L’art de la guérison spirituelle

23/06/2024 (2024-06-23)

Par MB. Synthèse de livres de Joel S. Goldsmith

Si la médecine remédiait à toute maladie, il resterait toujours une agitation intérieure, car personne ne trouve l’harmonie dans le foot, un téléviseur, ou dans la danse. L’harmonie n’existe que lorsqu’on trouve Dieu, la guérison réelle.

L’Esprit du Seigneur élève à une conscience que Jésus commentait par « mon Royaume n’est pas de ce monde ». La guérison spirituelle est si différente du mode de pensée habituel que sa transmission en est difficile. Nul ne peut en accepter les principes s’il ne ressent pas que le monde spirituel existe. Faire l’expérience de Dieu (Esprit, Christ), scelle un sceau : « ce n’est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi » ou encore : « De moi-même, je ne peux rien faire… le Père qui demeure en moi, c’est Lui qui fait les œuvres ». Vous ne savez pas à quelle minute votre vie va être changée. Chacun de nous est un maillon de la chaîne, un faisceau d’une même lumière. Personne ne peut être plus que cela.

Le secret de la guérison ? 1) Dieu est 2) la nature de Dieu est bonne 3) Sa volonté est d’inclure toute l’Humanité dans son étreinte.

L’œuvre de Dieu était achevée dès le commencement (musique, art, littérature, science, lois…) et tout ce qui est connu, comme tout ce qui sera connu, composé ou écrit dans l’avenir existe déjà, depuis le début. Dieu infini, bon, vie, amour, revient à dire « Dieu est ». C’est la limite de notre connaissance de Dieu.

Chacun de nous a un concept différent d’un père, et adulte on imagine Dieu selon nos concepts d’enfance : un serviteur, un être dont les faveurs peuvent être assurées si la bonne combinaison de mots peut être trouvée. Un tel Dieu n’existe pas, car les faveurs de Dieu, vous les avez déjà. Il n’est aucun lieu où Dieu n’est pas. Dieu sait avant vous ce dont vous avez besoin. C’est Son plaisir de nous donner le royaume. Soyez prêts à vous laisser utiliser, à être un instrument par lequel la Vérité peut Se révéler. Il est accessible au saint et au pécheur. Il considère chacun avec impartialité, sans considération d’ethnie, de croyances, de religion ou d’absence de religion.

Prier Dieu pour ceci ou cela, revient à le considérer comme un serviteur afin qu’Il obéisse à nos désirs. Ne voyez pas Dieu comme un instrument conçu pour votre bon plaisir ! C’est l’inverse ! Vous avez été faits pour Son bon plaisir. Vous avez à être enseigné par Dieu ! Ne dites rien à Dieu, mais reconnaissez Dieu ! Je peux seulement dire : « Si Dieu est, je suis ». Je ne recherche rien, car tout ce que Dieu a, j’ai ; tout ce que Dieu est, je suis. Il n’y a que Dieu étant Dieu, en tout temps, et qui s’occupe de tout. Une fois que le doigt du Seigneur est sur vous, votre vie, votre mouvement et votre être sont placés, non pas sous la loi, mais sous la grâce de Dieu.

LA MALADIE est une création humaine et c’est par le développement de la conscience spirituelle qu’elle pourra être éradiquée. La maladie est extérieure au principe de Dieu qui est de créer, soutenir et maintenir tout ce qui est. La maladie est sans cause, sans fondement, sans loi, sans substance, sans action.

Il n’y a pas de pouvoir dans le péché, la maladie, le manque, les limitations, la mort, le climat, la météo, les infections, la contagion, la haine, la jalousie, l’animosité. La nature de Dieu élimine les lois de la maladie, du péché et des faux appétits. Toutes les prétendues forces et puissances du monde ne sont pas des pouvoirs, car dans la nature infinie de la bonté divine, la maladie, le péché et la peur n’existent PAS en tant que pouvoir. Si vous vous tournez vers Dieu pour qu’il « vainque », vous serez toujours perdant. Dieu n’a pas à triompher de quoi que ce soit sur Terre ou au Ciel, et dès l’instant où vous succombez à la tentation de combattre, de résoudre votre « problème » au moyen de ce que vous considérez être un pouvoir personnel, la possibilité demeure que votre opposant détienne une croyance plus forte en un pouvoir personnel. Une condition après l’autre se présentera dans votre expérience, aussi longtemps que vous lutterez et résisterez. Alors, asseyez-vous et prenez conscience de Dieu : « Il n’y a RIEN que tu puisses craindre. Tu es mon enfant bien-aimé. »

Voici la sagesse : Il n’y a qu’un Dieu — un seul, que ce soit en Orient ou en Occident, parmi les Grecs ou les Juifs, les esclaves ou les affranchis, et le Je au milieu de moi est ce Dieu infini, omniprésent, omnipotent, omniscient, le seul pouvoir.

Le mysticisme, comme n’importe quel autre champ d’études, possède sa terminologie.

1 — Le premier terme est : « en tant que ». Dieu se manifeste en tant qu’être individuel. Il n’y a pas Dieu ET vous. Il n’y a que Dieu qui manifeste Sa nature en tant que votre être : « Je et mon Père sommes UN » (et non pas deux !). En vertu de cette unité, tout ce que Dieu est, vous l’êtes aussi. « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ». Ce « vous » n’est pas un reflet ou une idée séparée de Dieu, ou quelque chose de moins que Dieu, mais Dieu Lui-même en manifestation — Dieu, le Père, apparaissant sur Terre en tant qu’Être individuel. L’Unité est le secret ! Tout homme, femme, enfant, animal, végétal, minéral dans le monde n’est pas ce que cela semble être, c’est Dieu apparaissant « en tant que ».

2— Après le terme « en tant que », vient le mot « est », tout aussi important. Ne fixez pas votre esprit sur le passé ou le futur, mais vivez dans la conscience du Est. Même si vous voyez une personne malade, ivre, mourante, vous passez outre les apparences et proclamez le « Est ». À cause du « en tant que », le « est »se doit d’être. Vous pouvez donc voir les apparences, sans vous laisser troubler par elles. Vos yeux peuvent être témoins de la maladie, de la pauvreté ou du péché de quelqu’un, mais l’Esprit vous dit : « Ceci est l’incarnation même de Dieu ; par conséquent, l’harmonie est là malgré ce que mes yeux voient et ce que mes oreilles entendent. »

Bien évidemment, ces mots sont vides de sens sans une conviction intérieure atteinte seulement par la pratique et la réalisation, autrement dit, par la grâce divine qui se manifeste à nous, en notre Soi profond. Donc comprenons bien : seul un développement de la conscience soutenu par une pratique constante permet d’entendre la Voix au-dedans de nous. Il est très difficile d’établir en soi cette conviction avant d’avoir été « éclairé ».

