Les «complots de panurges», cancer de la résistance.

05/01/2022 (2022-01-05)

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par Jean Pierre Aussant

Il y avait déjà le « prêt-à-penser ». Nous avons maintenant le « prêt-à-découvrir ».

Les faux complots que je qualifierais de complots «prêts-à-découvrir» comme le virus «fabriqué en Chine» (s’il est fabriqué en Chine, c’est qu’il existe…) ou encore l’efficacité de la chloroquine (si elle est efficace, c’est que là aussi, le virus existe, car rien n’est efficace contre rien…), sont souvent sinon créés par la dictature elle-même, au moins encouragés par elle, et ce dans le but d’entraîner la population (en lui donnant un peu d’avoine à ruminer) dans des réflexions «cul-de-sac» et sans danger pour elle. C’est qu’il s’agit avant tout d’empêcher le peuple de comprendre que le seul vrai complot à découvrir, est que le corona n’est que la « dramatisation sémantique » d’une simple grippe. Et rien d’autre…

En clair, les opposants à la dictature de l’hygiène ont le droit de tout dire, y compris que le virus a été balancé sur terre par les extra-terrestres, mais en revanche, ils n’ont pas le droit de nier son existence. Bref, tout dire sauf……la vérité. La dictature nous autorise pour ainsi dire à donner notre opinion, à condition toutefois de faire quelques concessions au mensonge. Elle nous dit : « accepte le mensonge, et après dis ce que tu veux ».

Force est de constater hélas, que l’immense majorité des « résistants » plus ou moins médiatisés qui pullulent désormais dans les réseaux sociaux (à coups de vidéos « regarde, c’est du lourd ») se vautrent tête première dans ce piège (et avec eux les revues en ligne de résistances plus ou moins catholiques comme….(ils se reconnaîtront). Ainsi, quand bien même sans le savoir et quand bien même en étant bien intentionnés, ces gens contribuent « en creux » à propager le mensonge de la dictature qu’ils essayent pourtant de combattre.

Dans cet esprit, je ne peux que réitérer ce que voici deux ans j’écrivais déjà dans mon essai «l’instrumentalisation du corona»: la condition sine qua non à toute résistance crédible est de manifester une tolérance zéro contre la plus grande fakenews de tous les temps. Toute autre approche ne pourra que générer à plus ou moins long terme encore plus de trouble et de confusion.

Jean Pierre Aussant


[Voir aussi :
La fraude du Covid-19 et la guerre contre l’humanité
La vérité sur la rage, le virus de la mosaïque du tabac, le graphène et les résultats de la 2e phase des expériences témoins
L’effondrement de l’hypothèse virale. Mise à jour]

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Un commentaire

  1. La question centrale est : pourquoi pratiquement tout le monde se laisse, plus ou moins, berner aussi facilement, sans opposer la moindre résistance à ce qui en temps ordinaire semblerait absurde ?

    C’est à mon avis le neuf gordien à trancher pour tenter d’arrêter cette dérive Orwellienne que nous vivons aujourd’hui.

    Dans son livre « Psychologie de la paranoïa » Ariane Bilheran écrit :
     » Dans le délire, intervient une perte de l’évidence naturelle. Ce qui semblait évident ne l’est plus, le sujet entretient avec les objets un sentiment d’étrangeté, de modification de la personnalité, de défiance. » (P35)

    Or, nous vivons depuis prés de deux une situation parfaitement délirante, et il est très difficile de ne pas se laisser embarquer, à des degrés divers, par la paranoïa collective abondamment alimentée par les grands malades qui dirigent le monde et qui sont atteints – eux – d’une vraie psychose paranoïaque profonde.

    Cette « folie raisonnante » a une apparence tout à fait logique, mais repose entièrement sur un déni de la réalité. Cette réalité est chassée par une construction idéologique qui à force d’être martelée sous des formes diverses, fini par devenir « la réalité vraie ».

    Malheureusement, il est beaucoup plus facile de se laisser glisser dans le « prêt à penser » que de passer du temps, dont nous manquons cruellement, à approfondir les questions essentielles; car cette volonté de ne pas quitter la terre ferme de la réalité s’apparente à un sacerdoce, celui de la marginalisation voire de l’exclusion.

    Cette approche suggère donc que pour sortir de l’impasse où nous nous trouvons, il faut trouver le moyen de sortir de cette paranoïa collective, et cela veut dire : revenir à la réalité.

    Oui mais comment faire ?
    Répondre à cette question nous eménerait trop loin dans le cadre de ce commentaire. Pour moi, il s’agit d’une acèse qui passe par beaucoup plus de rigueur personnelle, en commençant par éviter de se laisser submerger par des réactions émotionnelles plus ou moins primaires; et cela est vrai aussi pour tout ceux qui s’opposent à la doxa dominante (et se laissent piéger par les apparences sans voir les intentions sous jacentes).

    La question du comment faire est donc ouverte !

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