Si quelqu’un doit faire face à des poursuites pour crimes de guerre, c’est bien le président ukrainien Vladimir Zelensky et ses commandants adeptes des nazis, ainsi que leurs parrains : les dirigeants américains, européens et de l’OTAN.
Les organes de propagande occidentaux (également connus sous le nom de « médias d’information ») sont soudainement pleins d’informations selon lesquelles la Cour pénale internationale basée à La Haye a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.
La couverture exagérée (c’est-à-dire l’orchestration) est destinée à donner au stratagème juridique ridicule une impression de gravité et de signification alors qu’en réalité le soi-disant mandat d’arrêt n’a pas de sens et fait partie du théâtre politisé kitsch.
Aux côtés de Poutine, la commissaire russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, est également désignée comme personne recherchée pour faire face à des poursuites pour « crimes de guerre ». Les crimes présumés sont liés à la supposée expulsion d’enfants vers la Russie lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine menée depuis février 2022.
La base du mouvement de la CPI est aussi fragile qu’un ballon météo errant. C’est aussi une déformation audacieuse et ridicule de la réalité. La Russie a évacué des milliers de civils, y compris des enfants, des régions anciennement de l’est de l’Ukraine qui font maintenant partie de la Fédération de Russie pour la raison précise de les mettre à l’abri du régime nazi de Kiev soutenu par l’OTAN, et dont les forces ont aveuglément bombardé Donbass et d’autres régions.
Si quelqu’un doit faire face à des poursuites pour crimes de guerre, c’est bien le président ukrainien Vladimir Zelensky et ses commandants adeptes des nazis, ainsi que leurs parrains : les dirigeants américains, européens et de l’OTAN.
Le régime de Kiev bombarde le Donbass depuis neuf ans, depuis que le coup d’État de la CIA a porté au pouvoir cette junte fasciste. L’OTAN a formé le bataillon Azov et d’autres paramilitaires, de type Waffen SS, qui tirent des roquettes HIMARS fournies par les États-Unis avec l’aide de mercenaires américains, britanniques, français, allemands, canadiens et polonais. La Russie est intervenue en Ukraine l’année dernière pour mettre fin au génocide dont Washington et l’Europe ainsi que leurs médias occidentaux sont complices. Pas un mot de cela n’est rapporté dans les soi-disant bastions du journalisme, dont le New York Times, la BBC et autres BFM-WC. Ils sont trop occupés à vendre de la propagande sur la CPI et la Russie.
Est-ce le meilleur cas que la CPI et ses gestionnaires occidentaux peuvent vraiment trouver contre la Russie ? Kidnapping d’enfants ? Qu’en est-il de toutes les autres allégations concernant le bombardement d’immeubles et de civils par la Russie ? S’il y avait une part de vérité dans ces affirmations largement colportées dans les médias occidentaux, pourquoi ces allégations n’ont-elles pas été citées pour des poursuites ? Ils ne l’ont pas fait parce qu’il y a si peu de preuves.
En fait, le régime de Kiev soutenu par l’OTAN est coupable d’avoir utilisé des immeubles d’habitation comme des boucliers humains civils. D’où le recours à une question émotionnellement attrayante d’enlèvement d’enfant présumé (cela nous rappelle le canular les bébés koweïtiens enlevés des maternités par les soldats irakiens).
Mais la fragilité de tout cela ne fait que rendre les revendications occidentales et la CPI encore plus absurdes qu’elles ne le sont déjà.
De toute façon, la CPI n’a aucune juridiction sur la Russie, donc les mandats d’arrêt sont lettre morte. Ils ne sont pas censés être pris au sérieux de toute façon. Tout cela n’est que du théâtre politique visant à salir Moscou.
Le tribunal n’a pas non plus compétence sur les États-Unis. Tout aussi bien, pourrait-on dire, car s’il existait de véritables principes de justice, le président américain Joe Biden devrait être sur le banc des accusés face à de multiples accusations de crimes de guerre en lien avec les guerres illégales américaines en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie et au Yémen, entre autres pays.
Concernant les crimes plus récents, Biden et ses partenaires criminels de l’OTAN devraient sur le banc des accusés pour l’explosion des gazoducs Nord Stream.
Ou pour avoir parrainé et militarisé les nouveaux crimes de guerre du régime israélien contre les Palestiniens.
Ou pour avoir persécuté et torturé l’éditeur Julian Assange parce qu’il a osé révéler la vérité sur les crimes de guerre américains et britanniques.
L’hypocrisie stupéfiante et les doubles standards sont une autre preuve — si une telle preuve était nécessaire — que la dernière manœuvre de la CPI contre la Russie est un coup politique bon marché pour renforcer l’autorité dont les États-Unis et leurs sbires occidentaux ont cruellement besoin.
Cette semaine, alors que les dirigeants américains et britanniques saluent les actes d’accusation de la CPI contre la Russie, marque également le 20e anniversaire de la guerre menée par les États-Unis en Irak. Une guerre qui a tué jusqu’à un million de civils et détruit une nation (la plus ancienne civilisation du monde), basée sur des mensonges purement et simplement fabriqués, des mensonges que Biden, alors qu’il était sénateur, a contribué à promouvoir.
Les principaux architectes de ces crimes, George W Bush et Tony Blair n’ont jamais été mentionnés, même en passant, par les avocats de la CPI. Pourquoi donc ? Parce que la CPI est un tribunal kangourou et un jouet politique que l’impérialisme occidental utilise pour poursuivre ses ennemis politiques.
En attendant, dans d’autres nouvelles…
Nous avons plus de rapports confirmant les allégations précédentes selon lesquelles Joe Biden et sa famille auraient reçu des paiements illégaux d’une valeur de millions de dollars des entreprises chinoises. Biden et son fils toxicomane Hunter (qui frappait la veuve de son frère décédé) sont jusqu’aux yeux dans la corruption due à des manœuvres louches et à l’utilisation du bureau politique du « grand gars » comme garantie. La même routine d’escroquerie a été utilisée dans les relations commerciales non officielles de Biden avec l’Ukraine après le coup d’État de la CIA en 2014.
Pendant ce temps, la semaine dernière a vu le système bancaire américain vaciller sur un autre effondrement historique à la suite de l’implosion de la Silicon Valley Bank endettée et d’autres. Pour soutenir l’avalanche financière à venir dans l’ensemble du secteur financier, l’administration Biden jette une fois de plus des centaines de milliards d’argent des contribuables pour renflouer Wall Street.
Pendant ce temps, aux États-Unis et dans toute l’Europe, des millions de travailleurs descendent dans la rue dans des grèves et des manifestations sans précédent contre les régimes capitalistes corrompus. Les conditions révolutionnaires sont à leur point d’ébullition en France où le président élitiste Emmanuel Macron (une figure de Louis XVI s’il en est une) impose des coupes dans les dépenses publiques par décret, contournant délibérément le processus parlementaire (enfin, c’est une imposture de toute façon).
Mais partout en Europe et aux États-Unis, l’opinion publique devient de plus en plus intolérante et méprisante à l’égard des soi-disant gouvernements qui dépensent des centaines de milliards pour parrainer une folle guerre par procuration en Ukraine contre la Russie à puissance nucléaire alors qu’en même temps, ces mêmes gouvernements occidentaux les dirigeants d’élite exigent plus d’austérité économique sur le public qui souffre. C’est alors que l’inégalité, la privation, le sans-abrisme, la faim et la pauvreté écrasent les sociétés.
Pendant ce temps, nous recevons cette semaine des reportages des médias occidentaux soi-disant optimistes selon lesquels l’axe de l’OTAN dirigé par les États-Unis envisage maintenant d’envoyer des avions de guerre au régime de Kiev en plus des mesures précédentes pour fournir des chars de combat Leopard, Abrams, Leclerc et Challenger — une folie qui conduira à une guerre totale avec la Russie. La dissonance entre les élites occidentales et leurs chambres d’écho médiatiques est si profonde qu’elle courtise la colère révolutionnaire, à la Marie-Antoinette, et sa fameuse remarque « S’ils n’ont pas de pain, qu’on leur donne des croissants ».
La liste des accusations s’allonge sur la montée quotidienne de la colère et du dégoût face à l’effondrement du racket occidental corrompu autrement appelé démocratie capitaliste occidentale, autrement connue sous le nom de dictature des milliardaires et des fauteurs de guerre.
Biden, Macron, von der Leyen, Stoltenberg, Trudeau, Sunak, Scholz & Co (remplissez le nom de votre clown ici : …) ne sont pas réellement préoccupés par l’arrestation de Poutine. Ils se chient pour arrêter la révolte publique croissante contre le spectacle de clown capitaliste occidental.
Finian Cunningham Finian a beaucoup écrit sur les affaires internationales, avec des articles publiés en plusieurs langues. Pendant près de 20 ans, il a travaillé comme rédacteur en chef et écrivain dans de grands médias d’information, dont The Mirror, Irish Times et Independent.
Ceux d’entre nous qui ont déjà lu des romans dystopiques, tels « 1984 », « le Maître du Haut Château », « le Meilleur des Mondes », « Fahrenheit 451 », « un Bonheur Insoutenable », se sont sûrement dit un jour : « C’est pas possible que la planète parte ainsi en sucette ! Heureusement que c’est une fiction, sinon je ne sais pas comment j’aurais supporté cette réalité ».
Je crois qu’en 2023 nous sommes arrivés à ce point de bascule où le monde qui vient n’aura plus rien à voir avec celui que nous connaissons actuellement. En d’autres termes, nous allons probablement vivre cette expérience saisissante de passer de l’autre côté du miroir de façon brutale et irréversible.
Sommes-nous prêts ? Allons-nous regretter la vie d’avant ? Ça dépendra du scénario qui l’emporte. Et c’est ce que nous allons voir ensemble plus bas.
Mais examinons tout d’abord les raisons qui nous poussent, tel un piston hydraulique géant, vers un grand renversement.
Tensions critiques entre Russie-Chine-Corée du Nord et Occident
Jusqu’au-boutisme de l’hégémon USA-UK-Israël
Dérapage nucléaire d’un des belligérants
Luttes entre les idéologues mondialistes dégénérés et mortifères (wokisme, cancel culture, écologie, eugénisme, pédophilie, satanisme, LGBTisme) et les peuples du monde qui veulent vivre
Krach gigantesque sur des marchés financiers en surchauffe
Déclassement et précarité croissants
Inflation alimentaire et énergétique
Catastrophes et désastres écologiques déclenchés par l’homme ou par un événement naturel ou les deux (IA, Z machine, pandémie, tremblements de terre, tsunami)
L’accumulation de vecteurs de force aussi antagonistes est une anomalie dans notre Histoire. Jamais l’humanité n’a rencontré une telle volonté destructrice de l’âme, de l’esprit et du corps, tout en prétendant défendre le contraire.
Si on écoute les eschatologues, nous cochons toutes les cases pour entrer dans une ère pré-apocalyptique. En analysant les faits objectivement, on est obligé d’admettre que la situation mondiale est franchement aberrante et qu’une petite étincelle pourrait tout emporter.
Dans quelle direction ? C’est ce que nous allons tenter d’ébaucher ici au travers de ces six scénarios.
2023, les gens ont compris que le changement, c’est maintenant !
Pandémies, pénuries, guerres, écologisme culpabilisant et autres joyeusetés, les peuples ont appris à ne plus gober ces arnaques de la propagande occidentale basées sur l’instrumentalisation de la peur et la volonté de diviser.
Les médias, principaux apôtres de cette idéologie, sont en berne, plus personne ne s’intéresse vraiment à leur bavardage. Idem pour le milieu politique, artistique et médical, larbins notoires du pouvoir.
Les gens ont compris quels étaient le vrai visage et la nature diabolique de leurs élites. Ils ont aussi réalisé qu’un des moyens de les abattre était de démolir d’une façon ou d’une autre la pyramide au-dessus de laquelle elles trônent.
Consommation raisonnée, alimentation locale, éducation des enfants à la maison, entraide, éco-lieux autonomes, suppression des écrans, lecture, réveil spirituel, retour des traditions, etc.. En faisant sécession avec le Système, les gens l’ont peu à peu précipité vers sa chute.
Ce n’était pas gagné, car au début, le confort bourgeois et le fétichisme de la marchandise les rattrapaient, puis, crise après crise, vexation après vexation, la prise de conscience a surgit. « Non, je ne signerais pas ce putain de pacte avec le diable ! »
Aujourd’hui, le rouleau compresseur mondialiste est au point mort, car il n’a plus de prises. Nul doute qu’il renaîtra un jour de ses cendres, mais pour le moment les populations sont immunisées.
Bien sûr, tout le monde a bien compris que ce scénario improbable ne se produira jamais. À cause de notre lâcheté ou de notre aveuglement, on sait tous, au fond, qu’on a perdu depuis longtemps le fil de notre histoire. Nous sommes à bord d’un train fou, commandé par des fous, qui nous entraîne loin, bien loin de notre Salut.
Subsistent de petits groupes d’humains isolés, insubordonnés, réfractaires au Système. Leur survie dépendra de leur aptitude à se cacher, s’unir et passer entre les mailles du filet. Bonne chance à eux. Bonne chance aussi aux autres !
2023, la Russie est vaincue en Ukraine
Le front s’est étendu et la Russie a fini par tomber. Elle est à rebâtir, ainsi que l’Ukraine, la Pologne, les Pays baltes et l’Europe du Nord, dévastés dans les bombardements.
Un plan Marshall V2.0 est enclenché pour aider à la reconstruction via le prêt et la dette.
C’est la curée pour se partager le territoire russe qui part à la découpe. Changement de régime en Serbie et en Hongrie. L’Europe s’étire dorénavant jusqu’à Vladivostok. Moscou devient la capitale mondiale de la fierté LGBTQ+. L’Occident affaibli par la guerre ne peut se payer le luxe de s’emparer de Taïwan. La Corée du Nord résiste à une attaque massive de drones kamikazes.
Et hop, c’est reparti pour un tour ! On a échappé de peu à une troisième guerre mondiale dévastatrice et la machine économique et idéologique occidentale est relancée, jusqu’à la prochaine crise.
En Occident, sous prétexte d’empêcher de nouveaux conflits, le totalitarisme accélère le pas. La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force !
Des IA traquent sur le Net les opinions divergentes. Tout dissident est placé en détention dans des camps de rééducation aménagés en Sibérie. L’utilisation de VPN est prohibée. La monnaie papier et la cryptomonnaie deviennent illégales. L’argent sur les comptes bancaires est transformé en monnaie numérique.
Les identités biologiques et digitales fusionnent. Basé sur une technologie d’implants nanoscopiques électromagnétiques autoalimentés, chacun de nous émet dorénavant à vie un signal radio unique. Adopter ce procédé nommé « Trackme » devient la seule identification autorisée et la condition sine qua non d’une vie sociale.
L’inemploi et les cessations d’activité ont tellement augmenté qu’un revenu universel s’est substitué aux allocations chômage.
Dorénavant les populations disposent d’un quota carbone mensuel, les incitant à se regrouper dans des habitations collectives.
Des brigades du peuple parcourent les campagnes afin de collecter la taxe foncière. Quand l’impôt ne peut être assumé, les propriétaires sont expulsés et la réquisition des champs justifiée comme un juste tribut pour nourrir la population.
L’euthanasie choisie est légalisée, y compris sur les enfants, sans même l’accord des parents.
Le taux de natalité s’effondre.
90 % de la population est désormais contingentée dans de grands ensembles d’habitations collectives où les virus ne cessent de se propager malgré les plans de vaccination obligatoire.
On ne prend plus ni l’avion, ni même le train ou la voiture. Ça coûte tellement cher en malus carbone que ça éteint toute velléité de se déplacer autrement qu’à pied ou en vélo.
Des groupes de rebelles, indétectables, car ayant boycotté « Trackme » dès le début, se constituent et forment des poches de résistance, loin des villes.
Privilégiant la low-tech et le camouflage pour se rendre invisibles des drones tueurs qui sillonnent le territoire, certains parviennent à pirater les systèmes contrôlant les accès aux cités dortoirs.
De petits combats en petites victoires, les rebelles deviennent peu à peu le clou dans la botte du pouvoir technocratique mondial en place.
Tracts, brouillages, attentats, recrutement de nouveaux dissidents dans les cités, les élites ne l’ont pas encore vu venir, mais la fin de leur règne approche.
C’est après avoir cartographié patiemment leurs lieux de pouvoirs et de résidences qu’une attaque coordonnée sera lancée un matin.
Avec le soutien de la Chine et de la Corée du Nord, par les airs et par le sol, les élites seront délogées et décimées en quelques jours dans une violence dévastatrice inouïe.
Le renouveau de l’humanité prendra du temps, mais, après la grande purge, la grande réinitialisation du monde pourra commencer.
Cette fois-ci sur des bases réellement égalitaires et fraternelles.
2023, la Russie gagne en Ukraine
L’armée russe a vaincu l’armée ukrainienne. Le Donbass est repris en totalité. L’armée otanienne tente de contenir la ligne de front, mais celle-ci cède et la Russie s’empare de toute l’Ukraine.
Dans un geste désespéré et fanatique, la Pologne, télécommandée par les USA, envoie une salve de missiles conventionnels longue portée vers Minsk, Moscou, Saint-Pétersbourg et Odessa.
Panique générale. Les sirènes retentissent dans le monde entier. Les chaînes de TV, qui avaient préparé l’opinion publique à cette éventualité, retransmettent les images en direct. Sur nos écrans, nous voyons à l’œuvre les batteries antimissiles russes S400 stopper net, haut dans le ciel, les fournées destinées au sol russe. En revanche, Minsk, trop près de la zone de tir, est touchée à plusieurs reprises en plein centre-ville.
La planète retient son souffle. On attend la réplique. Mais rien ne se passe.
Une heure plus tard, retransmis en simultané, Loukachenko et Poutine apparaissent côte à côte dans leur QG respectif. Loukachenko prend la parole en premier pour annoncer le bilan. Le nombre de victimes civiles dépasse les 10 000 morts et 30 000 blessés, beaucoup de bâtiments sont détruits dans la capitale biélorusse, dont le palais de la république et de nombreux musées.
Poutine, dans un discours d’anthologie qui restera à jamais gravé dans les livres d’histoire, tient tout d’abord à rassurer les populations civiles occidentales. Il ne cédera pas à la provocation qu’on attend de lui. La solution de représailles choisie, inoffensive pour l’homme, est en chemin et ne sera pas de type nucléaire, ni même conventionnel. Une dizaine de planeurs hypersoniques Avangard survolent actuellement les cibles, toutes occidentales. Centres de commandement de l’OTAN, bâtiments administratifs, zones de contingents militaires, usines de fabrications d’armes et de microprocesseurs, vont être rendus inutilisables suite à des explosions électromagnétiques déclenchées depuis la troposphère.
Vladimir Poutine prévoit de grandes perturbations et demande à toutes les populations d’être patientes. Les avions disposent de 2 heures pour atterrir sur le plus proche aéroport.
Compte à rebours : 2 h, 00
Afin d’en finir avec la guerre énergétique éternelle, source inépuisable de conflits, Poutine présente le plan de relance Sakharov qui a été conçu dans le plus grand secret par le Kremlin et ses alliés. Énergie libre pour tout le monde !
Des capteurs d’énergie libre ainsi que des adaptateurs pour moteurs thermiques et électriques sont déjà en production, les plans et modes d’emploi téléchargeables en open source.
Hôpitaux, maisons de retraite et cliniques privées seront livrés les premiers. Des stocks ont été constitués pour les administrations et entreprises qui en feront la demande.
Devant la poussée populaire, les gouvernements mondialistes sont renversés ou rendent le tablier. Des élections anticipées s’organisent dans ces pays. Les partis souverainistes sont largement plébiscités. En France, Alain Soral remporte les élections avec 85 % des suffrages et un taux record d’abstention de 6,66 %.
Un nouveau monde abondant, fertile, fraternel, créatif, émancipateur est en train d’émerger.
2023, guerre nucléaire
Des mini-nukes explosent à Kiev et dans un entrepôt militaire près de la frontière polonaise. Bilan : plusieurs dizaines de milliers de morts et des centaines de kilomètres carrés contaminés par la radioactivité.
Pour les médias, ça ne fait aucun doute, c’est la Russie. Des sondages la rendent responsable à 85 %. La diplomatie russe explique que c’est un false-flag mais reste inaudible.
Sur ordre de Joe Biden, Emmanuel Macron prend la tête du commandement militaire unifié européen. Depuis Jérusalem, il s’adresse à tous les membres de l’UE. La troisième guerre mondiale est déclarée contre la Russie. La mobilisation des troupes démarre dès l’âge de 14 ans. Des bataillons LGBTQ+ intègrent tous les corps d’armée.
Le lendemain, une dizaine d’ogives nucléaires sont tirées depuis les bases de l’OTAN vers la Russie.
Immédiatement, alors que le premier impact n’a pas encore eu lieu sur le sol russe, Paris, Londres, Berlin et Varsovie sont foudroyées et anéanties. Puis c’est le tour de Jérusalem, car elle abrite le QG du commandement mondial de l’OTAN.
Réfugiés dans les bunkers, 95 % des équipes gouvernementales mondialistes sont vaporisées.
Au large des côtes anglaises, américaines et pacifiques, suite à de gigantesques explosions sous-marines, des vagues géantes de 500 mètres de haut sont en approche.
Quelques ogives parviennent à pénétrer la défense aérienne russe et atteignent mortellement leur cible. Moscou n’est pas touchée, mais les principales grandes métropoles comme Kazan, Novossibirsk, Nijni Novgorod, Saint-Pétersbourg se volatilisent en poussières.
En zone Asie-Océanie, la Corée du Nord, alliée à la Chine, affronte le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Des dizaines d’explosions nucléaires sont enregistrées dans cette région. Le Japon disparaît. Les deux Corées n’existent plus. Déclenché par l’ampleur de l’onde de choc, un séisme parcourt la Mer de Chine, se dirigeant droit vers l’Amérique latine, emportant tout sur son passage.
Avant de disparaître, la Corée du Nord lance deux de ses plus gros missiles hypersoniques nucléaires vers les États-Unis. La déflagration est tellement puissante que ⅔ du pays de l’Oncle Sam se vitrifie instantanément.
En Afrique et en Russie, les survivants s’organisent pour reconstruire le monde.
Il faudra des siècles pour que refleurissent les campagnes, s’éclaircisse le ciel crépusculaire et revienne la paix dans les âmes et les cœurs.
2023, intervention exogène V1
Début 2023, des objets volants non identifiés commencent à apparaître dans le ciel au-dessus de petites villes et villages de campagne, majoritairement en Amérique latine, Asie et Afrique.
Dans le monde entier, des témoignages visuels affluent de toutes parts. Photos, vidéos, livres, les réseaux sociaux et les chaînes d’info regorgent de contenus montrant d’étranges objets ovoïdes volant à basse altitude dans le ciel.
Ce qui surprend le plus, c’est le design épuré et le silence de ces engins volants.
Les premières prises de contact se produisent dans de petites agglomérations où les visiteurs arrivent de nuit, choisissant de se poser sur les places publiques ou près de lieux de cultes.
Peu à peu, les gens se familiarisent avec ces êtres humanoïdes et leurs fantastiques machines. Le calme, la puissance tranquille et la sérénité qu’ils dégagent étonnent et rassurent à la fois. Ils sont comme nous, des gens normaux, occupés à leur besogne, parlant la langue du pays, saluant les passants. Habillés de vêtements clairs et sobres, ils ne donnent pas l’impression d’être dans une tenue militaire, mais plutôt civile décontractée.
Ici et là, ils invitent les curieux qui le souhaitent à entrer dans leur astronef. Parfois ils proposent de faire une balade de quelques heures.
Ils répondent à toutes les questions, laissent prendre des photos, montrent des images de leur monde.
Tant que des militaires ou policiers ne viennent pas rôder alentour, les visiteurs prolongent leur séjour et tissent des liens avec les populations. Dès que rappliquent des forces armées, ils se retirent, prenant bien soin de laisser derrière eux des messages d’amitié et de paix.
En quelques semaines, tout le monde a bien compris que leur volonté n’est pas de convoler avec les puissants, encore moins de chercher à en tirer avantage, mais bien de communiquer avec les gens et d’instruire ceux qui le désirent.
On apprend ainsi que de nombreuses civilisations évoluées existent dans l’univers, qu’elles nous étudient depuis des millénaires, y compris nos prières, attendant le moment opportun pour entrer en contact.
Ne voyant dans nos élites aucune volonté de tirer leurs peuples vers le haut, ils ont demandé à leurs émissaires de partir à la rencontre des communautés terriennes les plus avancées spirituellement. Charge à elles d’assurer la médiation avec les autres habitants de la terre.
La proposition est simple. Quiconque est intéressé par l’élévation de sa conscience doit prier et agir comme tel. Il sera alors contacté et recevra la connaissance nécessaire lui permettant d’éveiller son esprit.
Ce sera le début de l’âge d’or de l’humanité.
2023, intervention exogène V2
Mai 2023. D’étranges objets survolent les grandes capitales partout dans le monde. Furtifs, véloces, ils apparaissent, s’immobilisent quelques instants dans le ciel, comme s’ils évaluaient nos infrastructures, puis s’évanouissent dans les airs. Leur envergure correspond à un cylindre d’une cinquantaine de mètres de long pour une dizaine de mètres de diamètre. Un gros sous-marin. La couleur est indéfinissable, car elle change constamment en fonction de l’environnement. Autour, un halo scintillant pulse en émettant un fort bourdonnement.
C’est tellement hors-norme que cela provoque un mélange confus de sentiments, entre stupeur et effroi. Certains, consternés, ne savent s’ils contemplent un spectacle en 3DMax et doivent s’émerveiller ou s’enfuir en courant dans un bunker. L’imaginaire des blockbusters hollywoodiens et autres films catastrophes est certainement passé par là.
En quelques jours, la nouvelle se répand dans le monde entier, envahissant les médias et les réseaux sociaux. Les extraterrestres sont arrivés sur terre ! Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Sont-ils amicaux ? Vont-ils prendre contact avec nous ? Nous exterminer ?
Des spécialistes sont invités sur les plateaux télé. On assiste à des débats houleux entre les partisans de la paix, de la guerre, ou de l’apocalypse. Religieux, militaires, scientifiques, politiques, people, tout le monde veut placer sa tirade. Certains commentateurs, toujours les mêmes, vont jusqu’à envisager un complot des Reptiliens pour instaurer un gouvernement mondial. Tout est bon, pourvu que ça suscite de l’émotion et pétrifie les gens devant leurs écrans.
Juin 2023. Les USA prennent le leadership. Ils décident d’envoyer des avions de chasse intercepter ces objets volants. Grâce aux caméras embarquées, on assiste en direct aux tentatives d’approches. La technologie de ces engins est juste prodigieuse. On ressent la tension des pilotes. « Mais comment peut-on suivre des oiseaux pareils, nom de Dieu ?! », crache d’une voix grésillante un des pilotes. « C’est une aberration, on croise à Mach 2.5 et ça virevolte comme si les lois de la physique… pshhhhhhhh ». On ne connaîtra pas la suite, le F15 disparaîtra brutalement des écrans radars.
Au même moment, sur les chaînes d’info sont retransmises des images nocturnes terrifiantes. Des villes, frappées par des orbes d’énergie dévastatrices, s’aplatissent comme des crêpes, puis s’enflamment ou explosent en particules embrasées. On reconnaît Londres, Berlin, Paris, New-York, Tokyo, San-Francisco, México, São-Paulo, Tel-Aviv… que des grandes métropoles mises à mort devant nos yeux. L’horreur. Les déflagrations sont titanesques. Quand des fragments incandescents s’élèvent dans l’atmosphère, on peut voir le ciel comme en plein jour. Et ce qu’on y voit est cauchemardesque.
