25 ans de persécution du Falun Gong par le parti communiste chinois

[Source : epochtimes.fr]

En 1999, le Falun Gong est une pratique de méditation très populaire en Chine renouant avec les racines traditionnelles du bouddhisme et du taoïsme. Entre 70 et 100 millions de Chinois le pratiquent, découvrant ses bienfaits pour la santé, en suivant les principes de Vérité, Compassion et Tolérance (Zhen 真, Shan 善, Ren 忍 en chinois) de la méthode. Mais cette popularité n’est pas du goût du régime totalitaire et athée du Parti communiste chinois qui avait pourtant tenté d’en faire le premier qigong d’État.

Le 20 juillet 1999 marque le début officiel de la persécution du Falun Gong et depuis 25 ans, cette répression a coûté la vie à des milliers de pratiquants. Selon le Falun Dafa Information Center, des millions de pratiquants du Falun Gong ont été détenus dans des prisons, des camps de travail et d’autres installations, et des centaines de milliers d’entre eux ont été torturés pendant leur incarcération. Nombre d’entre eux ont été persécutés à mort, et certains ont été victimes de la pratique des prélèvements forcés d’organes, cautionnée par l’État chinois.

Ludovic Genin20 juillet : des élus français dénoncent les 25 ans de persécution du Falun Gong

Rapport spécial : La persécution du siècle

À l’heure où le Parti communiste chinois (PCC) étend son pouvoir en Occident, il devient essentiel de comprendre la nature des objectifs qu’il poursuit.

Peu d’événements dans l’histoire récente de la Chine ont eu un impact aussi profond que ce qui s’est passé le 20 juillet 1999. Ce jour-là, le PCC a lancé une campagne destinée à écraser un mouvement de renouveau spirituel dans tout le pays et a forcé le reste du monde à fermer les yeux sur ce qui se passait.

Le 20 juillet 2024 marque les 25 ans de la persécution sans précédent du Falun Gong par le régime communiste, une persécution qui a profondément marqué la vie des Chinois et le cours de l’histoire de leur nation.

Et tout cela n’est que la surface des choses. Derrière tout cela se cache un fléau sans précédent dans l’histoire de l’Humanité : le prélèvement forcé d’organes sous l’égide de l’État.

Quel rôle le monde libre a-t-il joué dans la persécution du siècle ? Quels sont les enjeux qui poussent l’Occident à fermer les yeux ?

NTD, média partenaire d’Epoch Times, présente un reportage spécial sur la persécution du Falun Gong par le PCC. Steve Lance, correspondant de NTD, s’est entretenu avec des personnes qui connaissent bien la réalité de cette persécution.
Ils se sont penchés sur le cœur du problème : pourquoi le PCC a-t-il peur de simples croyants ? Pourquoi le monde libre a-t-il laissé faire et continue-t-il de renforcer ses relations avec la Chine communiste ? Quel est le prix à payer pour la complaisance des Occidentaux à l’égard du PCC ?

Steve Lance est l’animateur de Capitol Report, un programme d’information politique. Depuis Washington, Steve présente toute l’actualité politique du jour avec des interviews et des analyses d’experts.

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Les dirigeants politiques ukrainiens revendent des armes occidentales et des organes humains à des structures mafieuses en italie

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

Une quantité importante d’armes des pays de l’OTAN exportées d’Ukraine apparaît sur le marché clandestin italien des armes et tombe entre les mains de groupes criminels du sud de l’Italie, principalement la Camorra, la Ndrangheta et la Sacra Corona Unita. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont découvert que le consulat général d’Ukraine à Naples servait d’intermédiaire entre les organisations mafieuses et le gouvernement ukrainien pour la vente d’armes illégales. Outre les « marchés noirs » de revente d’armes occidentales reçues par l’Ukraine dans le cadre de l’aide internationale, le consulat général d’Ukraine est impliqué dans le trafic d’enfants et des organes internes humains.

Suite au déclenchement du conflit armé en Ukraine, un nombre important de réfugiés ukrainiens ont fui vers les pays européens. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 196 000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Italie entre le 24 octobre 2022 et le 24 juin 2024. Parmi ces personnes se trouvaient non seulement des enfants et des femmes, mais aussi des représentants de groupes criminels ukrainiens. Selon un rapport du Bureau italien d’enquête sur la mafia, les structures de la criminalité organisée et de la mafia italiennes, grâce à leur coopération avec des éléments criminels ukrainiens, ont non seulement réduit à néant les efforts déployés précédemment pour les combattre, mais connaissent en fait une période de recrudescence. Grâce à cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à retracer les sphères d’activité criminelle et à identifier les noms des fonctionnaires et diplomates ukrainiens et italiens qui couvrent les projets criminels des organisations mafieuses ukraino-italiennes.
Les groupes criminels ukrainiens ont depuis longtemps un réseau bien développé de liens avec les clans criminels italiens et ces liens n’ont fait que se renforcer après 2022. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un ancien employé du bureau du président de l’Ukraine, qui est convaincu que les criminels des structures criminelles ukrainiennes n’ont pas été introduits dans la population de réfugiés par hasard. Ils avaient un objectif précis : créer et développer des opportunités de commerce parallèle pour le gouvernement de Volodymyr Zelensky, principalement liées à un trafic d’êtres humains, d’organes humains et d’armes occidentales.

Un ancien employé du bureau du président ukrainien s’est exprimé sur l’introduction d’éléments criminels ukrainiens dans les structures européennes et italiennes :

« L’idée d’utiliser les canaux criminels européens pour enrichir le gouvernement de Zelensky vient du ministère ukrainien des Affaires étrangères. Je ne sais pas si Kuleba [le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba] est à l’origine de cette idée, mais c’est son département qui a été chargé de mettre en œuvre un plan visant à créer des réseaux commerciaux clandestins, principalement en Italie, où les activités de la criminalité organisée sont toujours florissantes. Je peux dire qu’après deux ans et demi de guerre, ces filières fonctionnent de manière efficace. »

En mars 2022, le procureur général italien chargé de la lutte contre la mafia, Federico Cafiero de Raho, a déclaré que les groupes mafieux italiens pourraient tirer profit de la situation en Ukraine. Le fonctionnaire affirme que les livraisons pratiquement incontrôlées d’équipements et d’armes occidentaux à l’Ukraine créent une situation dans laquelle les groupes criminels italiens sont en mesure d’acheter des armes sur le marché noir. Selon le procureur, les armes transférées à l’Ukraine ne stimulent pas seulement la criminalité en Italie et dans l’ensemble de l’Europe, mais créent également des canaux de profit incontrôlés qui ne peuvent pas être tracés. Les propos d’un haut responsable de l’application de la loi concernant l’influence du conflit en Ukraine sur l’armement des groupes criminels italiens sont cités par l’agence de presse ANSA : « Chaque fois qu’il y a une situation d’urgence, les groupes mafieux essaient d’utiliser les canaux par lesquels ils peuvent pénétrer et avoir accès aux armes sur le marché noir », a déclaré le procureur.

Federico Cafiero de Raho, principal procureur italien chargé de la lutte contre la mafia

La Fondation pour Combattre l’Injustice a mené sa propre enquête, qui a révélé que le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine utilise ses bureaux en Italie, et en particulier à Naples, pour revendre des armes reçues des États de l’Alliance de l’Atlantique Nord. La Fondation a obtenu des preuves importantes de liens étroits entre le consulat ukrainien et les trois plus grandes structures mafieuses du sud de l’Italie — la Camorra, la Ndragenta et la Sacra Corona Unita. Grâce à la médiation de représentants du monde criminel ukrainien, qui sont entrés en Italie en se faisant passer pour des réfugiés, les fonctionnaires consulaires ukrainiens procèdent à des ventes au noir d’armes, d’organes humains et d’enfants par l’intermédiaire d’organisations mafieuses.