LA FONCTION DU MENTAL

Dans les premiers temps de la guérison métaphysique, on enseignait que le physique était soumis à l’esprit. C’était une idée novatrice, mais encore faut-il ne pas oublier que derrière la pensée, il y a un penseur (en fait Dieu, l’Âme de l’Homme). La plupart hélas, n’en prennent pas conscience. Ceux qui s’exercent dans les sciences du mental découvrent que l’esprit ne peut être contrôlé et ils se retrouvent à bout de nerfs, épuisés. L’intellect, le mental est l’instrument de quelque chose de plus grand que lui. Ce quelque chose est votre véritable identité ; et quand Cela gouverne votre mental, alors seulement vous vous trouvez en paix — une paix parfaite qui dépasse l’entendement.

C’est toute la différence entre utiliser le mental comme une faculté créatrice et utiliser le mental comme un instrument de prise de conscience et de compréhension. On peut affirmer encore (et encore…) : « Ton corps est en bonne santé, ton corps fonctionne normalement », etc., cela n’est qu’une étape bien que ce soit un palier plus élevé que d’imaginer le corps comme siège de tous les enjeux. Proclamer la vérité est un processus mental qui permet d’avancer vers le discernement spirituel, mais il n’a pas de force de guérison, ni le pouvoir d’amener l’harmonie intérieure.

La démarche spirituelle est différente. Elle élève la conscience jusqu’à la « réalisation ». Si quelqu’un demande de l’aide, ne vous préoccupez pas de ce qu’il devrait manger, boire, etc.. Restez réceptif à la voix de Dieu qui se fera entendre, et voilà : le problème disparaît. Ici, ce n’est pas vous qui assumez le travail (ce que vous avez appris dans votre vie), mais Celui qui vous a crée au commencement, qui connaît la destinée de chacun et ses vrais besoins. C’est lui qui agit, car son plaisir est de nous donner le Royaume. Plutôt que de vous cogner la tête contre des problèmes insolubles, de vous inquiéter de la décision à prendre, ou des choses à faire demain, prenez l’habitude de laisser faire Dieu. Il fera le travail. Référez-vous à la natation : plus on s’agite, plus on s’épuise, alors que se laisser porter permet de rester à flot sans fatigue. Le « travail » spirituel est tout aussi naturel que respirer ou flotter sur l’eau.

Nous ne sommes pas de ceux qui veulent jeter le corps par-dessus bord. Ses organes et ses fonctions manifestent la gloire de Dieu. L’utilisation juste du corps est de laisser Dieu en disposer, de laisser Dieu le gouverner et le contrôler. Cela conduit à cet état de détente dans lequel la gouvernance est entre Ses mains. Le mental lui, n’est qu’un véhicule par lequel vous devenez conscient de la Vérité. La Vérité vous donnera tout ce dont vous avez besoin. Le Centre en vous contient tout votre héritage. Ce Centre est votre conscience et cette conscience n’est pas dans votre corps. Votre corps EST EN votre conscience. Après une pratique suffisante, vous pourrez vous trouver partout où vous souhaitez être.

La science a révélé que la matière est indestructible. Réduite à des molécules ou à des atomes, ce qui en reste est Énergie, mais la matière n’a pas été détruite, elle a seulement changé de forme. Nous ne pouvons détruire la matière, car la substance de la matière est l’esprit. La matière est l’esprit rendu visible « en tant que » matière. Plus on progresse sur la voie spirituelle et plus on entretient un sens spirituel du corps, mais ce n’est pas pour cela que l’on dispose d’un corps « plus spirituel » que celui que l’on avait déjà au départ !

Si nous parlons de l’irréalité du péché et de la maladie, nous ne voulons pas dire qu’ils sont inexistants, mais qu’en fait, ils n’ont pas besoin d’exister. En s’élevant à la dimension de vie où Dieu seul est survient la guérison, même au niveau du corps. Tout péché, toute maladie, tout manque, toute limitation sont réels pour le commun des mortels, et irréels EN DIEU puisqu’ils ne participent pas de la (SA) réalité. Toute forme de mal n’a pas le pouvoir de subsister face au royaume de Dieu intact de tout péché, maladie, mort, manque ou limitation.

La maladie n’est qu’apparence ou encore, suggestion. Tant qu’un « problème » reste dans votre conscience, vous ne pouvez rien faire. Mais si vous réalisez que la parole de Dieu, l’univers de Dieu et l’Homme de Dieu sont réels, il devient complètement fantaisiste de croire que la maladie puisse exister. Jésus ne voyait qu’un carré tracé à la craie autour des paralytiques qui s’imaginaient « paralysés », mais Jésus, dans sa conviction de l’absence de toute entrave réelle, leur disait de se lever et de marcher et alors, les paralytiques se levaient et marchaient. À Lazare, il dit : « Lazare, sors de là » et Lazare sortit du tombeau. Qu’est-ce qui l’en empêchait ? Les règles du jeu de la vie humaine ! Les « lois » du péché, de la maladie et du manque ne sont que des marques de craie sur le sol.

Les gens, lorsqu’il s’agit d’une maladie « incurable », s’enferment dans leur prison. La libération ne tient qu’à un saut. Toutes les lignes de craies ont vocation à disparaître. Quand Pierre était en prison, tous les barreaux de fer et les verrous étaient « réels » et selon toute apparence, impossibles à franchir. Pourtant quand l’ange du Seigneur apparut, Pierre se retrouva hors de prison… et pourtant, les barreaux de fer et les verrous étaient encore là !

Rassemblez en paquet les erreurs (péché, dépendance, maladie, pauvreté ; chômage, malheur, infection, contagion, mort, manque, limitation, météo, conditions climatiques) et voyez — les comme de simples forces « humaines » qui ne valent pas la peine d’être combattues. Alors vous vous rapprochez du Royaume de Dieu et quand Dieu devient pour vous TOUT EN TOUT, vous révoquez les problèmes, les voyant dans leur néant, parce que vous avez compris Dieu : Infinitude, Omniprésence, Omniscience, Sagesse infinie, Amour.

Votre véritable identité ? VOUS ÊTES UN ENFANT DE DIEU et l’erreur que vous combattez, vous la perpétuez par votre combat. Nul besoin de lutter.

L’harmonie divine est la destinée de chaque individu.

Tout individu vient au monde en état d’hypnose par le fait même de sa condition humaine. C’est une hypnose généralisée et tout le monde en est victime. Un rêve ne peut créer des maisons, des enfants ou des accidents. Le rêve ne peut que créer des images. Ainsi en est-il de l’hypnose.

Elle conduit à ce que chacun accepte la maladie, la mort, le manque, les limitations, le chômage, la dépression, les guerres ou les accidents comme étant la réalité. Cette croyance « hypnotique » (utiliser « tentation » à la place) incite à croire en un SOI séparé de Dieu pour résoudre les « problèmes ».

La barrière à franchir est donc la croyance en deux pouvoirs, esprit charnel (croyance en un moi humain) et esprit spirituel, mais si l’esprit charnel devient pour vous un néant, il n’y a PLUS deux pouvoirs. Toutes les tentations (influences) qui incitent à croire en un soi séparé de Dieu doivent disparaître. L’esprit charnel n’est pas « l’opposé de l’esprit divin ». Ne vous attendez pas à ce que l’esprit divin fasse quoi que ce soit à l’esprit charnel qui n’est pas un pouvoir. Dieu est une expérience, et nul ne connaît Dieu avant d’en avoir fait l’expérience.