Immobiles et imposantes, des formes sombres aux ventres hérissés de canons contemplent le chaos qu’elles propagent. On y est, les extraterrestres commencent à nous décimer !
Ce jour-là, le cours de la vie humaine sur terre changea à jamais.
Les sirènes se mirent à hurler jour et nuit. La loi martiale et le confinement général décrétés. Aucun avion civil ou commercial ne fut autorisé à circuler. Idem pour les bateaux, les trains et tous types de véhicules terrestres.
L’effondrement des marchés financiers s’ensuivit, puis les émeutes et les pillages quelques jours après.
Septembre 2023. Sous le haut commandement du président des États-Unis, un Gouvernement Global de la Guerre (GGG) fut instauré, ordonnant deux mesures prioritaires : 1) la construction d’abris souterrains pour protéger les populations civiles, 2) la subordination totale à l’effort de guerre pour vaincre l’envahisseur.
Janvier 2789. Quelques siècles plus tard, l’humanité enterrée renversera la tyrannie et sortira enfin de sa geôle. Dehors, abasourdie, elle découvrira peu à peu la vérité. Le mythe des extraterrestres était un mensonge. Des milliards de vies innocentes furent massacrées. Quelques pays se dressèrent contre cette mystification, mais d’autres les empêchèrent d’intervenir.
En exhumant les archives de l’époque, on apprendra qu’un projet de psyop, ourdi par la CIA dans les années 1960-1970, portait le nom de « Blue Beam ». Cette opération consistait, grâce à divers moyens techniques et l’aide des médias de masse, à créer l’illusion d’une invasion extraterrestre. Objectif : terroriser et asservir les peuples. Parmi les moyens employés : d’immenses projections holographiques dans le ciel, des ondes électromagnétiques 5G pour parasiter le cerveau, la propulsion MHD procurant une grande agilité dans l’air à haute vitesse, l’utilisation de mini missiles nucléaires propres.
Éradiquer la population en faisant porter le chapeau à des pseudo aliens envahisseurs, c’était ça le projet ! D’ailleurs, les abris souterrains avaient été construits secrètement pour loger quelques dizaines de millions d’habitants, pas des milliards !
En ces temps anciens, les false flags étaient fréquemment utilisés par les élites pour terroriser les masses en tuant d’innocents civils. Celui-ci fut en quelque sorte leur ultime chef-d’œuvre.
L’ENNEMI MIS A NU, NE VOUS TROMPEZ PAS DE CIBLE
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Dossier en trois parties présenté par les Gilets Jaunes de la Victoire
I QUI EST L’ENNEMI ?
Depuis plusieurs siècles, s’est développé, dans l’ombre, un acteur géopolitique nouveau, anonyme et de nature privée, appelé par facilité de langage « puissances d’argent ».
Cet acteur est déroutant à plus d’un égard, car le fait d’être anonyme rend difficile son appréhension précise et la mesure de sa puissance, par rapport aux traditionnels États.
Ensuite, cet acteur ne répond pas aux mêmes règles d’engagement, pour employer une terminologie militaire, que les États. D’une part, ces « puissances d’argent » sont des acteurs privés, et non publics, qui répondent donc à des intérêts d’ordre strictement catégoriel, en aucun cas à un quelconque « intérêt général ». Mais, comme par essence ils sont anonymes, on a du mal à discerner leur présence autrement que par des déductions et recoupements d’informations.
D’autre part, et peut-être surtout, ces acteurs, qui ne sont pas géographiquement délimités (pas de contraintes géographiques), ne fonctionnent fondamentalement pas selon la même logique que les États traditionnels. Alors que les États, quelle que soit leur taille, sont limités par des frontières et répondent à une logique d’ordre sédentaire, ces nouveaux acteurs politiques (que d’aucuns, tel que Peter Scott Dale, nomment « État profond ») répondent à une logique de type nomade.
Comprendre ce phénomène, nouveau dans son ampleur, car sa création remonte loin dans le temps est pourtant fondamental puisqu’il permet de percevoir que ce nouvel acteur géopolitique a, in fine, un seul ennemi mortel : la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains. Ainsi, dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, les États sont, par construction, les pires ennemis des « banquiers-commerçants ».
À ce propos, rappelons que dans un entretien accordé à la revue « Entreprise » (ancêtre de la revue l’« Expansion »), et publié en juillet 1970, Edmond de Rothschild, déclarait : « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! » (n° 775 du 18/07/1970, p.64)
La première puissance à avoir intégré la caste des « banquiers-commerçants » en tant que nouvel acteur politique est l’Angleterre. Le choix d’Oliver Cromwell (1599-1658) de développer l’Empire britannique en adossant la puissance des armes à celle des banques a créé un nouveau paradigme politique. Dire cela ne signifie pas que l’Angleterre porte l’acte de naissance de cet acteur géopolitique nouveau, anonyme, appelé par facilité de langage « puissances d’argent ». Sa naissance est plutôt à rechercher dans les Républiques commerçantes de Gênes, de Florence ou de Venise.
(…)
Le pouvoir économique actuel, caché derrière des hommes politiques de paille interchangeables, est structurellement hors de tout contrôle ; une collectivité ne peut mettre en œuvre des contrôles que sur un pouvoir dont elle connaît l’existence, l’origine et la nature. Les collectivités humaines ne sont pas en capacité de lutter contre un ennemi caché, anonyme, qui reste non identifiable.
La première condition du renouveau civilisationnel consiste donc à faire apparaître juridiquement la réalité, qui transparaît derrière l’anonymat des capitaux, au grand jour.
Posté par Annwn à propos de l’article du Général Henri Roure :
[NDLR Cet Annwn a simplement repris sans les citer (ce qui est alors illégal) des extraits (pages 39 à 44) de l’ouvrage Demain dès l’aube… le renouveau de Valérie Bugault :
La FED n’est ni une Réserve, ni Fédérale, ni Américaine
La Réserve fédérale des États-Unis a été créée en 1913 en réaction à plusieurs crises bancaires, la plus récente étant la panique de 1907, où les banquiers privés ont dû engager leurs fonds propres pour réinjecter des liquidités sur le marché. Si la nouvelle institution est placée sous la direction du gouvernement, elle ne semble cependant pas être ce qu’indique sa dénomination. Voici quelques éléments qui, malgré la relative opacité qui entoure le fonctionnement de la banque centrale américaine, invitent à relativiser l’exactitude du titre de l’institution.
En premier lieu, la Fed n’est pas à proprement parler une réserve, elle est un syndicat d’émission monétaire. Alors que le choix du mot « réserve » laisse entendre que son rôle principal est de conserver de la monnaie en réserve afin de parer à une éventuelle crise bancaire comme celle de 1907 — tel était un des arguments principaux en faveur de sa création — la fonction majeure de la Fed est celle de toute banque centrale, à savoir « battre monnaie ». Le premier mot du nom de la banque centrale américaine masque donc le fait qu’elle détient le pouvoir régalien de créer la monnaie.
Ensuite, la Fed n’est pas une institution fédérale, mais plutôt mixte. Elle demeure fédérale au sens où elle n’est pas locale, mais elle est mixte au sens où elle n’est pas intégralement publique. En effet, si le système monétaire américain est dirigé par une agence de l’État fédéral, nommée Conseil des gouverneurs (désignés par le Président des États-Unis), la gestion courante est déléguée à douze banques régionales qui fonctionnent comme des entreprises privées : elles émettent des actions à l’intention de banques privées partenaires. De plus, deux tiers des membres administrateurs de ces antennes régionales représentent des banques privées.
Enfin, la Fed n’est pas à strictement parler américaine. En effet, il découle de sa nature mixte, publique et privée, que des actionnaires privés étrangers à l’intérêt général américain peuvent avoir accès aux cercles de décision des banques régionales. Ainsi, dans les premières années de l’institution, ses détracteurs soulignaient par exemple les forts intérêts britanniques présents dans les trois banques qui détenaient la majorité des actions de la Réserve Fédérale de New York, la National City Bank, la First National Bank et la National Bank of Commerce.
Citation
Romain Treffel : « La FED n’est ni une Réserve, ni Fédérale, ni Américaine ». Analyse publiée sur « leconomiste.eu » le 02/03/2015. Anecdote économique extraite du recueil intitulé « 50 anecdotes économiques pour surprendre son auditoire ».
C’est bien les banquiers apatrides qui mènent la danse, servis par une armée de valets sans foi ni loi qui sont bien conscients de ce qu’ils font. Tous cherchent à détruire les États pour mettre en place un gouvernement mondial dirigé par une oligarchie où le citoyen n’aura plus qu’à obéir aux ordres, n’est-ce pas la France de Macron ! La plupart des organismes internationaux comme des États sont infiltrés par cette engeance qui au fil des ans est arrivée aux postes clefs. C’est une mafia de la pire espèce.
Quant aux ignorants qui ne comprennent pas ce qui se passe, s’ils veulent avoir un avenir, nous leur conseillons de se réveiller très rapidement avant que nous soyons pris irrémédiablement dans leur nasse.
Que plus personne ne vote pour ces traîtres LR qui ont démontré qu’ils travaillaient contre le peuple !
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Par Gérard Le Maître
En mai 2022 ils ont appelé à voter Macro. 2023 : ils s’associent pour les sales besognes…
Il a manqué 9 petites voix pour que ce funeste projet de réforme des retraites dont une grosse majorité de Français ne veut pas soit repoussé. Les marchandages, les promesses de postes pour l’avenir, de budgets généreux pour les circonscriptions de ceux qui voteraient « bien » ont fait tourner les têtes…
VOICI LA LISTE DES TRAÎTRES :
En attendant un « grand ministère », Ciotti vient d’être payé cash pour sa trahison
Après avoir trahi les Français hier, Éric Ciotti vit désormais sa meilleure vie avec ses amis macronistes.
💰🗳LES "30 DENIERS DE JUDAS" -SUITE En attendant un "grand ministère", Ciotti vient d'être payé cash pour sa trahison: il est nommé "questeur"de l'Assemblée. Fromage🧀où il n'y a rien d'autre à faire qu'avoir un somptueux logement de fonction et empocher une prime de 5000€/mois https://t.co/SvJjnX6YJk
Voter et faire voter la réforme des retraites : un renvoi d’ascenseur ?
Juin 2018 : Les députés LREM invités à voter Ciotti !
Questure : le poste en or que récupère Éric Ciotti à l’Assemblée nationale
Poste qu’il occupe depuis juin 2018 : Par 186 voix contre 35, avec 83 bulletins blancs, il a accédé au poste occupé depuis 2017 par Thierry Solère un autre félon : (ex-LR devenu « Constructif » et désormais membre de La République en Marche)
Le 29 juin 2022, Éric Ciotti est réélu au poste de questeur de l’Assemblée nationale en obtenant la majorité des voix, 367, sur 544 votants donc beaucoup de macronistes !
Être questeur à L’A.N. c’est La Vie de Château assurée :
Chaque questeur encaisse un complément de revenu : 5 003,57 euros bruts mensuels en tant qu’indemnité spéciale due à la fonction. Une somme à additionner aux 7 209,74 euros bruts mensuels d’indemnités basiques de député.
Plus un fastueux appartement de fonction et divers autres avantages…
Les images de la répression policière des manifestations dénonçant l’utilisation de l’article 49-3 dans le cadre de l’examen d’une réforme qui a suscité une très forte mobilisation depuis plusieurs semaines sont choquantes. Nous avons vu ces scènes indignes d’une démocratie : des policiers exerçant des violences illégitimes contre des manifestants et des street medics, des interpellations collectives de manifestants enjoints de s’asseoir par dizaines à terre, mains sur la tête, des journalistes faisant leur métier menacés ou brutalisés.
Mais derrière ces images terrifiantes, il y a les décisions qui les sous-tendent et les mécanismes institutionnels à l’œuvre : des directives données par le ministre de l’Intérieur à tous les préfets de France, et des forces de sécurité intérieure sommées de réprimer les manifestations qui s’organisent dans de nombreuses villes pour exprimer la colère sociale face au déni de démocratie. Le Gouvernement continue de mépriser le mouvement social et la violence ne fait que croître.
Des centaines d’interpellations et de mesures de garde à vue ont été décidées depuis jeudi dernier. La très grande majorité de ces mesures n’a reçu aucune suite judiciaire (à Paris, après la manifestation de jeudi place de la Concorde, sur 292 gardes à vue de manifestants, seules 9 ont donné lieu à des poursuites pénales).
Nous ne devons pas nous satisfaire de cette présentation de façade d’une autorité judiciaire assumant son rôle en ne donnant pas suite à des mesures policières infondées. Ces chiffres montrent que les forces de sécurité intérieure utilisent très abusivement la garde à vue, déclinaison concrète d’une volonté politique de museler la contestation en brisant les manifestations en cours et en dissuadant — par la peur — les manifestations futures.
Que peut l’autorité judiciaire face à cette violence d’État ? Comment incarner l’institution constitutionnellement gardienne de la liberté individuelle, et donc chargée de contrôler les mesures privatives de liberté et de mettre un terme à celles qui seraient infondées ?
Jouer pleinement notre rôle doit nous conduire à refuser le détournement de la procédure pénale au profit du maintien de l’ordre, à refuser de donner un vernis judiciaire à des opérations de police qui ne sont plus au service de la protection de la population, mais de sa répression. Notre place n’est pas dans les salles de commandement, car en nous associant aux autorités de police en amont de la réponse judiciaire, nous contribuons à la pénalisation du mouvement social et nous nous privons de notre capacité de contrôle en aval. Notre place n’est pas au côté des préfets pour préparer la répression des manifestants, mais de protéger les justiciables dans l’exercice de leur citoyenneté. Notre contrôle de toutes les procédures initiées lors des manifestations doit être exigeant et minutieux.
Apprenons de nos expériences passées, l’indignation ne suffit pas : il est aujourd’hui évident que lors du mouvement des gilets jaunes, l’institution judiciaire s’est mise au service d’une répression violente du mouvement social. Le rôle de l’autorité judiciaire est de garantir les droits et libertés des personnes. Nous devons donc les protéger dans l’exercice de droits essentiels à la démocratie : la liberté d’expression et de manifestation.
La communauté du Franc Libre après 111 jours de détention
En 1958, le fondateur de la Ve République déclarait :
« La seule souveraineté, c’est le peuple,et le président de la République fait appel à lui en cas de conflit. »
Michel Debré, 1912-1996, est un haut fonctionnaire, résistant et homme d’État français.
Il est le premier à exercer la fonction de Premier ministre de la Ve République, du 8 janvier 1959 au 14 avril 1962…
Nommé Premier ministre à la suite de l’élection du général de Gaulle à la présidence de la République… Il occupe par la suite les fonctions de ministre de l’Économie et des Finances de 1966 à 1968, puis des Affaires étrangères de 1968 à 1969, et enfin de la Défense nationale de 1969 à 1973…
Michel Debré prend très précisément l’exemple d’un Premier ministre choisi par le président de la République mais désapprouvé par la représentation nationale lors du vote de confiance.
« Il n’y a qu’une manière de régler le conflit (…) : c’est de donner la parole au peuple par voie de dissolution », explique-t-il, réfutant l’idée que « la souveraineté nationale est donnée à une assemblée ».
« En réalité, il n’y a pas d’assemblée souveraine. La seule souveraineté, c’est le peuple et le président de la République fait appel à lui en cas de conflit. Il n’y a pas de méthode plus démocratique et plus libérale si l’on veut rester dans un régime de liberté », achève-t-il…
POLITIQUE. Que doit faire le président de la République en cas de conflit entre le Parlement et le Gouvernement ? 🤔 La réponse de Michel Debré, lorsqu'il présentait en 1958 la Constitution de la Ve République. pic.twitter.com/ueIInO8Pig
L’histoire du Tribunal de La Haye est symbolique. La Russie ne s’est jamais interrogée sur la nature de cette institution. En réalité, elle fait partie de la mise en œuvre du gouvernement mondial, un système politique supranational créé au-dessus des États-nations qui sont invités à céder une partie de leur souveraineté à cette structure. Cela inclut la Cour européenne des droits de l’homme et l’UE elle-même, mais aussi la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’OMS, etc. La Société des Nations, puis l’ONU, ont été conçues comme une étape préparatoire à l’établissement d’un gouvernement mondial.
Le bâton du libéralisme
Parlons du libéralisme dans les relations internationales, une composante de l’idéologie libérale dans son ensemble. Les libéraux considèrent comme irréversible la loi du « progrès », dont l’essence est que le capitalisme, le marché, la démocratie libérale, l’individualisme, les LGBT, les transgenres, les migrations de masse, etc. se répandent dans l’humanité. Dans la doctrine libérale des relations internationales, le « progrès » signifie le passage d’États-nations souverains à des instances de pouvoir supranationales. Le but de ce « progrès » est l’établissement d’un gouvernement mondial. Les manuels de relations internationales l’affirment explicitement et sans équivoque. Tous les pays qui ne veulent pas du « progrès » sont, selon cette théorie, des ennemis du « progrès », des « ennemis d’une société ouverte », ils sont donc « fascistes » et doivent être jugés (au Tribunal de La Haye) et détruits (« leur infliger une défaite stratégique » – Blinken) et à la place des dirigeants souverains, on met des libéraux – de préférence des transsexuels.
Telle est la position idéologique du Parti démocrate des États-Unis, de l’administration Biden et de la plupart des élites européennes. Toutes les forces des pays non occidentaux, qui soutiennent l’Occident collectif et les mondialistes américains, jurent également par cette idéologie. Et c’est précisément cette idéologie : radicale, rigide, totalitaire.
Le défi est relevé
Il est quelque peu surprenant que la Russie, depuis 23 ans sous un dirigeant pleinement souverain, n’ait pas pris la peine d’affronter le libéralisme et ait, jusqu’à un certain point, accepté la légitimité de ses règles, de ses structures et de ses institutions.
Ce ne sont pas eux qui ont changé, c’est la Russie qui a changé avec le début de l’opération militaire spéciale, et une escalade légitime de la part des libéraux mondiaux s’en est suivie. Il n’y a rien de désinvolte là-dedans : c’est simplement du libéralisme. Tant que nous n’aurons pas renversé cette idéologie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’escalade ne fera que s’amplifier.
Nous ne pouvons tout simplement pas aller plus loin sans notre idéologie.
La décision du Tribunal de La Haye d’arrêter le président russe Vladimir Poutine et la médiatrice pour les droits de l’enfant Maria Lvova-Belova est tellement scandaleuse qu’il est tout simplement impossible de ne pas réagir. C’est une insulte au pays, au peuple, à la société, à chaque personne, à chaque femme russe, à chaque mère, à chaque enfant. Comment peut-on répondre à cela avec dignité ?
À mon avis, il y a de vrais coupables dans toute cette situation et ils ne se trouvent pas à Washington ou à La Haye : ils se trouvent en Russie même. Il s’agit d’un groupe de libéraux qui, depuis 23 ans, convainquent le président par tous les moyens possibles que l’amitié avec l’Occident est une nécessité, que c’est la seule voie à suivre et que l’adoption de l’idéologie libérale, ainsi que l’intégration dans les structures et institutions internationales libérales mondialistes (notamment la reconnaissance de la Cour pénale internationale, de la Cour européenne des droits de l’homme, de l’Organisation mondiale de la santé, etc. Ils ont également discrédité le camp patriotique, de gauche comme de droite, en convainquant le chef de l’État qu’ils ne rêvent que d’organiser un « Maïdan ». En réalité, les patriotes, de gauche comme de droite, sont le peuple et le principal soutien de Poutine. Ils sont son soutien, ses fervents partisans, mais les libéraux au pouvoir ont toujours fait l’éloge de l’Occident et vilipendé les patriotes. Cela dure depuis 23 ans, depuis que Poutine est arrivé au pouvoir.
L’heure des comptes
Nous sommes logiquement arrivés au point où l’Occident encensé s’est révélé être une structure terroriste qui nous assassine, fait sauter des oléoducs, vole de l’argent, et nous, après avoir été à sa botte pendant si longtemps, nous nous sommes retrouvés dans une dépendance humiliante ; il y a 23 ans, nous aurions dû suivre la voie pour établir notre civilisation eurasienne russe.
Poutine s’est concentré sur la souveraineté. On a supposé – précisément sous l’influence des libéraux – que l’Occident accepterait cette souveraineté tant que Moscou resterait dans le cadre général de la civilisation occidentale, tant qu’elle participerait à ses structures et institutions, tant qu’elle accepterait les valeurs occidentales (capitalisme, démocratie libérale, numérisation, culture de l’anéantissement, « wokisme », c’est-à-dire l’obligation de dénoncer quiconque n’est pas d’accord avec le libéralisme, LGBT). Il s’agit d’une tromperie depuis le début et cette tromperie a des individus spécifiques : le bloc libéral dans le cercle rapproché du président. Ce sont eux qui ont contribué à ce qui se passe aujourd’hui, qui ont entravé le réveil patriotique, qui ont fait tout leur possible pour séparer le président du peuple, du noyau russe, des porteurs de la conscience patriotique.
L’heure est venue de régler les comptes. Ou elle est sur le point d’arriver. Je ne sais pas ce qui doit encore se passer pour que les libéraux au pouvoir soient mis au pied du mur et sévèrement remis en question. Peut-être manque-t-il quelque chose d’autre, mais en tout cas cela ne tardera pas. L’épée de la vengeance est sur la tête des libéraux russes au pouvoir et rien ne peut empêcher le châtiment naturel, il peut être retardé un peu mais il ne peut être évité.
Les libéraux russes doivent répondre de tous leurs crimes. Sans cela, il n’y aura ni purification ni victoire.
L’adage est connu : le peuple sait pertinemment que la faillite de tout organisme, de tout pouvoir, est la faute des élites dont la fonction est d’assumer leurs missions sans faiblir. Si les élites renoncent à leurs missions et démissionnent, l’échec est couru d’avance.
L’emploi du 49.3 pour faire passer le projet des retraites à l’Assemblée nationale illustre parfaitement l’échec du gouvernement et surtout du président de la République, qui ont présenté et défendu un projet ni fait ni à faire, un projet bâclé, rejeté par plus de 70 % des Français. Ils sont les seuls responsables de cette situation.
Mais l’échec de Macron ne se limite pas à l’enjeu des retraites. On ne peut qu’être atterré par son attitude lors de son dernier voyage en Afrique, au Congo-Kinshasa, où il a tenu des propos critiques à l’égard de son hôte congolais en déclarant : « Depuis 1994, ce n’est pas la faute de la France si vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative de votre pays. » Ces nobles propos sont allés droit au cœur du président congolais Felix Tshisekedi, qui lui a répondu vertement : « Respectez-nous, arrêtez de nous regarder avec un œil paternaliste. » Parfaite ambiance diplomatique !
Le summum de Macron-Jupiter a été atteint par des images proprement incroyables où l’on découvre le président de la République française, la nuit, dans une rue à Kinshasa, près d’une boîte de nuit, en tenue vestimentaire débraillée, buvant une bière à la bouteille… Les Africains n’avaient jamais vu un président français se trémousser de cette manière dans la foule, eux qui cultivent le respect et vénèrent l’autorité du chef !
Toutefois, l’aveuglement des élites est aussi l’apanage de nos alliés qui s’identifient à l’Occident, sûr de lui-même et dominateur. Cet Occident a décidé qu’il incarnait la vérité et a voulu rallier à lui la planète pour condamner la Russie. Le vote à l’ONU est édifiant sur la réalité du monde. Le 23 février dernier, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé, à une très grande majorité des États, la résolution qui exige de la Russie de cesser son agression contre l’Ukraine — les trois quarts des pays ont approuvé cette résolution —, mais la majorité démographique de la planète s’est abstenue ou n’a pas participé au vote.
« La vérité, c’est que les Américains finiront par se faire détester par tout le monde ».
Charles de Gaulle, 6 novembre 1963
« L’Occident ne mesure pas toujours la haine que lui vouent des peuples humiliés ».
Alain Peyrefitte, 13 août 1990
L’Occident sûr de lui-même et dominateur est tout simplement minoritaire en population sur la planète. Inutile de fantasmer, la réalité est là, c’est la chute historique attendue par tous les peuples humiliés depuis plus de deux siècles.
La présidente de la commission de l’Union européenne, sûre de sa mission, excelle dans sa volonté d’être la reine de l’Europe. Elle multiplie les initiatives pour forcer les États à reconnaître qu’elle incarne le sens de l’Histoire. L’élargissement de l’Union européenne à l’Ukraine — un pays où règnent la probité et l’honnêteté à tous les étages… — en est un très bel exemple. C’est là le meilleur moyen pour ruiner l’UE, déjà fort malade et traversée par de multiples forces centrifuges.
Ursula von der Leyen devrait méditer Raymond Aron :
« Ce sont les hommes qui écrivent l’Histoire, mais ils ne savent pas l’Histoire qu’ils écrivent. »
Pas certain qu’elle ouvre les yeux… L’aveuglement politique des princes que nous gouvernent est saisissant. Il confirme que les élites, comme les poissons, pourrissent toujours par la tête, c’est une constante de l’Histoire. Que ces élites aveugles prennent garde : « Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups. »
Après le rejet des motions de censure : où va la France ?
🚨LA MACRONIE EST UNE ORGANISATION MAFIEUSE Cette crise confirme que la France est tombée dans les griffes d'une organisation dont les actes tombent sous le coup de la loi: violation de la Constitution,chantage sur les élus,achats de voix… La députée LIOT de Mayotte en témoigne https://t.co/ZxmvYon9OS
Insupportable violence gratuite sur des manifestants pacifiques. La Macronie est une horreur autoritaire. ✅Que les policiers corrects dénoncent ça, n’acceptent pas une telle dégradation de leur métier pic.twitter.com/VRxyMIThb6
Bravo aux 19 députés @lesRepublicains (sur 61) qui ont eu la cohérence et le courage de voter la censure 👏
Pour former un groupe parlementaire à l’Ass.Nationale il faut 15 députés. Je leur conseille de le faire pour ne pas être balayé dans la déroute de #LR.#ReformeRetraitespic.twitter.com/PBVJCPyA8A
Après des années au service de LR, les jeunes Rep 56 ont fait le choix, après consultation des militants sur proposition du RDJ @theothomas56 , de quitter @lesRepublicains
RÉFLEXIONS DE SCIENCE POLITIQUE PAR LE GÉNÉRAL HENRI ROURE
Une nation c’est avant tout une souveraineté revendiquée et défendue par un peuple. L’Histoire – toujours elle – nous rapporte la lutte des Français pour, tout à la fois, assurer leur unité, leur indépendance, leur dignité et faire prévaloir les principes dont ils se sentaient légitimement fiers et porteurs. Cette assurance reposait sur une étroite conjugaison entre gouvernement et peuple dans la certitude d’un destin. Elle impliquait la nature des politiques intérieure et étrangère. Les assauts partisans, souvent sévères, ne remettaient jamais en cause cette « certaine idée de la France » à laquelle se référa le général de Gaulle.
DIVORCE ENTRE LE PEUPLE ET SES DIRIGEANTS
Mais aujourd’hui se pose véritablement la question de cette osmose entre gouvernants et Français. Je récuse les raisons circonstancielles et simplement politiciennes, à la faible participation des citoyens aux différentes élections, alors qu’il est connu que notre peuple est un peuple politique.
Je suis persuadé qu’il y a, non pas du désintérêt, mais un constat d’incompétence porté sur la classe dirigeante. Il conduit à une hostilité latente, mais croissante, au système et à ses orientations et décisions.