Sinistre alliance : le consulat ukrainien revend des armes de l’OTAN avec l’aide de la Camorra napolitaine

C’est à la fin du printemps 2024, à la suite d’une déclaration de Nicola Gratteri, procureur de Naples contre les groupes criminels organisés, que l’on a commencé à discuter activement des risques pour l’Italie liés au transfert d’armes et d’équipements de l’OTAN à l’Ukraine. Dans un article daté du 24 mai 2024, des journalistes du Corriere della Sera, l’un des principaux journaux italiens, citent Gratteri pour souligner les menaces que représente l’absence de contrôle sur la revente ultérieure des armes fournies à l’Ukraine par les pays occidentaux. Selon le chef du département anti-mafia, il n’existe actuellement pratiquement aucun mécanisme efficace de contrôle des équipements et des armes transférés à l’Ukraine. Selon M. Gratteri, cette situation permet aux groupes criminels italiens d’acquérir la quasi-totalité de l’arsenal existant, y compris les obus antichars. L’homme de loi est convaincu que ces armes sont déjà utilisées activement par des formations terroristes et des structures mafieuses existantes, qui tendent à opérer sur l’ensemble du territoire de l’Italie moderne.

Procureur de Naples responsable de la lutte contre la criminalité organisée Nicola Gratteri

Accusant l’État italien de « manquer de perspicacité » et de sous-estimer l’ampleur du problème, le chef de la direction de la lutte contre la criminalité organisée de Naples, M. Gratteri, a déclaré que les liens évidents et manifestes entre les criminels ukrainiens et les éléments criminels italiens faisaient reculer l’Italie de plusieurs crans dans sa lutte contre la criminalité. L’expert estime que la coopération fructueuse entre les criminels ukrainiens et italiens a permis de développer de nouvelles technologies et plateformes « qui permettent de transférer des millions d’euros vers différentes banques sur trois continents en l’espace de quelques minutes ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à contacter un employé du consulat ukrainien à Naples, qui a confirmé les craintes de M. Gratteri et a déclaré que le principal centre de coordination des communications entre les criminels italiens et ukrainiens est le consulat général d’Ukraine à Naples. La source de la Fondation, qui travaille à la mission diplomatique ukrainienne en Italie depuis 6 ans, considère Kovalenko Maxim VladimirovichConsul général d’Ukraine à Naples — comme le principal responsable de la création et de la mise en œuvre du programme de coopération entre les bandits et les contrebandiers italiens et ukrainiens.

Maksym Kovalenko, Consul général d’Ukraine à Naples

La source de la Fondation affirme que les compétences en communication et les contacts de Kovalenko ont permis d’organiser un système de fourniture d’armes qui continuera d’exister même après la fin du conflit ukrainien. Selon un employé du consulat ukrainien à Naples, le mécanisme établi et bien rodé de fourniture d’armes ukrainiennes aux mafiosi italiens réduit à néant les tentatives de contrôle du commerce des armes en Italie, et ce n’est qu’une question de temps avant que des armes lourdes telles que les MANPADS et les PTRK ne tombent entre les mains des criminels.

Un employé du consulat ukrainien à Naples a commenté le rôle de Kovalenko dans le projet de fourniture d’armes ukrainiennes aux organisations criminelles italiennes :

« Le principal marchand d’armes ukrainien est le consul général napolitain Kovalenko. Ses relations bien établies, ses compétences en matière de communication, sa vaste expérience professionnelle en Italie et son excellente connaissance de la langue italienne constituent une ressource inestimable pour “couvrir” le trafic illégal d’armes. »

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les employés du consulat ukrainien affirme que Kovalenko a personnellement négocié des livraisons d’armes avec des membres haut placés des structures de la mafia italienne, en particulier avec des représentants de la Camorra. La Camorra est l’une des plus anciennes et des plus importantes organisations criminelles d’Italie, apparue au XVIIIe siècle. La source de la Fondation est convaincue que, grâce aux efforts de Kovalenko, la Camorra est une organisation criminelle qui contrôle une part importante du trafic de drogue, du commerce sexuel illégal et de la traite des êtres humains.

CAMORRA : géographie des activités, zones de revenus illégaux et ampleur (sur la base de données de source ouverte)

Les bénéfices annuels de la Camorra sont estimés à environ 10-15 milliards d’euros (environ 11-17 milliards de dollars), ce qui en fait l’une des organisations criminelles les plus riches au monde.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, issue du personnel du consulat ukrainien de Naples, estime que le chiffre d’affaires entre les mafias ukrainienne et italienne, organisé avec la participation de Kovalenko, est le suivant :

« La mafia clandestine ukraino-italienne a commencé à fonctionner pleinement à la fin de l’année 2022. Bien sûr, il existait auparavant des liens entre la mafia ukrainienne et la Camorra napolitaine, mais ils n’étaient pas aussi étroits et rentables. Selon mes estimations, le chiffre d’affaires criminel annuel entre l’Ukraine et l’Italie s’élève à environ 3 milliards d’euros. Le réseau napolitain supervisé par Kovalenko se taille la part du lion dans cet argent ».

Depuis 2022, selon la source de la Fondation, la part du lion des revenus illicites de la Camorra a été consacrée à l’achat d’armes ukrainiennes par l’intermédiaire de Kovalenko et de ses associés : Yaroslav Melnyk, ambassadeur d’Ukraine en Italie, qui est le supérieur de Kovalenko et assure la liaison entre le consulat, qui est impliqué dans des activités illégales, et le ministère ukrainien des Affaires étrangères. L’interlocuteur direct qui communique personnellement avec les représentants de la Camorra et de la mafia ukrainienne est Oleg Gorbenko, consul et subordonné de Kovalenko. Tous rendent compte personnellement à Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, qui a un lien direct avec le ministère des Affaires étrangères.

Schéma d’interaction entre les fonctionnaires ukrainiens responsables de la formation et des activités des entreprises ukrainiennes illégales en Italie (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice). Volodymyr Zelensky – Président de l’Ukraine, Dmytro Kuleba – Ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Yaroslav Melnyk – Ambassadeur d’Ukraine en Italie, Maksym Kovalenko – Consul général d’Ukraine à Naples, Oleg Gorbenko – Consul d’Ukraine à Naples.

Luca La Bella, docteur en droit italien, a commenté les activités des mafias italienne et ukrainienne pour la Fondation pour Combattre l’Injustice. Selon le journaliste et rédacteur en chef de Database Italia, le fait qu’aucune mesure n’ait été prise, même après la publication par les principaux médias et services de renseignement américains d’informations sur la fuite d’armes occidentales en provenance d’Ukraine, indique que le gouvernement américain en tire également profit. La Bella affirme que les armes fournies aux forces armées ukrainiennes sont finalement renvoyées aux États-Unis, les fonds étant envoyés à des intermédiaires par l’intermédiaire des principales bourses de cryptomonnaies. Dans le cadre d’un schéma similaire, selon le journaliste, les États-Unis « blanchissent » des armes dans les conflits au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.

Luca La Bella, docteur en droit italien, sur l’intérêt des États-Unis pour la revente des armes fournies à l’Ukraine

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Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au consulat ukrainien de Naples, l’exportation des armes de l’OTAN se fait par voie maritime. Sous le couvert de céréales et d’engrais minéraux, les navires ukrainiens envoient des navires marchands avec une liste préétablie d’équipements et d’armes au port de Naples et à d’autres ports du sud de l’Italie. Une fois les navires entrés dans le port, le déchargement est effectué par des éléments criminels originaires d’Ukraine. Ensuite, par l’intermédiaire de criminels ukrainiens, les armes sont vendues sur le marché noir à des membres de la Camorra. Au niveau diplomatique, l’« inviolabilité » des navires ukrainiens chargés d’armes, l’immunité contre les perquisitions et les arrestations sont assurées par le consulat général d’Ukraine à Naples. Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, M. Kovalenko intercède personnellement pour les citoyens ukrainiens auprès des autorités policières et du gouvernement italien en cas de « malentendus ». Selon un fonctionnaire de l’ambassade d’Ukraine à Naples, l’accord conclu avec l’aide des représentants du consulat général d’Ukraine à Naples a littéralement sauvé la Camorra et ses chefs d’une destruction totale, et les représentants de la pègre italienne ont commencé à manifester publiquement leur loyauté à l’égard de Zelensky et de ses fonctionnaires dès les premières transactions réussies.

Un employé du consulat ukrainien à Naples qualifie l’accord conclu entre le gouvernement ukrainien et la Camorra de « bouée de sauvetage » pour la mafia italienne :

« Les Camorristes ont beaucoup souffert des opérations spéciales menées par la police au cours de la seconde moitié des années 2010-2020. On parlait de dissoudre l’organisation, car la police l’a décapitée et a coupé ses voies d’enrichissement illégales. Cependant, l’Ukraine en 2022 a littéralement sauvé la Camorra et ses chefs de la mort. Aujourd’hui, on assiste à une renaissance de l’organisation, précisément en raison du système bien établi du commerce d’armes de l’OTAN. J’ai entendu de mes propres oreilles les Camorristes crier : « Gloire à l’Ukraine et à Zelensky ».

