La technologie de la « sécurité » sabote notre santé

27/09/2024 (2024-09-27)

[Source : jevousauraisprevenu.blogspot.com]

Par Phil BROQ

À l’ère où la technologie semble être un progrès inéluctable, nous devons nous interroger sur les conséquences dévastatrices que ces avancées peuvent engendrer. Les radars, omniprésents dans notre quotidien, illustrent parfaitement ce paradoxe. Si ces dispositifs de détection et de suivi sont vantés pour leurs applications militaires et civiles, leur utilisation s’accompagne de risques alarmants pour la santé publique et l’environnement. La quête incessante de sécurité à travers des systèmes militaires sophistiqués nous pousse inexorablement vers une menace plus grande : celle de notre propre santé et de notre survie. En tant que société, nous avons le devoir de remettre en question l’usage de telles technologies qui, au lieu de nous protéger, pourraient bien nous entraîner vers notre perte.

Les radars, omniprésents dans nos vies modernes, jouent un rôle crucial dans divers domaines, allant de l’aéronautique à la navigation maritime, en passant par les applications militaires et civiles. Fonctionnant grâce à des fréquences pulsées comprises entre 3 et 9 gigahertz (GHz), ces systèmes permettent de détecter et de suivre des objets à distance. Cependant, leur utilisation soulève des préoccupations de plus en plus pressantes en matière de santé publique, surtout à mesure que la technologie 5G se déploie, incorporant ces mêmes bandes de fréquence.

Depuis des décennies, les recherches alertent sur les effets néfastes des rayonnements électromagnétiques. En 1980, lors du symposium « Electromagnetic Waves and Biology », des scientifiques ont mis en lumière les effets athermiques des rayonnements émis par les radars. Des études démontrent que l’exposition néonatale aux hyperfréquences a des conséquences dramatiques sur la physiologie des animaux, affectant leur reproduction, leur capacité à s’adapter au stress, et leur système neurovégétatif. Ces résultats préoccupants ne peuvent être ignorés lorsqu’on envisage l’exposition humaine, en particulier pour les travailleurs dans des environnements à risque.

Le Bureau International du Travail (BIT) a émis des recommandations claires concernant la protection des travailleurs exposés à ces rayonnements. Les effets constatés chez les animaux, tels que les dommages oculaires, les troubles auditifs, et les impacts sur la reproduction, doivent être pris au sérieux pour prévenir des conséquences similaires chez les humains. Ce lien entre l’exposition aux hyperfréquences et les risques pour la santé humaine doit alerter les autorités et inciter à une régulation stricte.

Un rapport déclassifié sur l’attaque par hyperfréquences à l’ambassade américaine à Moscou a révélé que les employés y avaient été exposés à de faibles signaux radars pendant neuf heures par jour. Les résultats de cette exposition chronique ont été alarmants : des aberrations chromosomiques et des taux de leucémie élevés ont été constatés parmi les personnes exposées. Ce rapport met fin à la controverse autour du syndrome des micro-ondes, une condition de santé qui touche de nombreux travailleurs, notamment dans les secteurs militaire et diplomatique.

Ces révélations sur les effets des fréquences électromagnétiques ne doivent pas être considérées comme de simples anecdotes isolées. Elles mettent en lumière une réalité préoccupante qui pourrait avoir des implications profondes pour la santé publique. L’exposition à ces rayonnements, qu’ils proviennent de radars, de technologies 5G ou d’autres sources, pose des risques potentiellement graves non seulement pour la santé physique, mais également pour le bien-être mental des individus.

Des cas de cataracte, de lésions rétiniennes et d’autres problèmes oculaires ont été observés chez des personnes exposées de manière répétée aux radars et aux micro-ondes. De plus, les troubles auditifs, tels que le phénomène de Frey, où des sons ou des sensations étranges sont perçus à cause des interférences électromagnétiques, soulignent la nécessité d’une prise de conscience accrue des dangers que ces technologies représentent.

Human Rights Watch a récemment rapporté avoir vérifié l’utilisation de munitions au phosphore blanc par les forces israéliennes contre des zones résidentielles densément peuplées au Liban. Cette pratique constitue une violation flagrante des lois internationales et met gravement en danger la vie des civils, exacerbant les souffrances et contribuant à un déplacement massif de populations. Le phosphore blanc, bien connu pour ses effets dévastateurs, provoque des brûlures horribles et des souffrances prolongées, s’inscrivant dans une logique de guerre qui fait fi des principes de protection des civils.

Au-delà des attaques à l’armement classique, une autre dimension de cette guerre moderne émerge : l’utilisation des ondes électromagnétiques. Des rapports font état d’attaques ciblées utilisant des technologies sophistiquées, capables de provoquer des explosions et des interférences dans les systèmes électroniques. Cela inclut des dispositifs tels que les bipeurs du Hezbollah, dont les capacités de communication peuvent être gravement perturbées par des impulsions électromagnétiques.

