04/06/2023 (2023-06-04)
Par Gérard Le Maître
Quoi de plus beau que cette Fête des Mères, tradition des familles où tout le monde se rassemble autour d’un bon repas et offre des cadeaux à ces mamans à qui nous devons tout ?
ORIGINE DE LA FÊTE des MÈRES
Les premières traces de célébration en l’honneur des mères sont présentes dans la Grèce antique lors des cérémonies printanières en l’honneur de Rhéa (ou Cybèle), la mère des dieux et notamment celle de Zeus. Ce culte est célébré aux Ides de mars dans toute l’Asie Mineure. Des fêtes religieuses romaines célèbrent les matrones le 1er mars lors des Matronalia (« matronales »), et Cybèle lors des Hilaria…
Toutes ces célébrations ont lieu au printemps, mois de la fertilité…1
Et en France : FÊTE DES MÈRES ORIGINE EN FRANCE
Mais avant celà : après une première tentative en 1920 qui donne aux municipalités la responsabilité de célébrer éventuellement les mères et les pères de familles nombreuses, ce n’est que le 20 avril 1926 que la fête des Mères obtient sa véritable reconnaissance officielle. Le gouvernement d’Aristide Briand la qualifie encore de « Journée des mères de Familles nombreuses ». Cette première cérémonie officielle nationale est marquée par la remise solennelle des médailles de la Famille Française accordées aux Mères de Familles nombreuses afin de leur témoigner toute la reconnaissance de La Nation, hostile au malthusianisme ambiant de la fin du xixe siècle en France et au retard de la natalité française par rapport à celle de l’ennemi du moment — l’Allemagne impériale qui a annexé l’Alsace-Lorraine depuis 1871 —, des associations « populationnistes » et des mouvements natalistes conjuguent leurs efforts pour enrayer la baisse continue de la natalité en France depuis 1866. À cette fin, le mouvement de l’Alliance nationale pour l’accroissement de la population de la France, créé en 1896 par le médecin, démographe et statisticien Jacques Bertillon (1851-1922), développe une efficace propagande nataliste auprès des dirigeants et des mouvements politiques conservateurs. Grâce à leur influence et à leur présence dans les sphères dirigeantes, ils font prospérer leurs idéaux natalistes et envisagent la création d’une journée officielle pour honorer publiquement les pères et mères de familles nombreuses. Les associations de pères de familles nombreuses se multiplient. Le 23 mai 1896, Émile Zola publie un plaidoyer pro domo dans Le Figaro sous le titre « Dépopulation » puis expose ses thèses natalistes au fil du roman Fécondité que le journal L’Aurore feuilletonne de mai à octobre 1899, apologie du bonheur du couple Froment chargé de douze enfants. Progressivement l’idée fait son chemin. Philippe Pétain reprend cette célébration pour lui donner plus de reconnaissance. Sous son impulsion, elle devient, selon Pascal Riché, une « célébration quasi -liturgique, la mère étant mise sur un piédestal » par le régime de Vichy, et tous les Français sont incités à célébrer la maternité.
En 1942, le maréchal Pétain s’adresse à la radio aux femmes en ces termes :
« Vous seules, savez donner à tous ce goût du travail, ce sens de la discipline, de la modestie, du respect qui font les hommes sains et les peuples forts. Vous êtes les inspiratrices de notre civilisation chrétienne »…2
Prévisible : la « cancel culture » s’en prend aussi à la fête des Mères !
« La fête des Mères et la fête des Pères deviennent “la fête (gay-mondialiste) des gens qu’on aime” »
Rien ne nous sera épargné par les tarés qui ont pris le pouvoir en France et dans le monde !
Après le mot « Noël » devenu un gros mot, pour ceux qui ne le tolèrent qu’accolé au mot « prime » de la CAF, l’interdiction des crèches du même nom, la volonté affichée de supprimer les saints du calendrier chrétien, et de remplacer certains de nos jours fériés par ceux d’autres qui, tels les « coucous », s’y entendent pour pousser les occupants hors du nid qu’ils investissent, imposant par la force et la terreur leurs propres us et coutumes, seuls valables à leurs yeux…
« Ces fêtes ne sont pas inscrites au programme » (de l’école de l’Éducation Nationale socialiste).
Tout est à craindre des détraqués aux manettes, voulant attirer tout le monde dans leurs délires de nouvelle société, où tout le normal d’avant serait détruit… remplacé par leurs nouvelles normes !3
« La fête des Mères et la fête des Pères deviennent “la fête (gay-mondialiste) des gens qu’on aime” » afin de ne pas gêner la propagande homosexuelle, bi-, trans- du lobby LGBT en faveur des couples homosexuels.
C’est une nouvelle attaque contre la famille, le totalitarisme de la minorité (homosexuelle GOF-LGBT).4
Bonne Fête
à Toutes les Mamans,
Grand-Mamans,
Arrières Grand-Mamans…
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