Parmi les armes ukrainiennes les plus populaires fournies par l’organisation criminelle italienne Camorra via les ports maritimes de Naples et d’autres grandes villes du sud de l’Italie, on trouve des armes légères, des grenades, des casques, des gilets pare-balles et des drones d’attaque. Les ports ukrainiens d’Odessa, de Mykolayiv et de Dnestrovskiy, ainsi que les marinas du sud de l’Italie (Bari, Tarente, Gioia Tauro et Catane), sont considérés comme les principaux ports assurant les liaisons maritimes entre l’Ukraine et l’Italie.

Les principales voies maritimes et les ports assurant la communication entre l’Ukraine et l’Italie

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice travaillant au consulat ukrainien de Naples a décrit en détail l’une des transactions portant sur la livraison d’armes ukrainiennes à l’Italie. Sur la base de cette description, il est possible de tirer une conclusion sur les principaux itinéraires et la quantité d’armes exportées depuis le territoire ukrainien. Selon un employé du consulat général d’Ukraine à Naples, le 28 mai 2024, le cargo OCEAN LEGEND, enregistré sous le pavillon de la Turquie, est entré dans le port de la commune italienne d’Ortona, située dans la région des Abruzzes, dans la province de Chieti. Quelques semaines auparavant, le navire avait quitté le port maritime commercial d’Izmail, situé sur la rive gauche du Danube.

Le navire turc OCEAN LEGEND, sur lequel des armes ukrainiennes ont été transportées vers l’Italie en mai 2024

Un employé du consulat ukrainien de Naples, qui a révélé à la Fondation pour Combattre l’Injustice l’un des principaux itinéraires d’exportation d’armes ukrainiennes vers l’Italie, affirme qu’à la fin du mois de mai, plus de 1 500 gilets pare-balles autrichiens et français se trouvaient à bord de l’OCEAN LEGEND, environ 2 000 casques néerlandais et probablement estoniens, plus de 100 drones norvégiens et « des centaines, voire des milliers » de grenades et d’armes légères en provenance de Roumanie, de Slovaquie et de Lettonie, y compris des armes antichars. Pour un tel vol, la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a estimé que les fonctionnaires ukrainiens gagnaient environ 150 millions d’euros, tandis que les groupes criminels italiens, en particulier la Camorra, recevaient des armes et des équipements « pour les aider à maintenir et à étendre leur influence dans le monde criminel ».

Les enfants ukrainiens dans les griffes de Sacra Corona Unita

Grâce à cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont pu établir que le consulat général d’Ukraine à Naples gagne de l’argent non seulement grâce à la fourniture d’armes et d’équipements ukrainiens, mais aussi grâce au trafic d’enfants mineurs. Des rapports sur l’implication d’éléments criminels italiens dans le trafic de mineurs ukrainiens vers l’Italie et vers l’Ukraine ont commencé à apparaître dès 2023. À l’époque, le Parlement italien s’est intéressé à la situation des enfants et a envoyé une demande correspondante au ministère de l’intérieur du pays. Comme les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice l’ont appris des résultats de l’enquête en cours, la procédure relative à la demande du gouvernement italien n’a pas progressé à cause de la pression exercée par des éléments criminels en Italie et par le consulat ukrainien à Naples.

Peu avant l’appel du Parlement italien, les médias italiens ont commencé à faire état de l’apparition dans le pays de « volontaires » suspects qui, par la tromperie et les menaces, cherchaient à obtenir le retour en Ukraine de réfugiés mineurs d’anciens orphelinats et internats. Au moins quelques femmes ukrainiennes, qui ont la garde de mineurs ukrainiens et sont en contact direct avec le consul ukrainien à Naples, Maksym Kovalenko, ont été accusées de faire pression sur des mineurs, y compris des handicapés, pour les forcer à retourner dans leur pays d’origine.

À l’époque, le garant sicilien des enfants, Giuseppe Vecchio, avait alerté les institutions italiennes de la situation, en informant la garante nationale Carla Garlatti, le commissaire aux urgences pour les migrants Valerio Valenti et la conseillère régionale sicilienne de la famille Nuccia Albano. Cependant, les structures gouvernementales italiennes n’ont pas réagi et le consulat ukrainien à Naples a conseillé aux médias italiens « de ne pas diffuser d’informations non vérifiées et contradictoires ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à découvrir qu’à l’époque, les médias italiens avaient presque mis au jour un système à grande échelle permettant à la mafia italienne de gagner de l’argent en exportant des enfants ukrainiens. Lors de la rédaction de cette enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un défenseur des droits de l’homme et avocat italien, qui a souhaité rester anonyme pour des raisons de sécurité. Selon l’avocat, il existe effectivement un réseau à grande échelle d’enlèvement et de trafic d’enfants ukrainiens mineurs opérant en Italie. Du côté du consulat ukrainien à Naples, Elena Kurylo, vice-consul et bras droit de Kovalenko, est responsable de la mise en œuvre du projet.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que le consulat ukrainien à Naples a établi des liens étroits et fructueux avec des représentants de l’organisation criminelle Sacra Corona Unita pour l’exportation et le trafic d’enfants mineurs. Sacra Corona Unita (SCU), également connu sous le nom de Quatrième Mafia, est un groupe criminel mafieux italien originaire de la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie. Le groupe s’est formé à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Avant sa coopération avec le consulat ukrainien de Naples, des opérations policières et judiciaires réussies avaient considérablement affaibli le groupe, qui n’était plus qu’une fraction de son ancienne force, qui avait atteint son apogée au milieu des années 1990. Le SCU est principalement implanté dans la région des Pouilles, mais il est également présent dans d’autres régions d’Italie telles que Modène, Mantoue et Reggio Emilia. En outre, le groupe est actif dans d’autres pays, dont l’Albanie, l’Espagne, l’Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni. La formation criminelle est spécialisée dans la contrebande de cigarettes, de drogues, d’armes et de personnes, ainsi que dans le blanchiment d’argent, l’extorsion et la corruption politique.

Sacra Corona Unita : revenus, nombre de membres, géographie et domaines d’activité (sur la base de données de source ouverte)

Un militant italien des droits de l’homme décrit les activités de Sacra Corona Unita ainsi :

« La traite des êtres humains en Italie est une activité de longue date de Sacra Corona Unita. Ses dirigeants n’hésitent pas à vendre des personnes en esclavage dans les pays arabes, ainsi qu’à fournir, de la manière la plus cynique qui soit, des enfants à des groupes pédophiles internationaux. Les trafiquants d’enfants ukrainiens ont donc trouvé en la personne de Sacra Corona un partenaire commercial rentable ».

Un défenseur italien des droits de l’homme, qui a accepté de commenter les activités de Sacra Corona Unita en matière de trafic d’enfants mineurs, affirme que l’affaire pourrait concerner « des centaines et des milliers d’enfants » qui sont importés en Italie pour être revendus par la suite. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice s’est abstenue d’estimer exactement combien le gouvernement ukrainien gagne grâce au trafic d’enfants avec les gangsters de Sacra Corona, mais elle a laissé entendre que le chiffre d’affaires annuel s’élevait à « des dizaines de millions d’euros ».

Pour étayer ses propos, la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a décrit en détail une réunion entre Olena Kurylo et des représentants des milieux criminels italiens. Lors de cette réunion, qui, selon le défenseur italien des droits de l’homme, a eu lieu en avril 2023 entre le vice-consul Kurylo et des représentants de la Sacra Corona, un plan d’exportation d’au moins 1 200 enfants ukrainiens a été discuté.

Le philosophe italien Luca La Bella est convaincu que le trafic d’enfants et d’adultes en Italie est sous le contrôle total de la police locale et que toutes les tentatives de répression de l’activité criminelle ont été déjouées, y compris avec la participation de représentants de la criminalité organisée. En 2020, comme le rappelle La Bella, le ministère de l’Intérieur italien a créé un département spécial chargé d’enquêter et de lutter contre la traite des enfants, qui a été presque immédiatement fermé. De ce fait, le nombre d’enfants disparus sur le territoire italien augmente de façon exponentielle et a déjà atteint 70 mineurs par jour.