En tous les cas, on ne peut se corriger en essayant d’être meilleur, ou en se disant « Je vais arrêter d’être… jaloux, malhonnête », etc.. Le premier pas consiste à cesser de se condamner, de se blâmer pour ses péchés, lacunes, ou erreurs. Cela ne mène nulle part de se blâmer ou de blâmer le voisin. La nature de votre être est Dieu, la nature de votre Âme est Dieu, la nature de votre esprit est Dieu, et le corps est le temple de Dieu. Même si on commet les mêmes fautes soixante-dix fois sept fois, on doit se pardonner (et libérer l’autre) soixante-dix fois sept fois. Cessez de condamner, cessez de critiquer, cesser de juger selon les apparences. Élevez-vous hors de l’hypnose, qui se complaît dans la condamnation. Vous vous dégagez, tout en dégageant les autres du poids des erreurs. Ainsi dégagés, vous serez libres de recevoir la grâce de Dieu.

Le Maître est venu pour que les pécheurs puissent être purgés de leurs péchés, bien plus que pour améliorer les bonnes personnes. Aucun pécheur n’est au dehors de la vérité pour l’éternité, aucun pécheur n’est pour toujours sans délivrance. Une des plus grandes fonctions du Christ est de nous libérer de la peine liée à la condition mortelle, de rétablir l’état originel et de régénérer ce qui semblait avoir été perdu.

Depuis des générations, nous sommes des « fils prodigues », vivant à partir de nos ressources « personnelles », sans puiser à la Substance du Père, mais dépendant les uns des autres à un point tel que nous avons perdu la conscience de notre véritable identité. À l’intérieur de nous, ce Christ, cet enfant ou émanation de Dieu, gît latent, recouvert de couches et de couches de croyances humaines accumulées à travers les siècles. Les êtres humains ont vécu si longtemps loin de la demeure du Père qu’ils ont oublié leur parenté qui les lie indissolublement à Dieu.

Le « monde » n’est qu’une extériorisation en images de notre conscience. Quand cette conscience est imprégnée de vérité, notre univers exprime l’harmonie, l’ordre, la prospérité, la joie, la paix, la force et la domination. Lorsqu’il y a absence de vérité en notre conscience alors notre monde prend l’aspect du changement, des succès et échecs attribués aux croyances du monde (« chance », « hasard », croyances médicales ou astrologiques, etc.). Toutes les conditions de vie d’un individu, votre univers, reflètent l’état de votre conscience, et même si l’obscurité n’a pas par elle-même force de loi, puisque l’obscurité peut être dissipée par la lumière, cependant, en l’absence de lumière, l’obscurité prétendra être présente ; ainsi en est-il de même si la vérité est absente de votre conscience. L’ignorance, les mensonges, les apparences, les discordes et dysharmonies prétendent alors être présents.

Supposons que vous vous trouviez dans une situation où vous êtes devant une pièce remplie de gens avec lesquels vous devez collaborer d’une façon ou d’une autre. Ils se présentent à vos yeux sous une variété d’apparences : bonnes et mauvaises personnes, malades et bien portants, riches et pauvres.

Pour en arriver à éprouver un sentiment d’union avec tous, seul votre contact avec l’Esprit, le Père, vous permettra de devenir UN avec chaque individu. C’est là pour vous une opportunité de mettre en application les principes de la Voie Infinie. Regarder par-dessus ou à travers chaque personne jusqu’à Dieu qui anime chacun, puisque Dieu s’exprime en tant que personne. Vous avez affaire à Dieu seul, non à des croyances, des personnes ou des conditions.

Il est facile de dire : ceci est bien, cela est mal, ceci vient de Dieu et cela vient du diable, mais c’est là que vous devez vous tenir fermement en cette réalisation : Mon être est en Christ. En d’autres mots, quand vous voyez des personnes ou circonstances qui prétendent détenir un pouvoir de bien ou de mal sur vous, vous devez reconnaître que votre être est en Christ, et que seul ce qui est inspiré du Christ peut exercer une influence sur vos affaires.

Témoignage de l’auteur

Dans une période de détresse, il m’est bien venu à l’esprit que je devais aimer ceux qui me détestent, que face à l’ingratitude, je devais offrir de l’amour, mais en me tournant vers le père, je ne pus que dire :

« Père, je ne peux y arriver. Je ne sais pas comment faire. Je peux être hypocrite et dire que j’aime ces gens qui me haïssent, me condamnent, me jugent et me combattent, mais sincèrement, je ne sais comment les aimer. Il est vrai que je n’ai pas d’antagonisme à leur égard, parce que je sais ce qui les motive et je ne les en blâme pas. Si je n’avais ce peu de compréhension de Ton amour infini, je ferais sans doute comme eux si j’étais à leur place, ainsi je n’ai aucun esprit de jugement, de critique ou de condamnation à leur égard. Je peux même dire : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font — mais de les aimer ! Non, honnêtement, je ne peux pas dire que je les aime. Je ne peux tout simplement pas. S’il doit y avoir de l’amour, je suis parfaitement disposé à être la voie par laquelle Toi, Dieu, tu les aimerais à travers moi. Si cela est possible, qu’il en soit donc ainsi ; mais ne me demande pas de les aimer, car c’est au-delà de mes capacités ! ».

Moins d’une minute plus tard, je me suis trouvé dans un bel état de paix, je suis allé me coucher et me suis réveillé complètement guéri. Il est impossible d’aimer l’ingratitude, l’injustice, la calomnie et le mensonge, mais nous devons être prêt à laisser Dieu prendre le relais.
« Dieu, Toi qui a pu aimer le voleur sur la croix et la femme adultère, Tu aimes aussi ces gens. »

Lorsque vous dites que vous aimez vos ennemis, cela est une fausse vertu. Nous devons apprendre à laisser Dieu se charger d’aimer et à faire de nous l’instrument par lequel l’amour de Dieu s’écoule vers nos amis et vers nos ennemis, que ce soit au niveau social, professionnel ou familial. Tôt ou tard, tous les genoux vont fléchir. Un jour ou l’autre, tous les Hommes seront enseignés de Dieu. DIEU EST NOTRE DESTIN.

Dans le processus d’éveil, on meurt à son humanité pour renaître de l’Esprit. La vérité est que le royaume de Dieu est à l’intérieur de nous. On n’a pas à le chercher, à l’atteindre, il est déjà en nous. Dieu est la SEULE loi. Il ne peut y avoir de loi de dysharmonie, de maladie, de séparation, de contagion, etc. Finalement, en dehors de Dieu il n’y a RIEN D’AUTRE, et le principe est que Dieu et l’Homme sont UN.
Dieu, le Père
Dieu, le Fils
Dieu, le Saint-Esprit.
Dieu est Père, mais Il est aussi Fils. Ne sommes-nous pas tous fils du seul Père ? Aucun fils de Dieu ne peut connaître de problèmes ou de difficultés, dès lors qu’il reconnaît sa filiation. Et le Saint-Esprit ? C’est notre conscience ou compréhension de cette unité entre Dieu et l’Homme. L’inspiration du moment vous sera donnée chaque fois, selon la volonté du Père céleste qui connaît déjà ce dont vous avez besoin. Un traitement rencontre les besoins d’une personne donnée, en un jour particulier, à un instant donné de son état de conscience.

