19/01/2022 (2022-01-19)
[Source : lewrockwell.com]
Par Robert F. Kennedy Jr. — Children’s Health Defense — 8 janvier 2022
Traduction : Jean Bitterlin
Il y a une raison pour laquelle Jake Tapper de CNN à l’intention de me désigner comme étant une « menace » et un « menteur » et pourquoi il refuse de débattre avec moi sur le contrôle de la matérialité des faits et des preuves scientifiques. Voici le fond de l’histoire.
Apparemment, consterné par les solides ventes de mon best-seller « The Real Anthony Fauci », le présentateur de CNN Jake Tapper — au lieu d’examiner l’œuvre de manière critique — s’est servi de son compte Twitter pour déverser contre moi un déluge d’insultes ad hominem.
Rompant avec la traditionnelle retenue de neutralité journalistique, de rectitude professionnelle et de rigueur intellectuelle, il m’a désigné de « dangereux », d’être « une menace », « un menteur », « un escroc », « un fraudeur », « un déséquilibré » et autres.
Mais les diffamations de Tapper flottent dans l’atmosphère, sans fondements ni citations. Si je suis un menteur, alors quel était mon mensonge ? Si je suis un escroc, alors quel est mon profit ou avantage personnel ? Si je suis un fraudeur, alors où est ma déclaration inexacte ?
Je reconnais que je suis une menace dangereuse, mais seulement pour l’industrie pharmaceutique, pour ses technocrates captifs et pour ses flagorneurs médiatiques.
Alors que j’ai répondu à sa calomnie par un tweet respectueux l’invitant à débattre avec moi, Tapper a refusé, expliquant qu’il ne débattrait pas avec un « théoricien du complot ». De manière caractéristique, il a négligé de citer une seule théorie du complot dont il croit que j’ai fait la promotion.
Et est-il crédible de m’écarter comme étant un théoricien du complot indigne d’un débat ? Après tout, je suis le fondateur et ancien président de la plus grande association de protection de l’eau et fondateur et président en exercice de l’une des plus grandes associations de défense de la santé des enfants.
J’ai gagné des centaines de procès, parmi lesquels des victoires historiques contre Monsanto, DuPont, Exxon, Smithfield Foods et les principaux pollueurs des industries chimiques, du carbone, pharmaceutiques et agricoles. (Dont bon nombre me traitaient également de « théoricien du complot »).
Mon dernier livre, « le véritable Anthony Fauci » (The Real Anthony Fauci) est sans doute le livre comportant le plus de références à avoir jamais figuré au sommet des listes mondiales de best-sellers durant six semaines consécutives. Avec 500 000 exemplaires vendus, il a attiré le nombre spectaculaire de plus de 5 500 critiques cinq étoiles (92 %).
Malgré l’extrême hostilité envers ce livre de la part des médias mainstream et du cartel médical, jusqu’à présent personne n’a encore identifié une seule inexactitude factuelle dans ses 250 000 mots.
Si mon livre n’est que théories du complot sans fondement, alors M. Tapper ne devrait-il pas se réjouir de l’opportunité qui lui est donnée de me corriger avec des faits ou des arguments qui vont au-delà des injures ?
Permettez-moi, alors, de vous proposer ma propre théorie pour l’apoplexie de M. Tapper.
De nombreuses personnes font, au cours de leur vie, des pactes faustiens, échangeant leur intégrité personnelle contre des avantages matériels. Bien souvent la métamorphose se produit comme une érosion graduelle de la fibre morale. De temps en temps cela se produit en un instant ; un homme se trouve à la croisée des chemins moraux et choisit le côté sombre.
Il se trouve que j’étais aux premières loges lorsque Jake Tapper a eu son moment de crise morale. Je suppose que sa féroce attaque au vitriol envers moi est une réaction à son embarras dont j’étais le témoin au moment même où M. Tapper a choisi la carrière plutôt que la moralité.
En juillet 2005, Jake Tapper était le producteur principal d’ABC lorsque le réseau lui a ordonné de tirer un long exposé à partir de la conférence secrète de Simpsonwood en 2000 organisée par les Centres de Contrôle des Maladies et de la Prévention (les fameux CDC — NdT).
En voici le contexte :
En 1999, en réponse à l’explosion des épidémies d’autisme et autres troubles neurologiques, le CDC a décidé d’étudier son vaste Datalink de Sécurité des Vaccins — le dossier médical et de vaccination de millions d’Américains, archivé par les principaux HMO (Health Maintenance Organization — organisme de gestion des dépenses de santé — NdT) pour savoir si l’escalade spectaculaire du calendrier vaccinal, à partir de 1989, était le coupable. L’épidémiologiste interne du CDC, Thomas Verstraeten, a dirigé l’effort.