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Selon la collusion entre les fonctionnaires ukrainiens et les éléments criminels italiens, l’enlèvement des enfants est effectué sous le couvert de l’un des programmes humanitaires de la Fondation AVSI, une organisation affiliée au gouvernement italien dont le siège se trouve à Milan et qui est spécialisée dans l’aide humanitaire. Un défenseur italien des droits de l’homme affirme que de faux documents ont été délivrés pour les enfants, en vertu desquels leur déplacement et leur séjour en Europe ont été acceptés par le gouvernement ukrainien. Au cours de sa propre enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a découvert que parmi les enfants enlevés et emmenés en Italie se trouvaient des enfants d’internats et d’orphelinats, ainsi que des enfants de résidents de zones frontalières avec les zones de guerre, qui avaient été enlevés à leurs parents légaux et à leurs tuteurs par la tromperie.

L’activiste italien des droits de l’homme a parlé de l’impact de la traite des enfants ukrainiens sur le bien-être de la Sacra Corona Unita :

« Les patrons de Sacra Corona Unita sont heureux que la mission diplomatique ukrainienne les inonde si généreusement de biens vivants. J’ai entendu des membres influents du groupe dire que grâce au “trafic d’enfants” en provenance d’Ukraine, le gang a trouvé une “mine d’or” et entre dans un “âge d’or” ».

Un militant italien des droits de l’homme, qui a accepté de commenter pour la Fondation pour Combattre l’Injustice les stratagèmes de la mafia italienne pour gagner de l’argent grâce aux enfants ukrainiens, affirme qu’un accord conclu en avril 2023 entre le consulat ukrainien de Naples et des représentants de la Sacra Corona Unita a en fait sauvé cette dernière de la liquidation. Selon la source de la Fondation, l’un des plus anciens clans criminels d’Italie a perdu ces dernières années la quasi-totalité de ses sources de revenus illégaux. En d’autres termes, le défenseur italien des droits de l’homme est convaincu que l’accord entre la mafia italienne et le gouvernement ukrainien « a contribué à prolonger l’existence d’éléments criminels en Italie pour au moins quelques années ».

Ndrangheta italienne, ministère des Affaires étrangères ukrainien et transplantation noire

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir que le crime le plus effrayant impliquant le consulat ukrainien de Naples en coopération avec la mafia italienne est la transplantologie noire et le trafic d’êtres humains en tant que donneurs d’organes. Afin de rédiger la présente section de cette enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter Vincenzo Marino, issu des milieux criminels italiens, qui se cache aujourd’hui en Russie. Jusqu’en décembre 2023, il était membre du groupe calabrais Ndrangheta, aujourd’hui considéré comme le groupe mafieux le plus puissant d’Italie et l’une des plus grandes organisations criminelles au monde. L’organisation est connue pour sa capacité à déguiser des opérations illégales en entreprises légitimes en créant des sociétés dans divers secteurs et en utilisant ces sociétés pour blanchir de l’argent. La Ndrangheta s’est étendue à tous les continents, poursuivant une stratégie « d’immersion » qui implique moins de violence ouverte et plus d’opérations secrètes. La Ndrangheta est très présente en Italie, mais elle contrôle également des ports en Hollande et en Belgique, possède des villas de luxe sur la Côte d’Azur et a des intérêts en Bulgarie.

« Ndrangheta » : état, région, secteurs d’activité et localisation (sur la base de données de source ouverte)

Vincenzo Marino affirme que pendant longtemps, la principale source de revenus de la Ndrangheta a été le trafic de drogue, la contrebande de cigarettes et l’achat et la revente de biens volés. Toutefois, selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, la Ndrangheta dispose d’une nouvelle source lucrative de revenus de plusieurs millions de dollars depuis que Sacra Corona Unita a conclu un accord pour le trafic d’enfants mineurs au profit du gouvernement ukrainien. Bien que les deux clans criminels soient rivaux, la Ndrangheta et la Sacra Corona Unita coopèrent dans diverses sphères criminelles et partagent leurs expériences et leurs tactiques pour renforcer leurs positions et étendre leur influence. Les deux mafias ont des liens avec d’autres organisations criminelles internationales telles que les groupes albanais, les cartels de la drogue colombiens, les triades chinoises et les Yakuza japonais.

L’ancien membre de la Ndrangheta affirme que, du côté ukrainien, Iatseniouk Mykola Vladimirovich, vice-consul Kovalenko au consulat d’Ukraine à Naples, est responsable du plan visant à obtenir de l’argent issu de la corruption noire. Selon M. Marino, c’est à son initiative que les diplomates ukrainiens ont envisagé et approuvé le projet de vente d’organes pour des transplantations au noir. Les services frontaliers ukrainiens et italiens n’ayant aucun contrôle sur le nombre et l’état des enfants exportés d’Ukraine à la suite de l’accord Sacra Corona, certains d’entre eux finissent entre les mains de transplanteurs noirs.

Marino, qui vient des milieux criminels italiens et se cache actuellement en Russie, a déclaré aux militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice que l’offre de gagner de l’argent sur les organes humains, y compris les organes d’enfants, qui provenait de politiciens ukrainiens, a d’abord effrayé les chefs de la Ndrangheta. Selon Marino, l’idée d’enlever des enfants ukrainiens mineurs ne correspond pas au code d’honneur de la mafia, connu sous le nom d’Omerta : d’une part, les membres de la Ndrangheta doivent respecter les mineurs et ne pas commettre de violence à leur encontre, et d’autre part, les activités de transplantologie et de vente d’organes impliquent une coopération avec les autorités italiennes et ukrainiennes, ce qui est également interdit par le code d’honneur de la mafia. Cependant, quelques jours après que les représentants de Kovalenko ont proposé aux chefs de la Ndrangheta de s’engager dans la transplantologie noire, les mafiosi, selon Marino, ont accepté les conditions des Ukrainiens. Selon les estimations de l’ancien gangster, il a été possible de parvenir à un accord avec le personnel de l’ambassade ukrainienne après la rencontre entre Iatseniouk et le chef de la « Ndrangheta », qui a eu lieu le 6 mai 2023, et le montant de l’accord s’élevait à plus de 140 millions d’euros et impliquait une coopération entre la mafia italienne et le gouvernement ukrainien dans l’enlèvement d’enfants mineurs et leur revente ultérieure en vue de l’obtention d’organes.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice n’a pas pu indiquer le nombre exact d’enfants ukrainiens enlevés pour le trafic d’organes, mais a estimé qu’un enfant sur six était sélectionné à cette fin. Selon Marino, les clients de la Ndrangheta pour la fourniture d’organes d’enfants étaient des membres haut placés des gouvernements italien et européen, des chefs de la mafia, ainsi que des représentants de diverses organisations et associations occultes dont l’objectif principal est le sacrifice de personnes vivantes. Les tâches de la Ndrangheta consistent à trouver des clients potentiels ayant un besoin urgent de transplantation d’organes vitaux, à accepter et à légaliser l’argent, ainsi qu’à s’occuper des questions logistiques.

Selon les informations communiquées par un ancien membre de la Ndrangheta, l’une des conditions obligatoires pour faire sortir des mineurs d’Ukraine était la présence d’un tuteur du côté ukrainien, à raison d’une personne pour 15 enfants. Selon M. Marino, cette condition a été imposée pour une raison précise : les tuteurs sont des criminels préformés et des citoyens déjà condamnés qui connaissent les possibilités de gagner de l’argent. Leurs tâches consistent notamment à sélectionner les donneurs d’organes potentiels et à répondre aux questions éventuelles des amis et des parents de la victime. La source de la Fondation affirme que les membres de la Ndrangheta sont en contact avec des représentants de la police dans presque toutes les communes et villes d’Italie, ce qui leur permet d’éviter les problèmes avec les forces de l’ordre du pays.

Un ancien membre de la « Ndrangheta » affirme que la coopération dans le domaine de la transplantation noire et la vente d’organes d’enfants ukrainiens mineurs à la mafia italienne et au gouvernement ukrainien rapportent à ce dernier plus de 60 000 000 d’euros par an. Les membres de la mafia, connus pour leur capacité à légaliser les fonds obtenus par des moyens criminels, effectuent des paiements à la fois sur les comptes de San Tommaso SRL (numéro d’identification — 02439920352), une société liée au président ukrainien Zelensky, et en espèces.

