Le projet de biopouvoir de l’OMS, une vieille lune scientiste. Mise à jour

03/06/2022 (2022-06-03)

[Source : RĿ]

Par Pierre-Antoine Pontoizeau

Les deux dernières années ont montré que la communauté médicale pesait d’un poids considérable sur la destinée des peuples et les décisions politiques des États. Les confinements ont été onéreux et à l’évidence préjudiciables. Or, les nouvelles thérapies sont à évaluer avec prudence après un enthousiasme et une pression exercés en faveur d’un tout vaccinal très discutable. Pourtant, des médecins ont commandé, dirigé jusqu’à faire taire leurs opposants sur les plateaux de télévision. Et la prudence n’est toujours pas de mise.

En ce moment même, l’OMS organise un coup d’État mondial pour concentrer tous les pouvoirs en ses mains. À l’instar de la déclaration récente du docteur Fauci réclamant tous les pouvoirs, sans avoir à se justifier devant aucune assemblée, l’OMS poursuit sa conquête du pouvoir en toute impunité. Ces dernières propositions concernant son pouvoir de prescription aux États des conduites à suivre est clair, à tel point que la Pologne conteste cette atteinte à la souveraineté des États : « Traité de l’OMS sur la prévention des pandémies : des chercheurs polonais sonnent l’alerte » (francesoir.fr) L’institution déciderait et les États s’exécuteraient. Le biopouvoir mondial s’installe donc au nom de la prévention sanitaire des pandémies. Isoler, vacciner, imposer une thérapie préventive, dicter les conduites, organiser des camps d’isolement, etc.

Seulement, tout cela n’est pas le fruit d’une opportunité. C’est le résultat d’une réflexion ancienne. Le projet du biopouvoir est connu depuis 1935. Nous avons trop oublié cette prévision et ses motivations. Alexis Carrel (1873-1944), prix Nobel de médecine en 1912 pour ses travaux sur la suture vasculaire et la transplantation de cellules sanguines et d’organes, publie : L’homme, cet inconnu, qui remporta un succès considérable dès sa parution en 1935, publié en de nombreuses langues jusque dans les années cinquante. C’est dans le dernier chapitre de cet ouvrage qu’on trouve déjà toute la description du projet de biopouvoir.

Alexis Carrel affirme que la médecine a besoin des institutions qui lui permettront de mener à bien ses projets. Ce n’est pas anecdotique de signaler que la recherche médicale vise autre chose que de simples progrès scientifiques, mais bien la maîtrise d’un ensemble de savoirs à des fins politiques. Il écrit :

« L’Institut Rockefeller a entrepris l’exploration d’un champ plus vaste. En même temps que les agents producteurs des maladies et leurs effets sur les animaux et les hommes, on y analyse les activités physiques, chimiques, physico-chimiques et physiologiques manifestées par le corps. Dans les laboratoires de l’avenir, ces recherches s’avanceront beaucoup plus loin. L’homme tout entier appartient au domaine de la recherche biologique. Certes, chaque spécialiste doit continuer librement l’exploration de son district propre. Mais il importe qu’aucun aspect important de l’être humain ne soit ignoré. La méthode employée par Simon Flexner dans la direction de l’Institut Rockefeller pourrait être étendue avec profit aux instituts biologiques et médicaux de demain. À l’Institut Rockefeller, la matière vivante est étudiée de façon très compréhensive depuis la structure de ses molécules jusqu’à celle du corps humain. Cependant, dans l’organisation de ces vastes recherches, Flexner n’imposa aucun programme aux membres de son Institut. Il se contenta de choisir des savants qui avaient un goût naturel pour l’exploration de ces différents territoires. On pourrait par un procédé analogue organiser des laboratoires destinés à l’étude de toutes les activités psychologiques et sociales de l’homme, aussi bien que de ses fonctions chimiques et organiques. » 

(230, IV)

Au-delà de cette institution, il appelle de ses vœux le haut conseil, qui trônerait au-dessus de toutes les autres institutions pour les inspirer, les commander. En légitimant la puissance potentielle de la médecine et des progrès qu’elle peut accomplir :

« La création d’une telle institution constituerait un événement de grande importance sociale. Ce foyer de pensée serait composé, comme la Cour Suprême des États-Unis, d’un très petit nombre d’hommes. Il se perpétuerait lui-même indéfiniment, et ses idées resteraient toujours jeunes. Les chefs démocratiques, aussi bien que les dictateurs, pourraient puiser à cette source de vérité scientifique les informations dont ils ont besoin pour développer une civilisation réellement humaine. » 