Le praticien spirituel ne s’abaisse jamais au niveau des querelles, en tentant de raccommoder des ménages ou de favoriser une séparation. Dans le travail spirituel, il ne s’agit pas de rafistoler la scène humaine, mais de comprendre que ce qui nous apparaît comme un problème n’est en fait que la croyance en un moi séparé de Dieu. Avec cette prise de conscience vient la réalisation de Dieu. Le traitement spirituel n’a affaire qu’à Dieu et se situe toujours au niveau de Dieu, non pas au niveau de l’Homme mortel.

Dès l’instant où vous tentez de diriger l’action de Dieu afin qu’il vous amène de la compagnie, une maison, un emploi, un talent, vous faites de Dieu un moyen pour servir une fin. C’est choquant, voire blasphématoire cette idée d’utiliser Dieu, et pourtant c’est le concept de prière et de traitement le plus couramment accepté, croire que Dieu par vos paroles sera influencé dans la « bonne direction » !.
La seule prière valable est l’atteinte de la réalisation de Dieu, et c’est la conscience de Dieu qui accomplit toute guérison.

Jésus avait sa vie, son mouvement et son être continuellement ancrés dans la réalisation du Père intérieur. Pour cette raison, il pouvait déclarer : « Celui qui me voit, voit aussi celui qui m’a envoyé ». Si vous êtes aux prises avec un problème et avez l’opportunité de choisir un praticien, vous pouvez vous tourner vers Jésus dans l’assurance complète de recevoir une guérison. Jean, Pierre ou Paul, ont aussi démontré par leur travail de guérison, l’immense profondeur de leur conscience spirituelle.

Finalement, l’élément guérisseur est toujours la conscience de tout individu qui a atteint un certain degré de conscience-Christ. L’aptitude à guérir ne dépend pas de quelque don spécial attribué à quelques-uns comme s’il s’agissait de l’apanage exclusif de quelques élus. En revanche, aucun progrès spirituel ne peut être fait sans la grâce de Dieu, et vous-même en tant que « vous seul », ne pouvez réussir.

La voie la plus sage est de vivre sa vie en Dieu, en se tenant à « l’écart du monde », ce qui ne veut pas dire s’isoler de l’erreur, mais bien plutôt la reléguer à sa juste place, en la voyant comme néant : Rien qui ne soit à craindre, rien qui ne soit à haïr, rien qui ne soit à aimer.

N’oubliez pas de prendre en considération les trois parties de l’être de votre patient : L’Esprit ou Âme, l’intellect, et le corps. Dieu est :

  • L’Âme, l’Esprit et la vie de tout être.
  • La faculté mentale (intellect) de tout individu (un instrument à travers lequel Dieu agit),
  • Le corps, le temple du Dieu vivant.

Esprit, intellect et corps ne font qu’un. Tout est Dieu. Il n’y a pas une conscience-patient et une conscience-Dieu. En vous faisant du corps une conception matérielle, vous ouvrez la porte à toutes les maladies et péchés auxquels ce corps peut être sujet. Si vous laissez tomber ce concept et réalisez qu’il n’y a seulement qu’un corps sujet aux seules lois de Dieu, vous amenez alors ce corps sous la grâce divine.

Après la Crucifixion, Jésus portait encore la trace des clous, et son flanc celle de l’épée, révélant que, même à ce stade avancé de déploiement spirituel, il entretenait encore, dans une certaine mesure, un sens matériel du corps. Ce fut seulement au moment de l’Ascension qu’il s’est élevé, non pas au-dessus du corps physique, mais au-dessus d’un sens matériel du corps. Devenu pure essence il devint, dans son Ascension, invisible aux yeux humains.

Même si vous entretenez un sens matériel du corps, la compréhension que vous n’êtes pas un corps matériel fera que graduellement, le sens matériel du corps va se dissoudre. En fait, il n’y a pas de pouvoir dans les organes, pas de pouvoir dans les germes, pas de pouvoir dans la nourriture, car « tout pouvoir M’est donné ». La loi qui est Dieu n’a pas à tenir compte d’autres lois que la sienne. À côté d’elle il n’y a pas de lois qu’elles soient matérielles, morales, mentales ou physiques. Dans les cas qui viendront à vous, il y a toujours une loi qui a été établie humainement, et cela doit être reconnu comme étant de la substance de l’hypnose.

Ne niez pas pour autant les apparences de discorde ou de mal, mais reconnaissez Dieu en tant que substance de toute forme. Cette forme se présente sous l’aspect d’un rosier ou d’un plant vénéneux, ou encore d’une tumeur. Quand vous pouvez voir à travers les apparences, jusqu’à Dieu en tant que substance de la forme, vous ne serez pas effrayé par la vue d’un arbuste vénéneux ou d’une tumeur, parce que vous comprendrez que ce ne sont que des interprétations erronées de cette substance indestructible, indemne de péché, maladie, peur, inquiétude, haine, envie, jalousie ou malveillance.

Quand la grippe fait rage, il s’agit d’une suggestion quant à l’existence d’un soi personnel séparé de Dieu. Si vous croisez quelqu’un en état d’ébriété, voilà une suggestion qui vient heurter votre conscience et c’est donc en votre conscience que vous devez la traiter. Si vous voyez un handicapé ou un mendiant, ne l’ignorez pas. Physiquement vous pouvez passer à côté, mais spirituellement, relevez-le dans la vérité de l’être. S’ils sont réceptifs, ils vont le sentir. C’est ainsi que vous aimez, que vous bénissez votre prochain comme vous-même et que vous priez pour votre ennemi qui n’est jamais une personne, mais toujours une apparence.

Celui qui croit à la guérison spirituelle doit accorder à autrui la même liberté qu’il souhaite pour lui-même. Pour quiconque veut recourir à la médecine, à la chirurgie ou toute autre forme d’aide matérielle, il convient de lui reconnaître cette liberté sans interférer dans sa volonté. Par contre, plusieurs de ceux que vous bénissez silencieusement vont recevoir des guérisons parce que vous aurez ouvert en eux le centre spirituel qui n’avait pas encore été jusque-là ouvert : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la Terre, j’attirerai TOUS les Hommes à moi. »

La substance indestructible possède un pouvoir d’autocréation et d’autoconservation.

Mon corps n’a ni qualités, ni quantités de bien ou de mal. Mon corps est le temple de Dieu, la substance-Dieu en tant que forme, incarnant et incluant en qualité et en quantité, tout ce dont Dieu est constitué, le Je Suis, l’Âme. Mon corps n’est ni jeune, ni vieux : il est aussi ancien que Dieu et aussi neuf que chaque jour nouveau. Mon corps n’est gouverné par aucune loi matérielle ou mentale, mais par la grâce de Dieu, car « c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire ».

NI NAISSANCE, NI MORT HUMAINE

En Dieu, il y avait la lumière avant le soleil et une moisson avant une seule semence plantée en terre.