Si nous ajoutons à ceux qui ne votent pas, ceux qui se rallient à des partis contestataires, surtout de droite, je crois pouvoir affirmer, sans risque de me tromper, qu’il existe un abîme entre peuple et classe dirigeante. Celle-ci constituée en oligarchie, largement menée par la caste gestionnaire énarchique, adhère à des références étrangères diffusées dans des associations et organismes au service d’une conception unipolaire, donc américaine, du monde. Elle a été phagocytée par l’idéologie anglo-saxonne prétendant que les peuples doivent être dominés, pour leur bien, par la finance internationale aux mains des États-Unis d’Amérique.
DES DIRIGEANTS SOUS INFLUENCE AMÉRICAINE
Elle est inscrite au club-relais de Bruxelles et à son club associé, l’OTAN, lui très directement dirigé par Washington. Dans cette aberration mentale, le citoyen devrait se muer en consommateur obéissant, les frontières devraient disparaître, les langues s’effacer devant la langue anglaise, les armées s’unifier sous la férule de l’OTAN, les productions s’organiser territorialement selon la volonté des banques et groupes d’intérêts états-uniens, les monnaies, à moyen terme, s’éteindre au profit du dollar déjà monnaie de compte, ou de quelque provisoire succédané, et l’ensemble dit « occident » être dirigé par une camarilla essentiellement washingtonienne.
De nombreux faits et dérives contribuent à cette opération géopolitique : migration soutenue afin de noyer toute résistance nationale, insécurité pour apeurer et soumettre, valorisation des plus invraisemblables aberrations, et de la bêtise pourvu qu’elle sache hurler, acculturation sous forme basique, avec pour conséquence la perte de l’éducation, du rationalisme, du libre arbitre et de l’approche religieuse chrétienne, endoctrinement médiatique associé à la désinformation, affirmations gouvernementales péremptoires et pourtant mensongères, négation de l’histoire, destruction de la famille et des mœurs…
En résumé les facteurs de la décadence sont rassemblés. Ils doivent par choix délibéré de nos gouvernants mener à l’extinction de la France et à l’inclusion du magma barbarisé qui en résultera, à un vaste ensemble sous-humain (selon l’expression de Richard Coudenhove-Kalergi, l’inspirateur des « pères de l’Europe »). Il sera évidemment manœuvré par la caste américaine ou américanisée.
Ce n’est donc pas seulement la France qu’il s’agit de sauver, mais l’homme dans sa grandeur et sa nature d’être pensant, car ne nous y trompons pas, si cette vision scandaleuse l’emporte chez nous et sur le continent européen, elle s’étendra inévitablement à l’ensemble de la planète, hormis la Chine et quelques pays notamment asiatiques. En cela les patriotes français, défenseurs de l’identité de la France et de la dignité des personnes, sont des humanistes, ainsi que je le démontre dans mon dernier livre Le patriotisme français est un humanisme.
LE LOURD PASSIF HISTORIQUE DE NOS “ALLIÉS” AMÉRICAINS
Si nous nous libérons des entraves de l’instant et de la mémoire à très court terme et observons avec attention les méfaits des États-Unis envers notre pays, nous ne pouvons que ressentir un absolu effarement, suivi d’une grave inquiétude, au constat de la passivité des autorités nationales face aux débordements hégémoniques de ce pays. Elles ont pourtant été élues, en principe, pour défendre la France et maintenir sa dimension dans le monde. J’avoue qu’une sourde colère monte en moi lorsque je constate que nos dirigeants actuels la laissent rabaisser en acceptant sans réaction aucune, et même parfois avec complaisance, les prédations de ce pays violemment nationaliste et conquérant. Elles en viennent à le suivre dans ses aventures qui n’ont d’autre but, pourtant, que de satisfaire la xénophobie et l’hubris germano-anglo-saxon. Devrais-je qualifier cette attitude de collaborationniste et dire ainsi qu’il s’agit de trahison ?
Il est inutile de remonter loin dans le temps pour juger de la permanence de l’hégémonisme états-unien. Après une tentative de Wilson relayant Théodore Roosevelt pour imposer les choix états-uniens pour la paix, après la Première Guerre mondiale, heureusement brisée par Georges Clemenceau, cette volonté de domination n’a cessé de se renforcer depuis la Seconde Guerre mondiale. La chute de l’URSS lui a offert des terres d’expansion nouvelles et une outrecuidance sans limites. Souvenons-nous des porte-hélicoptères amphibies de la classe « Mistral » que la Russie avait commandés à la France en 2010. Sous la très forte pression des États-Unis, alors que les bâtiments étaient en construction, la France de François Hollande, en 2014, dénonça le contrat. Le prétexte pris fut l’annexion de la Crimée ou, plus honnêtement dit, la réintégration de la Crimée à la Russie son territoire d’origine, et son soutien apporté aux russophones prorusses du Donbass que le gouvernement ukrainien malmenait. Guère plus tard, le 15 septembre 2021, toujours dans le domaine de la Défense, ce fut la dénonciation par l’Australie, sur l’instigation de Washington, du contrat de construction de douze sous-marins classiques par la France. La suite immédiate fut la conclusion d’un contrat avec les États-Unis et le Royaume-Uni pour la construction de sous-marins nucléaires d’attaque. S’agissait-il d’une attitude amicale de notre allié d’outre-Atlantique et de notre allié d’outre-Manche ?
L’ALLEMAGNE, SATELLITE ÉTATS-UNIEN DE L’EUROPE
Pour abréger cette énumération des mauvaises manières des États-Unis dans le seul domaine de la défense, il faut citer cette dernière intrigue ourdie, avec les Allemands, s’agissant du SCAF, programme initialement conduit par la France avec les Allemands et les Espagnols. Le désir de nos partenaires germaniques de bénéficier de transferts de technologie s’y est très vite manifesté. Mais surtout, au lieu de montrer leur volonté de coopération, nos voisins immédiats en Europe, pour renouveler leur flotte aérienne, ont décidé d’acheter des F18 américains plutôt que des Rafale français. Il ne fallait pas déplaire aux États-Unis. En fait, les États-Uniens ont opté naturellement pour l’Allemagne comme alliée privilégiée dans leur politique de contrôle étroit de l’UE.
Pour la même raison ils soutiennent les débordements de madame Ursula von der Leyen, de famille davantage américaine qu’allemande, dans une politique terriblement alignée sur Washington. Berlin, en allié fidèle et intéressé, joue ce rôle de manière confondante, détruisant sans hésitation ce que les seuls Français, comme je l’ai déjà écrit, appellent le « couple franco-allemand ».
Plus de SCAF, plus d’hélicoptère en coopération – l’Apache remplaçant le Tigre – plus de patrouilleur commun, mais une volonté d’aider à l’équipement des armées européennes avec du matériel états-unien et d’élever des obstacles aux exportations françaises de matériel de guerre. Ajoutons, dans cette palette d’actions incitées hypocritement ou exigées brutalement par les États-Unis, la tentative de déstabiliser la gênante dissuasion nucléaire française, en proposant à Paris de la partager, tout comme de rendre tournant le siège permanent français au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Dans la même perspective d’abaissement de la puissance française, se situe la récente proposition de Berlin d’étendre, au domaine strictement national de la sécurité, le vote au sein de l’UE à la majorité qualifiée. Si le gouvernement français acceptait d’aller dans ce sens, la France risquerait d’être entraînée dans des guerres contraires à ses souhaits. Sa politique extérieure et sa dissuasion nucléaire, censées défendre son indépendance et ses intérêts vitaux, n’auraient plus de raison d’être.
HÉGÉMONIE MILITARO-INDUSTRIELLE AMÉRICAINE
L’inspiration états-unienne étant, bien sûr, derrière ces manœuvres…L’Allemagne ayant désormais l’ambition affichée d’être le premier partenaire militaire des États-Unis en Europe, ne peut rien leur refuser. À l’évidence la réintégration de l’OTAN par la France, en mars 2009, a eu pour conséquence l’aggravation de ces agissements. Conjuguée avec notre appartenance à l’UE, elle nous a fait perdre un énorme pan de notre souveraineté, nous a discrédités auprès de nos amis et nous a entraînés dans des aventures contraires à nos intérêts.
Ajoutons à cette politique délibérée, le grignotage de notre indépendance énergétique que nous avions acquise grâce au nucléaire. Le sabordage d’EDF, selon la volonté des Allemands, en est l’aspect le plus choquant. Il s’agit de permettre à des entreprises germano-américaines de déployer leurs investissements et leur dictature sur le prix de la plupart des sources d’énergie électrique. N’oublions surtout pas la vente de la partie noble d’Alstom à l’américaine General Electric, avec l’appui sans scrupule du président actuel et toutes les menaces qui pèsent sur nos entreprises de haute technologie.
Dans le cas d’Alstom, nous avons vendu aux Américains la fabrication des turbines des sous-marins nucléaires, de sorte que l’on ne peut plus produire en France de tels sous-marins sans une autorisation américaine » a déclaré Alain Juillet devant la commission Défense de l’Assemblée Nationale.
La prédation de ce pays sur la haute technologie française est apparue tellement évidente après cette affaire que le gouvernement français a été conduit à mettre un veto à l’achat par l’américain Teledyne du spécialiste de l’optronique pour la défense Photonis. Poussé par l’opinion la loi Pacte de 2019 est venue tardivement renforcer les pouvoirs du ministre de l’Économie dans le cadre de la procédure de contrôle des investissements étrangers.
GUERRE ÉCONOMIQUE
Les États-Unis savent utiliser les fractures entre pays et en leur sein, ainsi que le ralliement d’élites endoctrinées et serviles, pour imposer leur vision des choses et conforter leur domination. Mais l’outil de guerre n’est pas le seul domaine où l’impérialisme états-unien cherche à imposer sa loi.
Au-delà de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), créé par le traité de Marrakech en 1994, qui semble ne plus suffire aux États-Unis pour maintenir leur domination financière et économique, ce pays a osé imaginer des lois à vocation extraterritoriale.
Ce dispositif juridique peut s’appliquer à n’importe quelle entreprise étrangère à rayonnement international. Il est patent, en effet, que ce type d’entreprise a été amené, inévitablement, dans son développement, à établir quelques liens avec les États-Unis. Ces lois concourent à l’établissement d’un système dictatorial sur des acteurs économiques, en dehors de tout rattachement territorial et national. Il s’agit d’une sorte de colonisation réglementaire, brutale, permettant d’asseoir davantage la puissance états-unienne, en affaiblissant ses concurrents à qui elle impose son autorité.
GUERRE JURIDIQUE ET EXTRATERRITORIALITÉ DU DROIT AMÉRICAIN
En une dizaine d’années, des milliards de dollars d’amendes ont été infligés aux entreprises et banques françaises abondant, de la sorte, le Trésor états-unien au prétexte de liens avec des personnes et des pays jugés coupables d’activités terroristes par les États-Unis. Je me dois d’ajouter que les États-Unis, contrôlant les flux monétaires, détiennent les moyens de pression sur les esprits. Leurs fonds de pension, comme Blackrock et Vanguard, investissent certes dans l’économie, mais aussi dans les médias. 90% des médias internationaux sont détenus par neuf conglomérats médiatiques, eux-mêmes appartenant à ces fonds de pension. Ne nous étonnons pas, dès lors, de voir nos écrans envahis par les pires productions audiovisuelles de ce pays, dont rares sont les Français qui en comprennent les titres, d’entendre des braillements venus de ce désert culturel, ou de subir Halloween et toutes sortes de publicités en langue anglo-saxonne. La loi Toubon se voit ainsi contournée avec désinvolture et impunément, et la culture nationale subit une marginalisation avec l’appui de la pédanterie et de l’imbécillité de quelques-uns.
GUERRE CULTURELLE
Le but poursuivi est d’imposer des façons de penser, d’aligner les esprits sur le modèle basique états-unien, de rejeter les cultures non conformes et in fine, d’étendre le règne des États-Unis d’Amérique au monde entier et en priorité à l’Europe. Il est vrai que cette prétention démesurée à la supériorité intellectuelle est inhérente à l’idéologie états-unienne reposant sur l’idée de destinée manifeste, confirmée par la doctrine de Monroe et son corollaire, et reprise par Zbignew Brzezinski, ancien conseiller de plusieurs présidents américains, dans le Grand échiquier.
Cette vanité, portée par les circonstances, s’était amplifiée dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 28 mai 1946, la France exsangue avait dû signer l’accord Blum-Byrnes, où notre pays s’engageait à ouvrir ses frontières aux produits états-uniens. Les conséquences furent considérables. La contrepartie majeure à cet accord fut un abandon du quota de films d’outre-Atlantique diffusables en France, et la limitation à quatre semaines sur treize de l’exclusivité réservée au cinéma français. La suite fut immédiate. Dès la première moitié de l’année 1947, 340 films américains furent diffusés contre seulement quarante français. Grâce au cinéma, plus rien n’empêchait la puissance d’Hollywood de façonner les esprits français, de diffuser l’American Way of Life et la propagande de Washington.
GUERRE DE CIVILISATION
Cependant tout n’est pas perdu. La France une fois encore survivra aux assauts qu’elle subit. Cet allié qui s’est mué en ennemi des nations et de la civilisation pourrait se voir prochainement défait et son orgueil fortement rabaissé. Par ses dérives il s’est exclu de l’Occident véritable alors que la Russie renaissante est sur le point de devenir le ferment de son renouveau.
À cet égard, ce qui se passe en Ukraine pourrait être déterminant. Les États-Unis, l’UE et leur liaison militaire otanienne, courent très probablement à une défaite dans ce conflit que les États-Unis ont voulu et provoqué. La suffisance et l’aveuglement des États-Uniens sont confondants.
Dans nos écoles militaires – je suppose qu’il en est de même aux États-Unis – on nous apprend à analyser l’adversaire en toute objectivité et sous tous ses aspects. Il nous est enseigné de nous informer sur l’armement, l’environnement, la nature du terrain et le climat, comme sur les hommes et les chefs et nos ordres initiaux d’opération prennent en considération l’ensemble de ces facteurs. Il semble que leur complexe de supériorité ait aveuglé les stratèges américains et qu’ils aient commis l’erreur de sous-estimer l’adversaire. Il faut croire que ce pays ne tire absolument pas les leçons des guerres qu’il a menées et toutes perdues depuis la Seconde Guerre mondiale qu’il n’a d’ailleurs pas gagnée seul, loin de là.
UKRAINE : LA GUERRE MALGRÉ NOUS
La France est impliquée dans un conflit où elle n’a aucun intérêt et où elle ne peut prétendre défendre la liberté alors que l’élite ukrainienne est notoirement corrompue et que la population n’est pas unanime pour affronter le frère russe et que ce territoire se trouve sous la domination de la diplomatie et des services anglo-saxons.
La France macronienne fournit de l’armement au détriment de l’équipement de ses propres forces, perd ses investissements en Russie, fait subir à sa population une crise économique, énergétique et financière et voit les pays africains francophones devenir sensibles aux offres sécuritaires de Moscou, ce qui est – nul ne peut le nier – une conséquence directe de cette mauvaise politique de subordination à Washington.
Si nous nous attardons un instant sur ce minage d’un des facteurs de notre influence et de notre puissance et écoutons ce que disent nos amis africains, il est certain que les gouvernants français, s’ils étaient d’une autre trempe, auraient de quoi s’inquiéter. À l’évidence, des patriotes n’auraient pas laissé s’installer toutes les dérives et aberrations morales et sociétales que subit notre pays. En effet l’Afrique francophone justifie son éloignement de la France par le constat qu’elle fait de notre décadence. Il est naturel que les Africains se tournent vers les pays qu’ils reconnaissent dignes et respectables. Ne serait-ce que pour ce type de raisons l’OCS ne cessera d’étendre son influence.
LA SOUVERAINETÉ EST UN FACTEUR DE PAIX
La France souveraine, je ne cesse de le répéter, peut s’appuyer sur quelques grands facteurs de puissance que conforte sa richesse intellectuelle, scientifique et économique : Le nucléaire et la dissuasion, l’outre-mer qui lui offre le Second empire maritime au monde et l’amitié africaine dans l’ensemble plus vaste de la francophonie, le siège permanent au conseil de sécurité et le second réseau diplomatique au monde.
Si je résume, nos « amis » pillent notre potentiel technologique, veulent mettre un terme à notre rôle au sein des Nations-Unies et subordonner notre force nucléaire à l’OTAN. Ils méprisent notre langue et notre civilisation et nous imposent des modes de vie en contradiction avec la morale et les usages français, nous éloignent de nos ressources et de nos partenaires traditionnels. Ils nous plongent, par leur dessein géopolitique maladif, avec l’appui de la classe dirigeante au pouvoir en France, dans une sévère crise économique. Nos politiciens, bien sûr, récusent leur responsabilité. Ils essaient par toutes sortes d’arguties de s’en dédouaner… Comment qualifier ceux qui agissent ainsi ?
La guerre en Ukraine sera inévitablement gagnée par la Russie. Ce n’est pas un vœu, c’est une simple observation des faits. J’ose dire que ce sera un bien pour la France qui sera ainsi libérée des entraves otaniennes et européennes. Ces deux organisations internationales, à vocation totalitaire, auront montré à la fois leur fausseté et leur dangerosité, toutes deux inspirées dans leur action par les États-Unis d’Amérique. Ce sera aussi une autre défaite pour ce pays.
Si la France n’était pas dirigée par de petits personnages, peu réfléchis et mal instruits des choses de ce monde, notre pays pourrait profiter des moments qui arrivent pour s’élever à nouveau. La Russie n’est pas notre ennemie !
Henri ROURE, Général (2S) Secrétaire National à la Défense du CNIP
Un an plus tard : ce que nous avons appris du Convoi de la liberté du Canada
[Illustration : DES MANIFESTANTS LANCENT DES FUSÉES FUMIGÈNES LE 5 FÉVRIER 2022, À OTTAWA, AU CANADA. (GETTY IMAGES)]
Pourquoi tout semble brisé au Canada ?
[NDLR L’analyse sociale présentée dans cet article vaut aussi probablement pour la France et la plupart des nations occidentalisées.]
Par Abraham Blondeau
Il y a un an, le monde était saisi par des scènes de gros camions stationnés en plein centre-ville d’Ottawa, de gens protestant et dansant sur la colline du Parlement, et la capitale nationale était assiégée de châteaux gonflables et de jacuzzis. Des milliers de Canadiens manifestaient contre la réponse à la COVID-19 et les mandats de vaccination dans un mouvement qui ne se produit qu’une fois par génération.
Pourtant, après trois semaines de manifestations contre les politiques destructrices du Premier ministre Justin Trudeau, le gouvernement canadien a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, jamais utilisée auparavant, qui lui a donné le pouvoir de geler les comptes bancaires des manifestants, de les arrêter et de disperser brutalement les manifestations dans la capitale. C’était un moment controversé, regardé par le monde entier.
Un an plus tard, la Commission sur l’état d’urgence, dirigée par le juge Paul Rouleau et chargée d’enquêter sur le recours à la Loi sur les mesures d’urgence et sur d’autres questions connexes, a publié son rapport complet le 17 février. « Le rapport de 2 092 pages en cinq volumes déposé au Parlement vendredi », a rapporté la CBC, « est probablement le compte rendu le plus complet qui sera jamais produit sur les troubles de l’année dernière, et il fournit un verdict objectif qui fait autorité sur la décision historique de Justin Trudeau d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence. “La décision d’invoquer la loi était appropriée,” écrit Rouleau. »
Après avoir entendu 76 témoins et 50 experts, et vu plus de 8 900 pièces à conviction, l’enquête officielle du gouvernement a conclu qu’il était justifié que Trudeau se donne des pouvoirs extraordinaires pour saisir des biens sans procédure régulière, pour permettre la brutalité policière et pour intimider les Canadiens qui manifestaient pacifiquement contre son gouvernement. Bien que le rapport de la commission n’absout pas le gouvernement fédéral ou provincial d’erreurs, il conclut avec autorité que le seuil légal pour suspendre les libertés civiles avait été atteint.
Est-ce vraiment ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir du Canada ?
Vous pourriez être d’accord avec la commission, ou furieux du verdict. Quoi qu’il en soit, la seule façon d’expliquer ce qui se passe au Canada est de comprendre ce que la Bible dit de ces événements modernes.
Beaucoup de choses se sont passées au cours de la dernière année. Regardez la vidéo ci-dessous pour vous rappeler les scènes d’Ottawa.
Bien que les manifestations aient certainement perturbé la vie quotidienne à Ottawa, il n’y a eu aucun cas de crime ou de violence. Tous les responsables du maintien de l’ordre public et les représentants du gouvernement ont admis, sous serment devant la commission, qu’il n’y a pas eu de cas de violence, mais seulement que cela « avait l’air violent ». La Loi sur les mesures d’urgence ne peut être promulguée que s’il existe une menace existentielle pour le Canada. Regardez cette vidéo et demandez-vous si cette manifestation ressemble à une menace existentielle pour le Canada.
Les politiques du gouvernement Trudeau ont été bien plus dommageables pour le Canada que la manifestation du Convoi de la liberté.
Maintenant, rappelez-vous comment le gouvernement Trudeau a sévi contre les manifestants, qui étaient perturbateurs, mais qui n’ont commis aucune violence, aucun crime, et qui coopéraient avec la police.
En outre, les banques canadiennes ont gelé jusqu’à 210 comptes bancaires suite à l’ordre du gouvernement, bloquant un total de 7,8 millions de dollars. Certaines institutions financières ont dressé des listes noires de personnes ayant effectué des transactions « suspectes ». Cela a provoqué une ruée sur les banques, poussant certaines d’entre elles à fermer leurs services de guichet automatique. Imaginez vivre dans un pays où vous ne commettez aucun crime, mais où le gouvernement gèle votre argent sans décision de justice.
Mais cela ne s’est pas arrêté là. Plusieurs politiciens du Cabinet étaient favorables à l’envoi de l’armée pour disperser les manifestants.
L’un des principaux problèmes est que les gouvernements fédéral et provinciaux et les forces de l’ordre n’ont pas respecté les procédures légales dans la gestion du Convoi de la liberté. La police disposait déjà d’outils dans le code juridique pour dégager les véhicules et les personnes si elle le souhaitait, mais elle ne les a pas utilisés. Pas une fois la loi antiémeute n’a été lue aux manifestants, ce qui est nécessaire pour déclarer une manifestation illégale. En utilisant la Loi sur les mesures d’urgence, le pouvoir judiciaire a été retiré de l’équation. Le gouvernement et la police n’avaient pas besoin de s’adresser à un tribunal pour approuver leurs actions, et les individus ne pouvaient pas demander l’aide d’un juge. Cela équivaut à un contournement de l’État de droit. L’avocat Keith Wilson a expliqué certains de ces problèmes dans une interview sur CPAC :
Avec le rapport officiel du juge Rouleau, un précédent a été créé qui permet au gouvernement de s’octroyer des pouvoirs de temps de guerre pour arrêter une manifestation politique. Ce précédent juridique est un moment dangereux pour le pays, et il a légalisé la direction dictatoriale du gouvernement de Trudeau.
Mais vous ne devriez pas être surpris par ce résultat. En fait, la Trompette a prédit en mai de l’année dernière que l’enquête du gouvernement allait dissimuler la corruption, pas l’exposer. La Trompettea écrit :
« Cette enquête est une commission politique visant à cibler et à attaquer ceux qui contestent le gouvernement Trudeau. Pire encore, Paul Rouleau a travaillé pour le Parti libéral en tant que conseiller au bureau du Premier ministre dans les années 1980, et il est un donateur du Parti libéral. Comment l’enquête peut-elle être “indépendante” et équitable avec un conflit d’intérêt aussi évident ? »
Comme le commente le Hill Times, le rapport Rouleau est une « grande victoire » pour les libéraux :
« La publication du rapport de la commission Rouleau sur l’utilisation de la Loi d’urgence représente “un jour de grande victoire pour les libéraux,” qui leur permet de dire : “C’est ce que nous vous avons dit depuis le début,” disent les observateurs. »
Comme la Trompette l’a décrit, il s’agit de la plus grande dissimulation de l’histoire du Canada.
Bien que certaines contestations juridiques soient toujours en cours devant les tribunaux, il est extrêmement improbable qu’elles aient une quelconque portée juridique maintenant qu’il est « officiellement officiel » que Trudeau s’est comporté correctement.
Le Convoi de la liberté et son soutien à travers le pays étaient une manifestation de colère, de frustration et de consternation face à l’ingérence excessive du gouvernement dans la vie des gens pendant la pandémie. Lorsque je suis allé voir moi-même la manifestation, alors que le Convoi de la liberté se rendait à Ottawa, des Canadiens de tous âges se tenaient dans le froid glacial pendant des heures pour faire passer un message. Un an plus tard, un rapport officiel peut blanchir le gouvernement, mais la colère et la frustration demeurent.
Cela apparaît clairement lorsque l’on voit les manifestants en colère qui se présentent partout où M. Trudeau se rend dans le pays. Les gens sont en colère, mais ils ne voient pas de solutions claires. Il ne semble pas y avoir de responsabilité pour les personnes qui mènent le pays à sa perte.
Vous êtes peut-être frustré par la direction que prend le pays. Vous êtes peut-être frustré par le coût élevé de la vie, l’effondrement des services publics, la hausse de la criminalité, les problèmes endémiques de drogue, les scandales gouvernementaux et l’ineptie des dirigeants. Tout semble aller de mal en pis. Où que vous regardiez, le pays est en panne. Une manifestation massive, qui ne se produit qu’une fois par génération n’a pas fonctionné. Les dernières élections n’ont rien changé. Que peut-on faire pour changer la direction désastreuse que prend le pays ?
Tous ces événements obligent les Canadiens à faire face à une dure vérité : seul Dieu peut sauver le Canada.
La trajectoire descendante du Canada est due à la convergence de plusieurs différentes forces. Premièrement, il y a le sabotage délibéré du pays par ses propres dirigeants. Comme l’a prophétisé le regretté Herbert W. Armstrong dans les années 1950 et 1960, les États-Unis et les pays du Commonwealth britannique ont subi une infiltration communiste de l’éducation et des institutions clés, qui cherchait à effectuer une révolution idéologique à partir de l’intérieur. Une génération plus tard, presque tous les postes de direction dans ces pays sont occupés par des idéologues communistes comme Trudeau. Cela provoque une affliction amère, comme l’a prophétisé 2 Rois 14 : 26. (Vous pouvez en lire plus sur cette prophétie dans le livre gratuit de Gerald Flurry, rédacteur en chef de la Trompette, intitulé L’Amérique sous attaque).
Une deuxième force est la faute des gens de ces nations. Alors qu’elles souffrent de politiques destructrices, des générations successives de Canadiens se sont rebellées et ont rejeté l’obéissance aux lois de Dieu. Au lieu d’adopter les Dix Commandements, nos sociétés ont adopté un style de vie à la Sodome et Gomorrhe, favorisant la transsexualité, la consommation de drogues, la promiscuité, la pornographie, l’athéisme et les familles brisées. M. Armstrong a expliqué dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que ces nations descendent de l’ancien Israël, et que Dieu a catapulté nos nations vers la grandeur en raison de Sa promesse au patriarche Abraham, donnant une grande richesse et une grande sécurité. Mais en désobéissant à Ses lois, nous avons attiré des malédictions sur nous. Lévitique 26, Deutéronome 28, Ésaïe 3 et de nombreuses autres prophéties expliquent les malédictions dont souffre le Canada.
Le gouvernement Trudeau a été une malédiction pour le peuple canadien pendant huit longues années, et il a causé beaucoup de malheur et de souffrance. Pourtant, la Bible souligne que le peuple canadien en est également responsable à cause de sa propre désobéissance à Dieu. Et la solution pour tous les deux est la même : se tourner vers le grand Dieu de la Bible.