Ces méthodes de guerre ne se contentent pas d’infliger des dommages matériels ; elles engendrent également un climat de terreur psychologique. Les populations civiles vivent dans la peur constante non seulement des bombardements, mais aussi de la menace invisible que représentent les technologies modernes. Cela soulève des questions éthiques et morales sur l’utilisation de telles armes, qui semblent transcender les conflits traditionnels et entrer dans une ère de guerre technologique.

La colonie terroriste israélienne, en se livrant à de telles pratiques, démontre un mépris évident pour les conventions internationales, notamment celles relatives à la protection des civils en temps de guerre. En intégrant des stratégies de combat qui allient armement classique et technologies avancées, elle crée un environnement de violence systémique qui touche de manière disproportionnée les populations innocentes. Cette dynamique soulève des préoccupations majeures quant à l’avenir de la région et à la protection des droits humains fondamentaux.

En somme, la combinaison de l’usage de munitions au phosphore blanc et des attaques par ondes électromagnétiques souligne la gravité de la situation en Palestine et au Liban. Cela appelle à une réaction immédiate de la communauté internationale, qui doit condamner ces violations et exiger des comptes. Il est crucial de protéger les civils et de mettre fin à cette spirale de violence, qui menace non seulement la vie de millions de personnes, mais aussi les principes fondamentaux des droits humains.

Au-delà des impacts physiques, les fréquences électromagnétiques peuvent également avoir des conséquences sur la santé mentale des individus. Des études préliminaires suggèrent un lien entre l’exposition aux micro-ondes et des symptômes tels que l’anxiété, la dépression et des troubles du sommeil. Ces effets peuvent résulter de stress physiologique lié à l’exposition à des niveaux de radiation élevés, mais aussi d’une anxiété psychologique croissante face à la montée des technologies omniprésentes.

La perception d’une menace invisible, comme celle posée par les rayonnements électromagnétiques, peut engendrer un sentiment d’impuissance et de vulnérabilité, impactant le bien-être psychologique des personnes concernées. Ce stress additionnel peut exacerber des conditions préexistantes ou en induire de nouvelles, créant ainsi un cercle vicieux de souffrance mentale et physique.

Le Liban a été victime d’attaques d’un nouveau genre de la part des terroristes israéliens. Cela a commencé par les bipeurs, puis ce fut les talkies-walkies, les téléphones portables, et divers objets connectés tels que les télévisions et les cafetières, jusqu’aux panneaux solaires. Le point commun de ces divers objets : les batteries lithium-ion. Le scénario exact qui a entraîné l’explosion de ces pagettes n’est pas encore connu, mais trois possibilités semblent émerger. 2 des 3 possibilités sont… une surchauffe des batteries lithium-ion. Or, les batteries au lithium sont omniprésentes au quotidien et le sont de plus en plus : soit dans des équipements portables (téléphones, tablettes, ordinateurs, outillage électroportatif…) et des équipements de traction (vélos, trottinettes, chariots, voitures…), soit pour assurer le stockage d’énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques…).

Face à cette situation alarmante, il est impératif d’exiger une évaluation rigoureuse et indépendante des risques liés à ces technologies. Les gouvernements, les organismes de réglementation et les chercheurs doivent collaborer pour mener des études exhaustives qui examinent les effets à long terme des fréquences électromagnétiques sur la santé humaine. Cela nécessite un financement adéquat et une transparence dans les résultats des études.

De plus, il est essentiel que les normes de sécurité soient mises à jour pour tenir compte des dernières découvertes scientifiques. Les réglementations actuelles peuvent être obsolètes et ne pas refléter la réalité des nouvelles technologies qui continuent de se développer rapidement. Les communautés doivent également être impliquées dans ces discussions, car la sensibilisation et l’éducation des citoyens sont cruciales pour garantir que les choix technologiques ne compromettent pas leur santé.

Les révélations concernant les effets des fréquences électromagnétiques vont bien au-delà d’anecdotes isolées ; elles révèlent des enjeux de santé publique qui nécessitent une attention urgente. Il est de notre responsabilité collective de demander des études approfondies et transparentes, afin de mieux comprendre les risques associés à ces technologies. Cela nous permettra non seulement de protéger la santé physique des individus, mais également de préserver leur bien-être mental dans un monde de plus en plus saturé par les technologies électromagnétiques.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a classé les hyperfréquences et les micro-ondes dans le groupe 2B des agents cancérigènes, indiquant qu’il existe des preuves limitées de leur potentiel cancérigène. Ce classement souligne l’urgence d’une approche proactive face à l’exposition aux technologies de détection, notamment dans le cadre de la 5G. Les effets observés sont répertoriés dans la Classification Internationale des Maladies, et leur gravité ne doit pas être sous-estimée.

La Délégation Générale pour l’Armement a développé des armes électromagnétiques, telles que des fusils, canons et drones, destinées à désactiver les installations électroniques de l’ennemi. Ces technologies, bien que conçues pour des objectifs militaires, posent un danger considérable pour les civils. Les armes électromagnétiques peuvent avoir des effets perturbateurs sur les infrastructures critiques, mais elles représentent également un risque de dommages collatéraux sur la santé des populations environnantes.