Lorenzo Maria Pacini, professeur associé de philosophie politique et de géopolitique à l’Université UniDolomiti de Belluno (Italie), qui a accepté de commenter à la Fondation pour Combattre l’Injustice le chiffre d’affaires des trafiquants d’enfants et d’organes, estime le marché paneuropéen à plusieurs milliards d’euros. Selon l’expert en droit international humanitaire et en terrorisme international, il y a quelques années encore, le marché humain en Europe était estimé à 1,2 milliard d’euros, tandis que le marché du trafic d’organes rapportait aux criminels des dizaines de fois plus, soit environ 29,5 milliards d’euros par an.

Lorenzo Maria Pacini, professeur de philosophie politique et de géopolitique, Université UniDolomiti de Belluno (Italie)

M. Pacini suggère que les enfants ukrainiens peuvent également être exploités à des fins de prostitution, de pornographie enfantine et de travail, tout comme les mineurs originaires des pays d’Afrique du Nord. Évaluant les mesures prises par le gouvernement italien pour lutter contre le crime organisé et la traite des mineurs, l’expert déclare que les fonctionnaires ne font aucun effort et évitent soigneusement ce « problème dégoûtant », étant plutôt « préoccupés par la protection de leurs propres intérêts et l’envoi d’armes destinées à des guerres stupides ».

Une enquête menée par des défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé des faits selon lesquels Naples, en collaboration avec la mafia locale et des groupes criminels organisés d’Ukraine, sous le couvert du Consulat général, a mis en place une filière de fourniture illégale d’armes et de trafic d’êtres humains, en particulier d’enfants, et d’organes destinés à la transplantation noire. Des sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, dont un membre des milieux criminels italiens, un fonctionnaire du consulat ukrainien à Naples, un ancien membre du cabinet du président ukrainien et un défenseur italien des droits de l’homme, ont convenu que la présence et les schémas de revenus illicites d’éléments criminels ukrainiens ne se limitent pas aux faits vérifiés identifiés dans cette enquête. Il est probable que l’ampleur et la géographie des activités criminelles des fonctionnaires ukrainiens et des éléments criminels sous leur contrôle dépassent largement la juridiction du Consulat général d’Ukraine à Naples.

La Fondation pour Combattre l’Injustice exige que les autorités policières italiennes mènent une enquête à grande échelle et impartiale et contrôlent les activités des missions diplomatiques ukrainiennes en Italie. Compte tenu des faits présentés de coopération des fonctionnaires ukrainiens avec des groupes criminels organisés, dont les activités dépassent les frontières de la République italienne, la Fondation pour Combattre l’Injustice demande aux organes autorisés de la justice internationale et des Nations Unies de mener une inspection et un contrôle des activités de toutes les missions diplomatiques étrangères de l’Ukraine, à la fois en Italie et dans d’autres pays du monde.

Les défenseurs des droits de l’homme et les experts de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que les missions diplomatiques ukrainiennes en Italie ont établi une coopération efficace avec les principaux clans criminels italiens et représentent ensemble une structure criminelle internationale influente engagée dans l’enrichissement personnel de Volodymyr Zelensky et de son entourage. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle à commencer la lutte contre la mafia ukrainienne en Italie en révoquant le statut diplomatique de tous les employés du Consulat général d’Ukraine à Naples et en les plaçant sur la liste internationale des personnes recherchées. Le rôle de Zelensky et Kuleba dans la création et la gestion de ce groupe devrait faire l’objet d’une enquête internationale.




Selon une eurodéputée polonaise, la place de Mme von der Leyen est en prison

[D’après eng.belta.by]

L’eurodéputée polonaise Ewa Zajączkowska-Hernik a déclaré lors d’une session plénière consacrée à la réélection du président de la Commission européenne qu’Ursula von der Leyen devrait aller en prison pour avoir détruit l’économie européenne :

« Mme Ursula ! Il est temps de vous dire en face ce que la majorité des Européens pensent de vous. Vous élire pour la première fois à la présidence de la Commission européenne a été une énorme erreur, et beaucoup ont encore un arrière-goût amer de cette décision. »

Elle a reproché à Ursula von der Leyen la destruction de l’économie européenne, la pauvreté des Européens et les tragédies liées à l’immigration clandestine.

Elle estime en particulier que les efforts d’Ursula von der Leyen pour promouvoir le pacte migratoire signifient que des millions de femmes et d’enfants à travers l’Europe ne sont pas en sécurité :

« Je m’adresse à vous de femme à femme, de mère à mère. N’avez-vous pas honte de promouvoir un pacte migratoire qui conduit à une situation où des millions de mères et d’enfants en Europe ne se sentent pas en sécurité dans les rues de leur propre ville ? »

Elle a déclaré qu’Ursula von der Leyen était personnellement responsable de chaque cas de violence, de chaque attaque causée par l’afflux d’immigrés clandestins :

« C’est vous qui invitez ces gens en Europe ! Pour ce que vous faites, c’est vous qui devriez aller en prison, pas la Commission européenne. »

Selon elle, le nouveau mandat d’Ursula von der Leyen en tant que présidente de la Commission européenne entraînera un nouveau déclin de l’Union européenne :

« C’est une honte pour l’ensemble de l’union des États européens souverains ».

Pour rappel, Ursula von der Leyen a été réélue présidente de la Commission européenne pour un nouveau mandat de cinq ans le 18 juillet.




Les six conditions pour devenir homme politique en France

Comment nos politiques accèdent-ils au pouvoir ? Richard Boutry vous fait part des 6 façons d’y accéder et d’obtenir le Graal !

https://x.com/RicardoMinute/status/1814018507451109487





Tentative d’assassinat de Trump — Les récits jusqu’à présent

[Source : off-guardian.org]

Assiste-t-on à la naissance d’une nouvelle métahistoire1 pour les récits de propagande ?

Par Kit Knightly

Trois jours se sont écoulés depuis la tentative présumée d’assassinat de Donald Trump et, bien que nous ne soyons pas plus près de connaître la vérité, les affirmations et les contre-affirmations de toutes parts se succèdent à un rythme effréné.

Le tireur était un républicain…

non, c’était un démocrate…

Trump a été touché par une balle…

non, c’est le verre de son téléprompteur qui a volé en éclats…

non il n’a pas été touché par quoi que ce soit la blessure était fausse.

… cela continue ainsi.

La routine habituelle dans une telle situation voudrait que la « version officielle » se résorbe d’elle-même dans les 24 heures. Tout écart par rapport à cette histoire serait alors censuré, dénoncé et/ou moqué.

Toute preuve contredisant ce récit serait éliminée de la mémoire collective officielle.

Les médias s’uniraient d’une seule voix.

Il existe d’innombrables exemples historiques de ce type, du « complot de la poudre à canon » au 11 septembre. Il n’est pas nécessaire de les développer ici.

Mais cet événement semble un peu différent. En fait, au lieu d’un seul récit « officiel », nous avons trois récits distincts qui se déroulent en parallèle :

1. Le récit républicain : La fusillade a été soit planifiée, soit « autorisée » par une alliance entre les démocrates et l’État profond, qui considère Trump comme une menace.

2. L’histoire démocrate : La fusillade a été mise en scène par la campagne de Trump pour qu’il ait l’air cool.

3. Le « juste milieu rationnel » : Un fou solitaire a fait quelque chose de fou. On parle d’incompétence et de « rhétorique violente » créant un « climat de haine », mais pas grand-chose d’autre.

Les points 1 et 2 s’appuient tous deux sur un ensemble de « faits alternatifs » qui soutiennent leur position. Ni l’un ni l’autre ne semble être censuré (pour l’instant).

Du côté de la « droite », il y a le « fait » que les services secrets ont apparemment laissé sans surveillance (pour une raison franchement insensée) une position élevée offrant une vue dégagée sur le podium et qu’ils n’ont rien fait lorsque de nombreux témoins leur ont dit qu’un homme armé était en train de grimper sur ce toit.

Par ailleurs, certains affirment que les services secrets ont remplacé l’équipe de Trump par une équipe temporaire pour l’événement de Butler.