(231, IV)

Il explicite que la vie humaine est à diriger au nom du gouvernement des corps et des esprits. Le politique n’en a pas la compétence, le médecin oui. Il va plus loin dans l’expression de l’ambition d’un pouvoir exercé par ces savants qui dirigeraient le monde. Il imagine l’institution d’un pouvoir médical légitime à commander l’avenir de l’humanité :

« À ces savants il faudrait donner une position aussi élevée, aussi libre des intrigues politiques et de la publicité que celle des membres de la Cour Suprême. À la vérité, leur importance serait beaucoup plus grande encore que celle des juristes chargés de veiller sur la Constitution. Car ils auraient la garde du corps et de l’âme d’une grande race dans sa lutte tragique contre les sciences aveugles de la matière. » 

(232, IV)

Le biopouvoir se fait potentiellement dictature légitime aux yeux de son inspirateur. Cette légitimité tient à une conception du politique où il s’agit de régner avant tout sur les humains, bien plus que sur des territoires. Là, le messianisme du docteur Carrel est manifeste. Il écrit :

« Une minorité ascétique et mystique acquerrait rapidement un pouvoir irrésistible sur la majorité jouisseuse et aveulie. Elle serait capable, par la persuasion ou peut-être par la force, de lui imposer d’autres formes de vie. » 

(234, V)

Il revendique déjà l’impunité de l’exercice de ce pouvoir s’exerçant sans limite au nom de son savoir détenteur de la vérité sur la vie, la bonne vie et la mort. À cet égard, le docteur Fauci est l’héritier direct de cette revendication de toute-puissance, n’ayant de compte à rendre à personne :

« À ces savants il faudrait donner une position aussi élevée, aussi libre des intrigues politiques et de la publicité que celle des membres de la Cour Suprême. À la vérité, leur importance serait beaucoup plus grande encore que celle des juristes chargés de veiller sur la Constitution. Car ils auraient la garde du corps et de l’âme d’une grande race dans sa lutte tragique contre les sciences aveugles de la matière. » 

(232, IV)

Ces médecins-tyrans n’écouteraient donc plus le patient, n’entendraient rien à ce qui contredirait leur décision. Un monde sans plainte, sans remise en cause. Comment peut-on au troisième millénaire fantasmer un tel pouvoir alors que la connaissance scientifique n’a rien à voir avec la vérité ou la liberté. La science ne sait pas ce qui est bon ou mauvais, là est sa limite. Elle est temporaire, falsifiable. Qui a oublié que la gravité de Newton, efficace dans les sciences de l’ingénieur, est bien fausse au regard de la relativité qui sera elle aussi contestée, falsifiée, même si elle permet d’interagir avec les phénomènes. Entre ce que nous savons des limites de la science depuis la crise des mathématiques et de la physique contemporaine, comment peut-on soutenir raisonnablement ce délire scientiste ? De plus, la médecine est encore moins une science, mais un art au carrefour de plusieurs sciences. Ces médecins spéculent donc sur les angoisses, la peur de la mort et de la souffrance jusqu’à vouloir gouverner les corps, décider de qui doit naître et mourir, voire comment produire des hommes nouveaux, greffés, pucés, etc. Il est temps de mettre l’esprit scientifique à sa place sauf à verser dans l’idéologie scientiste. Ce fut le trait de caractère du communisme et du nazisme que de prétendre dire la vérité au nom d’une théorie de l’histoire ou d’une théorie des races réputées indéfectiblement vraies.

Il est simplement urgent d’enseigner la philosophie des sciences, l’esprit critique et de développer le sens de la liberté par l’ouverture à d’autres dimensions que le seul savoir scientifique et technicien.