En d’autres mots, dans la création divine il n’y a pas de processus matériels (tout est déjà là), et c’est d’ailleurs le secret de Melchisédech qui n’avait ni père ni mère, aucun processus physique n’ayant été impliqué dans sa venue à l’être.

Dans notre véritable identité, nous sommes exactement comme Melchisédech. Nous n’avons ni père, ni mère. « N’appelez personne sur la Terre votre père, car vous n’en avez qu’un seul, le Père céleste. » Et si dans le rêve d’Adam, une incarnation en suit une autre, dans notre véritable identité, il n’y a pas de naissance et de mort ; il y a toujours le Je qui se tient à l’arrière de « moi » et qui sait tout ce qui arrive à cette personne appelée « moi », comme à cette chose appelée « mon corps ». Le véritable « Moi » ne peut s’identifier au petit « moi », puisque j’étais avant même que je sois conçu dans le ventre de ma mère, et je serai toujours, même si je dois passer par l’expérience de la mort. Ce sera une expérience qui surviendra à mon corps, mais pas à « Je ».

Le fait de concevoir et celui de porter un enfant ne sont que des concepts issus de croyances humaines. En réalité, ce qu’on appelle conception et naissance d’un enfant n’est autre chose que Dieu Se déployant, Se divulguant, Se révélant Lui-même. La vérité, c’est qu’il n’y a dans ce monde, rien qui soit un enfant.
Dieu est toujours au stade de l’absolue maturité, dans un stade de perfection achevée, la moisson étant déjà complète avant même que la graine ne soit mise en terre.
Ainsi en est — il de l’enfant, et en voyant une personne se développer — passer de l’enfance à la maturité et de la maturité à la vieillesse, nous sommes seulement témoins du déploiement de notre concept de la naissance humaine, de la croissance et de la maturité. On peut faire un parallèle avec une bande filmée se déroulant sur l’écran, alors que le film est déjà complet sur la bobine. Nous le voyons se dérouler dans le temps et l’espace, du début à la fin, mais pourtant, le film est une œuvre achevée avant de passer sur l’écran.

Dieu n’est soumis ni à la conception, ni à la naissance : ni Sa vie, ni Son esprit, ni Son Âme ne peuvent naître ou être conçus. Le père et la mère terrestres sont simplement des voies ou instruments par lesquels un « enfant » vient à la manifestation. Tout Homme a le même parent, et ce parent est le Père qui est dans les cieux. Chacun de nous est fils de Dieu. Certains ont plus d’éducation, d’instruction et de culture, mais cela n’est dû qu’aux circonstances environnantes. Il n’y a qu’un Père et vous êtes les héritiers de tous les trésors du Ciel. Par vous-même, vous n’êtes rien, mais par votre filiation, vous êtes tout ce que Dieu est, vous avez tout ce que Dieu a, car il est dit : « Mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce j’ai est à toi. »

Chacun fait l’expérience du manque dû à l’hérédité, au hasard de la famille dans laquelle on naît : manque d’intelligence, d’opportunités, d’éducation, de sécurité financière, insuffisance physique limitant les moyens d’expression. Les cinq sens peuvent témoigner de la limitation… Pourtant, j’accepte seulement la vérité selon laquelle moi et mon Père sommes un et tout ce que le Père a est à moi. Méditez cette vérité, gardez-la devant les yeux de votre esprit. Il se peut que les limitations persistent des jours, des semaines ou des mois sans relâche, mais ce sera là votre temps d’épreuve. Allez-vous croire et accepter l’apparence ? Le divin enfant de Dieu n’a jamais connu, ne connaît jamais, ni ne pourra connaître de limitation sous quelque forme que ce soit.

Dans cette vie qui est Dieu, il n’y a pas d’années. Je n’ai donc pas à traiter avec l’infirmité ou l’âge, car je n’ai pas la vie de l’Homme à « améliorer » ou à « prolonger », mais seulement la vie de Dieu à contempler. Le sens humain de la vie n’est pas votre vie RÉELLE. Votre « corps » ne fait pas force de loi sur votre « vie ». Le passage de la « mort » n’est pas une expérience tragique, parce qu’il n’est pas dans le plan divin que l’on demeure pour toujours dans la forme charnelle. Commencez à considérer ce passage, non pas comme une horreur ou comme si c’était la fin, car ce n’est qu’une fin d’étape et le commencement d’une autre. Si la vie sur Terre était censée durer, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Élie, Élisée, Jésus, Jean, Paul, Krishna, Bouddha et Lao-Tseu seraient encore là, mais chacun est passé, à son heure de l’expérience humaine, à un champ d’activité plus vaste. Et il en sera ainsi de tout être humain.

L’œuvre de guérison n’a donc pas pour but de garder le monde sur Terre de façon permanente. Ce n’est pas le but. En effet, il n’est pas dans le plan divin que l’Homme reste sur Terre pour toujours en tant qu’enfant ou en tant que trentenaire par exemple. Bien évidemment, j’imagine que si vous et moi étions Dieu, nous ferions en sorte que tout le monde reste dans l’éclat et la beauté de ses trente, trente — cinq ans. Ce serait notre idée d’un monde idéal, MAIS… si cela était vrai, Dieu l’aurait planifié ainsi. Ne croyez donc pas un seul instant que les êtres nommés précédemment sont morts. Ils sont tous vivants et ils continuent d’œuvrer spirituellement en ce moment même pour ancrer la vérité dans la conscience humaine. Comme le Maître l’a dit : « Mes paroles ne passeront pas. »

Toute promesse des Écritures qui se rapporte à « Je » est votre assurance d’immortalité, car « Je » suis avec vous avant qu’Abraham fût. Jésus a dit « Je » suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps. S’il avait dit « moi Jésus serai avec vous jusqu’à la fin des temps », il n’y aurait pas pu y avoir une religion chrétienne. Du moment que vous avez identifié Dieu en tant que le Je de votre être, votre identité permanente, vous n’avez plus rien à craindre. Si vous faites votre lit en enfer, Je suis là, si vous marchez à travers la vallée de l’ombre de la mort, Je suis là. Si vous êtes perdu dans le désert, ce Je dressera pour vous une table au milieu de la désolation ; ce Je vous préservera jusqu’à ce que vous trouviez une oasis et Il vous y conduira.

Dans le royaume spirituel, il n’y a pas de futur ni de temps. Il n’y a qu’un éternel maintenant. Au niveau des sens humains, cela peut sembler être un lit de mort, ou encore être perdu dans le désert, ou dériver sur l’océan, ou suffoquer dans un bâtiment en proie aux flammes. Face à ce témoignage des apparences, la réponse est « Je suis ». La solution à tous les problèmes se trouve dans Je suis maintenant. Ceux qui vivent dans la peur n’ont pas de Dieu. La peur est athéisme, la conviction qu’il n’y a pas de Dieu. Dès l’instant où vous avez Dieu, vous ne pouvez avoir peur.