Les graphes des données initiales de Vertraeten suggéraient que les vaccins Hépatite B qui contiennent du mercure — administrés au cours de premiers mois de vie — étaient associés à un large éventail de blessures neurologiques parmi lesquelles une augmentation spectaculaire de 1 135 % des risques d’autisme [soit 11 fois plus] chez les enfants vaccinés.
Les résultats de Verstraeten ont propulsé le CDC en DEFCON 1 (mesure militaire de menace, le DEFCON 1 correspondant à la menace la plus grave commandant une réponse immédiate aux menaces ou attaques — NdT). Les plus hauts responsables de l’agence ont convoqué, pour une réunion secrète de deux jours dans le centre de retraite isolé de Simpsonwood à Norcross en Géorgie, 52 représentants de l’industrie pharmaceutique, les plus éminents vaccinologues du milieu universitaire et de l’Académie Américaine de Pédiatrie (AAP) et des fonctionnaires régulateurs de santé publique de l’Institut National de la Santé, de l’Administration des Denrées Alimentaires et des Médicaments (FDA), du CDC, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Agence Européenne du Médicament pour élaborer une stratégie pour cacher au public ces terribles révélations.
En 2005 j’ai obtenu la transcription explosive de cette réunion et j’étais sur le point d’en publier des extraits dans Rolling Stones (Deadly Immunity, 18 juillet 2005). Ces enregistrements, de manière ironique, dépeignaient ces principaux caïds du cartel des vaccins en équilibre au bord de leur propre précipice moral, et racontaient leur effondrement dans la corruption durant deux jours écœurants de débat.
La plupart de ces personnes étaient des médecins et des responsables chargés de la réglementation qui avaient consacré leur vie par idéalisme et par profonde préoccupation pour les enfants. Les données de Verstraeten les confrontaient avec le fait que les niveaux cumulés de mercure dans tous ces nouveaux vaccins qu’ils avaient recommandés avaient surdosé une génération d’enfants américains avec des concentrations de mercure plus de cent fois supérieures aux expositions que l’Agence de Protection de l’Environnement considérait comme sûres.
En recommandant une très grande batterie de nouveaux vaccins pour les enfants, les organismes de régulation de santé publique avaient en quelque sorte négligé de calculer les charges cumulatives de mercure et d’aluminium dans toutes les nouvelles injections.
Le Dr Peter Patriarca, qui était alors le directeur à la FDA du Bureau de la Recherche et de l’Examen sur les Vaccins, a exprimé le sentiment général d’horreur lorsqu’il a demandé pour quelle raison personne n’avait calculé l’exposition cumulée au mercure des enfants alors que les décideurs ajoutaient cette cascade de nouveaux vaccins au calendrier de vaccination des enfants :
« La conversion du pourcentage de thimérosal en microgrammes réels de mercure implique une algèbre de niveau 3e (donc de collégien — NdT). Qu’est-ce qui a pris autant de temps à la FDA pour faire les calculs ? »
Dans les jours tendus qui ont précédé le conclave de Simpsonwood, le défenseur de la santé des enfants, le Dr Ruth Etzel de la EPA (Environmental Protection Agency — NdT) a plaidé avec ses collègues responsables de la santé publique d’admettre publiquement qu’ils avaient fait une terrible erreur en empoisonnant par inadvertance les enfants américains et de réparer les dégâts.
Le Dr Etzel a exhorté l’AAP (American Academy of Pediatrics — NdT) et les organismes de réglementation gouvernementaux de gérer la crise avec la même honnêteté et le même remords public dont avait fait preuve Johnson & Johnson en découvrant des produits chimiques toxiques dans la préparation de son Tylénol :
« Nous devons suivre trois règles de base : (1) agir rapidement pour informer les pédiatres que les produits ont plus de mercure que ce que nous pensions ; (2) être francs avec les consommateurs sur le pourquoi nous n’avons pas trouvé cela plus tôt ; (3) faire preuve de contrition. Si le public perd confiance dans les recommandations des Services de Santé Publique, alors la bataille de la vaccination va se briser. Pour garder la confiance, nous devons être francs et honnêtes et aller rapidement de l’avant pour remplacer ces produits ».