Les événements dramatiques du Convoi de la liberté et la dissimulation qui s’en est suivi sont tous destinés à nous apprendre la leçon de la repentance envers Dieu. Aucun homme ou mouvement politique ne peut réparer le pays. Seul Dieu peut sauver nos nations d’afflictions amères et pardonner nos péchés contre Lui. Regardez ce que Dieu promet en 2 Chroniques 7 : 14 :
« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »
Vous pouvez revendiquer cette promesse. Vous pouvez changer la direction de votre vie et échapper aux malédictions dont souffre le pays, mais c’est nécessaire d’agir. Pour nous, c’est l’une des leçons les plus difficiles à apprendre, mais c’est le seul chemin vers un avenir meilleur.
On aimerait pouvoir passer à côté de l’actualité de la réforme des retraites, dont les rebonds divers saturent l’actualité depuis plusieurs semaines et plus encore depuis le jeudi 16 mars. Comment, cependant, ne pas vouloir évoquer les lourds symboles maniés depuis. La presse étrangère seule semble trouver utile de rappeler que les premières manifestations spontanées qui ont éclaté à Paris, après l’annonce par la Première ministre Élisabeth Borne de la mobilisation du 49.3 ont eu lieu place de la Concorde, ancienne place de la grève où fut guillotinée la royauté, puis la noblesse et enfin les factions révolutionnaires mises en défaut par d’autres factions.
Depuis, partout en France, les manifestants appellent, au mieux, à la démission d’Emmanuel Macron, et un peu plus souvent reprennent le vocabulaire révolutionnaire, jusqu’à évoquer des décapitations. Comme il y a trois siècles, des effigies du « roi » et de son « conseil » (des ministres) ont été brûlées en place publique. La seule chose qui semble avoir changé est que les sabots ont été remplacés par des sneakers, que les pamphlets moqueurs qui autrefois circulaient sous le manteau volettent à coups de tweets rarement légers ou spirituels. Les effigies qu’on montait sur des croix sont maintenant allongées à même le sol et aspergées d’essence, avec une reprise des codes visuels des séries US sur le trafic de drogues. Le hashtag #revolution fait depuis jeudi partie des grandes tendances, suivi de #toutcramer, et les messages s’enchaînent : « Au bûcher, au bûcher », dit AnonymeCitoyen, « contre ce gouvernement de la terreur, révoltons-nous », dit un autre devant les images de la mairie du 4e arrondissement de Lyon en feu.
Les parallèles avec la Révolution française sont si nombreux qu’ils méritent de s’y arrêter quelques instants, pour d’abord remarquer que, vu de l’étranger la contestation française est au minimum surprenante déjà chez nos voisins allemands, et l’est encore plus en s’éloignant de nos frontières, dans des pays où beaucoup rêveraient de pouvoir travailler 35 heures par semaine, bénéficier d’une médecine et d’une éducation gratuites, d’allocations familiales, et d’une retraite solidaire — plutôt que capitalisée — à 64 ans.
Plus flagrant encore, l’appel à la mort du « roi » (Emmanuel Macron, d’après les manifestants.) Ces appels n’ont jamais été qu’une façon symbolique d’éliminer une effigie, la plus visible et la plus facilement accessible, concentrant l’idée de la souffrance populaire. Certaines cultures asiatiques, quand les enfants font des mauvais rêves, placent ainsi une petite effigie sous leur oreiller, pour la brûler le lendemain — et les cauchemars avec. Décapiter Louis XVI était aussi injuste que pratique dans une révolution durant laquelle les grands commerçants ont manipulé le « petit peuple » pour prendre les armes, éliminer la noblesse et créer une république bourgeoise… qu’ils ont ensuite dirigée.
Cherchons donc ici, pour un instant, qui est coupable derrière le « roi » Macron, rendu responsable de tous les problèmes de la nation. Jeudi 16 mars, alors que la mobilisation de l’article 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites était annoncée, les mots du Président ont trouvé leur chemin jusqu’aux dépêches des agences. « Mon intérêt politique et ma volonté politique étaient d’aller au vote. Parmi vous tous, je ne suis pas celui qui risque sa place ou son siège », laisse fuiter un participant à un Conseil de ministres exceptionnel. « Mais je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands. On ne peut pas jouer avec l’avenir du pays. »
Indépendamment du fait que cette fuite semble voulue et organisée, voici le vrai « roi » de France, décideur pointé du doigt : ce qui est visé par « les risques financiers et économiques » n’est probablement pas le possible déséquilibre du régime des retraites en 2030, mais la réponse qu’auraient les marchés financiers à un échec de la réforme. La France emprunte sur les marchés bancaires de quoi soutenir son train de vie et contenir ainsi le mécontentement social, avec des taux d’emprunt encore assez favorable parce que les « marchés » ont confiance en la capacité réformatrice d’Emmanuel Macron. Un échec de la réforme altérerait cette confiance, relèverait les taux d’intérêt d’emprunt et mettrait en danger la capacité de l’État, comme des entreprises françaises, à se financer.
Conséquences : faillites, chômage. Vous cherchez le roi ? C’est l’ensemble de nos créanciers. Ce qui vaut pour l’individu vaut à l’échelle de tout le pays, lorsqu’on est massivement endetté, on est à la merci de ses banquiers. Et comme ceux-ci sont bien trop nombreux pour être décapités — et que de toute façon une dette doit être remboursée, la seule solution véritablement « révolutionnaire » pour atteindre la liberté serait de mettre la dépense publique au régime, d’en réprimer les abus nombreux, et de payer nos dettes. C’est révolutionnaire, parce que cela demande une chose que les injonctions du bien-être social ont fait oublier : on ne dépense pas plus que ce que l’on a.
« La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie »
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Message de Mgr Viganò au Congrès fondateur du Mouvement International Russophile (MIR) – Moscou, le14 mars 2023
Chers amis, c’est pour moi une grande joie de pouvoir vous adresser un bref message à l’occasion de la constitution du Mouvement International des Russophiles.
Le Manifeste de cette association commence par un mot qui semble avoir disparu du vocabulaire occidental : amitié. Dans ce cas, c’est l’amitié pour les Russes, partagée par tant de personnes à travers le monde, et l’amitié des Russes envers les autres peuples, dans cet esprit de fraternité qui trouve son fondement dans la reconnaissance de nous-mêmes comme enfants de l’unique Père éternel et frères en Notre Seigneur Jésus-Christ.
Lorsque l’Empire Romain d’Occident perdit son rôle politique sous la pression des invasions barbares, le relais passa à Constantinople. Et lorsque l’Empire Romain d’Orient est également tombé avec la conquête de Byzance par Mehmed II, c’est Moscou qui a sauvé son héritage religieux et politique, avec ses Saints et ses Rois. La crise actuelle nous montre l’effondrement d’un Occident corrompu, dans lequel il n’y a pas de Pape Léon le Grand pour sauver son avenir, mais qui a encore un destin, s’il recouvre sa mission providentielle et reconnaît ce qui l’unit à la mission de la Russie.
Les événements récents nous ont montré que l’athéisme matérialiste qui a dévasté l’Empire Russe et le monde depuis 1917 – comme l’a annoncé la Très Sainte Vierge Marie à Fatima – s’est aujourd’hui unit au libéralisme dans l’idéologie mondialiste, qui sous-tend le projet délirant du Nouvel Ordre Mondial.
Un projet infernal, comme l’a souligné à juste titre le Président Vladimir Vladimirovič Poutine dans un récent discours [cf. https://nouveau-monde.ca/vladimir-poutine-la-russie-suspend-sa-participation-au-traite-start/], dans lequel la haine de la civilisation chrétienne veut créer une société d’esclaves inféodés à l’élite de Davos. Une société dystopique, sans passé et sans avenir, sans Foi et sans idéaux, sans culture et sans art, sans pères et mères, sans famille et sans État, sans enseignants et guides spirituels, sans respect pour les personnes âgées et sans espérance pour nos enfants. Nous ne pouvons pas être surpris qu’après avoir déchristianisé le monde occidental, cette élite considère la Russie comme un ennemi à renverser. La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie, et rassemble autour d’elle toutes les Nations qui n’entendent pas se soumettre à la colonisation de l’OTAN, de l’ONU, de l’OMS, de la Banque Mondiale, du Fond Monétaire International et cette ensemble de Fondations qui ont pour but l’endoctrinement des masses, la manipulation de l’information, la création de « printemps colorés » pour déstabiliser les gouvernements légitimement élus et semer le chaos, les guerres et la misère comme instrumentum regni[l’instrument du royaume]. La récente farce pandémique – menée avec des méthodes criminelles que je n’ai pas hésité à dénoncer depuis le début de l’année 2020 – a été suivie de nouvelles urgences – y compris la crise ukrainienne – délibérément provoquées dans le but de détruire le tissu social et économique des Nations, de décimer la population mondiale, de concentrer le contrôle entre les mains d’une oligarchie que personne n’a élue et qui a perpétré un véritable coup d’État mondial, dont tôt ou tard elle sera appelée à répondre devant le monde.
Les théoriciens de ce coup d’État ont des noms et des visages, à commencer par George Soros, Klaus Schwab et Bill Gates. Ceux qui déclarent aujourd’hui la Russie ennemie, considèrent aussi les Européens, les Américains, les Australiens et les Canadiens comme ennemis, et les traitent comme tels, les persécutant et les appauvrissant.
Mais alors que les émissaires du Forum ÉconomiqueMondial dans les gouvernements occidentaux peuvent légiférer contre le bien de leurs propres citoyens et tenir les dirigeants mondiaux entre leurs mains, ce changementde régime qui a réussi dans d’autres États s’est arrêté aux frontières de la Russie. D’autre part, la fraude électorale de 2020 aux États-Unis d’Amérique était également indispensable pour empêcher la confirmation du Président Donald Trump, tout comme en 2013 l’État profond et l’Église profonde ont réussi à faire démissionner le pape Benoît XVI et à élire une personne agréée par le Nouvel Ordre Mondial, le jésuite Jorge Mario Bergoglio.
Votre engagement doit certainement promouvoir les relations d’amitié de la Russie avec tous les peuples, selon ce principe de multipolarité qui, dans une sage vision politique à long terme, est le meilleur moyen de combattre l’unipolarisme mondialiste.
Mais cette amitié, ces relations de concorde et de coopération mutuelle, ne peuvent ignorer la dénonciation du coup d’État perpétré contre l’humanité par de dangereux subversifs dont le but déclaré est l’établissement d’une tyrannie infernale dans laquelle la haine de Dieu et de l’homme créé à son image, la maladie, la mort, l’ignorance, la pauvreté, la violence, l’égoïsme, la corruption règnent en maîtres. C’est le royaume de l’Antichrist. Ce Léviathan doit être identifié et combattu, avec une action qui implique tous les peuples libres, tout d’abord en rejetant les points programmatiques de l’Agenda2030 et de la Grande Réinitialisation par des initiatives communes. Nous avons besoin d’une Alliance antimondialiste qui rende aux citoyens le pouvoir qui leur a été enlevé, et aux Nations la souveraineté érodée et cédée au lobby de Davos. En cela, le rôle de la Fédération de Russie sera décisif, de même que le message que le Mouvement International des Russophiles apportera aux peuples d’un Occident qui a besoin d’être à nouveau fier de sa Foi et orgueilleux de la civilisation à laquelle les Saints Cyrille et Méthode ont également contribué.
Nous sommes en train de mener une bataille historique : demeurons sous le manteau de la Très Sainte Vierge, la glorieuse Nikopèia, avec l’Archange Saint Michel. La victoire appartient au Christ et à ceux qui se tiennent sous la sainte bannière de la Croix.
Ancien capitaine de gendarmerie, ancien Saint-Cyrien, candidat à l’élection présidentielle, l’homme âgé de 41 ans avait été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». La banque de France lui reprochait son projet du « franc libre » et d’avoir « voulu frapper monnaie », projet qu’il avait lancé à l’été 2022. 4.500 personnes avaient souscrit à cette monnaie non autorisée, pour un total de 1,3 million d’euros. Deux jours après être sorti de la maison d’arrêt de Draguignan, Alexandre Juving-Brunet vient d’accorder une interview exclusive au magazine Nexus. Dans cet entretien d’une heure, l’homme — toujours sous contrôle judiciaire — défend notamment d’avoir cherché à « faire basculer l’État français ».
Sylvain Baron : « Le 25 novembre 2022, Alexandre Juving-Brunet, patriote dont j’apprécie les initiatives et réflexions, a été incarcéré pour « escroquerie en bande organisée ». Si je ne souhaite pas remettre en cause la volonté d’Alexandre d’outiller la résistance française pour nous battre avec une certaine efficacité, son histoire témoigne que l’on ne peut jouer de la monnaie sans un examen juridique pertinent des mécanismes que l’on souhaite mettre en œuvre. C’est pour le moins, la première partie de l’allocution livrée ici même en plus d’une réflexion sur un tout autre sujet pour conclure cet enregistrement. »
Alexandre Juving-Brunet a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il a été placé en détention provisoire à la prison de La Farlède (Var) en fin de semaine dernière.
« Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ? »
La Russie n’est pas partie [prenante] au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci.
La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.
Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?
Mais tout y menait.
Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs — tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN.
Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.
Macron en voie de perdre sa guerre ?
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Par Gérard Le Maître
MACRON 16 mars 2020 : « Nous sommes en guerre » ; 16 mars 2023 — MACRON a de nouveau perdu La GUERRE !
16 Mars 2020 : Macron annonce martialement « Nous sommes en guerre ». il a apeuré toute La Nation…
Il annonce l’enfermement de tout un peuple, des contraintes et des privations de libertés inimaginables et il annonce suspendre toutes les réformes en cours, Y COMPRIS LA REFORME DES RETRAITES…
Quelle coïncidence de temps ! !
Et il est bon de se souvenir de ceci :
16 Mars 2023, 3 ans plus tard jour pour jour : Macron a perdu La Guerre, son parti de godillots est au fond du trou, son gouvernement est en déroute, au bord de l’abîme, La France est en ruines, endettée, en colère, dans la rue, etIL FAIT PASSER La REFORME DES RETRAITES AU FORCEPS mettant La France dans la rue encore plus et pour combien de temps ?? …
Quand Macron promettait de ne pas reculer l’âge légal de départ à la retraite
Ce qu’il disait :
— Faut il reculer l’âge de départ ?
— Non je ne crois pas pour deux raisons : la première je me suis engagé à ne pas le faire. La deuxième : tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage, ce serait hypocrite de décaler l’âge légal…
La suite :
L’Histoire de France est connue pour ses « journées » qui cristallisent des basculements historiques. Le jeudi 16 mars 2023 est une de ces journées, le crépuscule du macronisme a commencé…
Motion de censure contre Macron ?
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Imprimez bien ce visage.
Charles de Courson déposera demain une motion de censure. Il est probablement le seul député, seul politique, seul homme à pouvoir empêcher les connards de dormir ce soir, parce qu’il est peut être le dernier homme politique respecté de TOUT l’hémicycle. pic.twitter.com/Xgrgt5jWp9
"Pourquoi vous ne supprimez pas les régimes spéciaux des députés et sénateurs ?"
Il est le député en fonction élu depuis le plus longtemps à l'Assemblée. Et pendant l'examen de la réforme des retraites en commission, Charles de Courson n'a rien laissé passer… pic.twitter.com/hsPS39iFkI
Charles de Courson, mon gars sûr, il a réclamé la fin du régime spécial retraite des députés/sénateurs, et même du président (6000€/mois) et faire tout basculer sur le même régime que les français…De Courson fera peut-être tomber Borne et son gouvernement de millionnaires ! pic.twitter.com/VqANIIKlNh
Le député Charles de Courson, ce matin. – Vous estimez que cette réforme ferait peser l'effort sur les plus modestes. – C'est incontestable, d'ailleurs, le gouvernement n'utilise plus le terme de justice… pic.twitter.com/laN5sZaA3k
#MotionDeCensureTransPartisane : Qui aurait imaginé que Charles de Courson allait devenir le héros de la NUPES ? L'alliance du marteau et de la faucille avec la fleur de lys. Au cours de l'Histoire, on a déjà vu des rapprochements improbables. La dernière fois, c'était en 1940. pic.twitter.com/NEuzp4LsSe
🚨DES DÉPUTÉS LR MENÉS PAR PRADIÉ PRÊTS À VOTER LA MOTION DU GROUPE LIOT ? Le député LIOT Charles de Courson,vieux briscard de l'Assemblée,est à la manœuvre. ⚠️Ça commence à devenir intéressant si ce groupe de dissidents LR votent comme LIOT, NUPES et RN.https://t.co/iiwCnVB1hk
Le plus célèbre clown d’Europe, Zelenski, le réclamait depuis longtemps sans trop expliquer pourquoi. Il a eu gain de cause aujourd’hui : la cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine ainsi que, pour faire bonne mesure, contre le commissaire russe aux droits de l’enfant. Tous deux sont accusés d’avoir expulsé de force des enfants d’Ukraine vers la Russie pendant l’opération militaire spéciale.
J’avoue ne pas savoir que dire tellement ceci est absurde, la première réaction de mes amis et moi a été un immense éclat de rire, puis je me suis dit « Ce n’est pas possible, ils sont complètement fous ».
Je ne m’attarde même pas sur le fait que la Russie a dénoncé la CPI et s’est retirée de ses instances, donc bien entendu ses arrêts ne nous concernent pas, ceci est un détail.
Sur la raison maintenant : Les enfants que la Russie a sortis d’Ukraine l’ont été, car ce sont des orphelins qui pour la plupart étaient placés dans les orphelinats de Donetsk. Les Ukrainiens bombardant quotidiennement les structures civiles de Donetsk, il a été décidé de mettre ces enfants en sécurité, en Russie. C’est donc plutôt une décoration que Poutine et les responsables devraient recevoir pour avoir sauvé ces enfants !
Ceci n’est bien entendu qu’un prétexte. Le fait est que sur le terrain les forces russes en ex-Ukraine progressent partout et que les États-Unis commencent à s’énerver : les milliards de dollars envoyés ne servent à rien. Par ailleurs les sanctions contre la Russie ont eu pour seul résultat de démolir les économies… des pays occidentaux ! Il fallait donc agir sur un autre terrain, et il n’a fallu que quelques coups de fil pour que les magistrats de la CPI, en bons petits roquets soumis, obtempèrent.
Le monde occidental devient fou ! Une folie totale, dangereuse, car les clowns qui le dirigent sont prêts à tout, vraiment tout, pour faire tomber le régime de Poutine bien qu’il soit soutenu par une immense majorité de Russes. Toutes leurs actions depuis des années, bien loin de saper la confiance des Russes envers Poutine, renforcent leur soutien ! Aujourd’hui nombreux sont ceux qui réclament l’usage d’armes plus puissantes pour en finir, quels que soient les dégâts collatéraux causés. Nul doute que s’en prendre à Poutine lui-même va, encore, renforcer leur soutien et exiger des actions plus puissantes en Ukraine : Vouloir minimiser les pertes civiles ukrainiennes c’est bien, mais il y a des limites !
Il faut bien voir qu’en Russie, la personne de Vladimir Poutine est comme sacrée : c’est lui qui en une vingtaine d’années a sorti la Russie du chaos et a développé le pays à une vitesse inimaginable, permettant à tous les Russes d’en profiter. Que l’Occident s’attaque directement à lui en tant que personne va avoir des conséquences très sérieuses tant au niveau populaire qu’au niveau des responsables politiques.
À titre personnel, je propose qu’une délégation des pays occidentaux menée par Biden et Macron, les 2 plus excités, accompagnés des dirigeants des Pays baltes, de l’Angleterre de l’Allemagne et de la Pologne, viennent en personne à Moscou pour chercher Vladimir Poutine et le traîner à La Haye.
Une autre proposition lue sur le runet : Lancer un kinzhal sur La Haye. J’avoue que…
Selon une source à l’administration présidentielle, la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye vise à « démoraliser et diviser » l’élite russe.
« La décision n’aura certainement pas de conséquences juridiques, tout est pris avec seulement deux objectifs banals. Le premier est de créer une occasion d’information de premier plan, principalement dans l’agenda de l’information occidentale. Pour montrer que “nous faisons tout pour aider L’Ukraine punit la Russie pour ses actions militaires”. Eh bien, la seconde est de semer la confusion et l’hésitation dans les élites, de sorte que quelqu’un “se contracte”. Mais maintenant, il est entendu que tous ceux qui voulaient “trahir le Kremlin” l’ont déjà fait. Alors, à cet égard, l’objectif ne sera certainement pas atteint », a déclaré une source au sein de l’administration du président russe.
Réaction du Président de la Douma, Vlasheslav Volodin
Yankees, ne touchez pas Poutine !
L’absurdité entendue depuis La Haye dit une chose : l’Occident est hystérique.
Les documents du tribunal étranger de La Haye ne s’appliquent pas à la Russie.
Washington et Bruxelles ont épuisé toutes les possibilités de sanctions et d’actions hostiles. Ils n’ont pas réussi à briser les citoyens de la Fédération de Russie et à détruire l’économie de notre pays.
Washington et Bruxelles comprennent :
Il y a Poutine — il y a la Russie.
C’est pourquoi ils l’attaquent.
La force de Poutine réside dans le soutien du peuple, la consolidation de la société autour de lui.
Nous considérons toute attaque contre le président de la Fédération de Russie comme une agression contre notre pays.
Lorsque j’ai découvert le Saker en 2014, j’ai tout de suite découvert son terme de génie « anglo-sionisme ». Après tout, c’est exactement ce dont il s’agit. C’est l’anglo-sionisme qui empoisonne le puits européen depuis plus de 300 ans. Les banquiers qui ont quitté Venise pour Amsterdam, puis se sont installés à Londres, après avoir financé leur agent, le sanguinaire anglo Cromwell, et ont ainsi placé la monarchie anglaise sous le contrôle des banquiers-commerçants (« parlementaires »), en fondant la Banque d’Angleterre en 1694 et en soudoyant les Écossais pour qu’ils s’unissent en 1707, étaient sionistes.
C’est ainsi qu’est né l’anglo-sionisme. Les Anglos étaient les commerçants de l’impérialisme britannique et les sionistes étaient les banquiers de l’impérialisme britannique, quelle que soit leur nationalité. Bien sûr, il y a eu des mélanges, certains anglos devenant banquiers et certains sionistes devenant commerçants, allant par exemple jusqu’à se rendre aux Caraïbes pour le commerce des esclaves, dont la famille de l’ancien Premier ministre britannique Cameron a tiré des millions. Et l’arrière-arrière-grand-père de M. Cameron était un banquier juif allemand qui est devenu citoyen britannique en 1871. Le monde est petit.
L’Anglo-Sionisme en Europe
De tout cela est né le système politique anglo-sioniste. En général, le parti de droite (les Tories) était composé d’Anglos, le parti de gauche (aujourd’hui appelé Labour) était composé de Sionistes, bien qu’il y ait eu des exceptions ; par exemple, le Premier ministre juif Disraeli, était dans le parti de droite. Ce système a perduré au Royaume-Uni jusqu’à aujourd’hui, où, sans surprise, on parle de la civilisation « judéo-chrétienne ». Ainsi, les ministres du régime Blair, prétendument travaillistes, étaient presque tous écossais, homosexuels et juifs.
Lorsque l’ultra-tory Blair, « fils de Thatcher », a été renvoyé après avoir fait son devoir, un homme appelé Jeremy Corbyn a fini par devenir le chef du parti travailliste. Contrairement à Blair, il était en fait de gauche, un socialiste convaincu. Par conséquent, il était naturellement pro-palestinien et a été immédiatement qualifié d’« antisémite » par la presse britannique anglo-sioniste. Ils se sont débarrassés de lui par le biais d’intrigues, notamment en l’incitant à être anti-Brexit (deux tiers de ses partisans, sa colonne vertébrale de la classe ouvrière, étaient pro-Brexit et ont donc, contre toute attente, mais sans autre choix, voté Tory pro-Brexit). Corbyn a été remplacé par un millionnaire de l’establishment appelé Starmer, qui ressemble à une découpe en carton d’un Tory. Comment a-t-il obtenu ce poste ? Tout simplement parce qu’il est marié à une juive et que ses enfants sont donc juifs.
Cependant, le même système a été exporté dans toute l’Europe. En Union soviétique, l’idéologue de la Troisième Internationale était Bronstein (Trotsky) qui voulait une révolution mondiale. En Roumanie, l’homme qui a remplacé Ceausescu en 1989 était un Juif. L’actuel dirigeant roumain est un Allemand. La situation en Ukraine est bien connue, du milliardaire marchand d’armes Porochenko (de son vrai nom Walzman) à l’acteur millionnaire Zelensky (son nom est probablement une traduction de Gruen). En France, le lobby sioniste est fort depuis le 19e siècle. Bien que l’actuel président français Macron soit français, il est un banquier de Rothschild. Le franco-sionisme. Il existe des dizaines d’autres exemples à travers l’Europe au cours des 300 dernières années, en particulier depuis Napoléon.
L’anglo-sionisme aux États-Unis
Cependant, le principal bastion de l’anglo-sionisme est sans aucun doute les États-Unis, que les banquiers de Londres ont sérieusement colonisés pendant la Première Guerre mondiale, notamment lors du tournant de 1916, lorsqu’il est devenu évident pour l’organisation de la Table ronde qu’il n’y aurait qu’un seul vainqueur, ni l’Allemagne, ni la Grande-Bretagne, mais les États-Unis. Dès que la Russie a été retirée de l’équation par les banquiers américains via leurs agents britanniques et les traîtres russes à Petrograd au début de 1917, les premières troupes américaines sont apparues en France moins d’un mois plus tard. Tout avait été planifié à l’avance.
Aujourd’hui, aux États-Unis, le parti républicain représente les anglos et le parti démocrate les sionistes. Le milliardaire Trump, comme Bush, est un WASP nationaliste anglophone typique : L’Amérique d’abord. En revanche, Biden est un sioniste typique, tout comme Obama et Clinton avant lui, mais tout à fait différent de Kennedy. Un accident électoral, il devait bien sûr être éliminé. Et il l’a été.
Pendant 250 ans, les anglos et les sionistes ont travaillé ensemble aux États-Unis, ils avaient les mêmes intérêts personnels — l’argent et le pouvoir. Cependant, il y a maintenant des discussions entre eux concernant l’Ukraine. Déjà la moitié des républicains anglophones veulent quitter l’Ukraine. C’est trop coûteux et ils veulent sauver les États-Unis (et leur propre fortune) de ses multiples blessures auto-infligées, juste au cas où ils sombreraient. Mais les sionistes pensent de la même manière de leur point de vue. Il n’y a qu’une seule solution.
L’Ukraine
Les Anglos voulaient l’Ukraine afin de vaincre leur rival traditionnel, la Russie. Cependant, pour les sionistes, l’Ukraine avait un autre objectif, celui de détruire l’Europe blanche, le même objectif qu’ils avaient en fomentant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, afin d’assurer la domination sioniste du monde — le « globalisme ». Tous les néoconservateurs ne sont pas des Wolfowitz, des Kagans et des Nulands. Beaucoup sont des anglos. Aujourd’hui, nous constatons déjà que les Républicains commencent de plus en plus à soutenir Zaluzhny, le commandant militaire de Kiev, tandis que les Démocrates soutiennent toujours le juif Zelensky, mais hésitent maintenant.
À l’origine, les Républicains voulaient affaiblir la Russie. Les Républicains sont nationalistes, les Russes aussi. Ils commencent à comprendre que la Russie ne veut pas recréer l’empire soviétique ou un autre type d’empire, qu’elle veut seulement protéger les Russes, pas envahir d’autres pays. En tout cas, ils ne vont pas affaiblir davantage la Russie par le biais de l’Ukraine. Tout ce qu’ils ont fait jusqu’à présent, c’est de renforcer la Russie. L’Ukraine n’a pas rempli son rôle. Quant aux sionistes, ils sont heureux de tuer le plus grand nombre possible d’Européens blancs, en particulier les Russes et les Ukrainiens, mais ils veulent avant tout le pouvoir mondial.
