Jacques Attali, ce faux bienveillant aux idées prophétiques immorales, glauques, macabres, perverses et même génocidaires…

06/05/2024 (2024-05-06)

[Source : aulnaycap.com]

Par Catherine Medioni

Le 1er février 1981 paraissait le livre d’entretiens de Michel Salomon, journaliste et médecin, aux éditions Seghers, avec 20 personnalités considérées comme appartenant au cercle des plus grands savants au monde. Jacques Attali y donne sa vision du futur et les impérieuses nécessités qu’elle impliquera selon lui… 41 ans plus tard et en pleine pandémie conduisant à une obligation vaccinale abusive en pleine phase expérimentale, ses propos s’éclairent d’un jour nouveau et nous montre une réalité que l’on ne pensait jamais connaître… Tant les prospectives sont effrayantes, exclusivement comptables, sombres, inhumaines, criminelles et révoltantes ! Pour autant, les propos immoraux tenus par Jacques Attali sont-ils acceptables et ne décrivent-ils pas précisément ce que les dirigeants de la planète tentent coûte que coûte de mettre en place et d’imposer aux peuples, aux « gueux », et aux « sans dents » que nous sommes pour nos « élites » perverses et malveillantes ? Ci-dessous des morceaux choisis de la doxa décomplexée de Jacques Attali qui n’envisage la vie humaine que sous l’angle du consumérisme et de son coût en termes de dépenses de santé !

Michel Salomon : Page 265 : « pourquoi un économiste s’intéresse-t -il avec tant de passion à la médecine à la santé… »

Jacques Attali, page 265 :

« J’ai constaté en étudiant les problèmes économiques généraux de la société occidentale que les coûts de la santé sont un des facteurs essentiels de la crise économique. La production de consommateurs et leur entretien coûtent cher, plus cher encore que la production de marchandises elles-mêmes. Les hommes sont produits par des services qu’ils se rendent les uns aux autres, en particulier dans le domaine de la santé, dont la productivité économique n’augmente pas très vite. La productivité de la production de machines augmente plus rapidement que la productivité relative de la production de consommateurs. Cette contradiction sera levée par une transformation du système de santé et d’éducation vers leur marchandisation et leur industrialisation. (…) Est-ce que la médecine peut, elle aussi, être produite par des machines qui viendraient remplacer l’activité du médecin ? »

Jacques Attali, page 269 et 270 :

« Le système tente de durer en surveillant ses coûts financiers. Mais cette volonté débouche sur la nécessité de surveiller les comportements et donc de définir des normes de santé, d’activités auxquelles l’individu doit se soumettre. Ainsi apparaît la notion de profil de vie économe en dépenses de santé. Dès lors, on passe à la seconde phase qui est celle de l’auto-dénonciation du mal grâce aux outils d’autocontrôle du comportement. L’individu peut ainsi se conformer à la norme de profil de vie et devenir autonome par rapport à sa maladie. Le principal critère du comportement (…) est la recherche d’un profil de vie économe en dépenses de santé. »

Jacques Attali, page 272 :

« Toutes les médecines du futur qui sont liées au contrôle du comportement peuvent avoir une incidence politique majeure. Il serait possible en effet de rendre conciliable la démocratie parlementaire avec le totalitarisme puisqu’il suffirait de maintenir toutes les règles formelles de la démocratie parlementaire, mais en même temps de généraliser l’utilisation de ces produits pour que le totalitarisme soit quotidien. »

Jacques Attali, page 272 :

« je crois plutôt à un totalitarisme implicite avec un “Big Brother” invisible et décentralisé. Ces machines pour surveiller notre santé, que nous pourrions avoir pour notre bien, nous asserviront pour notre bien. En quelque sorte nous subirons un conditionnement doux et permanent. »

Michel Salomon, page 273 : « Est-il possible et souhaitable de vivre 120 ans ? »

Jacques Attali, page 273 :

« Est-ce souhaitable ? (…) Je crois que dans la logique même du système industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du pouvoir. Pourquoi ? Parce qu’aussi longtemps qu’il s’agissait d’allonger l’espérance de vie afin d’atteindre le seuil maximum de rentabilité de la machine humaine, en termes de travail, c’était parfait ! Mais dès qu’on dépasse les 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société. D’où je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une durée de vie déterminée, l’homme vive le mieux possible, mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possibles en termes de coût pour la collectivité. Alors apparaît un nouveau critère d’espérance de vie : celui de la valeur d’un système de santé, fonction non pas de l’allongement de l’espérance de vie, mais du nombre d’années sans maladie et particulièrement sans hospitalisation. En effet, du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement, plutôt qu’elle se détériore progressivement. C’est parfaitement clair si l’on se rappelle que les deux tiers des dépenses de santé sont concentrées sur les derniers mois de vie. (…) »

Jacques Attali, page 274 :

« Ainsi force est de reconnaître que la logique ne réside plus dans l’augmentation de l’espérance de vie, mais dans celle de la durée de vie sans maladies. (…) Je suis pour ma part, en tant que socialiste, objectivement contre l’allongement de la vie parce que c’est un leurre, un faux problème. »