Confrontée aux preuves scientifiques de leur rôle dans la calamité des maladies chroniques, la cabale fit exactement l’inverse. Les transcriptions choquantes de Simpsonwood montrent le Dr Patriarca et d’autres caciques de la santé publique s’avertissant les uns les autres de leurs responsabilités quant à leurs réputations, à leur vulnérabilité face aux avocats des plaignants et des dommages potentiels au programme de vaccination.
Le Dr Patriarca a prévenu que la divulgation publique des découvertes explosives du CDC donnerait aux Américains le sentiment que la FDA, le CDC et les décideurs en matière de vaccination dormaient aux commandes pendant des décennies en permettant au Thimérosal de rester dans les vaccins destinés aux enfants.
Après plus de deux jours de discussions intenses, ces agents de Big Pharma et ces technocrates gouvernementaux se sont persuadés les uns les autres afin de transformer leur désastreuse erreur en infamie — en doublant la mise et en cachant leur erreur au public.
Tapper a vu une première ébauche de mon histoire (destinée à être publiée dans — NdT) Rolling Stones et a proposé qu’en échange de l’exclusivité, il fasse un documentaire d’accompagnement pour ABC programmé pour être diffusé le jour de la publication du magazine.
Tapper a passé plusieurs semaines à travailler sur l’histoire avec moi et une équipe de journalistes et de techniciens enthousiastes. Au cours de ses fréquentes conversations avec moi lors de cette période, il était brûlant d’indignation sur les révélations Simpsonwood. Il a agi comme un journaliste qui espère gagner un Emmy (les Emmy Awards sont des récompenses décernées aux meilleures émissions et meilleurs professionnels de la télévision — NdT).
La veille de la diffusion de l’article, c’est un Tapper exaspéré qui m’a appelé pour me dire que les responsables d’ABC lui avaient ordonné de retirer l’histoire. Le réseau des annonceurs publicitaires de l’industrie pharmaceutique menaçait d’annuler ses publicités.
« L’entreprise nous a dit de la fermer », fulminait Tapper. Il m’a dit que c’était la première fois dans sa carrière que les responsables lui ordonnaient d’étouffer une histoire.
ABC avait annoncé l’exposé Simpsonwood, et son annulation soudaine a déçu une armée de défenseurs de la sécurité des vaccins et de parents d’enfants blessés (par un vaccin — NdT) qui ont inondé le réseau (ABC – NdT) par un maelström de mails de colère.
En réponse, ABC changea de tactique et promit publiquement de publier l’article. Au lieu de cela, après un retard d’une semaine, le réseau a diffusé de manière trompeuse un reportage assemblé à la hâte qui faisait la promotion des vaccins et assurant les auditeurs que les vaccins contenant du mercure étaient sûrs.
Le nouveau débat « bait and switch » (émission d’ABC qui dénonce la méthode consistant à appâter les gens avec un produit bon marché pour ensuite leur vendre autre chose — NdT) suivait exactement les points de discussion de Pharma (Big Pharma — NdT). « Je fais confiance à l’institut de Médecine », a déclaré en conclusion l’obséquieux rédacteur médical d’ABC, le Dr Tim Johnson. Le débat était précédé et suivi par une annonce publicitaire pharmaceutique.
Après la publication de l’article (l’article a finalement été publié par le magazine Rolling Stone — NdT) j’ai appelé Jake pour me plaindre. Il ne m’a ni répondu ni rappelé.
Durant les 16 années qui ont suivi, Big Pharma a renvoyé l’ascenseur à M. Tapper en promouvant de manière agressive sa carrière. Pfizer sponsorise sans vergogne le journal télévisé de Tapper sur CNN, annonçant sa propriété sur l’espace — et le servage sous contrat de M. Tapper — avant chaque épisode avec la phrase chargée de sens : « Pfizer vous présente ».
Sous le terme apparent de ce parrainage, CNN et Tapper fournissent à Pfizer une plate-forme pour commercialiser ses produits et permettre à la société pharmaceutique — un criminel en série — de dicter le contenu à CNN.
Cet arrangement a transformé The Lead with Jake Tapper (nom du journal télévisé présenté par Jake Tapper sur CNN — NdT) en un véhicule de propagande pour Big Pharma et a effectivement réduit le rôle de M. Tapper à celui de représentant pharmaceutique — promouvant sans vergogne la peur pornographique, la confusion et la phobie des germes, et guidant son public vers des produits pharmaceutiques brevetés à haut rendement (financier — NdT).