Les intérêts des anglos et des sionistes coïncident. Car si les Russes ne veulent finalement pas de la puissance mondiale, alors le vrai rival est la Chine, qui a une vraie puissance mercantile. Par conséquent, le pivot vers la Chine, où il y a de l’argent réel. Une fois que les États-Unis auront perdu en Ukraine, et Kadyrov prédit avec confiance que ce sera fini d’ici la fin de 2023, les États-Unis tourneront leur attention vers la Chine. Mais c’est déjà le cas. C’est d’ailleurs le but du spectacle de ballons. La Chine est une option beaucoup plus intéressante pour les profiteurs, qu’ils soient anglos ou sionistes. Mais où cela laisse-t-il l’Europe ignorante ?
Les démons de l’Europe
Un spectre hante depuis longtemps l’Europe, ou plutôt deux spectres, ou plutôt deux légions de démons : Les démons unionistes et les démons nationalistes, les forces centripètes et centrifuges, qui ont tous deux reçu l’ordre strict de ne jamais permettre l’unité dans la diversité.
Les unionistes sont représentés par toutes les grandes institutions supranationales, qui n’ont aucun compte à rendre et qui sont si violentes, corrompues et tyranniques, dont les mains trempées de sang ont tourmenté l’Europe depuis plus de 2000 ans : l’Empire romain païen, le « Saint Empire romain » barbare franc, la papauté centraliste « réformée » avec ses « croisades » et son « unité » médiévale tyrannique, Napoléon, Hitler et l’UE. Ces tourments sortent tous exactement du même chaudron unioniste, bouillant d’amour du pouvoir, de cupidité et de haine pour l’État-nation et les petites gens. Les démons dansent autour du chaudron, jubilant de manière infernale devant les immenses souffrances et le bain de sang qu’ils ont causés aux innocents depuis deux millénaires.
Toujours les mêmes victimes.
Les nationalistes sont représentés par les guerres et les massacres entre les Allemands et les Wends, les Anglais, les Gallois et les Écossais, les cités-États de l’Italie médiévale, les principautés de la Rus médiévale, par la guerre de Cent Ans anglo-française, les guerres de « religion » d’Europe centrale, les Normands et les Anglais, les Turcs et les Grecs, les Anglais et les Irlandais, les Russes, avant et après 1917, les Polonais, les Finlandais, les Lettons, les Géorgiens et les Ukrainiens, les Suédois et les Finlandais, les Allemands et les Français, les Français et les Bretons et Corses, les Danois et les Norvégiens, les Grecs et les Bulgares et Macédoniens, les Autrichiens et les Serbes, les Serbes et les Bulgares et Croates, les Espagnols et les Basques et Catalans, les Tchèques et Slovaques, les Hongrois et les Roumains, les Ukrainiens et les Carpates, l’UE et le Brexit, le Grexit, le Nexit, le Frexit, etc., et par tous ces autres interminables conflits d’intimidation entre grands voisins et petits voisins, entre capitales et provinces. Un de ces conflits se déroule en ce moment même en Ukraine, avec déjà des centaines de milliers de morts. Ces tourments aussi sortent tous exactement du même chaudron nationaliste, bouillant d’amour du sang et de haine de l’Unité. Les démons dansent autour du chaudron, jubilant de façon infernale devant l’immense souffrance et le bain de sang qu’ils ont causés aux innocents depuis deux millénaires.
Toujours les mêmes victimes.
Vaincre les démons
Le plus dangereux dans l’histoire de l’Europe n’est pas la stupidité suicidaire des Européens, mais lorsque des étrangers aggravent la situation en s’immisçant. Par exemple, dans une certaine mesure, dont l’étendue exacte fait encore l’objet de débats, l’élite britannique dans son île était responsable de l’ingérence en Europe continentale et donc de la création de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale. Cependant, l’Europe moderne est une invention des États-Unis. Cette Union, construite sur le sang de plus de 600 000 de ses citoyens, a voulu créer une Union similaire en Europe. Le résultat est l’UE et son anneau d’étoiles captives :
Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver. Un anneau pour les rassembler tous et les lier dans l’obscurité, au pays du Mordor, là où se trouvent les ombres.
Plus clairement, le dernier conflit en Ukraine est le résultat de l’ingérence du tyran mondial, qui se présente comme le« gendarme du monde », les États-Unis. Comme les États-Unis sont en train de perdre dans ce conflit, et de perdre très gravement, que se passera-t-il lorsque le tyran mondial américain aura disparu de la scène, non seulement de l’Ukraine, mais de l’Europe en général ? Après tout, le départ des États-Unis d’Europe semble inévitable dans la génération à venir, peut-être pour le centenaire de l’occupation américaine de l’Europe en 2045, si ce n’est bien avant.
Les actuels États-Unis d’Europe conçus par les Unionistes, l’UE, qui est sur le point de s’effondrer avec ses démons de l’Unionisme, retomberont-ils dans les nationalismes mesquins et les massacres intertribaux comme avant ? Les Européens devront-ils à nouveau obéir aux démons du nationalisme ? Les Européens ne pourraient-ils pas enfin apprendre à vivre en paix après deux mille ans d’ingérence dans la vie des autres Européens et, pire encore, après mille ans d’ingérence dans la vie des non-Européens ? Qu’est-ce qui pourrait remplacer l’unionisme et le nationalisme ?
Conclusion
Il ne peut y avoir de paix en Europe, tant que l’Est et l’Ouest de l’Europe ne s’accepteront pas mutuellement sur un pied d’égalité. Et le seul axe qui peut unir l’Europe est l’axe Moscou-Berlin-Paris, celui qui a été perturbé avant 1914. Cet axe est le seul qui puisse aussi faire entrer Budapest, Bucarest, Belgrade, Athènes, Varsovie, Stockholm, Rome, Madrid et même Londres, même si cette dernière doit d’abord renverser par la violence son Establishment brutal, même quand les USA l’auront lâchée. Et nous y incluons Vilnius, Riga et Tallinn. Les Baltes n’aiment peut-être pas les Russes à cause de l’occupation soviétique, mais c’était il y a longtemps et les Baltes, contrairement à leurs élites fantoches, n’aiment pas l’occupation américaine qui l’a remplacée et le fait d’être obligés de s’exiler à l’étranger simplement pour vivre.
Pour garantir la paix en Europe et éviter l’unionisme et le nationalisme, il faut une Confédération européenne, de Moscou à Berlin, de Paris à Londres. Les autres se rassembleront autour d’eux. Si une telle Confédération peut être conçue avec soin, elle pourrait atteindre cet équilibre tant recherché d’unité dans la diversité dont l’Europe a besoin. Pendant trop longtemps, l’Europe a été du mauvais côté de l’histoire, par ses impulsions suicidaires consistant à inviter ses ennemis à entrer. Il est temps d’arrêter de s’asseoir sur la barrière américaine et de l’escalader. C’est par la coopération avec Moscou, plutôt que par le conflit, que l’on ouvrira la porte aux ressources et à toute l’Eurasie et que l’on cessera cet isolationnisme insensé qui, depuis mille ans, a fait de l’Europe le siège de l’orgueil ethnocentrique et de la violence agressive.
Batiushka
Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
Note sur l’accusation de crime de guerre contre Poutine
Comme l’explique David Vachon-Roseberry, avocat au Canada, la Cour pénale internationale ne dispose pas d’une police. « La CPI doit s’en remettre aux États afin que ceux-ci procèdent à l’arrestation et à la remise de l’accusé. En vertu de l’obligation des États de coopérer avec la CPI, il relève donc de leur responsabilité d’exécuter le mandat d’arrêt ».(…)
Cependant, cela est lié au Statut de Rome, dont 123 pays sont membres. La Russie, elle, a signé le traité, mais ne l’a jamais ratifié. Les autorités du pays seront sollicitées pour une collaboration, mais rien ne leur oblige à répondre aux requêtes de la CPI. Cette dernière ne peut intervenir directement en Russie pour interpeller Vladimir Poutine.(…)
La Cour pénale internationale (…) ne dispose pas de son propre mécanisme d’exécution et (…) il n’est pas rare que les États ne donnent pas suite aux demandes d’exécution de mandats d’arrêt. (…)
« Les opérations d’arrestation sont subordonnées à des demandes d’arrestation et de remise qui sont adressées aux États sur le territoire desquels les suspects pourraient se trouver. » Concrètement, si Vladimir Poutine venait à se rendre en France, il pourrait être arrêté. En effet, la France fait partie du Statut de Rome et, à ce titre, « a pour obligation de coopérer pleinement avec la CPI et de prévoir dans la législation nationale des procédures permettant l’exécution de toutes les demandes de coopération adressées par la Cour. » En revanche, si Vladimir Poutine se rend dans un pays qui n’est pas membre du Statut de Rome, rien ne contraint son hôte à l’arrêter et le remettre à la CPI.
Poutine évite déjà de se rendre dans les pays occidentaux depuis l’an dernier et ce sont ceux-ci, eux-mêmes grands criminels de guerre, États-Unis en tête, qui sont derrière cette accusation :
[Sur l’illustration : « Le rêve américain est terminé. »]
Par Djamel Labidi
En quelques mois, depuis le début de la guerre en Ukraine, le monde a changé. Certes, les changements se sont accumulés lentement, avant qu’ils n’apparaissent d’un seul coup, sous les coups de boutoir donnés par la Russie à l’ancien ordre mondial et l’hégémonie occidentale.
Quoi qu’il arrive, qu’on soit d’accord ou non avec l’action de la Russie en Ukraine, le monde ne sera plus jamais le même. Tous les camps en présence sont d’accord pour le reconnaître, les dirigeants du monde occidental comme ceux du reste du monde.
L’Occident est nu
À la faveur de la guerre en Ukraine, les peuples du monde découvrent, éberlués, que l’Occident est, militairement, nu. Il n’a pas suffisamment d’armes à donner au régime ukrainien. Il n’a pas de stocks de munitions légères ou lourdes à opposer à une Russie disposant d’une puissante industrie de guerre et qui produit massivement ces munitions ainsi que des armements très variés. C’est le général français Thierry Bukhard qui mettait en garde, récemment, le 26 février, dans une interview à « l’hebdomadaire » français Le journal du dimanche, contre la pénurie de munitions dans les pays occidentaux. Le Financial Times rapporte que les stocks d’armes de l’armée allemande seraient suffisants pour quelques jours seulement tandis que le chef d’état-major allemand, lui, déclare tout simplement qu’il n’a pas d’armée. Une grande partie des chars « Léopard » sont en panne, faute de maintenance. C’est le cas aussi pour ceux achetés par les pays européens.
En fait, toutes les armées européennes sont en dénuement et incapables de faire face à une guerre de haute intensité. Cela explique en partie, à côté de la crainte de l’escalade, les atermoiements dans la fourniture d’armes à l’Ukraine. Le président Macron a essayé de masquer, à travers des déclarations contradictoires, la pénurie d’armes françaises dès qu’il a fallu se priver, dans la douleur, au profit de l’Ukraine des canons et chars, en nombre réduit, possédés par la France.
Même les États-Unis peinent à approvisionner les forces armées ukrainiennes en munitions. Ils sont allés jusqu’à demander à Israël et à la Corée du Sud de leur en fournir à partir de leurs stocks d’armes américaines, tout en accusant les Russes de se fournir en Corée du Nord. Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais.
Les pays occidentaux n’ont plus le même statut militaire. Aujourd’hui, par exemple, lorsqu’une délégation du ministère de la Défense du Royaume-Uni arrive à Alger, comme récemment, l’évènement est désormais anodin et passe pratiquement inaperçu. Et lorsque des délégations militaires vont en France, se réunir avec leurs vis-à-vis, parions qu’elles doivent s’apercevoir que l’armée française n’a pas grand-chose à offrir pour affronter une guerre de haute intensité. Les temps ont bien changé.
Le déclin de l’hégémonie économique
Non, l’Occident n’est plus le même. Sur le plan économique, La Chine concurrence les États-Unis à la première place de l’économie mondiale. Si l’on évalue leur PIB réciproque en dollars nominatifs, la Chine est encore deuxième, mais si on l’évalue en parité de pouvoir d’achat (PAP), elle est déjà loin devant les États-Unis. Les pays constituant actuellement le BRICS représenteront, en 2030, 50 % du PIB mondial sans parler de ceux qui les rejoindront.
Actuellement, la propagande occidentale essaye de se rassurer en disant que la Russie a un PIB de l’ordre de celui de l’Espagne, mais comment alors expliquer sa puissance militaire considérable et qu’elle puisse affronter l’ensemble des États occidentaux. Il faut prendre en compte ici encore l’économie réelle et la production des richesses matérielles. D’ailleurs, en termes de PIB par parité de pouvoir d’achat, la Russie est la sixième puissance économique mondiale.
Dans ce nouvel ordre qui se dessine, les nouvelles perspectives de coopération avec et entre le reste du monde, l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Iran, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine semblent désormais sans limites. Le dollar commence à perdre sa suprématie et avec lui la dictature du système financier occidental.
Les États-Unis disent que la guerre en Ukraine a soudé l’Europe et l’OTAN. C’est faux. C’est exactement le contraire, du moins à moyen et à long terme. La vérité est que cette guerre a révélé et renforcé la domination totale des États-Unis sur l’Europe, l’écrasement de celle-ci par une puissance extra-européenne. Elle a montré une Europe soumise à la prédominance des intérêts américains. C’est aussi un des éléments significatifs de la fin, en perspective, de l’hégémonie occidentale. Que les États-Unis en arrivent à détruire, comme le monde entier les en soupçonne, le gazoduc Nord Stream, pour mettre définitivement fin à l’alimentation en énergie par ce gazoduc de l’Allemagne l’un de leurs principaux alliés, puis qu’ils imposent à leur allié des coûts prohibitifs de l’énergie, qu’ils affaiblissent ainsi, sans états d’âme, son économie, et celle d’autres États européens, au seul profit de la leur, cela ne peut durablement être supporté et ne peut que laisser des traces.
C’est là l’un des aspects du désarroi et de l’irresponsabilité des dirigeants américains dans un contexte de fin de leur règne sans partage. Si leur responsabilité sur cet attentat se confirme, ils auraient ainsi commis un acte d’une gravité extrême, un acte de sabotage, un acte de terrorisme international. Il est étonnant de ne pas le voir assez souligné en Occident, et en premier lieu par les dirigeants allemands. Auraient-ils peur des Américains ? Les Américains ont ouvert ainsi la boîte de Pandore, au risque d’une situation de chaos généralisé, où chacun s’estimerait en droit alors de détruire les gazoducs et oléoducs, les câbles sous-marins de l’adversaire, câbles de téléphone, câbles de communications internet, autoroutes de l’information. C’est, semble-t-il, avec le danger d’une guerre nucléaire, l’évènement le plus préoccupant pour l’avenir.
Les médias
Un signe des plus manifestes du déclin de l’hégémonie occidentale est la dégradation de l’éthique de la communication et de l’information dans bien des médias occidentaux. L’évolution avait commencé dans les décennies précédentes, en même temps que les États-Unis affirmaient leur domination sans partage sur le monde. Avec le conflit ukrainien, elle s’est terriblement aggravée.
L’information n’est plus que de la propagande. Et la propagande est brutale, grossière, caricaturale, sans nuances, et surtout terriblement agressive. Des animateurs de plateau de télévision, des éditorialistes, des journalistes, vous donneront sans sourciller, pour les pertes russes, des chiffres tellement énormes qu’ils supposeraient la disparition de l’armée russe. On martèle que « Poutine ment », sans dire sur quoi et quand il n’a pas fait ce qu’il a dit. On relancera avec soin, régulièrement, le thème du jugement de Poutine alors qu’on sait bien que cela n’a pas de sens. Mais l’essentiel n’est pas là, il s’agit de le dévaloriser et avec lui la Russie, en cherchant à inférioriser le pays en sous-entendant qu’il est susceptible d’être vaincu et soumis, comme l’Occident l’a fait pour d’autres pays.
Des chiffres astronomiques sont avancés pour la fortune personnelle de Poutine, sans qu’on avance la moindre preuve à part quelques vidéos bizarres sur les propriétés présumées du président Poutine, genre dépliants papier glacé d’hôtel. Seul le commentaire en off dit que ceci lui appartient. Mais que diable ferait-il d’une fortune dont il ne peut jouir vu sa visibilité, ses responsabilités écrasantes et sa présence sur tous les fronts ? Comme par hasard, les chiffres de sa fortune avancés sont aux alentours de 300 milliards de dollars, exactement le montant des fonds étatiques russes gelés par les États-Unis et d’autres pays européens et qu’ils voudraient bien s’approprier, et dont l’Union européenne et le président Zelensky réclament à cor et à cri l’attribution à l’Ukraine « pour sa reconstruction ».
On s’en souvient, les mêmes techniques et les mêmes thèmes avaient été utilisés contre les présidents Saddam et Kadhafi. Malgré la différence de dimension et de puissance de l’adversaire — cette fois-ci la Russie —, on les recycle. Inconscience du rapport de forces, délire, ou bien volonté de diminuer l’adversaire ? Tout cela a une allure de déjà vu, de déjà entendu. De la même manière, les États-Unis et leurs alliés martelaient que Saddam et Kadhafi mentaient quand ils avaient accepté les conditions de l’ONU et que les partisans de l’intervention craignaient que cela empêche celle-ci. De la même manière, le thème de leur mise en jugement était évoqué sans cesse. De la même manière, des chiffres astronomiques de leur fortune personnelle étaient donnés, et qui là aussi correspondaient étrangement aux fonds des États irakien et libyen gelés aux États-Unis et ailleurs en Occident.
Aussi donc, lorsqu’à propos de l’Ukraine, les peuples du monde rappellent à l’Occident ces conflits, ils ne s’écartent pas du sujet comme le leur disent, avec agacement, les dirigeants occidentaux. Les peuples ne se trompent pas. Ils indiquent simplement que le passé explique le présent, et qu’il y a, là, la continuité d’un même conflit, celui que mène l’Occident pour maintenir son hégémonie mondiale.
Les pires horreurs
Sur les plateaux les pires horreurs sont dites sur la Russie, sans aucun frein. Des journalistes parleront, impavides, de 200 000 à 700 000 enfants ukrainiens déportés en Russie, d’enfants « de quatre ans » violés. La seule chose qui n’aura pas été dite (encore ?) est que les Russes sont… cannibales.
Les plateaux de télévision occidentaux sont devenus des endroits où on bavarde, où on fabule. La cohérence, la logique, la vraisemblance importent peu, l’imagination est sans limites. On se trouve devant une information dans son ensemble tout entière complotiste. Mais il y a parfois des couacs, des moments où brusquement la vérité surgit, bien involontairement. C’est ce général français, le général Nicolas Richoux qui s’écrie, agacé par certaines réserves que fait, aux États-Unis, le parti Républicain sur le financement de la guerre en Ukraine : «L’armée américaine est en train de se payer l’armée russe pour 5 % de son budget (40 milliards de dollars sur 800 milliards, NB),quand même ! Qui pourrait être contre un résultat pareil aux États-Unis ! » (Chaîne d’information LCI, 7 janvier 2023)
Pour expliquer la grande popularité de Poutine auprès de son peuple, toute l’intelligentsia organique occidentale, universitaires, éditorialistes, analystes civils et militaires liés d’évidence à des officines et autres services, viennent dire qu’il s’agit de l’esprit de soumission des Russes, des caractéristiques de l’âme slave. Les « exilés politiques » russes, dont chaque plateau veut avoir un représentant, sont priés de confirmer. Ils le font avec empressement. Ils en rajoutent même. Ici, comme ailleurs, tout au long de siècles d’hégémonie, l’Occident a toujours produit ce type d’élites occidentalistes et la haine de soi qu’elles portent. C’est bien la preuve que l’idéologie occidentale a fonctionné partout comme une idéologie dominante. Mais pourquoi ne pas considérer tout simplement que Poutine exprime la volonté de son peuple et que la confiance mise en lui vient de ce qu’il a redressé la Russie après la terrible crise causée par l’effondrement de l’URSS ?
« Le mensonge vrai »
Les Américains continuent de diffuser dans tout l’Occident leurs nouvelles techniques de l’information, celles de la théorie du « mensonge vrai » 1, en vertu de laquelle on considère que « le mensonge peut être utile », quand il peut prévenir un évènement néfaste. C’est ainsi que la Chine a été accusée d’avoir « l’intention » (soulignons le mot) de fournir des armes à la Russie et que les États-Unis se sont dits « convaincus » (soulignons là aussi le mot) que la Chine fournit des informations satellitaires à Wagner. En fonction de ces conceptions d’une vérité virtuelle ou potentielle, les conclusions, les prévisions d’une simple analyse, ou de simples hypothèses pourraient être considérées comme une information puisqu’elles « pourraient avoir lieu ». Observez attentivement la propagande, et vous verrez qu’elle est, pour sa plus grande partie, construite sur ce modèle.
Où est le temps des grands organes d’informations occidentaux qui servaient de référence pour leur objectivité des faits, même en temps de guerre ? Ils diffusaient l’influence occidentale chez des élites occidentalisées séduites par une liberté de ton et une qualité de débats qui existaient peu dans leur pays.
Sur la question de l’information, l’Occident, et surtout les Américains, font une erreur stratégique : celle que les médias peuvent tout, et qu’il s’agit simplement de s’emparer de l’esprit des peuples. En cela, ils se trompent. Les faits sont têtus. On ne peut fabriquer l’opinion, et encore moins contre les propres intérêts d’une nation. L’opinion du reste du monde sur l’Occident en est la preuve. Elle est hostile à l’Occident malgré l’effort considérable de la propagande occidentale en sa direction. Si dans les pays occidentaux, cette propagande a un impact, c’est que beaucoup, dans la population, croient encore trouver leurs intérêts, un bénéfice et des privilèges sur les autres peuples à travers l’hégémonie occidentale. Mais même là, beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent que les médias mentent et l’information alternative s’est réfugiée dans les réseaux sociaux.
Le désarroi
En fait l’Occident est en plein désarroi. Il s’est isolé, ou plus exactement il continue, aveugle, à s’isoler du reste du monde. Même les termes que désormais il emploie font transparaître cet isolement. Il ne parle plus, ou bien rarement, de communauté internationale. Il ne se voit plus le monde. L’Occident est de plus en plus seul. L’Occident se réunit avec l’Occident, et il s’applaudit lui-même. La dernière tournée du président Zelensky aux parlements des États-Unis, du Royaume-Uni, à Bruxelles, au Parlement européen, en est l’image saisissante. On se pressait pour prendre une photo avec le président Zelensky, on applaudissait frénétiquement le toréador, le gladiateur, pendant qu’Ukrainiens et Russes s’entretuaient à Bakhmout.
L’Occident se recroqueville de plus en plus sur lui-même, sans qu’il s’en aperçoive d’ailleurs. Il n’associe plus d’autres pays du monde à son destin. Quand il parle de lui, il dit carrément l’Occident, et même parfois simplement l’OTAN. Il fait bien la séparation entre lui et les autres nations du monde. Il dit crûment défendre ses intérêts. Les dirigeants ukrainiens eux ajoutent le « monde civilisé », pour bien le distinguer « des barbares ». Surenchère de néophytes.
L’Occident est inquiet
Aujourd’hui l’Occident est inquiet. Il guette chaque jour le moindre signe de divergence ou d’éloignement entre la Chine et la Russie, ou bien de révolte dans ces pays. Il abat… des ballons météorologiques.
On est loin de la grande époque d’un Occident confiant en lui-même, sûr de lui, de la grande époque de l’idéologie occidentale, où l’Occident se pensait le monde, où il se réclamait de la liberté, de la démocratie, du libéralisme, où il était convaincu du pouvoir, des valeurs qu’il proclamait, de résoudre tous les problèmes humains.
Il a fait aujourd’hui, tomber lui-même ses propres totems. Il s’est attaqué au principe sacro-saint de la propriété privée en volant l’argent qu’avaient confié à ses banques des États souverains et en confisquant les biens de personnes pour la seule raison qu’ils sont citoyens d’un pays étranger avec lequel ils déclarent pourtant qu’ils ne sont pas belligérants. Il s’est attaqué lui-même à sa règle sacro-sainte de la « concurrence libre et loyale », la foulant cyniquement aux pieds au gré de ses intérêts. Il s’est attaqué ainsi au principe de la liberté d’expression et de la concurrence en matière d’information, en interdisant, dès le début de la guerre en Ukraine, les moyens alternatifs d’information, et notamment les médias russes, alors qu’il disposait naguère de la réputation que « lui n’agissait pas comme les États totalitaires ». Il songe même à encadrer les réseaux sociaux. Il s’est attaqué au principe de la liberté des échanges commerciaux et économiques, en se donnant le droit souverain, en dehors de toute décision de droit international, de sanctionner économiquement des pays et des peuples, d’interdire ports et aéroports à leurs navires et leurs avions. Bref, il a renié lui-même toutes les valeurs qu’il a dit vouloir répandre dans le monde, et au nom desquelles il justifiait ses interventions armées.
Un autre des signes de déclin est que l’Occident ne produit plus de grands dirigeants. Des chefs d’État ou de gouvernement comme Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Mme Liz Truss, etc. n’ont d’évidence pas la stature d’un Xi Jining, d’un Vladimir Poutine, d’un Narendra Modi ou d’un Erdogan, quel que soit le sentiment qu’on peut avoir les concernant. En Ukraine c’est un comédien qui a été jugé le plus apte à tenir ce rôle de chef d’État.
Les élites dirigeantes de l’Occident sont en panne d’un projet universaliste, d’une vision nouvelle de l’avenir du monde. Cette vision se trouve désormais dans le camp adverse, celle d’un monde débarrassé de toute forme d’hégémonie, d’un monde libéré de la dictature du dollar et du chantage aux sanctions économiques, un monde de nations égales en droits, où la souveraineté est la garantie du respect réciproque ainsi que de la liberté des citoyens, bref un monde où la démocratie internationale permet l’essor de la démocratie nationale.
Les références occidentales incessantes à la démocratie, à la liberté, aux droits de l’homme apparaissent désormais comme des slogans creux, peu crédibles, un disque rayé que le monde non occidental accueille avec un regard à la fois poli et dubitatif. Elles ne font plus recette sauf dans des minorités occidentalistes qui subsistent çà et là. L’Occident a beau choyer ces élites, en médiatiser les représentants intellectuels les plus fidèles, elles n’ont plus d’autre fonction que de le rassurer, en l’aveuglant ainsi sur les nouvelles réalités du monde.
Un autre symptôme d’un Occident frileux, qui se ferme sur lui-même, est cette peur panique de l’émigration. On est loin de cet Occident serein qui demandait en 1975 à Helsinki la fin du « rideau de fer », l’ouverture des frontières et la libre circulation des personnes et des biens. On est loin aussi de la période où les Bush pouvaient rassembler 35 États, au nom de la démocratie, pour attaquer l’Irak.
On vit d’évidence aujourd’hui une période de mutation historique profonde, peut-être la plus grande qui soit survenue dans la période moderne. Ces périodes de mutation, de transformation sont les plus dangereuses. La fin de l’hégémonie de l’Occident ne serait que justice. Elle serait bénéfique, pour tous, y compris les peuples occidentaux dont les rapports se normaliseraient avec les autres peuples.