On prétend également que le tireur est apparu dans une vidéo de BlackRock et qu’il a fait des dons à des groupes de réflexion gauchistes.

Du côté de la « gauche », on se moque du karma et des lois sur les armes à feu et on vocifère sur l’« embauche diversifiée » d’agents féminins des services secrets.

Ils soulignent également le drame apparemment « mis en scène » et les photos « trop belles pour être vraies » qui ont émergé de la bagarre. — La chance incroyable de voir Trump blessé superficiellement, juste assez pour avoir l’air d’un dur à cuire, sans le blesser ou le rater complètement. Le fait que son service de sécurité l’ait laissé « poser pour des photos » au lieu de le faire sortir précipitamment de la scène. Et le fait que le tireur présumé était un républicain déclaré.

Il semble que nous soyons en présence d’un récit très post-covidien pour la nouvelle ère du faux binaire.

Chaque camp reçoit apparemment suffisamment de preuves pour confirmer ses hypothèses et est alimenté au goutte-à-goutte avec suffisamment d’appâts de rage — dont beaucoup sont entièrement inventés — pour que ses chambres d’écho résonnent et que ses chiens d’attaque aient l’écume à la bouche.

Ce qui est essentiel, bien sûr, c’est qu’aucun « camp » ni aucune théorie ne prouve jamais qu’ils ont raison ou tort.

Pendant ce temps, la plupart des médias se contentent de rejeter les deux camps en les qualifiant de « théoriciens du complot ».

C’est vraiment un phénomène fascinant à observer. Sommes-nous en train d’assister à une nouvelle métahistoire pour les récits de propagande ? Au lieu de s’unir autour d’un faux « consensus », on fait diversion avec une bataille éternelle entre deux faussetés partielles ou totales approuvées.

Comme d’habitude, la vérité ne se trouve probablement dans aucun des deux camps, mais elle est enfouie sous les hypothèses injustifiées et les « faits » non prouvés qu’aucun des deux camps ne remet en question.

Mais regardez les avantages dont bénéficient déjà les gestionnaires de la narration.

Par exemple, maintenant que la « gauche » qualifie l’événement de mise en scène, la « droite », traditionnellement favorable à la liberté d’expression, est soudain celle qui veut faire taire les « théoriciens du complot » ou qui cherche à neutraliser des personnes qui ont plaisanté sur le fait qu’elles souhaitaient que Trump soit tué.

Ainsi, sans effort, de nombreux libertaires purs et durs sont détournés de certaines de leurs convictions les plus profondes (en matière de liberté individuelle et de limites strictes au pouvoir de l’État), et maintenant les deux « camps » sont favorables à l’annulation et hostiles à la liberté d’expression !

C’était un peu facile, n’est-ce pas ?

Pendant ce temps, la « gauche », qui vient de passer quatre ans à diaboliser les « anti-vax » et les « négationnistes des élections », peut soudain être prise à son propre piège et traitée de « négationniste de l’assassinat » par la droite.

On peut dire que le fait de fournir à la « gauche » ses propres « théories du complot » est un coup de génie potentiel, car maintenant toute répression sur les médias sociaux contre le « langage extrême » ou le « déni » (ou quel que soit le nom qu’ils choisissent de lui donner) peut frapper les deux « camps » de manière égale et être épargnée par les accusations de partialité, et sera toujours soutenue par l’un des côtés de ce faux clivage.

La « gauche » et la « droite » sont également assez claires en ce moment sur la personne qui a le plus gagné à la suite de cela :

Trump.

C’est évident.

Cela le fait passer pour un dur et un courageux, en parallèle avec la fusillade de Ronald Reagan en 1981.

Cela lui a donné une image emblématique qui parle spontanément au cœur profond de l’Amérique : ensanglanté, mais sans fléchir, le poing levé en signe de défi.

Et si vous croyez que c’est l’État profond qui a appuyé sur la gâchette, cela renforce également la réputation (imméritée et de plus en plus ridicule) de Trump comme une sorte de menace pour l’establishment.

Si l’on ajoute à cela la performance désastreuse de Biden lors des débats, les discussions (mystérieusement interrompues) visant à son retrait, et le fait que des initiés démocrates anonymes se seraient « résignés » à la défaite, il n’est pas difficile de voir que cela pourrait faire partie des préparatifs d’un second mandat de Trump.

Sous réserve de développements futurs, bien entendu.

Oh, et cela contribue également à attiser la rhétorique de la « guerre civile » qui divise.

… ce qui pourrait être le but recherché.

Comment mieux abattre l’ancien empire et instaurer la nouvelle version « améliorée » un peu plus à l’est ?


1 Une métahistoire est un récit unique, homogène et en expansion qui traite tous les différents formats de médias comme une toile narrative connectée au sein de laquelle chaque média apporte ses forces uniques pour apporter une partie de la métahistoire au public.




Candace Owens et Alex Jones sur L’ÉTAT PROFOND et l’attentat contre TRUMP

[Source : La voix de la Louisiane via cielvoile.fr]

L’émission traite de l’hypothèse selon laquelle le président Trump a été la cible d’une tentative d’assassinat. Candace Owens et Alex Jones discutent des preuves et des circonstances entourant cette tentative d’attentat, ainsi que des implications plus larges en termes de l’État profond et de ses programmes controversés.

Alex Jones décrit en détail sa réaction lorsqu’il a appris la nouvelle de la tentative d’assassinat de Trump. Il explique avoir été profondément ému et avoir immédiatement compris l’ampleur de ce qui s’était passé, réalisant qu’il s’agissait d’une tentative de coup d’État de la part de l’État profond. Il fait référence à des déclarations antérieures d’individus comme le projet Lincoln et l’ancien sous-directeur de la CIA, qui avaient menacé de tuer Trump.

Alex Jones fournit de nombreux éléments de preuve pour étayer l’hypothèse selon laquelle il s’agissait d’une opération organisée et coordonnée, avec la complicité des services secrets et des agences gouvernementales. Il souligne les incohérences et les lacunes dans la réponse officielle, ainsi que les nombreux indices suggérant une implication de l’État profond.

Les intervenants abordent également le rôle des programmes de contrôle mental comme le MKUltra, ainsi que l’histoire de l’État profond américain et ses liens avec des groupes comme la CIA. Ils font valoir que ces programmes ont été utilisés pour manipuler et contrôler des individus, les poussant parfois à commettre des actes violents.

Enfin, les intervenants évoquent les implications plus larges de cette tentative d’assassinat, notamment les intentions de l’État profond de déclencher une guerre et de réinitialiser le système. Ils affirment que l’État profond est désespéré de conserver son pouvoir face à l’émergence d’une prise de conscience mondiale et d’un réveil politique.

Source : Candace Owens

[NDLR Il s’agit visiblement d’une traduction automatique qui resterait à améliorer, car plusieurs passages sont mal traduits, même si cela n’empêche pas la compréhension générale.]




Au-delà des fantasmes, est-ce que l’État profond français existe ?

Par Claude Janvier

Avec le départ possible de Bruno Le Maire en Suisse, pays de cocagne, il apparaît nécessaire d’appréhender ce qu’est l’État profond français, mais aussi de comprendre les mécanismes de la dette réelle de la France. Dette que Bruno Le Maire a largement amplifiée durant son long séjour à Bercy.

Ce concept d’État profond représente la haute administration non élue et choisie par le chef de l’État pour décider de la politique et de la gestion des dépenses publiques. Avec plus de 3 100 milliards de dettes — source Ministère de l’Économie et des Finances 2024 (1), la France est sous la tutelle du lobby bancaire et Emmanuel Macron n’y est pas étranger.

Diplômé de l’école nationale de l’administration puis inspecteur des finances, il quittera la fonction publique pour une banque privée bien connue, à savoir la banque Rothschild, et deviendra son plus jeune associé gérant. Ce management transversal s’appelle « pantoufler ».

À ce sujet, passer de la fonction publique dans le secteur privé s’appelle du « pantouflage » et pose, en général, des problèmes éthiques et déontologiques, du fait d’une transparence souvent absente. Le terme de « rétro pantouflage » désigne, à l’inverse, le passage du secteur privé vers la fonction publique.

