présages annonçant la désolation déjà menaçante : comme si la foudre fût tombée sur eux, comme s’ils n’avaient ni des yeux ni une âme, ces gens ne surent pas entendre les avertissements de Dieu.
Ce fut d’abord quand apparut au-dessus de la ville un astre semblable à une épée, une comète qui persista pendant une année. Avant la révolte et la prise d’armes, le peuple s’était rassemblé pour la fête des azymes, le 8e jour du mois de Xanthicos, quand, à la neuvième heure de la nuit, une lumière éclaira l’autel et le Temple, assez brillante pour faire croire que c’était le jour, et ce phénomène dura une demi-heure. Les ignorants y virent un bon signe, mais les interprètes des choses saintes jugèrent qu’il annonçait les événements survenus bientôt après.

Dans la même fête, une vache amenée par quelqu’un pour le sacrifice mit bas un agneau dans la cour du Temple, et l’on vit la porte du Temple intérieur, tournée vers l’Orient, bien qu’elle fût en airain et si massive que vingt hommes ne la fermaient pas sans effort au crépuscule, qu’elle fût fixée par des verrous munis de chaînes de fer et par des barres qui s’enfonçaient très profondément dans le seuil formé d’une seule pierre, s’ouvrir d’elle-même à la sixième heure de la nuit. Les gardiens du Temple coururent annoncer cette nouvelle au capitaine, qui monta au Temple et fit fermer la porte à grand peine. Ce présage aussi parut encore très favorable aux ignorants : ils disaient que Dieu leur avait ouvert la porte du bonheur, mais les gens instruits pensaient que la sécurité du Temple s’abolissait d’elle-même, que la porte s’ouvrait et s’offrait aux ennemis. Ils estimaient entre eux que c’était le signe visible de la ruine.

Peu de jours après la fête, le vingt et un du mois d’Artemisios, on vit une apparition surhumaine, dépassant toute créance. Ce que je vais raconter paraîtrait même une fable, si des témoins ne m’en avaient informé : du reste, les malheurs qui survinrent ensuite n’ont que trop répondu à ces présages. On vit donc dans tout le pays, avant le coucher du soleil, des chars et des bataillons armés répandus dans les airs, s’élançant à travers les nuages et entourant les villes.

En outre, à la fête dite de la Pentecôte, les prêtres qui, suivant leur coutume, étaient entrés la nuit dans le Temple intérieur pour le service du culte, dirent qu’ils avaient perçu une secousse et du bruit, et entendu ensuite ces mots comme proférés par plusieurs voix : « Nous partons d’ici. » Mais voici de tous ces présages les plus terribles : un certain Jésus, fils d’Ananias, de condition humble et habitant la campagne, se rendit, quatre ans avant la guerre, quand la ville jouissait d’une paix et d’une prospérité très grandes, à la fête où il est d’usage que tous dressent des tentes en l’honneur de Dieu, et se mit soudain à crier dans le Temple : « Voix de l’Orient, voix de l’Occident, voix des quatre vents, voix contre Jérusalem et contre le Temple, voix contre les nouveaux époux et les nouvelles épouses, voix contre tout le peuple ! »

