03/05/2024 (2024-05-03)
[Source : @geopolitique-profonde]
Le concept de « Great Reset » [Grande Réinitialisation] évoque à la fois fascination et appréhension, proposant une transformation profonde de notre société sous la houlette de forums influents comme celui de Davos. Ce plan envisage une refonte de la gouvernance globale et intègre les technologies de pointe au sein des futures « smart cities » [villes intelligentes].
Ces métropoles futuristes, souvent idéalisées comme des paradis technologiques, sont au cœur de l’Agenda 2030. Toutefois, au-delà de leurs avantages proclamés en matière de durabilité et d’efficacité, elles révèlent des aspects moins reluisants tels qu’une surveillance étendue et une manipulation comportementale subtile. Paris, dirigée par des leaders tels que Macron et influencée par des théoriciens comme Klaus Schwab, n’échappe pas à cette tendance.
Les fondements de ces villes intelligentes reposent sur la gouvernance numérique, qui utilise la technologie pour optimiser la gestion urbaine, mais introduit également des risques de surveillance type crédit social, évaluant les comportements des individus.
L’omniprésence de la surveillance s’appuie sur l’intelligence artificielle et des robots patrouilleurs dotés de reconnaissance faciale, constituant de vastes bases de données personnelles. La période de confinement a vu l’accélération de cette dynamique, avec l’adoption de mesures de contrôle strictes justifiées par la santé publique.
Bien que l’intelligence artificielle et la robotique soient louées pour leurs bénéfices, elles présentent également des risques lorsqu’elles sont utilisées pour augmenter le contrôle social et la manipulation. Ces technologies, combinées à des techniques d’ingénierie sociale, modèlent les comportements et les opinions, modifiant insidieusement les normes sociales sans un consentement démocratique.
Dans ce cadre, la cybersécurité et les identités numériques deviennent des questions essentielles. Avec la numérisation rapide de notre existence, protéger les données personnelles et combattre la surveillance de masse sont des priorités impératives.
Les smart cities, vitrines de l’initiative de Davos et de l’Agenda 2030, illustrent une vision future où la technologie et la gouvernance numérique dominent. Cependant, derrière le vernis de l’innovation, il est crucial de rester vigilant. L’espoir d’un futur amélioré ne doit pas faire oublier les dangers d’une surveillance généralisée et d’une diminution de l’autonomie. Équilibrer le progrès technologique avec le respect des libertés individuelles est un enjeu capital pour notre temps.
[À partir de 58:45 pour l’intervention sur les « smart cities » et l’IA.]
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