30/05/2022 (2022-05-30)
[Source : tribunaldelinfaux.com]
Par Julie Lévesque
28 000 morts par an.
C’était le bilan alarmant des erreurs médicales au Canada en 2019.
C’est presque deux fois plus que la covid avec ses 15 000 morts en 2020.
La 9 janvier 2021, Radio-Canada publiait pourtant l’article La COVID-19 a été la 3e cause de décès au pays en 2020, article illustré sur la photo qui coiffe ce texte :
« La COVID-19 est venue ajouter plus de 15 000 décès au Canada, dont environ 8000 au Québec, en 2020. Ce qui fait de cette nouvelle maladie la troisième cause de décès l’an dernier, confirment des experts.
Au Canada, ces dernières années, on a dénombré annuellement près de 80 000 décès attribuables aux cancers et 50 000 décès dus aux maladies cardiovasculaires. Il s’agit là des deux premières causes de mort au pays.
Se retrouvent ensuite les accidents, les maladies cérébrovasculaires et les maladies chroniques des voies respiratoires, avec environ 13 000 décès annuellement dans chaque catégorie. »
Les erreurs médicales brillent par leur absence dans cet article de Radio-Canada, qui a pourtant écrit au moins deux articles sur le sujet : un en 2004, Erreurs médicales: jusqu’à 24 000 morts par année, et plus récemment, le 28 octobre 2019, Thousands die from medical errors yearly, notes advocacy group (Des milliers de morts dues au erreurs médicales chaque année, note un groupe de défense).
Nous sommes donc passés de 24 000 à 28 000 décès par année. Visiblement, la situation ne s’améliore pas.
Radio-Canada International écrit :
« Au Canada, les erreurs médicales sont responsables de 28 000 décès par an, selon l’Institut canadien pour la sécurité des patients qui milite pour réduire ce nombre. Les erreurs seraient la troisième cause de décès au Canada après le cancer et les maladies cardiaques, et toutes les minutes et 18 secondes, une personne est blessée par accident. » (Soulignements ajoutés)
On trouve dans l’article de 2019 une entrevue avec une infirmière de formation, Chris Power, à l’époque PDG de l’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP). Elle y affirme que les erreurs médicales sont la 3e cause de décès au Canada.
L’erreur la plus courante selon Mme Powers? La médication :
« Vous pouvez recevoir la mauvaise médication ou le mauvais dosage, vous pourriez être allergique à certains médicaments, par exemple, et cette information est enregistrée quelque part, mais on ne la voit pas », explique Mme Powers.
Les infections nosocomiales sont un autre problème : « Il s’agit des infections que vous n’aviez pas avant d’entrer dans le système de santé, et les causes sont diverses, par exemple des mains mal lavées ou de l’équipement mal stérilisé etc., ce qui mène à des infections. »
Les mauvais diagnostics et l’absence de diagnostics sont également problématiques, ainsi que les chutes chez les personnes soignées à la maison, note Mme Powers.
« [Les erreurs médicales] sont un problème mondial de grande envergure […] Au Canada particulièrement, il s’agit de la 3e cause de décès. Une personne meurt de blessures non intentionnelles à toutes les 13 minutes 14 secondes dans ce pays et à chaque minute 18 secondes quelqu’un est blessé. Ces statistiques sont alarmantes, et si nous regardons ailleurs dans le monde, nous observons des taux de blessures similaires. Il s’agit donc d’une épidémie mondiale et nous essayons de la faire connaître, pas seulement dans notre pays, mais dans tous les pays. » (Soulignements ajoutés)
Mme Powers souligne que les personnes le moins au courant de ce problème sont les citoyens.
Ce n’est pas étonnant lorsqu’on lit des articles de Radio-Canada affirmant que la covid est la 3e cause de décès au pays et que l’on omet d’inclure les erreurs médicales, comme on peut le constater dans ce tableau de janvier 2021, lequel utilise incidemment 2019 comme année de référence :
Il est impossible que le nombre d’erreurs médicales aient chuté au point de ne pas figurer sur ce tableau.
Selon les sondages effectués par l’ICSP sur la sécurité des patients, les citoyens savent très peu de choses au sujet des erreurs médicales.
L’une des raisons pour lesquelles ce sujet est méconnu repose sur « la véritable déférence à l’égard de l’autorité » selon Mme Powers :
« Les patients ont peur de parler et craignent de ne pas recevoir de soins adéquats s’ils critiquent [les soignants]. Il est très important que chacun de nous fasse entendre sa voix ».