Quand nous vivons dans le temps — le passé ou le futur — nous nous retirons du royaume des cieux. Il n’y a pas de royaume des cieux hier et il n’y a pas de royaume des cieux demain. Le royaume des cieux est un état de grâce qui ne peut qu’être expérimenté maintenant. Revenir une heure en arrière dans notre mémoire ou de se préoccuper au sujet de demain, c’est délibérément se soustraire du royaume des cieux. Mais de vivre dans la réalisation qu’en cette seconde même, Dieu S’exprime, Dieu accomplit Sa propre destinée, c’est cela vivre dans le royaume des cieux ici sur Terre.

Le chemin est étroit et droit, car il n’existe que dans le maintenant, dans le « EST » ! La grâce de Dieu est. La Voie est de laisser tomber toute préoccupation à propos d’hier ou de demain ; la Voie est de faire face sans peur à cet instant — faire face à nous-mêmes en cet instant et réaliser que c’est en cet instant que tout ce que Dieu est, Je suis.

Dans quel état d’être se retrouve l’Homme qui a quitté ce monde ? Une chose est sûre, ceux qui, de leur vivant, ne sont pas entrés sur le chemin spirituel, ne seront pas placés sur ce chemin du seul fait de leur mort. On peut présumer, sans grand risque de se tromper, qu’ils seront à leur réveil, dans le même état de conscience que lorsqu’ils ont quitté ce monde, mais pour ceux qui se trouvent sur la voie spirituelle, je sais d’expérience qu’en dépit des minces progrès qu’ils pourraient avoir faits, ils sont élevés dans une atmosphère plus élevée que celle expérimentée sur Terre. En d’autres mots, le fait même de quitter la Terre les libère d’une bonne partie du sens matériel de l’existence, et ils entrent instantanément dans une conscience plus élevée.

Ultimement, chacun de nous finira par atteindre la complète réalisation de la conscience Christ. Combien de jours, mois, années ou éons seront nécessaires ? Personne ne le sait. Une chose est sûre : vous n’avez pas choisi d’entrer sur la voie spirituelle. Vous n’aviez pas humainement un tel pouvoir.

Enfin, ceux qui croient pouvoir accroître leur santé ou leur richesse par des voies spirituelles devront constater qu’ils ne peuvent pas y arriver par ce moyen SAUF s’ils abandonnent cet objectif en tant que but pour n’accepter comme seul et unique but la réalisation de Dieu. Il est vrai que le reste vient par surcroît, mais ce n’est pas le but.

Tant qu’une personne cherche à atteindre un objectif prédéterminé (se lancer dans une entreprise ; désir de passer d’un poste à un autre ; désirer une chose ou une personne), elle se tient prisonnière de la roue de l’existence humaine plutôt que de s’ouvrir à la vie vécue par la grâce divine. Lorsque vous cherchez la manifestation de quelque chose d’autre que la présence de Dieu, c’est manifester la limitation. Par contre, L’Esprit est toujours en opération. Il y a une activité invisible qui nous conduit vers l’emploi juste, le mariage qui nous convient, la ville de résidence convenable… Mais Dieu révèle rarement et longtemps par avance Son dessein pour nous.

Nous sommes les instruments dans les mains de Dieu, des véhicules, des outils utilisés par le Père pour rendre visible son œuvre et Sa gloire. N’allez pas à Dieu dans l’attente d’une guérison, d’un emploi, de la sûreté ou la sécurité, car ici, vous divisez le vêtement de Dieu, or Dieu ne peut être divisé contre lui-même. Allez à Dieu dans l’attente de Dieu, c’est à dire dans l’attente de recevoir la réalisation consciente de Sa présence. Alors il apparaît dans votre expérience quotidienne et ce, jusque dans les choses simples !! (trouver une place de stationnement, un siège d’avion, une chambre d’hôtel alors que c’est complet…) et bien évidemment dans des expériences plus profondes. Cherchez le vêtement complet : vérité, lumière, révélation, illumination, et laissez le se révéler à vous en tant que subsistance, en tant que maison, en tant que relation joyeuse, en tant qu’activité juste.

UNE NOUVELLE CONCEPTION DES RESSOURCES

Grosse différence entre la vérité spirituelle à propos des ressources et son sens humain ! Car du point de vue spirituel, les ressources ne sont pas la rentrée, mais la sortie de biens. Au sens humain, c’est l’inverse qui est vrai !

Donner ne doit pas nécessairement débuter par le don d’un bien « matériel ». Tout commence par l’abandon, le renoncement au ressentiment, à la jalousie, à la haine, au désir d’obtenir reconnaissance, récompense, rémunération, gratitude, coopération. Simultanément, avec cet abandon viendra le don de patience, de coopération, d’amour, de pardon.

Vous êtes fermement attaché à l’argent ? Si c’est le cas, vous allez devoir apprendre à le relâcher ! et en le relâchant, le flux vous revient inévitablement. Il ne s’agit pas de se mettre à jeter négligemment l’argent ou les biens par les fenêtres ! Ce qui est demandé, c’est un changement dans l’attitude. Dans les Écritures la dîme consiste à donner dix pour cent de ses revenus à Dieu, de façon plus subtile, « les premiers fruits » à Dieu et, de plus en secret quand c’est possible, de sorte que seul le donateur sait d’où ce don provient.

Laissez-moi revenir sur cet aspect important du principe de l’approvisionnement. Vous ne devez pas tenter d’obtenir, d’avoir, d’attirer à vous, mais apprendre comment laisser le flot d’Infinité s’écouler de vous. Le retour du pain donné se produit un peu comme lancer une balle de caoutchouc sur un mur : vous la lancez, mais elle rebondit.

Un second aspect du principe de l’approvisionnement est son caractère invisible. L’approvisionnement n’existe pas sur le plan visible. Les ressources sont de l’Esprit, ou de la Vie, complètement invisibles et infinis par nature. En conséquence, il n’y a aujourd’hui pas moins de ressources que du temps de Jésus, de Moïse, d’Élisée ou d’Élie, mais jusqu’à ce que pour vous, Dieu constitue l’être individuel, vous serez toujours en train de chercher votre approvisionnement et votre sécurité à l’extérieur de vous dans les billets de banque et les biens… et puis… viendront une dévaluation ou une crise économique mondiale, les milliards disparaîtront, et vous penserez que le monde s’effondre !

Moïse a pu être témoin de la manne qui tombe du ciel, quand il en a eu besoin. Élie en plein désert, a pu être nourri par les corbeaux ou se lever un matin et trouver des gâteaux cuits directement sur les pierres en face de lui. Ayant Dieu, Moïse et Élie avaient tout et tout le monde devra en venir à la réalisation qu’avoir Dieu, c’est avoir tout ; et ne pas avoir Dieu, indépendamment de tout ce que l’on peut sembler posséder, c’est en fait ne rien avoir du tout.

Quand Dieu dans Son infinité est plus près de vous que votre propre souffle, vous pouvez revendiquer pour vous-même une abondance infinie. En vous réclamant de cette abondance, vous ne ferez pas insulte à votre intelligence, parce que ce que vous déclarez maintenant, c’est la présence de Dieu en vous, la présence de l’infinité, l’omniprésence de Dieu.