[Source : guyboulianne.com]

L’archevêque Viganò met en garde les nations contre la prise de pouvoir du traité pandémique de l’OMS : « La cession de souveraineté est considérée comme un crime de haute trahison »

L’Assemblée mondiale de la santé s’est réunie à Genève, en Suisse, du 22 au 28 mai 2022 pour discuter de la mise en œuvre du traité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la pandémie par 194 nations. L’archevêque Carlo Maria Viganò a publié le 22 mai dernier une note avertissant les nations qui envisagent d’adhérer au Traité sur la pandémie de l’OMS que la remise de la souveraineté à l’organisme mondial constitue un “crime de haute trahison” : « Dans les prochains jours, les nations qui adhèrent à l’Organisation mondiale de la santé voteront des résolutions concernant la gestion des pandémies par l’OMS », a écrit Viganò. « Ces résolutions transféreront la souveraineté concernant la santé des citoyens à un organisme supranational largement financé par l’industrie pharmaceutique et la Fondation Bill & Melinda Gates. »

Le Canada ne doit pas renoncer à sa souveraineté en matière de soins de santé, mais c’est exactement ce que certains dirigeants canadiens essaient de faire. Et il y a une pression énorme de partout dans le monde pour que nous le fassions. Le Traité international sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies (Traité de l’OMS en cas de pandémie) doit être signé en mai 2024. Une réunion des membres de l’OMC s’est tenue en décembre 2021 et une deuxième réunion est prévue au plus tard le 1er août 2022, lorsque le libellé du traité sera rédigé.

Le traité comprend 190 pays et serait juridiquement contraignant. Le traité définit et classe ce qui est considéré comme une pandémie et cela pourrait consister en de larges classifications comprenant une augmentation des cancers, des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, etc. Si une pandémie est déclarée, l’OMS prend en charge la gestion sanitaire mondiale de la pandémie.

Ce traité a des implications très graves pour notre souveraineté nationale en matière de santé. En vertu de ce traité, le Canada céderait essentiellement sa souveraineté nationale en matière de santé à l’OMS lorsqu’il s’agit de répondre aux pandémies. Plus préoccupant encore, si ce traité est inscrit, l’OMS aurait le plein contrôle sur ce qu’on appelle une pandémie. Ils pourraient dicter comment nos médecins peuvent réagir, quels médicaments peuvent et ne peuvent pas être utilisés, ou quels vaccins sont approuvés. Nous aboutirions à une approche unique pour le monde entier. Le Canada est un pays vaste et diversifié avec des différences régionales. Une réponse unique à une crise sanitaire ne fonctionne même pas partout au Canada, et encore moins dans le monde entier.

Nous devons également émettre de sérieuses réserves quant à l’évolution du rôle de l’OMS. L’objectif initial était que les nations souveraines mettent en commun leurs ressources pour aider à lutter contre le paludisme, Ebola et d’autres problèmes de santé qui nuisent en grande partie aux pays en développement. Au lieu de cela, l’accent a non seulement changé pour inclure les réponses à la pandémie dans des pays souverains comme le nôtre, mais une grande partie de leurs fonds proviennent désormais de donateurs privés, comme la Fondation Gates. Il n’est pas controversé de dire que les donateurs privés viennent avec des intérêts privés.

Nous devons être vigilants pour protéger notre système de santé des intérêts privés potentiels, et nous devons maintenir notre souveraineté sur notre réponse à la pandémie.


DÉCLARATION relative à la cession de souveraineté
à l’OMS pour la gestion des urgences sanitaires

Dans les prochains jours, les nations qui adhèrent à l’Organisation mondiale de la santé voteront des résolutions concernant la gestion des pandémies par l’OMS. Ces résolutions transféreront la souveraineté en matière de santé des citoyens à un organisme supranational largement financé par l’industrie pharmaceutique et la Fondation Bill & Melinda Gates. Si ces résolutions sont approuvées à la majorité, l’OMS aura l’autorité internationale exclusive en cas de pandémie pour imposer toutes les règles, y compris les quarantaines, les confinements, les vaccinations obligatoires et les passeports vaccinaux. Il convient également de garder à l’esprit que cette organisation jouit de l’immunité et que ses membres ne peuvent donc être ni jugés ni condamnés s’ils commettent des crimes.

Etant donné que la cession de souveraineté est considérée comme un crime de haute trahison par les lois de chaque nation, et que les Parlements ne peuvent légiférer contre les intérêts de la Nation, encore moins violer les libertés naturelles et les droits fondamentaux des citoyens qu’ils représentent, je crois qu’il n’échappera à personne que cette tentative de l’OMS de s’approprier un pouvoir qui appartient en propre aux nations individuelles vise à empêcher toute forme d’opposition à l’Agenda 2030, qui dans le domaine de la santé vise également à accomplir la réduction drastique des services médicaux et hospitaliers, la privatisation de l’industrie de la santé et la prévention des maladies grâce aux vaccins.