Michel Salomon, page 274 : « le monde à venir, libéral ou socialiste, aura besoin d’une morale biologique, de se créer une éthique du clonage ou de l’euthanasie par exemple »

Jacques Attali, page 274 et 275 :

« l’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste, c’est la liberté et la liberté fondamentale, c’est le suicide. En conséquence le droit au suicide, direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d’éliminer la vie lorsqu’elle sera trop insupportable ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera une des règles de la société future. »

Jacques Attali, page 276 :

« (…) les moyens électroniques permettront de définir avec précision le normal et de quantifier le comportement social. Ce dernier deviendra économiquement consommable puisqu’existeront les moyens et les critères de conformité aux normes. (…) La médecine est révélatrice de l’évolution d’une société qui s’oriente demain vers un totalitarisme décentralisé. »

Jacques Attali, page 277 :

« je crois que ce monde en préparation sera tellement affreux qu’il signifie la mort de l’homme. il faut donc se préparer à y résister. »

Michel Salomon, page 277 : « la pénétration croissante de l’informatique dans la société invite à une réflexion éthique. N’y a-t-il pas là une menace sous-jacente pour la liberté de l’homme ? »

Jacques Attali, page 277 :

« il est clair que les discours sur la prévention, l’économie de la santé, la bonne pratique médicale amèneront à la nécessité pour chaque individu de posséder un dossier médical qui sera mis sur bande magnétique. Pour des raisons épidémiologiques, l’ensemble de ces dossiers seront centralisés dans un ordinateur auquel les médecins auront accès. La question se pose : la police aura-t-elle accès à ces fichiers ? (…) À des menaces nouvelles, sachons créer le rempart de procédures nouvelles. La démocratie a le devoir de s’adapter à l’évolution technique. Les vieilles constitutions confrontées aux technologies nouvelles peuvent conduire à des systèmes totalitaires. »

Il est à noter que certains affirment qu’une seconde édition du livre de Michel Salomon serait parue expurgée des propos les plus dérangeants et les plus polémiques de Jacques Attali, qui est très loin d’apparaître pour le bienfaiteur de l’humanité pour lequel il essaie de se faire passer. Bizarrement le livre serait depuis devenu introuvable…

Il est évident que si l’on s’en tient aux propos choquants et très inquiétants publiés ci-dessus et qui font véritablement froid dans le dos, tant il n’est même plus question d’humanisme ni de reconnaissance du caractère sacré de la vie, mais de gestion exclusivement comptable et économique de la vie humaine et de ses dépenses de santé, l’euthanasie prônée comme mode de gestion du futur, toujours selon Jacques Attali, est une sentence de mort programmée et programmable dès l’instant où les humains deviennent sexagénaires….

On peut se demander alors pourquoi les travailleurs et les salariés qui s’échinent au travail toute leur vie pour cotiser à l’assurance chômage, à l’assurance maladie, à l’assurance invalidité et à l’assurance retraite, si les choix politiques visent à les priver de tous leurs salaires différés en ne les soignant plus ou en les euthanasiant dès qu’ils passent le cap des soixante ans, parce que selon cette abominable vision, ils ne seraient plus productifs, et seraient donc trop coûteux ?

Pourquoi également Jacques Attali savait-il dès 1981 ce qui se pratiquerait plus tard et notamment durant cette période de pandémie crée par un virus fabriqué en laboratoire et intentionnellement lâché dans la nature pour décimer l’humanité, à la fois par le virus lui-même, mais également par son (faux) remède ? En effet, voilà qu’il osait affirmer péremptoirement et sans complexe que :

« À l’avenir il s’agira de trouver un moyen de réduire la population. Nous commencerons par les vieux, car dès qu’il dépasse 60-65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Ensuite les faibles puis les inutiles qui n’apportent rien à la société, car il y en aura de plus en plus, et surtout enfin les plus stupides. Une euthanasie ciblant ces groupes ; l’euthanasie devra être un instrument essentiel de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure. On ne pourra bien sûr par exécuter les gens ou faire des camps. Nous nous en débarrasserons en leur faisant croire que c’est pour leur bien. La population trop nombreuse, et pour la plupart inutile, c’est quelque chose d’économiquement trop coûteux. Sociétalement, il est également bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. On ne pourra pas non plus faire passer des tests d’intelligence à des millions et des millions de gens, vous pensez bien !
Nous trouverons quelque chose ou le provoquerons, une pandémie qui cible certaines personnes, une crise économique réelle ou pas, un virus qui touchera les vieux ou les gros, peu importe, les faibles y succomberont, les peureux et les stupides y croiront et demanderont à être traités.
Nous aurons pris soin d’avoir prévu le traitement, un traitement qui sera la solution. La sélection des idiots se fera ainsi toute seule : ils iront d’eux-mêmes à l’abattoir. »

Né le 1er novembre 1943, Jacques Attali qui prône l’euthanasie pour les retraités et les « inutiles » de la société ne devrait-il pas s’euthanasier lui-même, puisqu’il a depuis bien longtemps déjà dépassé le cap des soixante ans et qu’il coûte désormais très cher à la collectivité ?

Dossier et article réalisés les 2 et 3 février 2022 par Catherine Medioni

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