17/06/2022 (2022-06-17)
[Source : tribunaldelinfaux.com]
Par Julie Lévesque
Vous trouvez le ciel et la météo étranges ces temps-ci ? Vous vous demandez si c’est naturel et on vous répond « Ben voyons donc! C’est les changements climatiques! »
Vous osez mentionner la géo-ingénierie et on vous répond « Ben voyons donc ! Tu crois aux théories du complot ? »
Ah, ces théories du complot ! Cette réponse intellectuellement paresseuse à toute remise en question du discours dominant sur tous les sujets est un véritable fléau.
La géo-ingénierie est bien réelle, comme vous pouvez le constater dans cet article de Radio-Canada de 2006 sur l’ensemencement de nuages et les « machines à pluie » :
« Le Saguenay-Lac-Saint-Jean a fait l’objet d’ensemencement des nuages pendant plusieurs années. Au début des années 60, la population régionale s’était même mobilisée pour protester contre le mauvais temps, un mouvement appelé l’Opération parapluie. Des mères de famille avaient entre autres réclamé au gouvernement du Québec, par voie de pétition, des vitamines pour leurs enfants, à cause du manque de soleil.
Le gouvernement a toutefois nié l’existence des machines à pluie jusqu’en 1965, date à laquelle le ministre des Ressources naturelles du Québec de l’époque, René Lévesque, ordonne de cesser toute activité de production artificielle de pluie dans la province. Puis en 1970, le Québec adopte une loi accordant, sous certaines conditions, des certificats qui permettent la provocation artificielle de la pluie. »
Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille fortement deux documentaires : L’incroyable histoire des machines à pluie de Claude Bérubé et The Dimming de Geoengineeringwatch.org.
L’incroyable histoire des machines à pluie
Dans L’incroyable histoire des machines à pluie, un documentaire de l’ONF, on peut entendre plusieurs anciens opérateurs et opératrices de machines à pluie et leurs enfants expliquer comment ils arrivaient à percer les nuages, dans quelles conditions ils pouvaient utiliser ces machines et de quoi elles étaient faites.
Au départ, ces machines utilisant de l’iodure ou du nitrate d’argent s’opéraient à partir du sol, mais elles ont ensuite été utilisées par avion « parce qu’elles pouvaient changer le nuage plus vite, parce qu’il lâchait son nitrate d’argent d’un coup sec, ça fait que le nuage se chargeait », explique un opérateur.
Mais dans quel but fabriquait-on de la pluie?
« Pour ramasser de l’eau. C’était de l’or en gazoline », répond une ancienne opératrice, qui prenait soin d’appeler ses amies pour leur dire de ramasser leur linge sur la corde parce qu’il allait pleuvoir.
« C’était tu secret c’t’affaire-là », lui demande le documentariste.
« Oui. »
Lors d’une discussion chez un barbier, un homme dit croire que l’on fabrique de la pluie encore aujourd’hui et raconte que ce sont « les Américains qui sont venus l’expérimenter à Amos en Abitibi ».
« Mon père était cultivateur, raconte une coiffeuse, et je me rappelle qu’il était allé manifester avec l’UPA contre les machines à pluie. Il disait que ça affectait les récoltes. »
On peut même voir des archives de Radio-Canada, où Joseph Bouchard, de l’Union catholique des cultivateurs, demande au gouvernement de « contrôler ces machines-là ».
Ce documentaire fascinant révèle une partie méconnue de notre histoire qui mérite d’être revisitée à l’ère du discours omniprésent sur les changements climatiques.
The Dimming
Le second documentaire, The Dimming (en anglais), est l’œuvre récente de Geoengineeringwatch.org, LA référence sur la géo-ingénierie. On y trouve de nombreux experts, incluant de nombreux militaires, dont un expert en reconnaissance météorologique tactique, des anciens membres des gouvernements des États-Unis et du Canada, comme l’ancien premier ministre de Colombie-Britannique, Bill Vander Zalm, des PhD en sciences, mais aussi des individus qui prônent la géo-ingénierie… comme Bill Gates.
Ce documentaire est extrêmement bien fait et, outre les témoignages d’experts, contient beaucoup de faits vérifiables et vérifiés et de documents déclassifiés, comme cette présentation secrète d’Environnement Canada de 2012 : Geoengineering : Science and Governance.
Dans ce document obtenu grâce à une demande d’accès à l’information, il est question d’un rapport de la Société royale de 2009 où l’on traite des « techniques de gestion des rayonnements solaires », la plus prometteuse étant les « aérosols stratosphériques ».
Dans ce rapport intitulé Geoengineering the climate – Science, governance and uncertainty (La géo-ingénierie du climat – Science, gouvernance et incertitude), on explique que cette technique consiste à libérer « un large éventail de particules dans la stratosphère dans le but de renvoyer la lumière du soleil dans l’espace ».
Si elle est considérée comme très efficace, très abordable et très opportune, elle n’est pas vue comme sécuritaire puisqu’elle pourrait avoir des effets sur les cycles de l’eau, la couche d’ozone, les nuages troposphériques et la productivité biologique (la « quantité de matière vivante produite par un écosystème aquatique » selon le Grand Dictionnaire terminologique).
La Société royale estime que les plus grands défis de la géo-ingénierie ne sont ni scientifiques ni techniques, mais plutôt « sociaux, éthiques, légaux et politiques ».
The Dimming démontre hors de tout doute que certaines techniques de gestion du rayonnement solaire sont utilisées actuellement de manière clandestine, sans doute en raison de ces défis.
Voici la description du documentaire :
« Les opérations mondiales de géo-ingénierie sont une réalité. Les tests de particules atmosphériques menés par GeoengineeringWatch.org ont prouvé que les traces d’avions à réaction qui s’allongent et s’étendent, si souvent visibles dans notre ciel, ne sont pas seulement de la condensation, comme on nous l’a affirmé officiellement.
Il y a plus de 75 ans, les puissances mondiales ont engagé la planète et les populations dans une expérience de géo-ingénierie pour laquelle il n’y a pas de retour en arrière. L’atténuation intentionnelle de la lumière directe du soleil par les particules dispersées des aéronefs, une forme d’atténuation du réchauffement planétaire connue sous le nom de « gestion du rayonnement solaire », a causé et cause toujours des dommages catastrophiques aux systèmes de survie de la planète.
Les retombées hautement toxiques des opérations de géo-ingénierie en cours causent également des dommages non quantifiables à la santé humaine. Pourquoi les scientifiques ou les sources officielles ne divulguent-ils pas les opérations de géo-ingénierie en cours? Qui est responsable de l’exécution de ces programmes? Quelles seront les conséquences si les activités de géo-ingénierie et de gestion du rayonnement solaire se poursuivent? Le documentaire The Dimming répond à ces questions et à bien d’autres. »
Pour plus de détails sur ce genre d’opérations menées depuis les années 1950, voici un article de 2019 au sujet des chemtrails et du programme lui aussi méconnu de guerre biologique canado-américain :
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