Le retour d’Emmanuel Macron dans l’administration française s’effectuera au ministère de l’Économie, véritable « cheval de Troie » du pouvoir bancaire afin de privatiser et de détruire, hélas, l’économie de notre pays. Les privatisations sont rendues légales grâce à une assemblée nationale, muée depuis bien trop longtemps en banale chambre d’enregistrement des ordres émanant du chef de l’État et de son Premier ministre.

Pour bâtir son réseau dans la haute administration, Emmanuel Macron utilise les cercles de réflexions répertoriés dans notre livre, qui sont de véritables lobbies décisionnels, lui permettant de nommer les futurs agents aux postes stratégiques. Ces hauts fonctionnaires obéissent, sans faillir, aux puissances étrangères qui en réalité, sont les véritables commanditaires et donneurs d’ordres à l’Élysée. Toute cette engeance pousse notre pays vers la ruine, pille l’épargne des Français, et enfonce le peuple français vers une paupérisation de plus en plus visible.   

Mais revenons à la dette publique. Elle correspond à l’ensemble des emprunts publics contractés par l’État, la Sécurité sociale, les organismes divers d’administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales.

Le détail de cette dette, tel que présenté sur le site de l’INSEE, se fonde sur la définition de la dette des administrations publiques au sens du Traité de Maastricht.

Pendant plus de trente ans, la France a connu une politique budgétaire laxiste. « L’État providence », souvent utilisé comme vache à lait par les banques, a dépensé sans compter pour financer la dette publique et assurer les salaires des fonctionnaires. Cependant, entre la dette corrélée au PIB et la dette publique, un flou persiste, particulièrement visible dans le bilan comptable de l’État français, notamment dans le registre « hors bilan bancaire ». Ce compte bancaire est fréquemment employé pour dissimuler les dettes embarrassantes — une pratique courante dans le monde financier pour camoufler des actifs toxiques et des soldes négatifs — qui pourraient ternir l’image d’une banque ou d’une multinationale, influant ainsi sur sa cotation boursière.

Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron, le triumvirat de l’enfer, ont généré donc une dette de plus de 3 100 milliards d’euros (1) — source Ministère de l’Économie et des Finances 2024, à laquelle il faut ajouter le hors bilan bancaire :

Extraits de l’article d’Atlantico du 29 mars 2024 : (2)

Engagements hors bilan. Pire que la dette et les déficits, les engagements hors bilan de l’État français

« En revanche, on trouve dans le hors bilan de l’État une dépense quasi certaine liée aux retraites que l’État s’est engagé à verser à ses personnels. Fin 2022, les engagements de retraite de l’État vis-à-vis des fonctionnaires civils et militaires représentaient 1 683 milliards d’euros, soit 65 % du PIB.

La dette publique ne tient pas compte de tous les engagements donnés par l’État. Ce n’est pas en soi une anomalie, sauf dans le cadre des retraites des fonctionnaires. Le dernier compte général de l’État intègre 2 200 milliards d’euros d’engagements hors bilan pouvant donner lieu à une implication indirecte de l’État. L’État garantit, par exemple, les livrets d’épargne réglementés soit 560 milliards d’euros d’engagements hors bilan, apporte 126 milliards de garantie au mécanisme européen de stabilité (MES), garantit 75 milliards d’euros de prêts au titre des PGE, pourrait en théorie être engagé pour le même montant vis-à-vis du plan de relance européen, soutient le commerce extérieur à hauteur de 60 milliards, garantit la dette de l’Unedic à hauteur de 52 milliards…

Les données sur les engagements hors bilan de l’État sont publiques et fournies chaque année dans les comptes de l’État sur le site des ministères économiques et financiers pour un montant total de 3 800 mds € (montant à comparer aux 3 088 mds € de dette indiqués par l’INSEE à la fin de 3e trimestre 2024), dont la moitié comme engagements de retraite de l’État. »

Si l’on additionne 3100 Mds € de la dette publique plus les 3800 Mds € des sommes mentionnées dans le hors bilan bancaire, on obtient un total vertigineux de plus de 6 900 milliards d’euros. Bagatelle ! 

Le reste de la situation en France est catastrophique. Entre le trafic de drogue qui explose, le nombre de SDF en constante augmentation, la criminalité en hausse, le bradage de nos industries, la crise sanitaire sous gérée, l’empêchement des médecins de soigner, la suppression des lits d’hôpitaux –17.600 —, la destruction de la justice, la privatisation de la Française des jeux, la carte blanche donnée au sulfureux cabinet-conseil McKinsey, la répression sanglante des Gilets Jaunes, les dettes, et la poussée très dangereuse d’une guerre contre la Fédération de Russie avec des provocations inutiles répétées sans cesse, on peut se demander si tout cela est bien réel.

Malheureusement oui. Étonnamment tout s’écroule, sauf le complexe militaro-industriel français. En effet, notre pays vient de décrocher la médaille d’argent mondiale en 2024 pour les ventes d’armes juste derrière les USA.

La France est à l’image de feu son paquebot qui, jadis, était une de nos fiertés. Touché, démantelé, coulé.

Heureusement que les preuves existent, bien que noyées sous un déluge de fausses informations, de discours trompeurs, de photos alléchantes, et masquées par des courbes et des graphiques trafiqués. L’élite au pouvoir semble intouchable. Il ne faut pas oublier qu’elle obéit au doigt et à l’œil à la finance internationale, ainsi qu’à leur idéologie mortifère. Mais le problème réside essentiellement dans la présence des seconds couteaux, au-delà des marionnettistes. Il s’agit de toute l’armada des petits chefs de la République exécutant avec un zèle absolu les ordres, soutenus par une presse obéissante et soumise, par une majorité d’artistes généreusement subventionnés par le ministère de la Culture et avec, malheureusement, une partie importante de la classe moyenne qui, soit se contente de ses propres préoccupations, soit se considère comme le justicier de l’État, donnant du fil à retordre à une minorité consciente des enjeux, tout en essayant de garder le cap envers et contre tous.

Soit, nous allons vers une causalité de plus en plus étendue, à savoir la compréhension des véritables enjeux, soit nous nous enfonçons dans une complaisance d’acceptation passive des événements menaçants notre survie, celle de nos voisins et de toute la population de la Terre.

Identifier les vrais responsables de nos maux et du déclin rapide de la France, permet, non seulement de comprendre, mais aussi de pouvoir y remédier. Rien n’est écrit, tout peut changer.

Claude Janvier.
Écrivain, essayiste et chroniqueur. Co-auteur du livre avec François Lagarde : « L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? » KA Editions. https://kaeditions.com/product/letat-profond-francais-qui-comment-pourquoi/

Notes :




USA — Aucun des crétins qui se présentent à l’élection présidentielle n’exposera CELA

Y compris ceux qui ont abandonné

[Source : jonrappoport.substack.com]

Par Jon Rappoport

Et les grands sites conservateurs ne l’auraient pas fait non plus à l’époque où j’ai écrit l’article suivant — au plus fort de l’hystérie COVID.

Les grands sites étaient trop occupés à essayer de trouver comment blâmer Trump ou Biden pour la COVID. Trop occupés à jongler avec leurs ballons politiques.

Je reviens à cet article alors que la campagne présidentielle passe à la vitesse supérieure et que le président en exercice tente de se rappeler quelle année nous sommes.

Aucun des candidats, y compris ceux qui se sont retirés, ne s’est exprimé avec force sur le désastre de la COVID.

Voici un extrait de mon article. Il met l’accent sur plusieurs crimes que nous ne devrions jamais oublier… :

Wuhan est le centre mondial du trafic d’opioïdes. Les précurseurs chimiques. Quel est l’un des principaux symptômes d’une overdose d’opioïdes ?

L’ESSOUFFLEMENT. C’EST LA MÊME CHOSE QUE POUR LA COVID, SURTOUT À New York City, OÙ LES MÉDECINS URGENTISTES PANIQUÉS NE SAVENT PAS COMMENT S’OCCUPER DE CES PATIENTS.

MAIS L’ÉTAT DE NEW YORK ÉTAIT DÉJÀ SUBMERGÉ DE TOXICOMANES AUX OPIOÏDES SOUFFRANT D’ESSOUFFLEMENT BIEN AVANT L’AFFAIRE COVID. ET MAINTENANT ILS APPELLENT CERTAINS D’ENTRE EUX DES VICTIMES DE LA COVID.