Il n’est pas facile de mettre en pratique l’enseignement du Maître : « ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez ou boirez, ni pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. » Il n’en reste pas moins qu’une des étapes les plus importantes dans le développement de la conscience, est de laisser tomber ces préoccupations, car les biens de ce monde ne sont que « les choses données par surcroît ». Rappelez — vous : « Mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi ». Alors les symboles prennent une forme différente d’une journée à l’autre (argent un jour, titre de transport, chambre d’hôtel, nourriture, vêtements ou tout autre bien le jour d’après). Quel que soit le bien, il apparaît au moment opportun, car il n’est qu’un symbole, l’expression extérieure de l’approvisionnement intérieur, l’Esprit, la présence divine avec vous ; la Force de Vie qui œuvre à travers vous.

La véritable lumière spirituelle donne à partir d’un cœur débordant d’offrandes qui s’écoulent naturellement, sans chercher de retour. Qu’y a-t-il à chercher en retour ? Dieu seul. Comprendre cela, c’est comprendre l’un des principes majeurs de la Voie Infinie. Si vous cherchez votre approvisionnement à travers un praticien, alors votre approvisionnement dépend du développement de la conscience spirituelle de votre praticien. Mais ce ne sera pas une démonstration permanente d’approvisionnement.

Si je parle de moi-même, de mon pouvoir et de mon approvisionnement, je porte un faux témoignage. Certains chercheurs spirituels entretiennent l’idée que Dieu leur est plus favorable que le reste du monde. Quel Dieu horrible ce serait ! Dieu n’accorde pas Ses bontés plus généreusement à certains qu’à d’autres. La seule différence est que certains sont plus conscients de la présence de Dieu. Que nul n’ose croire qu’une nation, une ethnie ou une religion ait plus accès à Dieu qu’une autre ou qu’une personne puisse bénéficier d’un statut spécial auprès de Dieu.

En renonçant à l’usage du pouvoir mental, en cessant de lutter pour essayer d’accomplir quelque chose ou pour faire de l’esprit humain un centre de puissance, vous saurez ce que signifie vraiment harmonie et infinité. Ainsi les cieux proclament la gloire de Dieu. La Terre révèle Ses œuvres et Sa gloire en une infinité de formes, de variétés, de couleurs, de parfums, de quantités. La mesure de Dieu est l’infinité. La quintessence se trouve dans le psaume 91 :

« Celui qui habite au secret du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. »

Habitons-nous au secret du Très-Haut ? Avons-nous notre vie, notre mouvement et notre être dans la conscience Dieu ? dans une complète et totale confiance en la présence et la puissance de Dieu ? Vivons-nous dans la reconnaissance que l’endroit où nous nous tenons est terre sainte ? qu’ici et maintenant même, la présence et la puissance de Dieu nous enveloppe ? Vivons — nous du matin au soir dans la conviction que Dieu dirige notre chemin ? Sommes-nous dans l’attitude d’écoute à la guidance de Dieu et à sa protection ? Si oui, nous faisons partie de la maisonnée de Dieu.

Sommes-nous partagés entre foi en Dieu et foi en quelque dirigeant, potentat ou pouvoir humain ? Avons-nous la compréhension que tout pouvoir humain « terrifiant » (armée ennemie, cancer) est sans pouvoir dans notre expérience ? Reconnaissons-nous que seul le pouvoir de Dieu a pu nous donner le sommeil et nous éveiller à un nouveau jour ? De fait, sur la scène humaine, nous faisons TOUS face à des situations impossibles à surmonter et même Jésus a fait cette expérience dans le jardin de Gethsémani, sur la route du Golgotha et sur la Croix ! Il y a donc des moments (périodes de stress), où tout cela est inévitable. Le Maître l’a fait quand il a demandé aux onze disciples de rester éveillés avec lui, avant sa crucifixion. Évidemment, il est légitime qu’en situation de détresse, nous puissions nous tourner les uns vers les autres, occasionnellement. Mais c’est aussi pourquoi, spirituellement, nous sommes des frères et sœurs les uns pour les autres, spirituellement UN et… de la même maisonnée.

Aujourd’hui, chacun doit en venir à la réalisation que le pouvoir spirituel nous est donné dans la mesure où nous nous y consacrons avec dévotion. La parole de Dieu est vivante, incisive et puissante « Si tu demeures en moi » (si tu Me laisses demeurer en toi !). Dans ce cas, nous n’avons pas besoin de prendre part aux peurs du monde. Nous faut-il en plus de Dieu, du béton armé ?

Attention ! Encore une fois, nous ne pouvons utiliser Dieu pour… nous protéger d’un accident ou de quoi que ce soit d’autre de fâcheux, mais seulement réaliser consciemment que Dieu est notre être et que dans cet être, aucun accident d’aucune sorte n’est possible, ni même envisageable.

Inversement un chercheur spirituel sincère décida un jour d’emmener sa famille en vacances. Un vendredi matin, debout à cinq heures, il consacra une heure à prier pour la protection de sa famille, après quoi ils prirent la route. Le mardi suivant, il se réveillait à l’hôpital avec tous les membres de sa famille. Non seulement sa voiture était complètement démolie, mais il fallut en plus, des mois avant que tous les membres de la famille soient rétablis.

Une question hantait son esprit : « Pourquoi ? » et il chercha l’aide de quelqu’un qui était plus avancé que lui sur la voie spirituelle, et celui-ci n’eut qu’une réponse : « Tu as inventé un accident — tu l’as créé. Si tu avais compris la nature de la prière, le voyage se serait déroulé sans problème, mais de quoi voulais-tu te protéger au juste ? »

  • « des mauvais conducteurs sur la route, des accidents, de ceux qui conduisent en état d’ébriété. »
  • « Voilà. Tu étais à essayer de te protéger d’un pouvoir et d’une présence en dehors de Dieu, en tentant de vous envelopper, ta famille et toi, dans une jolie boule de coton, là où aucune de ces menaces ne pourrait vous atteindre. Mais, qu’as-tu fait en réalité ? Tu as créé une image mentale de tout ce que tu voulais éviter : mauvais conducteurs, accidents, alcool au volant. Comment croire, après cela, que ces menaces n’allaient pas vous toucher ? »

Réaliser qu’il n’y a qu’UN SEUL Pouvoir, Dieu, SEULE activité dans notre conscience, voilà la vraie protection contre la CROYANCE que toute chose puisse avoir une identité propre, séparée de Dieu. Il ne suffit pas de dire : « je suis avec Christ en Dieu » ou « Dieu est mon intelligence » ou « Dieu est ma vie ». Pas du tout, parce que nous excluons ainsi le reste du monde avec lequel nous sommes susceptible d’entrer en contact à un moment ou à un autre.

La loi fut donnée par Moïse — la loi du karma, la loi de cause à effet — mais la grâce et la vérité nous sont venues par Jésus-Christ.

La loi est faite pour ceux qui vivent humainement, mais du moment où nous sommes prêts à abandonner la loi de l’autopréservation, la loi du jugement personnel, la loi de l’autocondamnation, la loi de la condamnation des autres, pour demeurer dans le sentiment que Dieu est le père, et qu’en tant qu’enfants de Dieu nous nous aimons les uns les autres ; c’est alors que nous verrons une transition prendre place dans nos vies.