Mais il ne faut pas trop se réjouir pour l’instant de cette évolution historique. L’Histoire nous a appris combien les forces en déclin sont dangereuses, car elles le perçoivent comme un drame, comme leur fin. L’humanité pourra-t-elle réussir ce tournant sans sombrer dans une confrontation mondiale ? Pour le monde actuel, du moins pour les dirigeants les plus conscients, toutes les questions de la géopolitique se résument, à celle-là : être ou ne pas être.
Le capitalisme est devenu un capitalisme cognitif
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Le capitalisme est devenu un capitalisme cognitif. Le capitalisme est devenu un État qui vise à s'emparer des cerveaux humains.
Et le capitalisme est en train de prétendre s'emparer de la notion du bien, de décider de ce qui est bon, de ce qui est mauvais ! pic.twitter.com/z2yOAB5R4G
Ces nanoparticules peuvent être sensibles à des radiations qui viennent par exemple d'un cœur, mais qui viennent aussi des ondes millimétriques qui correspondent à la 5G.
Et le scénario de l'Apocalypse se dessine, attesté par un certain nombre de publications scientifiques pic.twitter.com/eGKZCu4ury
La France connaît une crise sociale et politique sans précédent. Elle fait penser à la fameuse anecdote du 14 juillet 1789. À son réveil Louis XVI, anxieux, interpella le duc de la Rochefoucaud-Liancourt en lui demandant si la prise de la Bastille par le peuple de Paris était « Une révolte ». « Non, sire, lui répondit-il. Pas une révolte, mais une révolution ! »(([1] « C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution ! » Historia, janvier 2013.)). Nous n’en sommes pas là ! Toutefois sans être identiques ces évènements historiques ne sont pas sans rappeler ceux que nous vivons aujourd’hui tant l’aiguisement de la contradiction entre le capital et le travail atteint son paroxysme.
« Oui, mais ! ça branle dans le manche les mauvais jours finiront Et gare à la revanche Quand tous les pauvres s’y mettront ! Quand tous les pauvres s’y mettront ! »
(La semaine sanglante – 1871. Jean-Baptiste Clément)
« Tout est à nous, rien n’est à eux ! »
Chanson de manifestation
Jour après jour le mouvement de contestation social prend une ampleur sans précédent par son caractère de masse, sa diversité, un fourmillement d’initiatives de toutes sortes. On attend plus les mots d’ordre d’en haut, on s’assume, on s’organise, on se prend en charge, là ou finalement c’est essentiel : c’est-à-dire depuis l’entreprise. On le fait en grand en s’en donnant les moyens.
Selon les sondages 82 % des Français sont en colère dont 51 % très en colère(([2] Selon un sondage CNews du 10 mars 2023.)). Plus de 90 % des travailleurs rejettent la nouvelle réforme des retraites. Depuis l’abandon de la retraite à 60 ans et les 37,5 années de cotisations, « le sujet est au cœur de la conflictualité sociale depuis plusieurs décennies »(([3] « Prenons le pouvoir sur nos retraites » B.Friot, La dispute, Paris 2023.)). C’est dire l’enjeu de ce défi qui fait l’objet des exigences imposées par Bruxelles, mais aussi par Washington. Car dorénavant, il faut aussi assumer le prix de la guerre en Ukraine. Le surarmement coûte cher tout comme les cadeaux aux entreprises et au système bancaire dorénavant dans le rouge. Le peuple doit payer pour les armes, pour les sanctions vis-à-vis de la Russie, il doit payer la récession, le déficit public, le surendettement, l’inflation, l’augmentation vertigineuse des denrées alimentaires et de la santé. Pour épargner les superprofits et les cadeaux aux actionnaires, la note à payer est présentée aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes et retraités sous la forme d’une régression sociale et environnementale en forme de recul de civilisation !
Cela n’est pas nouveau, mais cette fois cela prend des proportions qui semblent sans limites. Notre système de retraites est dans le viseur, car ses principes constituent une sorte d’épine dorsale de toute notre protection sociale et de sa finalité qui est sa relation au travail ! Le banquier Macron veut ouvrir celle-ci à la loi de la jungle et à la rapacité des fonds d’investissement. Au premier rang, Blackrock et son PDG Larry Fink. Il a multiplié les rencontres avec Emmanuel Macron et souhaite saisir les opportunités que représente la réforme des retraites. En bon lobbyiste il a donc influencé la réforme. Son représentant en France Jean-François Cirelli a été décoré de la Légion d’honneur(([4] « Le patron de Blackrock regrette une polémique infondée », La Tribune 3 janvier 2020.)) par Emmanuel Macron lui-même sans doute pour avoir contribué au pillage de notre système de retraite par répartition. On comprend mieux pourquoi, quand l’on sait que Blackrock est le plus grand fonds d’investissement au monde. Il pèse 6000 milliards de dollars US, dont les deux tiers concernent l’épargne retraite. Par conséquent, « ce n’est pas d’abord le montant des pensions qui motive l’acharnement de la classe dirigeante, c’est d’abord leur nature. Nous savons tous que la pension relève du droit du travail : elle n’est ni patrimoine relevant du droit de propriété, ni une allocation relevant du droit de l’aide sociale. Quoi qu’il fasse le retraité est payé, sa pension ne peut être supprimée ou réduite »(([5] B. Friot, idem.)). Macron veut faire sauter ce verrou !
Cette situation est insupportable au capital parce qu’à ses yeux elle menace sa survie. Voilà pourquoi, renoncer à cette énième réforme comme le sous-entend Olivier Véran, ministre de l’information serait « la fin du monde » alors qu’en fait c’est plutôt de « la fin du capitalisme » dont il s’agit. Là sont les causes profondes de cette obstination féroce dont fait preuve le gouvernement et ses parrains bruxellois ou d’outre atlantique. Il doit défendre la survie d’un système condamné, tout en faisant face au « trop c’est trop » cause d’une explosion sociale qui se cristallise autour de mécontentements accumulés et d’exaspérations trop longtemps contenues.
Face à cette contestation en forme d’insoumission, Macron et son gouvernement s’obstinent dans une surdité, un aveuglement sectaire et dangereux. Ils refusent d’entendre, ils mentent, ils manipulent, ils menacent ! Aux prises avec cette fébrilité qui fait craindre le pire, ils s’agitent, multiplient les incohérences et les erreurs de jugement. Ce comportement désordonné n’est pas sans susciter des interrogations d’autant que la crédibilité de la France est partout en recul.
L’esprit rebelle peut-être contagieux
Devant ces événements, la classe des riches au pouvoir, la bourgeoisie des beaux quartiers fait preuve de nervosité et d’anxiété. Ce qui se passe n’est pas sans lui rappeler les angoisses qu’elle a connues récemment pendant la lutte des gilets jaunes. Sauf que cette fois c’est pire et les choses sont d’une tout autre dimension. Ce sont des millions de travailleurs qui sont mobilisés et qui s’expriment. On sait d’expérience que cela peut donner lieu à des développements inattendus. L’état d’esprit rebelle peut devenir contagieux, il peut même l’être au-delà de nos frontières, c’est déjà le cas en Grande-Bretagne, en Grèce, au Portugal, en Allemagne et même aux États-Unis.
En fait, la France va mal et même très mal et l’Europe dont elle est dépendante sombre quant à elle dans la faillite, son euro en berne percuté par le crash de plusieurs banques américaines, dont la Silicon Valley Bank(([6] « Comment la Silicon Valley Bank s’est effondrée » Les Échos 10 mars 2023.
En une semaine seulement, Silvergate, Silicon Valley Bank et maintenant Signature Bank s’effondrent… https://www.theverge.com/2023/3/12/23636780/crypto-collapse-fdic-treasury-shut-down-signature-bank.)). Fidèle à ses habitudes B. Le Maire de manière parfaitement irresponsable fait le choix de sous-estimer les conséquences. Pourtant depuis des mois l’annonce d’un tsunami financier(([7] « Nous entrons dans la grande stagflation » Nouriel Roubini, Le Monde, 13 janvier 2023.)) est envisagée par les économistes, ils le décrivent comme bien plus dévastateur que celui de 2008/2009(([8] « SVB, pas d’alerte spécifique pour les banques françaises », Les Échos, 13 mars 2023.)). Ainsi, la crise économique, financière et sociale s’accompagne également d’une crise politique d’autant plus importante que la légitimité d’Emmanuel Macron est en question. L’arrogance, l’autoritarisme et le mépris sont devenus des méthodes de gouvernement qui donnent lieu à un rejet massif de sa politique autant que de sa personne. Un parallèle pourrait être dressé avec la crise britannique et la violence sociale que l’oligarchie cherche à imposer face aux résistances populaires.(([9] Depuis des mois des luttes de masses et d’une grande combativité se poursuivent dans les télécommunications, la santé, les postes, chez les manutentionnaires d’Amazon, les dockers, les éboueurs et surtout les cheminots dont le syndicat RMT affilié à la FSM est à la pointe du combat.)) Tout comme en Grande-Bretagne ou le Premier ministre Richi Sunak veut interdire le droit de grève, Macron et le patronat veulent limiter au maximum son exercice au point de vouloir généraliser la pratique des réquisitions ou encore en organisant comme précédemment les provocations violentes de la police dans les manifestations.
Tout est à nous, rien à eux
Jusqu’où ira ce mouvement exemplaire dont l’ampleur est indiscutable et qui dure depuis presque deux mois sans s’essouffler ? En fait, il est sans précédent depuis plusieurs dizaines d’années et fait preuve d’une détermination remarquable ? Cela est illustré quotidiennement et dans les faits par une multiplication d’actions dans de petites et grandes entreprises, dans le public comme dans le privé, des grèves de toutes sortes de courtes ou de longues durées, de rassemblements, de manifestations de masse, de retraites aux flambeaux, de blocage des ronds–points et des péages d’autoroutes, de fermetures de raffineries, d’installations portuaires et de trains à l’arrêt, de gares désertes, de non-ramassage des ordures, de délestage électrique mis en valeur par les actions « Robin des bois » dont la popularité est incontestable. Ces initiatives de « sobriété énergétique » pour les uns, mais de solidarité pour les autres à qui on rétablit l’électricité sont légitimes et illustrent parfaitement le contrôle par les travailleurs eux-mêmes de leur outil de travail. Ils sont les seuls producteurs de richesses et ils préfigurent ce qui doit être leur rôle dans toute la société. Ils font collectivement la démonstration des capacités de la classe ouvrière à se prendre en charge sans le secours de quiconque. Comme le dit cette chanson de manifestation : « tout est à nous, rien à eux ! ». D’autres catégories se mobilisent, des artisans, des paysans qui contribuent aux réseaux de solidarité qui se mettent en place par l’envoi de denrées de fruits et légumes aux travailleurs en grève.(([10] Par exemple remarquable initiative de solidarité de paysan du Gers (La Ferme au Carreau) avec les cheminots de Versailles en grève reconductible.))
C’est tout un peuple qui est debout et qui relève la tête ! Il s’est mis en mouvement qu’il soit en grève, qu’il manifeste dans la rue ou qu’il s’exprime sous d’autres formes. Par conséquent, on ne saurait réduire ces actions aux seules décisions de l’intersyndicale, c’est de tout autre chose dont il s’agit. Cette situation n’est pas née de rien, elle est la conséquence d’un lent travail de maturation et d’une prise de conscience dont la grève des travailleurs des raffineries avait donné le ton avant-coureur. On peut donc sortir de la logique délétère et décourageante des journées d’actions saute — mouton et sans lendemains. Tout est affaire de volonté ! La preuve est faite que les forces existent ! Elles représentent l’alternative à la crise du syndicalisme. La lutte concrète a toujours des vertus pédagogiques. Par conséquent, on ne part pas de rien ! L’objectif est celui de la réappropriation de la conduite de l’action par les travailleurs eux-mêmes tout comme celle de leur organisation syndicale, et ce à tous les niveaux. Cela ne peut se faire qu’avec le souci prioritaire de l’implication du grand nombre, de l’unité de la CGT et du rassemblement de toutes ses forces. La démonstration est faite que c’est possible ! « La preuve du pudding c’est qu’on le mange ».(([11] F. Engels (1820-1895) in Socialisme scientifique et Socialisme utopique (1880).))
Mettre l’économie à genoux
Depuis la journée de grèves et de manifestations du 31 janvier 2023, l’appel de cinq fédérations de la CGT parmi les plus représentatives et combatives(([12] Les fédérations CGT des cheminots, Mines-Energie, Ports et Docks, Industries chimiques et verre et céramique.)) en assumant ensemble et collectivement leurs responsabilités a permis d’élever le contenu et la forme de la riposte engagée. Il fallait mettre la barre de l’action au juste niveau de l’affrontement, elles l’ont fait jouant un rôle déterminant dans la compréhension de ce que doit être la mobilisation. En contribuant concrètement au besoin de coordination, de rassemblement et d’unité, en fait en confédérant l’action par leur propre décision. Cette impulsion a été décisive. Elle est devenue un puissant accélérateur pour donner à la lutte l’ampleur nécessaire en faisant le choix de mots d’ordre justes pour gagner. Sans attendre les décisions de l’intersyndicale, la grève est ainsi devenue reconductible dans plusieurs branches conduisant progressivement à la paralysie et au blocage de l’économie en d’autres termes « en la mettant progressivement à genoux ».(([13] Selon la formule d’Emmanuel Lépine secrétaire général de la fédération CGT des industries chimiques.))
Cette démarche légitime est en effet la seule efficace. Or c’est d’efficacité et d’utilité dont il s’agit ! De tout temps, les travailleurs sur tous les continents, à travers leur propre histoire, frappent le capital là où ça fait mal, c’est-à-dire au portefeuille des capitalistes en faisant en sorte que ça leur coûte le plus cher possible. S’en étonner comme certains dirigeants syndicaux le font c’est faire le choix de l’impuissance et de l’échec. C’est afficher hypocritement « des pudeurs de gazelle » quand il faut apporter un soutien sans concessions à ceux des militants qui sont en première ligne. Certains ont la mémoire courte et ont oublié ce qui n’est rien d’autre que la conséquence qu’entraîne une occupation d’usine comme ce fût le cas en 1936, en 1968 et depuis dans de nombreux cas. Ainsi dénoncer « les durs de la CGT » qui ne respectent pas les règles du jeu et veulent mettre « l’économie de la France à genoux » est devenu le leitmotiv de tous les commentaires des médias, des ministres et même de la Première ministre. Face à de telles accusations haineuses comment peut-on se taire ? Il faut d’autant plus les dénoncer qu’elles visent toute la CGT et son unité. Ne pas le faire c’est s’en rendre complice !
Chasse aux durs de la CGT
Ainsi, les médias qui d’habitude se fichent et contrefichent de la question syndicale, interprètent, accusent, prennent fait et cause, entendent détourner l’attention et faire diversion sur le fond et sur ce qui est essentiel ! On encense certains syndicalistes raisonnables et responsables, on récuse les autres présentés tour à tour d’irresponsables, de pro-Poutine et de stalinien.(([14] On ne compte plus par exemple les mises en causes caricaturales par Pascal Praud de Cnews ou Maxime Switek sur BFMTV contre Emmanuel Lepine de la FNIC-CGT, Olivier Mateu de l’UD CGT13 ou encore Sébastien Menesplier dirigeant de la fédération CGT mines-énergie.)) L’obsession du pouvoir c’est de tout faire pour isoler et marginaliser ces empêcheurs d’exploiter en rond. Visiblement sans grande originalité BFMTV ou CNews tirent leur inspiration de ce qui se fait en Grande-Bretagne. Pour le Times, le Sun, le Daily Mail de l’oligarque Rupert Murdoch, les grèves sont « la création d’agents russes » menée par un syndicat extrémiste qui « soutient les aventures meurtrières de Poutine en Ukraine. Ainsi la centrale syndicale des transports RMT(([15] Les cheminots du syndicat des transports RMT (The National Union of Rail of Transport Workers) sont à l’origine des grèves britanniques. Cette fédération combative qui syndicalise toutes les branches des transports y compris bus, métro, est forte de 83 000 adhérents. Elle est affiliée internationalement à la Fédération Syndicale Mondiale (FSM).)) est décrite comme dirigée « par des larbins de Poutine » appartenant à « une cabale d’extrême gauche ». Dans le domaine de l’information sociale, c’est là sans doute un des résultats de « l’entente cordiale » qui prévaut de nouveau grâce à la complicité de l’homme de chez Rothschild avec l’homme de « Goldman Sachs ».(([16] Rishi Sunak, ancien ministre de Boris Johnson, ultra libéral est le nouveau premier ministre britannique, milliardaire, époux d’Ashkata Murti, 5e fortune indienne. Il a été analyste de la banque d’investissement US Goldman Sachs puis pour le hedg fund TCI Fund Managment.)) Comme quoi, si les insultes ne varient pas d’un pays à un autre, l’adversaire de classe est bien le même partout.
L’objectif de cette campagne organisée de discrédit est de tenter de diviser les travailleurs en stigmatisant des syndicalistes courageux et clairvoyants. On veut les présenter comme des irresponsables, des quasi-terroristes, dans le but de faire diversion. Même si elle a trouvé un écho chez certains syndicalistes pour justifier leur immobilisme cette tentative n’a pas entraîné les résultats escomptés et loin s’en faut. Ces mots d’ordre combatifs ont contribué à donner et redonner confiance dans l’utilité de l’action par le tous ensemble. « Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses ! ».(([17] K. Marx (1818-1883).))
Une idylle syndicale
Par ailleurs, on cherche à expliquer la réussite des manifestations et des grèves par l’existence d’une intersyndicale regroupant toutes les confédérations. Dans ce concert de louanges, seul Emmanuel Macron est constant, il ne recevra pas les syndicats. L’accent est ainsi mis sur la relation personnelle voir complice entre les secrétaires généraux de la CGT et de la CFDT. Elle aurait rendu possible aujourd’hui ce qu’hier était présenté comme l’impossible. On ne cesse de se congratuler devant cette évolution inédite du syndicalisme français en forme de lune de miel. Il est d’ailleurs assez remarquable de constater que ce seul fait fait l’objet d’un large consensus des représentants du gouvernement, aux politiciens de tous bords et bien sûr aux médias débordés d’admiration pour la relation entre Laurent Berger et Philippe Martinez. Aussi, vidéo et photos énamourées à l’appui on ergote à longueur d’antenne sur celui des deux qui a le plus changé ou sur la longueur que va durer l’idylle.
Loin de finasser sur « ce qui ressemble s’assemble » ou de sous-estimer les décisions d’une intersyndicale qui est perçue positivement par de nombreux travailleurs il convient d’être lucide quant à la signification de cette « évolution » afin de ne pas être surpris par les développements ultérieurs qui interviendront. Il ne suffit pas de faire le constat que l’on est d’accord pour le retrait du projet de réforme pour en déduire qu’il en irait de même pour le reste. Ce conte de fées n’est évidemment pas innocent et la ficelle à la grosseur d’un câble ! Il consiste à rallier les positions des uns avec les autres à partir d’un moins-disant permettant au moment opportun de tirer le rideau de la fin sur une bataille qui aurait été vaine, mais où l’unité de l’intersyndicale aura été défendue et préservée. Du moins, c’est ce que certains espèrent tant la recomposition du syndicalisme français est devenue une obsession ! Il a également pour but de taire en le masquant le formidable travail militant qui se développe en bas. On veut en fait ignorer la réalité en cherchant à déposséder les véritables acteurs de cette lutte du rôle décisif qui est le leur. Il est pourtant le fruit, de leur engagement quotidien militant, de leur haut niveau de conscience et de leur dévouement. Sans relâche, ils organisent, expliquent, donnent confiance. Ils sont les héros véritables de cette lutte.
Ainsi contrairement à ce que l’on nous susurre l’essentiel est ailleurs. Il est dans la construction depuis les réalités concrètes du terrain d’un vaste mouvement pour que le plus grand nombre de travailleurs passent de la conscience aiguë qu’ils ont de la nocivité de cette réforme à l’action, donc à la grève sous toutes les formes possibles. Mais on ne saurait s’arrêter en chemin si l’on veut s’en prendre aux causes véritables. Il s’agit d’inscrire toute cette démarche dans une vision plus vaste, un objectif de rupture avec l’ordre des choses. La réforme des retraites est l’expression de la guerre de classes que mène la bourgeoisie. Ce combat exige donc l’éradication du capitalisme lui-même et donc la lutte pour le socialisme. Il est heureux que dans un tel contexte de constater à travers de très nombreux témoignages de travailleurs en lutte la relation qu’ils établissent dorénavant entre la nocivité de cette prétendue réforme et un système capitaliste aux abois qui cherche à s’imposer toujours plus brutalement. Aux yeux d’un plus grand nombre, celui-ci est devenu un obstacle au progrès de l’humanité, à la justice sociale, à la paix. En vitesse accélérée chacun prend conscience qu’il s’agit donc bien d’un affrontement majeur entre deux choix de société.
Adhésions à la CGT
Par conséquent, rien ne peut remplacer ce travail de masse indispensable pour gagner. C’est cela la priorité et ce n’est donc pas l’attente angoissée des mots d’ordre d’en haut ! C’est cette démarche qui contribue à donner cette ampleur au mouvement et aux progrès des consciences de millions de travailleurs quant au niveau et au contenu de la riposte qui doivent être les leurs. Il est donc significatif, dans cette période inédite de prendre en compte la signification de milliers d’adhésions à la CGT.(([18] Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, 12 000 adhésions à la CGT ont été enregistrées.)) Beaucoup de travailleurs trouvent ou retrouvent la CGT dont ils ont besoin pour lutter. Ils écoutent de sa part le discours qu’ils attendaient et celui-ci est un appel à s’organiser, débattre, décider faire grève, ensemble. Il est donc naturel qu’ils se tournent vers une CGT fidèle à ses principes de classe, une CGT, présente, active, entreprenante, rassembleuse à l’offensive. À la question « la CGT pour quoi faire ? », la réponse est claire. C’est d’une CGT de lutte de classes dont on a besoin, pas d’une CGT favorable au dialogue social, au partenariat euro-compatible, ou aux préoccupations sociétales dans l’air du temps !(([19] « Quelle CGT pour quoi faire » sur YouTube avec Michel Gruselle, Cédric Liechti, Stéphane Sirot et Jean-Pierre Page. Séminaire Marx au 21e siècle, années2022.2023. Équipe de recherche Phare Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne.)) Là est la légitimité et la modernité du syndicalisme de classe.
À cette nouvelle étape de la lutte, c’est à travers une multitude d’initiatives de haut niveau qui se coordonnent, s’épaulent entre elles dans une grande diversité que s’exprime cette opinion partagée par toutes les générations : « cette fois, c’est assez, on ira jusqu’au bout, jusqu’au retrait de cette réforme injuste et inacceptable ! ». Il faut prendre la juste mesure de cet état d’esprit. Pour cette raison, il ne saurait y avoir de jugement de valeur sur les décisions d’actions. Toutes sont utiles, il n’y a pas de petits combats ! Il s’agit de se saisir de toutes les opportunités en sachant anticiper, être disponible. Tout le monde est au pied du mur et en devoir de choisir. On ne choisit pas la période dans laquelle on vit, il faut se hisser à la hauteur de ce qu’elle exige !
Cette phase de la lutte est donc aussi celle de la clarification. L’adversaire ne la sous-estime pas. C’est pourquoi face à cette mobilisation de la France profonde le pouvoir cherche à rassurer et à se rassurer.
Aussi, malgré la pensée unique, les campagnes effrénées médiatiques et politiques qui se taisent sur la réalité et qui nient les évidences à la manière du Dr Coué ont fait le choix de pérorer sur l’essoufflement du mouvement comme sur les contraintes des règles qu’impose le calendrier parlementaire. Les experts s’emploient à faire diversion. On bavarde, on disserte sur la fermeté du gouvernement et du Président qui ne céderont pas à la rue. Rien n’y fait, mais il faut tout faire pour empêcher ce qui serait l’irréparable. Il y a d’ailleurs quelque chose de dérisoire dans le traitement d’une information qui met sur un pied d’égalité quelques poubelles que font brûler des provocateurs et ce que représentent des millions de manifestants.
Le seul agenda est celui de la lutte
Quels que soient les votes au Parlement, le mouvement doit se poursuivre et se poursuivra ! Pourquoi d’ailleurs devrait-il être dépendant des échéances parlementaires, du calendrier du gouvernement ? Pourquoi faudrait-il suivre les agendas concoctés par les politiciens de tous bords ? Tout au contraire les travailleurs ne doivent compter que sur eux-mêmes, s’en tenir aux décisions qu’ils prennent et à nulles autres !
Une chose est évidente, l’action doit monter en puissance. Elle doit le faire sans tarder, a fortiori si le gouvernement fait le choix d’utiliser le 49.3. Ce sont ses règles, les siennes. Elles ne sont pas celles des travailleurs. Et pour eux il n’y a aucune raison à se mettre en conformité avec les obligations de qui que ce soit. Pour gagner, ils doivent anticiper. Comme l’a souligné Olivier Mateu en faisant référence à l’arsenal antidémocratique du gouvernement « non seulement cette provocation ne sonnerait pas le glas du mouvement, mais cela conduirait à impliquer plus encore nos organisations dans la grève ».(([20] « Dans les Bouches-du-Rhône, la CGT annonce une montée en puissance de l’action » Libération, 13 mars 2023.
Sénèque (entre l’an 4 et 1 avant J.C) philosophe romain de l’école stoïcienne.)) C’est déjà le sens donné par les dockers avec leur décision d’arrêter le travail 72 h par leur opération « ports morts », ceux des raffineries pour lesquelles les chaînes d’expédition des carburants seront bloquées, pour ceux de l’énergie, pour qui il n’y aura plus aucune limite à l’action, y compris en mettant la France dans le noir, par les cheminots. Tous ensemble, il faut se préparer à frapper plus fort encore ! Il faut oser ! « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles, que nous n’osons pas ! C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».
L’enjeu est simple, il s’agit de gagner non pas un aménagement, mais un retrait définitif de cette prétendue réforme des retraites, qui est un véritable Cheval de Troie de destruction de nos conquêtes sociales. Il faut remettre au centre de cette bataille, l’exigence de retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisations. Là est le défi ! Retraites, mais en même temps pouvoir d’achat, travailler autrement, en finir avec l’ubérisation et la souffrance au travail, imposer l’égalité des droits entre hommes et femmes, libertés et démocratie, dérèglement climatique qui sont des exigences exprimées depuis bien longtemps. Le moment est venu de régler les comptes, c’est le moment de la revanche. C’est donc bien de choix de société dont il s’agit. Comme le dit justement Monique Pinçon-Charlot : « Quand les êtres humains sont privés de leur avenir, de la possibilité de se projeter dans le futur, de construire une famille, on se dit “on n’a plus rien à perdre”. Cette réforme des retraites risque de constituer la goutte qui va faire déborder le vase ».(([21] « Regards croisés sur le mouvement social » Monique Pinçon-Charlot entretien avec Olivier Mateu. La Marseillaise, l’événement, 6 mars 2023.))
Donnons-lui raison !
Notes
Techniques de modification de l’environnement (ENMOD) et tremblement de terre entre la Turquie et la Syrie: une enquête d’experts est requise
Destruction, ravage social et perte de vies humaines. Nos pensées sont avec les peuples de Turquie et de Syrie.
Introduction
Les derniers rapports font état d’un nombre de morts en Turquie et en Syrie bien supérieur à 50 000, plus d’un demi-million de blessés, des dizaines de milliers de personnes portées disparues. La dévastation et la destruction sociales sont au-delà de toute description. Les premier et deuxième tremblements de terre du 6 février 2023 dans la province de Kahramanmaras dans le sud de la Turquie étaient respectivement d’une magnitude de 7,6 et 7,8 (échelle de Richter).