L’objectif principal de Tapper durant la pandémie a été de promouvoir des niveaux de terreur suffisants pour compenser tous les mensonges officiels à l’encontre de la pensée critique.
Tout cet argent provenant de Big Pharma exige naturellement que M. Tapper fasse des courbettes au Dr Fauci, et l’esclavage du présentateur de CNN a contribué à faire de l’émission de Tapper la tribune du directeur de l’Institut National de l’Allergie et des Maladies Infectieuses (le NIAID dont le Dr Fauci est le directeur depuis 1984 ! – NdT).
C’est un endroit sûr pour le Dr Fauci pour obtenir de Jake des résultats fiables.
« La compétition de léchage de bottes à CNN est assez nauséabonde », a observé la journaliste d’investigation Celia Farber qui a relaté la mauvaise gestion du Dr Fauci au NIAID durant plus de 25 ans. « C’est à la fois ruineux pour la démocratie et pour la santé publique ».
Un autre journaliste a comparé la servilité horriblement gênante de Tapper envers le Dr Fauci à l’adulation d’un chien loyal et obéissant. « C’est comme un chien qui regarde une partie d’échecs », dit l’ancien journaliste du New York Times Alex Berenson. « Tellement d’intensité et si peu de compréhension ».
Tapper a passé deux ans sans poser une seule question difficile au Dr Fauci. Il a dissimulé l’implication de Fauci (le NIH aurait financé à Wuhan des expériences de gain de fonction sur des virus — NdT), supprimé les nouvelles de blessures vaccinales, a manipulé psychologiquement les blessés, et défendu toutes les orthodoxies officielles sur le port du masque, les confinements, la distanciation sociale, les vaccins, le Remdesivir, l’Ivermectine et l’hydroxychloroquine.
Il n’a jamais posé de questions sur la santé publique, la santé mentale et les coûts économiques liés aux confinements, sur les fardeaux disproportionnés des politiques du Dr Fauci sur les minorités, la classe ouvrière et les pauvres du Monde.
Il n’a jamais demandé au Dr Fauci d’expliquer pour quelle raison les pays et États qui ont refusé les prescriptions du Dr Fauci ont systématiquement eu de meilleurs résultats en matière de santé. Par exemple, pour quelle raison les taux de mortalité américains sont-ils 1 000 fois supérieurs aux taux de mortalité des pays africains tels que le Nigéria et des États indiens qui utilisent largement l’hydroxychloroquine et l’Ivermectine ? M. Tapper n’autorise tout simplement jamais des points de vue contraires dans son émission.
Il continue à chanter les louanges des vaccins contre la COVID comme étant une technologie miracle que les personnes peuvent prendre quatre fois et qui peuvent malgré cela contracter et propager la maladie.
« Il n’appelle jamais le Dr Fauci sur ses déclarations hésitantes dénuées de science », a dit Farber. « Le Dr Fauci semble capable de paralyser les traits de curiosité du cerveau de Tapper ».
Il faut que Tapper demande au Dr Fauci pour quelles raisons, sous sa direction, l’Amérique a souffert du plus grand décompte de décès au Monde. Avec 4,2 % de la population mondiale, notre nation a subi 15 % des décès COVID.
Au lieu de cela, il opère tel un grand prêtre de toute l’orthodoxie officielle, travaillant à déifier le Dr Fauci et à oindre toutes ses déclarations absurdes, hésitantes et contradictoires avec une infaillibilité papale. Le meilleur moyen de susciter l’indignation de Tapper c’est de critiquer le Dr Fauci.
Voici quelques exemples de tromperies éhontées de M. Tapper :
Le 2 février 2021, Tapper a réfuté les affirmations que le grand joueur de baseball Hank Aaron ait pu décéder suite à une vaccination COVID. Le roi du home run (coup de maître au baseball lorsque le joueur envoie la balle au-delà des limites du terrain — NdT) s’était présenté à une conférence de presse organisée par le CDC 17 jours plus tôt. Tapper a affirmé à son auditoire que le médecin légiste du comté de Fulton avait déterminé qu’Aaron était décédé de « causes naturelles ».
Lorsque le médecin légiste du comté de Fulton a nié par la suite avoir jamais vu le corps d’Aaron, et encore moins avoir effectué une autopsie, Tapper a refusé de corriger son histoire.
En août 2021, Tapper a donné au Dr Fauci une tribune pour répandre la rumeur que des Américains qui s’étaient fait berner étaient en train de s’empoisonner avec un « remède pour cheval » appelé Ivermectine.