Vous trouverez des ressources et outils pour ce faire sur le site de l’ICSP.
Il est fort probable qu’une autre raison principale du manque de connaissance des citoyens au sujet des erreurs médicales soit la désinformation des grands médias.
Les injections covid, une erreur de médication monumentale?
L’épidémie mondiale des erreurs médicales a sans aucun doute augmenté depuis 2020 en raison du bannissement des traitements précoces contre la covid, comme l’ivermectine, l’hydroxychloroquine et autres, ainsi que des effets secondaires liés aux injections anticovid, incluant la mort.
En date du 20 mai, la base de données étasunienne VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) comptait plus de 28 000 décès et près de 53 000 handicaps permanents :
En 2011, le rapport Lazarus sur le VAERS, visant à améliorer les décisions prises en matière de soins de santé, estimait que « moins de 1 % des effets indésirables des vaccins sont rapportés ».
« Les faibles taux de déclaration empêchent ou ralentissent l’identification des médicaments et vaccins “problématiques” mettant en danger la santé publique. De nouvelles méthodes de surveillance des effets indésirables des médicaments et des vaccins sont nécessaires. Les obstacles à la déclaration comprennent le manque de sensibilisation des cliniciens, l’incertitude quant au moment de la déclaration et aux sujets à déclarer, ainsi que le fardeau de la déclaration […] » (Soulignements ajoutés)
Cela signifie que les effets secondaires des vaccins sont bien plus nombreux que ce que l’on trouve dans le VAERS.
De nombreuses personnes victimes d’effets secondaires des injections anticovid au Québec ont témoigné que leurs soignants nient les liens entre les injections et leurs problèmes de santé, même lorsqu’il s’agit d’effets secondaires reconnus, comme la paralysie de Bell et les problèmes cardiaques.
À la lumière de ces informations, on peut constater que la méfiance de certains citoyens envers le système de santé n’a rien à voir avec les théories du complot. Cette méfiance provient souvent des connaissance des nombreuses failles du système et des réels dangers de certains produits pharmaceutiques, qu’il s’agisse de vaccins ou d’autres produits comme le Vioxx.
Selon un article de 2017 de Union of Concerned Scientists :
« Les scientifiques du géant pharmaceutique Merck ont biaisé les résultats des essais cliniques en faveur du médicament contre l’arthrite, le Vioxx, pour cacher des preuves que le médicament augmentait le risque de crise cardiaque chez les patients. »
La récente publication des documents internes de la Food and Drug Administration (FDA) concernant les injections covid semblent démontrer que Pfizer a elle aussi « biaisé les résultats des essais cliniques en faveur » de ses injections anticovid.
En date du 28 février 2021, soit un peu plus de deux mois après le début de la campagne d’injection, 1223 personnes étaient décédées après avoir reçu l’élixir selon les documents de Pfizer ci-dessus, portant sur l’innocuité des injections après autorisation. Pfizer reconnait par ailleurs comme risques potentiels importants les « maladies induites par la vaccination, incluant l’augmentation des maladies respiratoires liée à la vaccination ».
L’auteure a demandé en vain au ministère de la Santé du Québec les statistiques réelles des non-injectés par rapport aux personnes injectées avec une première dose depuis moins de 14 jours, en évoquant précisément ce problème des anticorps facilitants induits par les injections.
Vous trouverez les échanges ici ainsi qu’un tableau de la Santé publique ontarienne démontrant que le nombre d’hospitalisation pour la covid chez les personnes injectées est le plus élevé dans les 14 premiers jours suivant l’injection :
Il est donc clair que le fait de regrouper les personnes non injectées et les personnes injectées depuis moins de 14 jours dans une seule catégorie fausse dramatiquement les données en faveur des injections.
L’argument servi par les « experts » est que dans les premiers 14 jours, l’injection n’a pas eu le temps de faire effet.
Ce tableau semble toutefois indiquer que l’injection a exactement l’effet contraire de celui souhaité, soit faciliter la maladie.
De nombreux scientifiques et professionnels de la santé de renom avertissent des dangers de ces injections depuis 2020, mais se font traiter de « coucous » dans les grands médias.
Comme on disait dans le bon vieux temps : celui qui le dit c’est lui qui l’est!
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