Un troisième tremblement de terre d’une magnitude de 6,3 a été enregistré le 20 février 2023.
En Turquie, quelque 530 000 personnes ont été évacuées de la zone sinistrée. Ankara confirme que :
« 173 000 bâtiments ont jusqu’à présent été enregistrés comme effondrés ou gravement endommagés, avec plus de 1,9 million de personnes se réfugiant dans des abris temporaires ou des hôtels et des installations publiques. »
Selon les mots du président turc Recep Tayyip Erdogan :
« Nous vivons les jours les plus douloureux de notre histoire ».
En Syrie, les tremblements de terre ont largement touché les villes d’Alep, Lattakia et Hama qui se trouvent à proximité de la frontière nord-ouest de la Syrie avec la Turquie. Le dernier bilan annoncé des morts en Syrie était de 5 914, avec 8,8 millions de personnes touchées.
Le président Bachar Al Assad a souligné que l’US-OTAN est en guerre contre la Syrie depuis près de 12 ans, tout en soulignant que :
« La Syrie n’a pas connu de tremblement de terre [zone sismique] depuis environ deux siècles et demi ».
Dans cet article, la partie I se concentrera sur l’histoire de l’activité sismique en Turquie, tout en soulignant le fait qu’avant le tremblement de terre du 6 février 2023, il n’y avait pas de données récentes ou historiques d’activité « sismique majeure » dans le sud de l’Anatolie.
La partie II fournira un examen des techniques de modification de l’environnement (ENMOD).
Ce qui est important en ce qui concerne le tremblement de terre Turquie-Syrie, c’est que la Convention des Nations Unies de 1977 (citée ci-dessus) contient des dispositions relatives à la tenue d’une enquête en ce qui concerne les « destructions, dommages ou blessures » subis par les « États parties », sous les auspices d’un « Comité consultatif d’experts » de l’ONU.
La convention prévoit également la possibilité de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies au nom des « États parties ». Ces questions sont décrites dans la partie IV.
En ce qui concerne la Turquie, l’analyse géologique indique ce qui suit :
« Les activités sismiques se produisent principalement » sur la plaque anatolienne, une petite plaque tectonique en forme de coin qui est pressée vers l’ouest alors que la plaque arabe à l’est claque dans la plaque eurasienne.(nous soulignons).
Ce qui caractérise l’activité sismique de la Turquie est :
Les tremblements de terre du 6 février 2023 avec des épicentres à Pazarcik (7,8) et Ekinozu (7,5) respectivement à proximité de Gaziantep et Kahramanmaraş sont les plus grands « séismes majeurs » de l’histoire récente. (Voir tableau en annexe, graphique ci-dessous).
Historiquement, les plus grands tremblements de terre en Turquie ont des épicentres dans le nord-ouest de l’Anatolie, à proximité d’Istanbul, dans l’ouest de l’Anatolie ainsi que dans la région du nord-est.
La faille nord-anatolienne
Sept grands tremblements de terre (MS) 7,0 dans la période de 1939 à 1999 le long de la faille nord-anatolienne. Voir la carte ci-dessus.
Ces séismes ont rompu la faille progressivement d’est en ouest.
Voici les données des sept grands tremblements de terre qui ont progressivement rompu la faille nord-anatolienne :
1939 26 décembre. Magnitude (MS) 7,9 – 8,0. 30 000 morts. Longueur de faille environ 360 km. Initié la migration vers l’est d’importants tremblements de terre sur la faille nord-anatolienne. (Appelé le tremblement de terre d’Erzincan de 1939, Anatolie du Nord)
20 décembre 1942. Magnitude (MS) 7,1. Longueur de faille environ 50 km. (Appelé le tremblement de terre d’Erbaa de 1942, Anatolie du Nord)
1943 26 novembre. Magnitude (MS) 7,6. Longueur de faille environ 280 km. (appelé le tremblement de terre de Tosya de 1943, dans le nord de l’Anatolie)
01 février 1944. Magnitude (MS) 7,3. Longueur de faille environ 165 km. (appelé le tremblement de terre de Bolu-Gerede de 1944, dans le nord de l’Anatolie)
1957 26 mai. Magnitude (MS) environ 7. Longueur de faille environ 30 km. (appelé le tremblement de terre d’Abant de 1957, dans le nord de l’Anatolie)
1967 22 juillet. Magnitude (MS) 7,1. Longueur de faille environ 80 km. (appelé tremblement de terre de 1967 dans la vallée de Mudurnu, nord de l’Anatolie)
Bingol : d’une magnitude de 6,9, s’est produit dans la ville orientale de la Turquie le 22 mai 1971.
Ville d’Izmit : 17 août 1999, à 90 km au sud-est d’Istanbul, magnitude 7,6. Le tremblement de terre s’est produit dans les zones urbaines industrialisées et les plus densément peuplées d’Istanbul, Sakarya, Golcuk, Darica et Derince.
Düzce Quake, 12 novembre 1999, un tremblement de terre majeur s’est produit à 70 kilomètres (45 miles) à l’est d’Adapazari ou à 170 km (105 miles) au nord-ouest d’Ankara, une magnitude de 7,2.
La ville de Van. 23 octobre 2011. Séisme de magnitude 7,1, ville du nord-est proche de la frontière avec l’Iran.
Izmir : du 30 octobre 2020, une magnitude 7,0 avec un épicentre à environ 14 km au nord-est de l’île grecque de Samos
épicentre du tremblement de terre d’Izmit-Golcuk dans le nord-ouest de l’Anatolie
Nota Bene : Aucun de ces tremblements de terre majeurs (1939-1999) ne se situe dans le sud de l’Anatolie.
Histoire à long terme des tremblements de terre en Turquie (342 JC -1999)
L’histoire des « séismes majeurs » est enregistrée depuis 342 apr. J.-C. sur la base des données compilées par l’USGS — National Earthquake Information Center (voir tableau en annexe).
Au XIIIe siècle, un « tremblement de terre majeur » (60 000 morts) est enregistré à Adana en 1268 (Anatolie du Sud). De plus, depuis le 15e siècle, tous les « séismes majeurs » se sont produits dans le nord-ouest, l’ouest et le nord-est de l’Anatolie. (Voir annexe)
Tremblements de terre dans le sud de la Turquie
Reuters a décrit le premier tremblement de terre majeur (6 février 2023) « comme le plus puissant de la région depuis au moins un siècle ». C’est un véritable euphémisme [understatement]. En ce qui concerne le sud de l’Anatolie, c’est le plus grand tremblement de terre depuis plus de sept siècles. (Adana en 1268, voir tableau en annexe)
On enregistre dans le sud de la Turquie, le tremblement de terre de Ceyhan-Adanale 27 juin 1998, d’une magnitude de 6,3, affectant les villes de Ceyhan et Adana, 146 morts. Le tremblement de terre de Ceyan, cependant, n’est pas classé comme « un tremblement de terre majeur ».
Comme indiqué ci-dessus, les principaux tremblements de terre en Turquie se produisent le long de la faille d’Anatolie du Nord.
Avant le 6 février 2023
Pas un seul « séisme majeur » dans le sud de l’Anatolie en plus de 700 ans : cela ne « nous dit -il pas quelque chose » concernant la « probabilité » ou la « vraisemblance » d’un « séisme majeur » se produisant dans le sud de la Turquie ?
« Prévision » des tremblements de terre
La prévision des tremblements de terre est une pratique courante. Un tremblement de terre peut être prévu jusqu’à plusieurs mois à l’avance. La « prévision » ne doit cependant pas être confondue avec la « prédiction sismologique » :
Le sismologue néerlandais Frank Hoogerbeets, qui travaille pour le Solar System Geometry Survey (SSGS) aux Pays-Bas, a prédit le tremblement de terre en Turquie le 3 février 2023, trois jours avant son apparition.
Aucune preuve solide d’une attaque terroriste
Bien qu’il puisse y avoir des doutes au niveau politique, il n’y a à ce stade aucune preuve solide qu’il s’agissait d’une attaque terroriste. Sur la base des informations du domaine public (par opposition aux informations classifiées), il n’y a aucune preuve tangible que des « techniques de modification de l’environnement » ont été utilisées contre la Turquie et la Syrie.
Vous connaissez ces poteaux électriques dans les rues. Ils sont similaires à ces piliers, d’environ 8 à 10 mètres de haut. Tiges métalliques.
Il n’y a rien à l’intérieur de la tige, pas d’explosifs, rien, mais c’est une tige métallique faite d’un alliage de titane dur.
Ils les ont mis dans un satellite. Et puis ils les visent et les lancent sur Terre. C’est comme un bâton avec une pointe acérée. Par exemple, Dieu nous en préserve, il tombe quelque part, nous ne nommerons pas le scénario catastrophe maintenant, mais dès qu’il tombe au sol, il pénètre jusqu’à 5 km de profondeur dans la terre.
Cela se produit très rapidement et crée un tremblement de terre de magnitude 7-8.
À la suite de l’impact, tout ce qui s’y trouve sera détruit. Regardez, il n’y a pas d’armes ici, pas d’explosifs, pas de bombes, rien de tout ça. Bâtons simples [tiges]. Mais il y a une telle force qui vient de l’espace et vous n’avez aucune chance de la voir, de l’arrêter ou de vous défendre. (nous soulignons)
Il existe une vaste littérature sur les techniques de modification du climat à des fins militaires, dont une grande partie est classifiée. Les États-Unis et la Russie sont bien connus. Ils possèdent des technologies ENMOD avancées.
Rosalie Bertell, scientifique de renommée mondiale aujourd’hui décédée, a confirmé que « les scientifiques militaires américains… travaillent sur les systèmes météorologiques en les considérant comme des armes potentielles. » Déjà dans les années 1970, l’ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski avait prévu dans son livre « Entre deux âges » que :
« La technologie mettra à la disposition des dirigeants des grandes nations des techniques de conduite de la guerre secrète, dont seul un strict minimum des forces de sécurité devra être informé… »
Le scientifique Dr Nicholas Begich, qui a participé activement à la campagne publique contre HAARP, a décrit HAARP comme :
« Une technologie de faisceaux d’ondes radio super puissante qui soulève des zones de l’ionosphère [couche supérieure de l’atmosphère] en focalisant un faisceau et en chauffant ces zones. Les ondes électromagnétiques rebondissent ensuite sur la terre et pénètrent tout — vivant et mort.
Marc Filterman, ancien militaire français, décrit plusieurs types d’« armes non conventionnelles » utilisant les radiofréquences. Il fait référence à la « guerre météorologique » [« weather war »], indiquant que les États-Unis et l’Union soviétique avaient déjà « maîtrisé le savoir-faire nécessaire pour déclencher des changements climatiques soudains (ouragans, sécheresse) au début des années 1980. »
Mon article intitulé Weather Warfare publié pour la première fois par The Ecologist le 22 mai 2008 résume plusieurs articles approfondis et détaillés que j’ai écrits à une période antérieure sur les techniques de modification de l’environnement (ENMOD) à des fins militaires :
« Rarement reconnue dans le débat sur le changement climatique mondial, les conditions météorologiques peuvent désormais être modifiées dans le cadre d’une nouvelle génération d’armes électromagnétiques sophistiquées. Les États-Unis et la Russie ont tous deux développé des moyens pour manipuler le climat à des fins militaires.
Les techniques de modification de l’environnement sont appliquées par l’armée américaine depuis plus d’un demi-siècle. Le mathématicien américain John von Neumann, en liaison avec le département américain de la Défense, a commencé ses recherches sur la modification du climat à la fin des années 1940, au cœur de la guerre froide, et a prévu “des formes de guerre climatique encore inimaginables”.
Pendant la guerre du Vietnam, des techniques d’ensemencement des nuages ont été utilisées, à partir de 1967 dans le cadre du projet Popeye, dont l’objectif était de prolonger la saison de la mousson et de bloquer les routes d’approvisionnement ennemies le long du sentier Hô Chi Minh.
L’armée américaine a développé des capacités avancées qui lui permettent de modifier sélectivement les conditions météorologiques. La technologie, qui est en cours de perfectionnement dans le cadre du programme de recherche aurorale active à haute fréquence (High-frequency Active Auroral Research Program -HAARP)[fermé en 2014, officiellement transféré à l’Université d’Alaska] est un appendice de l’Initiative de défense stratégique — “Star Wars”. D’un point de vue militaire, HAARP est une arme de destruction massive, opérant depuis l’atmosphère extérieure et capable de déstabiliser les systèmes agricoles et écologiques du monde entier.
Créé en 1992, HAARP, basé à Gokona, en Alaska, est un réseau d’antennes de grande puissance qui transmettent, par le biais d’ondes radio à haute fréquence, d’énormes quantités d’énergie dans l’ionosphère (la couche supérieure de l’atmosphère). Leur construction a été financée par l’US Air Force, l’US Navy et la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).
Exploité conjointement par l’Air Force Research Laboratory et l’Office of Naval Research, HAARP constitue un système d’antennes puissantes capables de créer des “modifications locales contrôlées de l’ionosphère”.
Rosalie Bertell, présidente de l’International Institute of Concern for Public Health, déclare que HAARP fonctionne comme « un gigantesque radiateur qui peut provoquer des perturbations majeures dans l’ionosphère, créant non seulement des trous, mais de longues incisions dans la couche protectrice qui empêche les radiations mortelles de bombarder la planète ».
Le physicien Dr Bernard Eastlund l’a appelé « le plus grand réchauffeur ionosphérique jamais construit ».
HAARP est présenté par l’US Air Force comme un programme de recherche, mais des documents militaires confirment que son objectif principal est « d’induire des modifications ionosphériques » en vue de modifier les conditions météorologiques et de perturber les communications et les radars.
Fait important, un reportage de CBC TV (1996) a reconnu que l’installation HAARP en Alaska sous les auspices de l’US Air Force avait la capacité de déclencher des typhons, des tremblements de terre, des inondations et des sécheresses :
« L’énergie dirigée est une technologie si puissante qu’elle pourrait être utilisée pour chauffer l’ionosphère afin de transformer les conditions météorologiques en arme de guerre. Imaginez utiliser une inondation pour détruire une ville ou des tornades pour décimer une armée qui approche dans le désert. L’armée a consacré énormément de temps à la modification climatique en tant que concept pour les environnements de combat. Si une impulsion électromagnétique se produisait au-dessus d’une ville, pratiquement tous les appareils électroniques de votre maison clignoteraient et s’éteindraient, et ils seraient définitivement détruits. »
À noter que si le programme HAARP basé à Gakona en Alaska a été fermé en 2014 (transféré à l’Université d’Alaska), l’US Air Force qui gérait le projet HAARP a néanmoins confirmé que les techniques ENMOD à usage militaire devaient se poursuivre :
« Nous passons à d’autres façons de gérer l’ionosphère, ce pour quoi le HAARP a vraiment été conçu », a-t-il déclaré.
« Injecter de l’énergie dans l’ionosphère pour pouvoir réellement la contrôler. Mais ce travail est terminé. »
« La météo comme multiplicateur de force : maîtriser les conditions météorologiques »
L’objectif sous-jacent d’un point de vue militaire est de « s’approprier la météo ». Au moment où cette étude de l’US Air Force a été commandée en 1996, le programme HAARP était déjà pleinement opérationnel, comme l’a documenté la CBC.
L’objectif déclaré du rapport est décrit ci-dessous :
Dans cet article, nous montrons qu’une application appropriée de la modification des conditions météorologiques peut fournir une domination de l’espace de combat à un degré jamais imaginé auparavant. À l’avenir, de telles opérations renforceront la supériorité aérienne et spatiale et offriront de nouvelles options pour façonner l’espace de combat et la sensibilisation à l’espace de combat là-bas, en attendant que nous rassemblions tout cela ; » en 2025, nous pouvons « posséder la météo ». (Commandé par le document US Air Force AF 2025 Final Report, (document public)
La modification des conditions météorologiques, selon le rapport de l’US Air Force » offre au combattant un large éventail d’options possibles pour vaincre ou contraindre un adversaire », les capacités, dit-il, s’étendent au déclenchement d’inondations, d’ouragans, de sécheresses et de tremblements de terre :
« La modification des conditions météréologiques deviendra une partie de la sécurité nationale et internationale et pourrait être effectuée unilatéralement… Elle pourrait avoir des applications offensives et défensives et même être utilisée à des fins de dissuasion. La capacité de générer des précipitations, du brouillard et des tempêtes sur Terre ou de modifier la météo spatiale… et la production de conditions météorologiques artificielles font toutes partie d’un ensemble intégré de technologies [militaires]. »
…De l’amélioration des opérations amies ou de la perturbation de celles de l’ennemi via une adaptation à petite échelle des modèles météorologiques naturels à la domination complète des communications mondiales et du contrôle de l’espace, la modification du temps
offre au combattant un large éventail d’options possibles pour vaincre ou contraindre un adversaire. Certaines des capacités potentielles qu’un système de modification des conditions météorologiques pourrait fournir à un commandant en chef (CINC) combattant sont répertoriées dans le tableau 1. (soulignement ajouté)
Bien que le déclenchement de tremblements de terre fasse partie intégrante de la technologie HAARP, le terme tremblements de terre n’apparaît pas explicitement dans la version ci-dessus du document de l’US Air Force. Les annexes A et B du rapport indiquent le rôle de l’ionosphère concernant la fréquence maximale utilisable (MUF).
L’implication de la CIA dans ENMOD Technologies
En juillet 2013, MSN News rapportait que la CIA était impliquée dans le financement d’un projet de l’Académie nationale des sciences (NAS) axé sur la géo-ingénierie et la manipulation du climat. Le rapport a non seulement reconnu ces technologies, mais il a confirmé que les services de renseignement américains ont été régulièrement impliqués dans la résolution du problème de la manipulation climatique :
« Le but de l’étude NAS soutenue par la CIA est de mener une “évaluation technique d’un nombre limité de techniques de géo-ingénierie proposées”, selon le site Web du NAS. Les scientifiques tenteront de déterminer quelles techniques de géo-ingénierie sont réalisables et essaieront d’évaluer les impacts et les risques de chacune (y compris les « préoccupations de sécurité nationale ») ». (Voir Ardoise, juillet 2013)
« La CIA aide à financer la recherche parce que le NAS prévoit également d’évaluer » les problèmes de sécurité nationale (qui pourraient être) liés aux technologies de géo-ingénierie déployées quelque part dans le monde », a déclaré Kearney.
III La Convention des Nations Unies de 1977 sur l’utilisation des techniques de modification de l’environnement
En 1977, une convention internationale a été ratifiée par l’Assemblée générale des Nations Unies qui interdit « l’utilisation à des fins militaires ou hostiles de techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves ».
Les techniques ENMOD s’appliquent également aux tremblements de terre :
« Il a défini les » techniques de modification de l’environnement « comme » toute technique visant à modifier — par la manipulation délibérée de processus naturels — la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris son biote, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou de l’espace extra-atmosphérique. » (nous soulignons)
La Convention historique de 1977 ratifiée par l’Assemblée générale des Nations Unies interdisant « l’utilisation militaire ou hostile des techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves ».
En 2022, 78 pays ont ratifié ou adhéré au traité, dont la Syrie, la Turquie, l’Irak, l’Iran, les États-Unis et la Fédération de Russie. Israël n’a pas ratifié le Traité.
Proposition de résolution de la commission du Parlement européen
Il convient également de noter qu’en février 1998, la commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense du Parlement européen a tenu des auditions publiques à Bruxelles sur le programme HAARP. La « proposition de résolution » du Comité soumise au Parlement européen :
« Considère HAARP… en raison de son impact considérable sur l’environnement comme une préoccupation mondiale et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organisme international indépendant… ;[le Comité] regrette le refus répété de l’administration des États-Unis… de témoigner à l’audience publique… sur les risques environnementaux et publics [du] programme HAARP. (nous soulignons) »
IV « Une enquête d’experts » sur « l’utilisation hostile d’ENMOD »
Compte tenu de la gravité du tremblement de terre entre la Turquie et la Syrie, les pertes en vies humaines, les impacts sociaux et économiques dévastateurs, une « enquête d’experts » devrait être menée sur la base de la Convention internationale de 1977 interdisant « l’utilisation militaire ou hostile des techniques de modification de l’environnement ».
Je dois mentionner que depuis la ratification de la Convention des Nations Unies de 1977 citée ci-dessus, les techniques ENMOD à usage militaire sont devenues de plus en plus sophistiquées.
Peut-on faire confiance aux Nations Unies ? Les deux « États concernés », à savoir la Turquie et la Syrie, devraient collaborer et mener leur propre enquête interne avant la conduite d’une enquête d’experts sous les auspices de l’ONU.
Les termes de référence de cette enquête sont contenus dans les articles de l’accord du Traité des Nations Unies.
Je ferai référence aux articles I, II et V (extraits) qui identifient la nature de l’enquête d’experts. (nous soulignons).
Chaque État partie à la présente Convention s’engage à ne pas se livrer à l’utilisation militaire ou à toute autre utilisation hostile de techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves comme moyen de destruction, de dommage ou de blessure à tout autre État partie.
L’article II fait référence aux techniques ENMOD incluant les séismes :
Article II
Tel qu’utilisé à l’article 1, le terme “techniques de modification de l’environnement” fait référence à toute technique visant à modifier — par la manipulation délibérée de processus naturels — la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris son biote, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou de Cosmos.
Article V
1. Les États parties à la présente Convention s’engagent à se consulter et à coopérer pour résoudre tout problème qui pourrait se poser en relation avec les objectifs ou l’application des dispositions de la Convention. La consultation et la coopération en vertu du présent article peuvent également être entreprises par le biais de procédures internationales appropriées dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies et conformément à sa Charte. Ces procédures internationales peuvent inclure les services d’organisations internationales appropriées, ainsi que d’un comité consultatif d’experts comme prévu au paragraphe 2 du présent article.
2. Aux fins énoncées au paragraphe 1 du présent article, le Dépositaire convoque, dans un délai d’un mois à compter de la réception d’une demande d’un État partie à la présente Convention, un comité consultatif d’experts. …
3.Tout État partie à la présente Convention qui a des raisons de croire qu’un autre État partie agit en violation des obligations découlant des dispositions de la Convention peut déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies. Une telle plainte doit inclure toutes les informations pertinentes ainsi que toutes les preuves possibles à l’appui de sa validité.
4. Chaque État partie à la présente Convention s’engage à coopérer à la réalisation de toute enquête que le Conseil de sécurité pourrait ouvrir, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, sur la base de la plainte reçue par le Conseil. Le Conseil de sécurité informe les États parties des résultats de l’enquête.
En annexe au texte de la Convention figure ce qui suit :
1. Le Comité consultatif d’experts s’engage à faire des constatations de fait appropriées et à fournir des avis d’experts concernant tout problème soulevé conformément au paragraphe 1 de l’article V de la présente Convention par l’État partie qui demande la convocation du Comité.
emphase ajoutée
Conclusions
Nous sommes solidaires avec les peuples de Turquie et de Syrie.
À ce stade, il serait imprudent et prématuré de tirer des conclusions simplistes.
Il y a une vérité interdite. J’ai essayé de fournir un cadre d’analyse et de compréhension.
Les dégâts et les pertes humaines sont indescriptibles : la question devrait faire l’objet d’analyses, de dialogues et de débats, en référence à la Convention internationale de 1977 interdisant « l’utilisation à des fins militaires ou hostiles des techniques de modification de l’environnement ».
La Turquie et la Syrie en tant qu’« États concernés » doivent, dans un premier temps, mener leur propre enquête interne avant de la renvoyer au Comité consultatif d’experts de l’ONU et/ou au Conseil de sécurité de l’ONU.
Michel Chossudovsky
Annexe
Source : Cette information a été fournie par l’USGS — Centre national d’information sur les tremblements de terre
ISK : Earthquake catalog of Kandilli Observatory, Bogazici University, Istanbul, fourni par NOAA/NGDC (Meyers and Von Hake), Boulder CO, 1985.
ITU : K. Ergin, U. Guclu et Z. Uz, A Catalog of Earthquakes for Turkey and Surroundings Area (11 AD to 1964 AD), Université technique d’Istanbul, Faculté de génie minier, 1967.
AFAD: Earthquake Risk Map by AFAD, Department of Disasters and Emergency Management, 2018.
NG (n) : R. Ganse et J. Nelson, Catalogue of Important Earthquakes 2000 BC – 1979 Y compris Quantitative Casualties and Damage, NOAA/NGDC Report SE-27, Boulder CO, 1981. Le nombre entre parenthèses provient de leur tableau de références, comme indiqué ci-dessous :
2 : Lomnitz, Tectonique mondiale et risque de tremblement de terre, 1974.
3 : Bath, Introduction à la sismologie, 1978.
5 b : (il n’y a pas de source 5 b — devrait probablement être 55 ?).
7 : Meyers et von Hake, Résumé du fichier de données sur les tremblements de terre, 1976.
51 : Munchener Ruckversicherungs-Gesellschaft, Carte mondiale des risques naturels, 1978.
55 : Milne, Catalogue des tremblements de terre destructeurs, 1911.
73 : Congrès américain, Grands tremblements de terre, 1888.
99 : Karnik, Sismicité de la zone européenne, 1971.
120 : Alsinawi et Galih, Sismicité historique de l’Irak, 1978.
138 : Ambraseys, Moyen-Orient Une réévaluation de la sismicité, 1978.
Commission d’enquête parlementaire sur les raisons de la perte de souveraineté énergétique de la France
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Montebourg, Valls, Hulot… Ministres ou ex-ministres ont été auditionnés en commission d’enquête parlementaire sur les raisons de la perte de souveraineté énergétique de la France. Les entretiens ont accouché de révélations ahurissantes sur la gestion du nucléaire. pic.twitter.com/9ifVRpXgXk
Tels des psychopathes fanfarons, les « saigneurs » de Big Pharma se délectent à afficher leurs exploits. Ainsi Albert Bourla, directeur général de Pfizer, claironne :
« 2022 a été une année record pour Pfizer, non seulement en termes de revenus et de bénéfices par action, qui ont été les plus élevés de notre longue histoire, mais plus important encore, en termes de pourcentage de personnes qui ont une opinion positive de Pfizer, grâce aux médias. »
Tuer est une activité très lucrative pour Big Pharma
Des enjeux énormes ont balayé tous les scrupules chez ceux qui en avaient encore… Avec un coût de fabrication de 2,5 dollars la dose, le « vaccin » était vendu au prix moyen de 20,00 USD l’unité, tarif appliqué au gouvernement américain en 2020 par Pfizer et Moderna… Les ventes de ces saloperies ont alors dépassé les 280 milliards de dollars dans le monde entier. Chiffre en augmentation constante depuis. Panique bien orchestrée oblige.
En Eurocrature, c’est encore plus dingue. En octobre 2022, des députés de droite (forcément !) ont dénoncé l’achat de 4,5 milliards de doses du « vaccin » par la présidente non élue Ursula von der Leyen, pour piquer 450 millions de personnes résidant dans l’UE. À raison de 10 doses chacune ! Un des plus grands scandales de corruption de notre époque. En plus d’être un crime contre l’humanité. Une spécialité dans laquelle les Boches ont toujours été champions.
Car en 2022, de nombreux médecins, dont Robert Malone, ancien chercheur sur les thérapies à ARNm, avaient démontré la relation de causalité entre le bilan financier des dealers de « vaccins » et la hausse concomitante de la mortalité dans les pays riches… La pauvreté des Africains les ayant en grande partie préservés. Avec la prescription de Nivaquine à titre préventif de la malaria, depuis des lustres.