Plus jamais nous ne convoiterons ce qui se trouve dans le monde des effets. Nous serons satisfaits de voir venir à nous notre bien, à partir de l’Infini Invisible. Ainsi est-il un péché de désirer quoi que ce soit. Demandons seulement que Dieu Se donne Lui-même à nous, car lorsque nous réduisons notre désir — notre action de demander, frapper et rechercher — à quelque forme de bien matériel, nous tombons sous le coup de la loi matérielle.

Quand le Maître eut faim et qu’il fut tenté de démontrer de la nourriture, sa réponse fut : « Va-t’en Satan ! Je ne ferai aucune démonstration personnelle. » Trois fois il a été tenté de faire usage de pouvoirs personnels ; trois fois il a refusé. C’est la fonction de Dieu d’exercer la domination, pas la « mienne ». En résistant à la tentation de démontrer des choses, Jésus a prouvé qu’il était au-dessus des lois mentales et matérielles, fidèle au royaume de Dieu dans lequel il plaît au Père de nous donner son Royaume », non pas de nous donner une « méthode » pour atteindre ce Royaume, mais bel et bien de nous « donner » le Royaume.

Quel que soit le degré de souffrance présent dans ce monde, il est dû au fait de se placer sous un sens matériel de loi. Lorsque nous faisons face à quelque loi physique ou mentale, nous devrions nous retourner vers le principe et balayer cette loi, à partir de la compréhension qu’elle ne peut avoir de pouvoir, parce que Dieu est le seul pouvoir.

En fait, pour être précis, Dieu ne « donne » pas son pouvoir (ni à vous, ni à moi !), mais simplement Dieu s’écoule à travers vous ou moi. Quand un Homme considère ses dons comme venant de lui-même, au bout de quelques années il se retrouve « à sec » parce qu’il a réclamé ces dons comme étant les siens, sa possession exclusive ; en croyant que Dieu lui a octroyé (donné) une faveur spéciale en le dotant de ces talents. Dieu ne donne jamais Son talent à qui que ce soit. Dieu maintient Son talent en Lui-même et l’exprime librement et joyeusement à travers nous, mais ces talents demeurent Ses talents.

Ce sens d’une création double a sa racine dans le moi humain. Dans le jardin d’Éden, Adam commence à croire qu’Ève et lui étaient des créateurs. En définitive, l’Homme n’est pas un créateur, mais seulement un instrument à travers lequel le Principe créateur fonctionne. Lorsque quelqu’un se prend pour un créateur, sur le plan mental ou sur le plan physique, c’est le moi humain qui parle, un moi distinct de Dieu.

Dieu est le seul pouvoir et si nous pouvons nous en tenir à ce principe, notre voie se fera harmonieuse. Cela ne veut pas dire que nous réussirons à nous y maintenir 100 % du temps, parce que les pressions du monde sont telles (journaux, radios, télévision, potins et rumeurs) que nous sommes hypnotisés et acceptons facilement l’existence d’un pouvoir distinct de Dieu. Toutefois, le fait que nous puissions tomber de temps en temps ne doit pas nous inquiéter ou nous rendre honteux.

Toute personne connaît ces moments où les tentations du monde s’insinuent en la convaincant d’un pouvoir existant à l’extérieur de son être. Dites — moi qui a jamais été complètement libre de toutes les tentations ? Jésus a été tenté ! Les tentations sont venues à tous les grands maîtres et à leurs disciples ! Les tentations d’accepter un monde en dehors du monde de Dieu, un pouvoir en dehors du pouvoir de Dieu, des plaisirs en dehors des plaisirs de Dieu, des prophètes en dehors des prophètes de Dieu, viennent à tout le monde !

Si cela nous arrive sous une forme ou une autre, sachons reconnaître qu’il s’agit d’une tentation, reprenons-nous, et recommençons à nous affermir à nouveau dans cette vérité de Dieu en tant que seul et unique pouvoir. Alors maintenons cette vacuité du moi personnel. Avoir peur, c’est affirmer que Dieu n’a pas de plan pour nous. En fait, si nous avions compris que la vie est la démonstration de Dieu et non la nôtre, il nous importerait peu d’avoir froid ou chaud, d’être affamé ou rassasié. Dieu parle le langage universel de l’Esprit, soit comme une voix, une lumière, une forme ; un ressenti intérieur de libération (chaleur ou élévation de la conscience). Il y aura de toute façon un signe, mais rien de programmé à l’avance. C’est pourquoi la prière, dans son sens le plus élevé, est une prière de contact, de communion, dans laquelle ni paroles, ni pensées n’auront vraiment de place, sinon une conscience.

Notre prière est un « paix, sois tranquille », même avec la tempête en mer. Le Maître n’a jamais prié pour que la tempête se dissipe : sa seule prière a été « sois tranquille ». S’adressait-il à l’eau ? Non, il s’adressait à sa conscience et à la conscience de ses disciples. Nous n’avons besoin que d’une chose — la communion consciente avec Dieu.

C’est dans la tranquillité et le silence qu’est notre force. Les idées divines s’expriment et se manifestent en nous, sans mots, dans le silence. Un doigt sur les lèvres, nous nous taisons et nous recevons l’assurance que Dieu est sur le terrain, que le combat n’est pas le nôtre, mais celui de Dieu — qu’en fait, il n’y a pas de combat. Après des mois et des années d’une telle dévotion, le jour viendra où nous n’aurons (quasiment) plus à nous tourner vers quelqu’un d’autre pour de l’aide.

Toute personne qui lit ce livre devrait être prête à accepter la responsabilité de guérir dès maintenant. La Vérité agit aussi dans la conscience de notre entourage. Rappelons encore cette phrase : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la Terre, j’attirerai tous les Hommes à moi. » (tous ceux en résonance avec nous).

Le Dieu dont la grâce nous a donné cette lumière s’attend à ce que nous la répandions — non pas en faisant du prosélytisme, en recrutant des gens, mais en nous maintenant dans une conscience spirituelle élevée, même si personne dans notre entourage n’a connaissance de ce que nous faisons.

Nous connaissons déjà le secret : le Père est en moi et Je suis en Lui. Désormais, sans mots, sans pensées, deux fois par jour, trois fois par jour, quatre fois par jour et l’année prochaine, vingt fois par jour, nous irons à l’intérieur, ne fût-ce qu’une demi-minute, pour reconnaître la Présence, et vivre de telle sorte que tout Homme se trouvant dans le champ de notre conscience sente l’effusion de Dieu sur lui.

Nous sommes les instruments de Dieu, nous sommes les serviteurs de Dieu. Le Fils de Dieu est toujours le serviteur de son prochain, toujours au service de ceux qui appellent. Les rois de la Terre se font servir, mais les rois de l’Esprit sont des serviteurs. Personne n’a à se vanter, ni se glorifier de sa filiation divine, car la filiation divine confère une humilité qui reconnaît que :

SEULE LA LUMIÈRE DE DIEU EST ACTIVE.

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