La psycho-pandémie a démontré l’asservissement des dirigeants, du système politique, des médias, de la justice, de toute l’industrie médicale et même du Saint-Siège lui-même aux diktats d’un groupe de fonctionnaires d’une entité supranationale qui a un conflit d’intérêts flagrant. Les effets néfastes désastreux du sérum d’ARNm expérimental ne sont reconnus que maintenant, alors que nombreux sont ceux qui s’attendent à juste titre à ce que les responsables de ces décisions soient tenus responsables devant un tribunal indépendant.

Il semble donc pour le moins absurde que l’on veuille désormais donner un pouvoir de décision contraignant à l’OMS, alors que dans sa gestion de la récente urgence pandémique et de la campagne de vaccination, le plus grand mal a été fait en termes de nombre de décès et de patients dont la santé a subi des dommages permanents. Outre l’impunité dont elle jouit pour les crimes qu’elle a commis grâce au silence des grands médias, l’OMS a également une discrétion totale sur la manière de répondre aux urgences à venir qui sont manifestement planifiées par le lobby pharmaceutique. La marginalisation des personnels de santé qui font appel au serment d’Hippocrate risque de devenir la norme par laquelle éliminer toute voix dissidente.

À cet égard, il est significatif que les Nations qui s’opposent au Nouvel Ordre Mondial – comme la Russie et le Brésil – soient conscientes des conséquences très graves que la ratification de ces résolutions entraînerait, et pour cette raison, elles s’opposent à leur approbation. Au cours de son mandat, le président Trump a également envoyé un signal sans équivoque en arrêtant le financement du Trésor américain à l’OMS. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’État profond a bloqué sa réélection en 2020, soutenant un individu compromis et corrompu dont le fils Hunter est impliqué dans le financement de biolabs américains en Ukraine.

J’exprime donc tout mon soutien aux citoyens — en particulier scientifiques, médecins et juristes — qui dénoncent cette menace à la souveraineté nationale des Nations adhérentes, et qui demandent que la lumière soit faite sur les événements passés et sur les conséquences que les décisions de l’OMS ont causé pour la santé de la population mondiale. J’exhorte les chefs d’État et de gouvernement qui seront appelés à s’exprimer sur la ratification de ces résolutions à les rejeter, car elles sont contraires au bien commun et destinées à réaliser le coup d’État mondial que l’OMS et le FEM ont planifié depuis des années sous les noms de l’Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation. La gouvernance mondiale de la santé est l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial, comme l’ont clairement indiqué des experts faisant autorité qui ne sont pas compromis avec le système, et en tant que telle, elle doit être rejetée et combattue. La logique de contrôle, de profit et de pathologisation de masse doit être remplacée par une politique de santé publique qui a pour objectif premier la santé des citoyens et la protection de leurs droits inaliénables.

Le Saint-Siège — qui est Observateur permanent auprès des Nations Unies et également de l’OMS depuis un an maintenant — a le devoir de réaffirmer le droit des individus d’accepter ou de refuser des traitements de santé, en particulier face au danger concret d’effets indésirables, encore en partie inconnues, de ce traitement génétique expérimental. Et si jusqu’à présent Bergoglio et sa cabale se sont livrés aux délires de Gates, Schwab et Soros, le moment est venu pour l’Église catholique de défendre les plus faibles, les enfants à naître, les enfants et les personnes âgées sans défense, ainsi que ceux qui ont ont été victimes de chantage par le cynisme d’hommes d’affaires et de conspirateurs afin de les forcer à être inoculés avec un sérum contaminé par des lignées cellulaires de fœtus avortés. Le silence conspirateur actuel du Vatican, après les déclarations hâtives qu’il a faites au début de la pandémie et ses approbations honteuses de BigPharma, sera imputé à la condamnation du Sanhédrin romain, qui s’est rendu complice d’un crime contre Dieu et homme. Jamais dans toute l’histoire la Hiérarchie ne s’est prostituée au pouvoir temporel d’une manière aussi servile et abjecte. Prions pour que certains évêques trouvent le courage de se distancer de la ligne collaborationniste de Bergoglio et trouvent les mots pour ouvrir les yeux de ces braves gens qui ont jusqu’à présent été trompés par la propagande mondialiste.

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

21 mai 2022

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