20/01/2020 (2020-01-20)
[Source : Le Média]
[Auteur : Denis Robert]
Nous sommes dans une guerre qui tait son nom. La grève passée 40 jours c’est une forme de guerre où nos ennemis sont sur les plateaux télés autant qu’à l’Elysée ou dans les cars des compagnies républicaines de sécurité. Je rêve d’un jour où ceux qui ordonnent les frappes et les violences seront jugés, ministre comme préfet. Eux comme les policiers qui tabassent et mettent ventre à terre, brisent nos crânes et nos larynx, ne sont pas au-dessus des lois. Je ne rêve pas de voir leur tête tranchée. Juste de sentir leur regard enfin vaciller.
Dans son édito de rentrée, Denis Robert manie moins l’humour et l’ironie que dans ses éditos précédents (encore que). Il en appelle à l’ouverture de Senso, le film de Visconti, et de la guerre d’indépendance de l’Italie pour faire un parallèle avec le mouvement de révolte contre la réforme des retraites. Il analyse aussi les stratégies langagières et policières de la Macronie pour nous soumettre à ses visées néolibérales :
En France, en 2020, on pourrait dire que les envahisseurs sont les soldats et les actionnaires de la Macronie. Petits et grands.
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