Et il marchait, criant jour et nuit ces paroles, dans toutes les rues. Quelques citoyens notables, irrités de ces dires de mauvais augure, saisirent l’homme, le maltraitèrent et le rouèrent de coups. Mais lui, sans un mot de défense, sans une prière adressée à ceux qui le frappaient, continuait à jeter les mêmes cris qu’auparavant. Les magistrats, croyant avec raison que l’agitation de cet homme avait quelque chose de surnaturel, le menèrent devant le gouverneur romain. Là, déchiré à coups de fouet jusqu’aux os, il ne supplia pas, il ne pleura pas, mais il répondait à chaque coup, en donnant à sa voix l’inflexion la plus lamentable qu’il pouvait : « Malheur à Jérusalem ! » Le gouverneur Albinus lui demanda qui il était, d’où il venait, pourquoi il prononçait ces paroles ; l’homme ne fit absolument aucune réponse, mais il ne cessa pas de réitérer cette lamentation sur la ville, tant qu’enfin Albinus, le jugeant fou, le mit en liberté. Jusqu’au début de la guerre, il n’entretint de rapport avec aucun de ses concitoyens ; on ne le vit jamais parler à aucun d’eux, mais tous les jours, comme une prière apprise, il répétait sa plainte : « Malheur à Jérusalem ! » Il ne maudissait pas ceux qui le frappaient quotidiennement, il ne remerciait pas ceux qui lui donnaient quelque nourriture. Sa seule réponse à tous était ce présage funeste. C’était surtout lors des fêtes qu’il criait ainsi. Durant sept ans et cinq mois, il persévéra dans son dire, et sa voix n’éprouvait ni faiblesse ni fatigue ; enfin, pendant le siège, voyant se vérifier son présage, il se tut. Car tandis que, faisant le tour du rempart, il criait d’une voix aiguë : « Malheur encore à la ville, au peuple et au Temple », il ajouta à la fin : « Malheur à moi-même », et aussitôt une pierre lancée par un onagre le frappa à mort. Il rendit l’âme en répétant les mêmes mots.

Récits de phénomènes surnaturels — à Jérusalem entre 30 et 70 — Tacite
Récit rapporté par Tacite — Histoires — livre 5 chapitre XIII

Il était survenu des prodiges dont cette nation, aussi ennemie de tout culte religieux qu’adonnée aux superstitions, aurait craint de conjurer la menace par des vœux ou des victimes expiatoires. On vit des bataillons s’entrechoquer dans les airs, des armes étinceler, et des feux, s’échappant des nues, éclairer soudainement le temple. Les portes du sanctuaire s’ouvrirent d’elles-mêmes, et une voix plus forte que la voix humaine annonça que les dieux en sortaient ; en même temps fut entendu un grand mouvement de départ.

Récits de phénomènes surnaturels — à Jérusalem entre 30 et 70 — Sepher Yosippon
Le Sepher Yosippon, écrit juif médiéval en hébreu, rapporte l’histoire du peuple juif depuis le retour de Babylone jusqu’à la destruction du Temple en 70. Il a été composé au Moyen Âge par un juif d’Italie.
Il semble avoir repris les récits des auteurs anciens, mais ce qui est remarquable, c’est que des juifs aient consigné et conservé ces récits, qui confirmaient pourtant les événements concernant Jésus (Sa mort, sa prophétie annonçant la destruction du Temple par suite du jugement divin contre Israël qui n’avait pas reçu le Messie)

Extraits du chapitre 87 — L’incendie du Temple :

Durant une année, avant que Vespasien vienne, on a vu une grande étoile brillant comme des épées non dégainées sur le Temple. Et à cette époque quand on a vu le signe c’était la fête de Pâque et pendant cette nuit entière le Temple a été éclairé et illuminé durant toute la nuit comme la lumière du jour et ç’a été ainsi tous les sept jours de la Pâque juive. Tous les sages de Jérusalem savaient que c’était un signe malveillant, mais le reste du peuple ignorant a dit que c’était un signe bienveillant.

Après qu’on ait vu ceci on a vu haut au-dessus du Saint des Saints durant la nuit entière le contour du visage d’un homme, tel que sa beauté n’avait jamais été vue dans tout le pays et son apparence était tout à fait stupéfiante. De plus, des chars de feu et des cavaliers ont été vus à cette époque, une grande force volant à travers le ciel près de la terre venant contre Jérusalem et toute la terre de Juda, tous des chevaux de feu et des cavaliers de feu.

Quand la fête de Shavu’oth est venue à cette époque, pendant la nuit les prêtres ont entendu dans le Temple quelque chose comme le son d’hommes allant et le son d’hommes marchant sans le temple puis une puissante et terrible voix a été entendue disant : « Allons et quittons cette Maison ».

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Un commentaire

  1. Michel Onfray n’a jamais été écrivain ni philosophe. C’est juste un propagandiste pisse-copie au service des F.M. Là on parle de Jésus Christ, mais allez en arrière, et voyez ses positions à propos des injections sordides et ceux qui les refusaient …

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