Dans une interview du 29 août 2021, le Dr Fauci a dit à Tapper « Il n’y a absolument aucune preuve que cela fonctionne, et cela pourrait potentiellement avoir de la toxicité… avec des gens qui sont allés dans des centres antipoison parce qu’ils ont pris le médicament à une dose ridicule et finissent par tomber malades. Il n’y a aucune preuve clinique qui indique que cela fonctionne ».
Tapper n’a jamais corrigé le Dr Fauci. Il n’a jamais souligné qu’il y avait alors 70 études révisées par des pairs démontrant l’efficacité miraculeuse de l’Ivermectine contre la COVID.
Il n’a pas contesté la qualification de remède pour cheval faite par le Dr Fauci au sujet de l’Ivermectine en faisant remarquer que le médicament avait remporté à la fois un Prix Nobel et été mis dans la liste des « médicaments essentiels » de l’OMS pour son efficacité miraculeuse contre les maladies humaines, et que les gens en ont consommé des milliards de doses sans aucun signalement significatif au niveau de la sécurité.
M. Tapper n’a jamais pensé à demander au Dr Fauci s’il essayait de décourager l’utilisation d’un médicament bon marché et efficace qui pourrait concurrencer ses vaccins expérimentaux.
Au lieu de cela, Tapper a de manière abjecte répété comme un perroquet les points de discussion :
« Les centres antipoison signalent que leurs appels explosent dans des endroits comme le Mississippi et l’Oklahoma, parce que certains Américains essaient, pour traiter et éviter de contracter le coronavirus, d’utiliser un médicament antiparasite pour chevaux appelé Ivermectine ».
Peu importait à Tapper que les responsables du Mississippi tout comme ceux de l’Oklahoma aient rapidement nié que quiconque dans leur état ait été hospitalisé pour un empoisonnement à l’Ivermectine. Tapper n’a jamais corrigé son histoire fausse.
Le 14 septembre 2021, Tapper a obligeamment donné au Dr Fauci une tribune pour contester l’inquiétude de la rappeuse Nicki Minaj que les vaccins COVID puissent affecter la fertilité. Le Dr Fauci a simplement déclaré :
« La réponse à cela, Jake, est un non catégorique ».
Comme d’habitude, Tapper n’a pas demandé au Dr Fauci de citer une étude pour soutenir son affirmation. Il n’a jamais souligné que tous les fabricants de vaccins COVID reconnaissent que leurs produits ne sont pas testés pour les effets sur la fertilité, ou que des données récentes ont montré des augmentations spectaculaires de fausses couches et de prééclampsies chez les femmes vaccinées. (La prééclampsie est une complication de grossesse qui se caractérise par une pression sanguine élevée et des signes de dommages au foie et aux reins — NdT).
Néanmoins, sur la base de la seule parole du Dr Fauci, CNN s’est précipitée pour diffamer et discréditer la rappeuse et pour assurer au public que Minaj avait tort. Après tout, le Dr Fauci avait parlé !
Il est facile de voir comment deux années d’une telle déférence obséquieuse ont encouragé le Dr Fauci, en novembre 2021 à déclarer :
« Je représente la science ».
Il y a beaucoup trop d’autres exemples de la promotion non critique par Tapper de mensonges du gouvernement et de l’industrie pharmaceutique, ne serait-ce que pour les résumer. Il ne s’agit pas de mensonges inoffensifs. Chacun d’entre eux a de potentielles conséquences pour la santé publique.
Le terme de « projection psychologique » décrit l’extraordinaire précision avec laquelle un certain type de personnes applique aux autres des termes péjoratifs, ces termes mêmes qui décrivent avec le plus de précision leurs propres défauts.
Lorsque M. Tapper me traite de « déséquilibré », de « menace pour la santé publique », d’« escroc », de « menteur », n’est-il pas victime de projection ?
Dans une démocratie, les fonctions essentielles du journalisme sont de dire la vérité au pouvoir, d’exposer sans relâche la corruption et de toujours maintenir une posture de scepticisme envers les centres de pouvoir du gouvernement et des entreprises.
Ce que fait Jake Tapper est à l’opposé du journalisme. Tapper, au lieu de cela, s’aligne sur le pouvoir et se fait propagandiste des narratifs officiels et un agent publicitaire servile pour les élites puissantes et les technocrates gouvernementaux.
Sa fureur à l’encontre de ceux qui contestent leurs récits n’est donc pas étonnante.
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