Peu importe que les manants crèvent comme des mouches
Le professeur Michel Chossudowsky a eu entre les mains des documents de Pfizer sur la morbidité et la mortalité de leur « vaccin » à ARN messager. Dans un premier rapport du 28 février 2021, 13 semaines après le début de la campagne mondiale de « vaccination », les experts relevaient 42 086 cas avérés d’effets secondaires nocifs, liés à leur mixture. Aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne, en France au Portugal et en Espagne.
Les troubles respiratoires et cardiaques, les dégradations musculaires, les affections gastro-intestinales, les allergies et chocs anaphylactiques, les atteintes cutanées, les infections génitales, les empoisonnements et complications diverses, ainsi que les pathologies neuropsychiatriques, tout était répertorié et documenté. On ne pouvait plus plaider l’ignorance et la bonne foi.
Dès lors que ces effets étaient connus et que les « vaccins » étaient imposés par la coercition, les chantages et les menaces, par des dirigeants étatiques qui ont touché leur part au passage, leurs manigances relevaient du crime organisé.
Avec le recul, on peut ajouter la stérilité de femmes et d’hommes jeunes pluri-vaccinés. De quoi satisfaire des magnats du NWO qui exigent, au Bilderberg comme à Davos, qu’on réduise de moitié la population de la Terre.
Les chiffres de l’hécatombe, désormais couverts par les secrets d’État, ont été multiplié par dix, puis par cent, puis par mille au cours des mois et années qui ont suivi. L’obstination à faire du pognon en contaminant les gens malgré des risques létaux, en les utilisant comme cobayes pour tester des produits en cours d’expérimentation, en les trompant ou sous la contrainte… constitue un crime contre l’humanité à l’échelle planétaire, au sens du Code de Nuremberg.
La préméditation des crimes est établie
Dès novembre 2020, tandis qu’on enfumait et terrorisait les gens avec les pangolinades, l’objectif fixé était de vacciner, avec 5 ou 6 doses, les 8 milliards de personnes vivant sur Terre. L’idéal étant deux rappels par an chacun ensuite. Condition sine qua non : « Éduquer » (= embobiner) les populations d’abord.
Pour ce faire, Pfizer, Moderna et les autres exigèrent des décideurs politiques l’interdiction des traitements efficaces à l’aide d’HCQ puis d’Ivermectine. Et des mesures coercitives pour museler les critiques par tous les moyens. Menaces. Dénigrements. Chantages. Mises à pied. Procès. Voies de fait. Un psychopathe immature comme Macronescu, qui ne supporte pas qu’on lui résiste, ira au-delà des instructions de ses sponsors, en interdisant aux médecins indociles d’exercer leur profession.
Les gouvernements cupides ont dissimulé puis détruit toutes les statistiques relatives aux effets secondaires de cette prétendue « vaccination ». Selon les estimations les plus basses, le nombre de morts provoquées par ces injections illégales atteindrait 2 millions dans les pays dits avancés, Amérique du Nord, Europe occidentale, Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande. Et au moins 10 fois plus de personnes qui souffriront d’effets secondaires handicapants jusqu’à la fin de leur vie abrégée.
On a maintenant la preuve que ces injections ne protègent pas d’une infection par le coronavirus, qui n’est qu’une forte grippe. En outre, on sait que ces « vaccins » n’empêchent pas la transmission du virus par des personnes infectées à des « vaccinées ». Et pire, ils produisent des anticorps spécifiques facilitant une nouvelle infection.
Ce phénomène dit ADE, acronyme de « antibody-dependent enhancement », observé et décrit dès le début des campagnes de « vaccination », relève de la liaison du virus à des anticorps sous-optimaux afin d’améliorer son entrée dans les cellules-hôtes… Une manipulation hasardeuse suivie d’une réplication incontrôlable. Un vrai pousse-au-crime pour imposer encore et toujours plus de « vaccins ».
Des tribunaux interviennent avec des condamnations symboliques
Des « class-actions » s’organisent aux USA, Canada et NZ, qui se réveillent de leur hypnose médiatique, pour poursuivre Pfizer, Moderna et les autres producteurs de mixtures toxiques. Mais la plupart des Français sont encore anesthésiés par les discours lénifiants des ministricules et des journalopes.
Des députés européens courageux comme Virginie Joron tentent de dévoiler la corruption au plus haut niveau de la Commission européenne. En particulier les liens financiers étroits entre la von der Leyen (qui doit son job à qui ?), son mari Heiko, patron de labos spécialisés dans les traitements géniques, et Albert Bourla, PDG de Pfizer, auquel l’Eurocrature a acheté des quantités astronomiques de ses poisons. Sans même en négocier les prix.
Ces petits arrangements entre amis sont cachés et on voit leur réticence à présenter les documents exigés par des injonctions de justiceaux USA. Quant au silence du côté de Bruxelles, il est conforme à la tactique habituelle dans ce genre de procès : éviter de faire des vagues, puisque les médias aux ordres en parleront le moins possible. Et faire traîner les procédures… Pour payer dans quelques années une amende apparemment lourde, mais qui ne représentera au pire pour les empoisonneurs publics que 1 % de leurs bénéfices.
La société Pfizer est une multirécidiviste puisque celle-ci a déjà été condamnée à des amendes salées, 74 fois au cours de ces dernières années dans de nombreux pays, pour un montant total de plus de 8 milliards de dollars. Du fait de produits dangereux promus par des campagnes de publicité mensongère, soutenues par des décideurs politiques véreux et des médicastres corrompus.
Pfizer et les autres mériteraient de passer devant un « tribunal de Nuremberg ». Mais comme ce genre de juridiction ne peut siéger qu’à l’initiative des gouvernements « arrosés » par Big Pharma, le risque est minime. Ils peuvent donc continuer. Et ils ne s’en privent pas. Le grand public conditionné par une propagande incessante est toujours prêt à gober de nouvelles sornettes. Nouvelles maladies, nouveaux « vaccins », qui s’ajouteront au massacre covidesque. Le terme « génocide », souvent utilisé à tort et à travers, est là tout à fait approprié.
La complicité active des politiciens stipendiés par les labos
Protégés par des immunités sur mesure, tant qu’une révolution improbable ne les mettra pas hors d’état de nuire, ils peuvent en France comme en Eurocrature, sous la pression de consultants infiltrés dans les rouages des États, décider de sanctions pénales et administratives illégitimes. Contre les lucides réfractaires aux seringues assassines. Tandis que les impacts négatifs sur la santé du « vaccin » contre le Covid-19 font l’objet d’un déni systématique par les autorités sanitaires, politiques et médiatiques, qui seules « détiennent la vérité ».
Un empêcheur de tuer tranquille
Le Professeur Michel Chossudovsky est un universitaire. Pas un médecin, ce qu’on lui reproche. Mais parmi les vaccinators frénétiques, combien sont médecins ? Et parmi ceux qui ont le diplôme, combien sont directeurs commerciaux des labos, sans avoir vu un malade depuis la fin de leurs études ?
Depuis qu’il a fondé à Montréal le « Centre de recherche sur la mondialisation » chargé d’étudier de façon pluridisciplinaire les sujets que les médias mainstream esquivent ou falsifient, il est traité de « complotiste »… Lorsqu’il a dénoncé les crimes sanitaires liés au covid, on a mis en doute sa santé mentale… Et récemment il a gagné une nouvelle étiquette : agent secret des Russes !
Chossudovsky, interdit de médias sur ordre des labos, a été éjecté de YouTube et censuré sur les réseaux asociaux du Nouvel Ordre Mondial. Pourtant, il ne diffame ni n’insulte personne. Il s’est juste procuré les rapports financiers internes de Pfizer. Et il les divulgue. Or le grand public doit ignorer ce qui mijote dans les chaudrons du Diable si on veut continuer à l’empoisonner.
Chacun peut obtenir légalement ces documents. Il suffit de souscrire quelques titres de la société. Ainsi Pfizer elle-même indique à ses actionnaires que cette entreprise bien gérée a réalisé 100,3 milliards de dollars de profit pour l’année fiscale 2022. Et les projections sur un proche avenir permettent d’espérer faire beaucoup mieux !
« Les apprentis sorciers stoppés dans leur folie »1
Merci à notre collègue et amie, Alexandra Henrion Caude pour « les apprentis sorciers » et plus encore son long combat depuis trois années contre la plandémie covid19, faisant suite à ses prises de position courageuses et nécessaires sur les dérives de la pseudo bioéthique (et très isolées) qui permet maintenant d’« avorter » un bébé viable si la mère présente des difficultés psychiques.2
Petit retour en arrière, je ne connaissais pas le Pr Henrion-Caude en début 2020, mais l’ai découverte avec bonheur en cherchant comment dénoncer certains éléments de la loi dite de bioéthique3 qui devait se discuter à l’Assemblée nationale fin juillet 2020 (et votée définitivement en août 2021, évidemment en période de congés et dans un étrange silence médiatique et médical… Car évidemment quoi de moins important que de décider d’autoriser l’avortement ou appelé tel jusqu’à neuf mois (intitulé infanticide jusqu’au nouveau Code pénal qui a supprimé cette incrimination spécifique remplacée par le meurtre sur un mineur de moins de 15 ans)4 ou la fabrication de chimères homme — chèvre ou homme-lapin, etc..
Quelle joie ce fut pour moi de rencontrer par ses articles et vidéos une spécialiste du domaine qui osait dire les choses, combattre les dérives, expliciter, permettre d’en débattre enfin………
Elle avait tiré l’alarme en 2019
Alors que la France s’apprêtait à généraliser la Procréation Médicalement Assistée, le docteur Alexandra Henrion-Caude, généticienne et directeur de recherche à l’INSERM, avait tiré la sonnette d’alarme. En raison d’un recul scientifique très insuffisant sur les pratiques concernées banalisées et leurs contrôles totalement insuffisants, l’épigénéticienne livrait ses inquiétudes sur les enfants à naître et la société en devenir.
Des enfants issus de FIV fragilisés
« Peu de scientifiques osent le dire : certaines pathologies se retrouvent surreprésentées chez les enfants nés d’une PMA. Fertilité plus faible chez les petits garçons, syndromes récurrents, les conséquences de cette pratique promue par les politiques semblent loin d’être maîtrisées. Des parents sous informés face à des risques pour la santé des enfants à naître, la plupart des médecins adoptent le déni. Rares sont les professionnels de santé qui disent la vérité aux parents sur les risques de complications de santé que pourront porter leurs futurs enfants. De même, les pratiques de stimulation hormonale revêtent un caractère invasif important pour les femmes sans qu’elles en soient informées au préalable… »5
Ce fut le premier vote de la loi dite de bioéthique fin juillet 2020 adoptée en août 2021 dont l’article phare était la PMA pour toutes, mais qui contenait de nombreux autres points inquiétants, comme l’avortement de fait jusqu’à neuf mois…
Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance Vita dénonçait une « complète rupture éthique. La majorité présidentielle a fait prévaloir l’intérêt d’adultes au détriment des droits de l’enfant, et s’est obstinée à intensifier la manipulation du vivant, sans aucun principe de précaution ».
Bien avant le scénario Covid, le DR Henrion-Caude se battait pour l’Humanité contre la perversion de la société et les dérivesde la science.
LOIS DE BIOÉTHIQUE : UNE DÉRIVE EUGÉNIQUE ET TRANSHUMANISTE AVEC ALEXANDRA HENRION CAUDE du 30 07 20206
Après moins d’une semaine de débats à l’Assemblée Nationale, le texte de révision des lois de bioéthique avait été voté dans la nuit du 31 juillet au 1er août. Entretien réalisé par Delphine Allaire. « Le texte a été voté au cœur de la nuit par 60 voix contre 37 et 4 abstentions, sous des applaudissements de la majorité. » Il est insensé que des modifications aussi importantes de nos lois et donc de notre société puissent être votées par si peu de députés sans un quota de présences exigées (comme dans toute assemblée de copropriétaires ou autres !).
Écoutons A H-C
« Une loi de bioéthique se définit comme ayant pour but d’encadrer le développement du progrès pour protéger les droits fondamentaux de la personne ».
Dans le cas présent, il n’y a ni encadrement d’un développement du progrès, ni protection des droits fondamentaux de la personne, quel qu’en soit l’âge ou le stade de développement. C’est une loi de rupture, de transgression par rapport à l’humanité, de transgression sociétale, qui compromet durablement la santé des individus.
Déjà, car elle autorise l’État à devenir géniteur. L’État se permet d’avoir un accès aux ovocytes, en proposant aux femmes de les conserver. Cela lui permet de faire des expériences sur l’embryon jusqu’à 14 jours.
Deuxièmement, le droit à l’enfant.
Le Sénat en France avait dit qu’il fallait inscrire en préalable de cette loi la mention que nul n’avait le droit à l’enfant. Les parlementaires à l’Assemblée ont restauré la notion de droit d’une personne sur une autre, en supprimant la phrase : « Nul n’a le droit à l’enfant ».
Enfin, ce projet de loi supprime tous les liens de parenté biologique pour les remplacer par des liens d’intention.
QUELS SONT LES DANGERS DE CETTE LOI RELATIFS À LA MANIPULATION DU VIVANT ?
Elle autorise les modifications de l’espèce humaine, la création d’embryons génétiquement modifiés, mais aussi la création de nouvelles espèces, générées par le mélange homme-animal, les fameuses chimères. Elle institue enfin l’eugénisme, selon des critères numérologiques du nombre de chromosomes.
Ensuite, c’est une loi qui n’a aucune indication médicale, et se revendique comme telle. Elle n’informe pas des risques encourus sur la santé des enfants à naître. Des risques notables d’infertilité des générations futures, qui n’auront d’autres choix que de recourir aussi à la procréation médicalement assistée. L’autre aspect, c’est l’augmentation des maladies épigénétiques, jusqu’à quatre fois chez les enfants issus de PMA. On n’en informe jamais les parents.
Comment expliquez-vous cette volonté politique paradoxale de révolutionner ainsi la biologie ?
« Il y a un mensonge, car sur 34 points de cette loi, 30 ne concernent pas la PMA pour toutes, mais relèvent des transgressions que je vous ai énumérées : conservation des ovocytes, chimères homme-animal, modifications génétiques. La raison avancée pour laquelle cette loi doit être discutée là, en plein cœur de l’été alors que l’Hémicycle est vide, serait qu’elle représente une urgence sanitaire. Mais qui dit urgence sanitaire, dit indication médicale. Or, elle n’en a pas.
Cette loi revendique être un accompagnement des changements sociétaux. Ça n’est pas exact, car des homosexuelles femmes qui ont des enfants, cela a déjà eu lieu depuis des années, avec un contact physiologique, par insémination naturelle ou artificielle. C’est donc un passage en force, sans respect des débats, pour une loi qui n’est un progrès pour personne. » 7
ET LES APPRENTIS SORCIERS ONT CONTINUÉ LE MASSACRE DE LA SCIENCE, DE LA SOCIÉTÉ ET DE L’HUMAIN
Notre éminente collègue, chercheur en génétique (singulièrement sur l’ARNm), a réussi le prodige d’écrire un livre 8court, lisible par tous, sans termes sophistiqués qui auraient fait « savants » comme tant d’autres livres, et qui donc permet à chacun en quelques heures de lecture de décrypter et confirmer le scénario de la plandémie du Covid199. Nous ne saurions donc que vous recommandez de le lire très vite afin d’aider les citoyens encore trompés par la propagande du gouvernement et des médias officiels sur ce sujet à enfin comprendre ce qui s’est passé.
Les plus méfiants sauront lire les informations médiatiques anglaises qui détaillent via le fil de 100 000 SMS échangés entre les puissants du Royaume-Uni, les moqueries des membres de l’élite sur les décisions imposées au vulgus pecum dont ils connaissaient les mensonges..10
Pour les plus curieux, le DR Henrion — Caude fournit en fin d’ouvrage toute la bibliographie scientifique internationale sur lesquels elle fonde ses démonstrations. Quel dommage que les journalistes, mais aussi enseignants, chercheurs de toutes spécialités et dramatiquement médecins, aient refusé de l’écouter, comme tant d’autres scientifiques tels les PR Raoult et Perronne, et laissé abîmer tant de vies par les mesures coercitives, confinement, masques, distanciation inutiles, et perverses et pire encore par les injections géniques expérimentales scandaleusement appelées vaccins alors qu’elles ne contiennent aucun antigène extrait du virus. Chaque jour apporte de nouvelles constatations terribles sur la mortalité globale en particulier des plus jeunes, liée directement aux effets secondaires des pseudovax11 (myocardites…), mais aussi aux pertes de défense immunitaire, dont les conséquences, un peu plus lentes à apparaître, s’étaleront probablement sur de longues années (turbocancers1213, maladies auto-immunes et neurologiques, etc..).14
Ce livre de 2023 est l’accomplissement d’un combat de chaque jour depuis trois ans contre la coronafolie et la suite de ses engagements pour la bioéthique. Nous ne saurions mieux le présenter qu’Yves Lusson : Les « apprentis sorciers » stoppés dans leur folie. 15
« Âmes sensibles, surtout ne pas s’abstenir : nous aurons besoin de tous, à commencer par tous ceux qui ne supportent plus de devoir se soumettre à une société atteinte de démence.
Écrit pour donner à la population toutes les clés d’une catastrophe planétaire — le scandale sanitaire du “vaccin” à ARNm contre le Covid, “jusqu’à 98 fois plus dangereux que le Covid lui-même” (page 21) —, ce livre m’a plongé dans un abîme de sentiments vertigineux, allant de la profonde tristesse à l’éblouissement, en passant par la colère, voire même la rage.
Les apprentis sorciers est d’abord le fruit d’un travail colossal, méthodique, scrupuleux et génial, produit par une scientifique de très haut niveau, courageuse et rigoureuse, qui n’a pas lésiné sur ses efforts, aussi bien pour mettre l’ARNm à la portée du quidam — le peuple, concerné jusque dans sa chair par cette “vaccination” très spéciale à tous points de vue — que pour renvoyer l’ensemble de ses affirmations à une multitude d’études toutes plus sérieuses les unes que les autres réalisées par des scientifiques parmi les plus reconnus et fiables au monde. »16
Ce livre est : « l’œuvre d’un être profondément humain et digne, qui a su rester debout face à un ouragan mondial inédit de non-sens et d’abus, ébranlant tant de nos institutions qui semblaient à beaucoup d’entre nous inébranlables : l’OMS, les gouvernements, les autorités médicales, la recherche scientifique, les médias, etc.
Extrêmement solide dans la lucidité de son récit, dans la clarté de ses explications, dans le sérieux de ses références, ce livre nous pose plus de questions qu’il n’y répond sur comment nous en sommes arrivés là. Quelle démence collective nous a plongés dans autant de mensonges, d’imprudences, d’inconsciences, d’irrationalités, d’irresponsabilités, politiques, médicales, médiatiques, mais aussi de tout un chacun ?
De nombreux spécialistes en sciences humaines auront à cœur se pencher sur cette “perte de raison” planétaire, et sur les phénomènes individuels et collectifs qui y auront conduits. En attendant, des centaines de millions de personnes auront été trompées, manipulées, forcées, maltraitées, par des élites défaillantes, corrompues ou perverses dont forcément de nombreux procès détermineront les degrés de responsabilité, voire de culpabilité.
Mais c’est aussi la défaillance d’une société tout entière qu’il faudra voir, entendre, reconnaître, examiner, comprendre, analyser. », car si nos dirigeants nous ont maltraités, les populations ont trop facilement accepté les atteintes à leurs libertés.17
La destruction des gazoducs du Projet Nord Stream constitue un acte de terrorisme international
Déclaration du professeur Jeffrey D. Sachs lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la destruction du gazoduc Nord Stream le 21 février 2023.
Je m’appelle Jeffrey D. Sachs. Je suis professeur à l’Université de Columbia. Je suis économiste, spécialiste en économie internationale, ce qui inclut le commerce international, la finance, les infrastructures et la gouvernance économique. Je me présente devant le Conseil de sécurité des Nations unies à titre personnel. Dans le cadre du témoignage que je vais livrer, je ne représente aucun gouvernement, ni aucune organisation.
La destruction du Nord Stream
La destruction, le 26 septembre 2022, des gazoducs Nord Streamconstitue un acte de terrorisme international et représente une menace pour la paix. Il est de la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies de déterminer qui a pu commettre cet acte, afin d’en traduire les auteurs devant la justice internationale, d’indemniser les parties lésées et d’empêcher que de tels actes ne se reproduisent.
Les conséquences de la destruction du Nord Stream 2 sont énormes. Elles englobent non seulement les pertes économiques considérables liées aux gazoducs eux-mêmes et à leur utilisation potentielle future, mais aussi la menace grandissante qui pèse sur toutes sortes d’infrastructures transfrontalières: les câbles internet sous-marins, les pipelines internationaux pour le gaz et l’hydrogène, le système transfrontalier de fourniture d’é lectricité, les parcs éoliens en mer, etc. La transition mondiale vers l’énergie verte exigera des infrastructures transfrontalières considérables, y compris dans les eaux internationales. Pour cela, chaque pays doit pouvoir être certain que ses infrastructures ne soient pas détruites par des tierces parties. Certains pays européens ont récemment exprimé leur inquiétude quant à la sécurité de leurs infrastructures maritimes. Pour toutes ces raisons, l’enquête du Conseil de sécurité des Nations unies sur les explosions impliquant le Nord Stream est une priorité mondiale.
La destruction des gazoducs Nord Stream a été le fruit d’une planification, d’une expertise et d’une capacité technologique de très haut niveau. Les gazoducs Nord Stream 2 sont une merveille d’ingénierie. Chaque tronçon de conduit est constitué d’acier laminé d’une épaisseur de 4,5 cm et d’un diamètre intérieur de 1,15 m. La canalisation est ensuite enrobée de béton sur une épaisseur de 10,9 cm. Le poids de chaque tronçon de canalisation enrobée de béton est de 24 tonnes. Les gazoducs Nord Stream 2, d’une longueur de 1 200 kilomètres, sont constitués d’environ 200 000 tuyaux. Les pipelines reposent sur le fond de la mer. La destruction d’un oléoduc en acier laminé lourd, enrobé de béton, à une profondeur de 70 à 90 mètres, nécessite des technologies très avancées en matière de transport des explosifs, de leur installation en plongée sous-marine et de leur mise à feu.
Procéder de la sorte sans être détecté, dans les zones économiques protégées du Danemark et de la Suède, accroît considérablement la complexité de l’opération. Comme l’ont confirmé un certain nombre de hauts fonctionnaires, ce type de manœuvre a forcément été effectué par un acteur de niveau étatique.
Seule une poignée de protagonistes au niveau national dispose à la fois de la capacité technique et de l’accès à la mer Baltique nécessaires à cet objectif. Il s’agit de la Russie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Pologne, de la Norvège, de l’Allemagne, du Danemark et de la Suède, soit à titre individuel, soit en association. L’Ukraine ne dispose ni des technologies nécessaires, ni de l’accès à la mer Baltique. Un récent rapport du Washington Post a révélé que les services de renseignement des pays de l’OTAN ont conclu à titre privé qu’il n’y avait aucune preuve que la Russie ait participé à cette intervention. Cela confirme également le fait que la Russie n’avait aucune raison évidente de perpétrer cet acte de terrorisme sur ses propres infrastructures vitales. En effet, la Russie devra probablement engager des dépenses considérables pour réparer ces oléoducs.
Trois pays ont apparemment mené des enquêtes sur les actes de terrorisme liés au Nord Stream: Le Danemark, l’Allemagne et la Suède. Ces pays en savent probablement long sur les circonstances de l’attaque terroriste. La Suède, en particulier, est peut-être celle qui a le plus de révélations à faire au monde concernant la scène de crime, sur laquelle ses plongeurs ont enquêté. Pourtant, au lieu de partager ces informations au niveau mondial, la Suède a gardé le secret sur les résultats de son enquête.
La Suède a refusé de partager ses conclusions avec la Russie et de mener une enquête conjointe avec le Danemark et l’Allemagne. Dans l’intérêt de la paix mondiale, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait exiger de ces pays qu’ils lui communiquent immédiatement les résultats de leurs enquêtes.
Il n’existe à ce jour qu’un seul récit détaillé des dégradations subies par le Nord Stream, celui présenté récemment par Seymour Hersh, un journaliste d’investigation, et qui est apparemment basé sur des informations communiquées par une source anonyme. Hersh attribue la destruction du Nord Stream à une décision ordonnée par le président américain Joe Biden et exécutée par des agents américains dans le cadre d’une opération secrète dont Hersh donne une description détaillée.
La Maison Blanche a qualifié le rapport de Hersh d’« entièrement et intégralement faux », sans fournir cependant d’information contredisant ce récit, ni proposer d’autres explications.
Avant et après la destruction du Nord Stream, certains hauts fonctionnaires américains ont fait des commentaires en public témoignant de l’hostilité des Etats-Unis à l’égard des gazoducs. Le 27 janvier 2022, la sous-secrétaire d’Etat Victoria Nuland a tweeté: « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’avancera pas. » Le 7 février 2022, le président Biden a déclaré: « Si la Russie lance une nouvelle invasion … il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons un terme ». A la question d’un journaliste comment il comptait s’y prendre, il a répondu: « Je vous promets que nous serons en mesure de le faire .»
Le 30 septembre 2022, immédiatement après l’attaque terroriste contre le gazoduc, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a déclaré que la destruction du gazoduc était « également une formidable opportunité. C’est une excellente occasion de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l’égard de l’énergie russe et donc d’empêcher Vladimir Poutine de transformer en arme l’énergie pour faire avancer ses desseins impérialistes ». Le 28 janvier 2023, la sous-secrétaire Nuland a déclaré au sénateur Ted Cruz: « Je pense que, tout comme notre administration, je suis très heureuse de savoir que Nord Stream 2 n’est plus désormais, comme on dit, qu’un tas de ferraille au fond de la mer. »
Face au terrorisme international, ce genre de discours est totalement inapproprié. J’espère que les Etats-Unis et tous les autres membres du Conseil de sécurité condamneront cet acte odieux de terrorisme international et participeront ensemble à une enquête urgente menée par le Conseil de sécurité des Nations unies sur ce crime international afin d’établir la vérité. Le monde ne connaît pas encore la vérité, mais il est possible de la connaître.
Plus que jamais, le monde compte sur le Conseil de sécurité des Nations unies pour faire son travail et empêcher l’escalade vers une nouvelle guerre mondiale. Le monde ne sera en sécurité que lorsque les membres permanents travailleront ensemble de manière diplomatique à la résolution des crises mondiales, y compris la guerre en Ukraine et les tensions croissantes dans l’est asiatique. Le Conseil de sécurité de l’ONU est l’unique instance mondiale capable de contribuer à la consolidation de la paix. Plus que jamais, nous avons besoin d’un Conseil de sécurité des Nations unies sain et opérationnel, qui s’acquitte de la mission que lui assigne la Charte des Nations unies.
Une enquête objective du Conseil de sécurité des Nations unies sur le terrorisme du Nord Stream, à laquelle tous les pays contribueraient en fonction de ce qu’ils savent, est importante pour la confiance mondiale dans cet organisme et, avant tout, pour la paix et le développement durable dans le monde.
Jeffrey David Sachs est un économiste américain. Il est directeur du Réseau des solutions de développement durable des Nations Unies. De 2002 à 2016, il a été directeur de l’Earth Institute à l’Université de Columbia et de 2002 à 2006, il a été conseiller spécial sur les objectifs du millénaire pour le développement auprès du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, conseiller auprès du FMI, de la Banque mondiale, de l’OCDE, de l’OMC et le PNUD.
Les deux armes de la Macronie pour naufrager la résistance
Conférence avec Jacques Baud en 3 parties. C’est une présentation détaillée et importante à nos yeux du conflit russo-ukrainien. Jacques Baud , ancien colonel de l’armée suisse, spécialiste du renseignement et du terrorisme.
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