Ces armes illustrent comment les fréquences électromagnétiques, bien que conçues à des fins militaires, peuvent également se transformer en instruments de destruction massive, touchant non seulement des cibles militaires, mais également des communautés entières. À première vue, ces technologies semblent être des avancées de notre époque, des outils de sécurité censés protéger. Pourtant, la réalité est bien plus inquiétante.

Prenons l’exemple de nos smartphones, omniprésents dans notre vie quotidienne. Ces appareils, qui nous connectent au monde, émettent également des ondes électromagnétiques. Chaque jour, nous sommes exposés à ces radiations sans même nous en rendre compte. Les études commencent à faire surface, établissant des liens entre l’utilisation prolongée des smartphones et divers problèmes de santé, allant des troubles neurologiques aux cancers. Si des armes de guerre, comme celles développées par la Délégation Générale pour l’Armement, peuvent désactiver les systèmes électroniques ennemis, qu’en est-il des effets de ces mêmes technologies sur notre santé à long terme ?

Alors que nous continuons à adopter ces technologies sous couvert de progrès et de sécurité, il est essentiel de remettre en question leur véritable impact. Les radars, les smartphones et les technologies associées ne sont pas de simples outils innocents ; ils portent en eux le potentiel de conséquences dévastatrices pour notre santé, notre bien-être et notre environnement. Il est impératif que nous agissions maintenant, en exigeant une évaluation rigoureuse et transparente des risques associés à ces technologies, pour protéger non seulement notre santé physique, mais aussi notre avenir collectif.

La 5G promet une connectivité accrue, mais elle soulève des inquiétudes majeures concernant les risques associés aux fréquences qu’elle utilise, qui sont très proches de celles des radars militaires et des systèmes aéronautiques. Bien que le Code des postes et des communications électroniques impose des exigences de compatibilité électromagnétique (CEM), la réalité est plus complexe. Ces fréquences, lorsqu’elles sont utilisées dans un environnement dense et technologique, peuvent engendrer des dysfonctionnements et des interférences potentiellement dangereuses.

Les implications de ces interférences sont particulièrement préoccupantes pour la sécurité des dispositifs médicaux, tels que les stimulateurs cardiaques et les pompes à médicaments. Ces technologies vitales, qui dépendent de signaux précis pour fonctionner correctement, pourraient être perturbées par les ondes émises par la 5G. Cette situation met en lumière un paradoxe alarmant : des systèmes de défense, conçus pour protéger les populations, pourraient en réalité compromettre leur santé en raison des risques d’exposition aux fréquences électromagnétiques.

La sécurité des patients doit être une priorité indiscutable. Une évaluation approfondie des risques associés à la 5G est non seulement nécessaire, mais urgente. Les effets potentiels sur la santé publique, ainsi que sur la sécurité des dispositifs médicaux, ne peuvent être sous-estimés. Alors que nous avançons vers un monde de plus en plus connecté, il est impératif de garantir que cette connectivité ne se fasse pas au détriment de notre santé et de notre bien-être. L’exposition croissante aux fréquences électromagnétiques, exacerbée par les technologies modernes, représente une menace invisible dont nous devons prendre conscience et agir pour la contrer.

La convergence des technologies militaires et civiles appelle à une réflexion urgente sur la santé et la sécurité de toutes les personnes. La réalité des dangers associés aux fréquences électromagnétiques exige une attention immédiate. Les implications sur la santé publique et la sécurité des travailleurs ne doivent pas être prises à la légère.

Il est impératif que les gouvernements et les organismes de régulation prennent des mesures concrètes pour garantir la sécurité des citoyens face à ces technologies potentiellement dangereuses. Une évaluation rigoureuse des effets à long terme des fréquences électromagnétiques est essentielle pour protéger les générations présentes et futures. En somme, il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que l’innovation technologique ne compromette pas la santé et le bien-être des êtres humains.

En fin de compte, les technologies militaires, telles que les radars et les systèmes associés, sont des armes à double tranchant. Bien qu’elles soient présentées comme des outils de sécurité, elles engendrent des conséquences dévastatrices pour la santé humaine et l’environnement. Les preuves des dangers liés à l’exposition aux fréquences électromagnétiques ne doivent pas être ignorées. Il est impératif que les gouvernements et les organismes de régulation prennent des mesures significatives pour protéger les citoyens. Ignorer ces avertissements serait une trahison envers les générations futures. La responsabilité collective exige que nous demandions des études approfondies et transparences sur les risques associés à ces technologies. En l’absence de telles actions, nous risquons non seulement notre santé, mais aussi notre avenir en tant que société. Nous ne pouvons plus rester passifs face à cette menace ; il est temps d’agir pour préserver ce qui reste de notre bien-être et de notre sécurité.

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