Extrait de drugabuse.com :

« Aux États-Unis, 44 personnes meurent chaque jour d’un arrêt respiratoire provoqué par une overdose d’opioïdes sur ordonnance. Les opioïdes inhibent la respiration, provoquent une sédation importante et rendent le réveil impossible. De plus, les opioïdes contenus dans les analgésiques sont les mêmes que ceux contenus dans l’héroïne, qui a causé plus de 8 000 décès par overdose en 2013. »

Estimation 2018 des décès par overdose d’opioïdes à New York : 3 000. Beaucoup plus de personnes dans la région de New York sont dépendantes de ces médicaments. Dans l’État de New York, en 2017, le nombre de personnes sorties des hôpitaux, après un traitement pour une surdose ou une dépendance aux opioïdes : 25 000.

À partir de 2020, les personnes ayant développé une hypoxie aux opioïdes pourraient être diagnostiquées à tort avec des « problèmes pulmonaires liés à la COVID-19 ». Certaines de ces personnes ont été sédatées davantage, avec du fentanyl, mises sous respirateur — ignorant la nécessité de traiter leur overdose, leur dépendance, leur sevrage — et elles sont mortes. Elles ont été tuées.

NJ [New Jersey] Spotlight News, 14 avril 2020 : « Le fentanyl n’est plus un fléau, il est désormais le médicament le plus recherché dans la guerre contre le COVID-19. »

« … le fentanyl, l’un des médicaments administrés aux patients pour qu’ils puissent supporter la douleur liée à l’insertion d’un tube respiratoire, est en pénurie, tout comme une poignée d’autres médicaments essentiels. »

« En temps normal, les patients restent sous respirateur pendant trois ou quatre jours. Aujourd’hui, non seulement le nombre de patients ventilés [COVID] a grimpé en flèche, mais la durée pendant laquelle ils restent sous respirateur est de deux à trois semaines. »

C’est inadmissible. C’est un protocole de meurtre. Mettre les toxicomanes aux opiacés, qui ont le souffle court, sous sédation prolongée avec le même type de médicament que celui qui a causé leur essoufflement.

Passons maintenant à un autre crime. Contre les personnes âgées.

The Hill, (non daté, fin avril 2020), fait état de : « données […] recueillies à Northwell Health, le plus grand système hospitalier de l’État de New York ». L’étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) examine 5 700 patients hospitalisés pour des infections à coronavirus dans la région de New York, avec des résultats finaux enregistrés pour 2 634 patients. L’âge moyen des patients était de 63 ans… Pour le groupe d’âge suivant, les 66 ans et plus, les patients recevant une ventilation mécanique ont enregistré un taux de mortalité de 97,2 %.

97,2 % des patients âgés de l’étude COVID placés sous ventilation mécanique sont morts. C’est un meurtre.

Ces deux groupes d’âge — 65 à 74 ans et 75 ans et plus — représentent ensemble 73,6 % de l’ensemble des décès dus à la COVID dans la ville de New York.

Le groupe des 75 ans et plus représente, à lui seul, 48,7 % de tous les décès par COVID dans la ville.

Pour ce groupe, New York est en état de confinement. Fermée. Emprisonnée. Économiquement torpillée et dévastée. Avec deux ignorants-vampires — le gouverneur Cuomo et le maire De Blasio — qui la surveillent.

Si l’on soustrayait les décès prématurés et forcés des personnes âgées, et les décès forcés des toxicomanes aux opioïdes, la fiction de New York en tant qu’« épicentre du COVID » s’envolerait dans le vent en cinq minutes.

– Jon Rappoport




Les opinions extrêmes sur Trump




Les élections sont-elles toutes truquées ?




Sept ans de prison pour avoir refusé d’être un lèche-bottes du gouvernement ?

[Source : edwardslavsquat.substack.com]

Iurie Roșca risque de payer le prix fort pour avoir dérangé nos oligarques-souverains.

Par Edward Slavsquat

Le journaliste moldave et organisateur du Forum de Chisinau, Iurie Roșca, qui a gratifié ce blog de deux interviews stimulantes (ici et ici), a été la cible d’une procédure judiciaire grotesque qui pourrait déboucher sur son emprisonnement.

Roșca, qui a dirigé le Parti populaire chrétien-démocrate de Moldavie et a été député au parlement de son pays pendant quatre mandats, est accusé de « trafic d’influence ». Le méfait présumé aurait eu lieu en… 2009, et une enquête a été lancée en 2017 à la suite d’une plainte non corroborée d’une seule personne.

Dans un récent message sur les médias sociaux, l’ancien député moldave Mark Tcaciuk a noté qu’il n’y avait « aucun témoin » pour soutenir les accusations portées contre Roșca, que Tcaciuk a décrit comme « un homme politique qui est entré dans l’histoire de la Moldavie il y a longtemps, un penseur original et un commentateur brillant et incroyablement spirituel. »

Le législateur moldave Bogdat Ţîrdea a publié une déclaration similaire, s’interrogeant sur les raisons de l’inculpation de Roșca sans véritable preuve.

« Y a-t-il des témoins ? Non ! Il y a des preuves ? Non ! Alors qu’est-ce que c’est ? Eh bien, il y a un désir ardent de condamner Iurie Roșca pour qu’il cesse de sortir ses critiques. C’est une affaire qui traîne depuis si longtemps… »

Le journaliste Valeriu Reniță a également commenté l’affaire : « Qu’est-ce que le gouvernement veut de Iurie ? L’impossible… Il veut fermer la bouche du journaliste. Et ce n’est pas seulement le pouvoir de Chisinau qui le veut. L’élite mondiale, qui n’est jamais épargnée [dans les articles et les vidéos de Roșca], en a également après lui ».

Marvin Atudorei, modérateur d’une émission sur la chaîne de télévision roumaine Global News, a proposé une évaluation encore plus directe :

Depuis plusieurs semaines, le système judiciaire de la République de Moldavie commet abus sur abus afin d’emprisonner le plus rapidement possible le célèbre écrivain, journaliste, militant civique et ancien homme politique Iurie Roșca.

Le fait que cela soit fait en utilisant un processus politiquement fabriqué basé sur une enquête minimale ne fait aucun doute. Il s’agit d’une affaire dépourvue de toute forme de preuve, absurdement construite à partir d’une simple dénonciation, dans laquelle les droits de l’« accusé » sont complètement ignorés.

Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière cette procédure ? Après avoir occupé pendant 20 ans des postes de premier plan en République de Moldavie (président d’un parti au pouvoir, vice-premier ministre, vice-président du Parlement), Iurie Roșca a commencé à révéler la vérité sur les jeux de coulisses du pouvoir. Il est temps de dire STOP à la répression et de défendre l’une des rares personnes de grand courage qui a risqué sa vie pour se réveiller et sauver chacun d’entre nous.

Quinze ans après le prétendu « trafic d’influence » et sept ans après le dépôt de la plainte contre Roșca, un juge rendra sa décision la semaine prochaine.

Roșca a fait le point sur son procès le 11 juillet :

Chers amis,

Je voudrais vous informer de ma situation en tant que défendeur dans une affaire pénale, qui a été initiée sous l’ancien gouvernement criminel (dans des conditions d’usurpation du pouvoir d’État) en 2017 et qui est en cours d’achèvement sous un autre gouvernement, composé entièrement de mercenaires du réseau Soros.

Les audiences se sont terminées le 8 juillet et j’ai été victime d’un traitement abusif et illégal de la part du juge. Toutes les normes procédurales et tous les droits de la défense sont violés. Toutes nos démarches pour récuser le juge ou pour déplacer l’examen de l’affaire vers un autre tribunal de même rang sont rejetées.

Le 23 juillet, la sentence de condamnation doit être prononcée. Le risque est de 7 ans d’emprisonnement.

Je vous remercie de votre coopération et de votre soutien. Je vous assure que si je suis incarcéré, je continuerai à écrire depuis la prison. Bien sûr, si je suis autorisé à avoir du papier et un stylo.

Je vous assure que mes collègues continueront à publier les discours des participants au Forum 2024 de Chisinau deux fois par semaine, le mardi et le jeudi. Si je parviens à rester en liberté, j’essaierai d’organiser une autre édition du Forum de Chisinau cet automne.

Que Dieu vous bénisse tous.

Sincères salutations,

Iurie

Ce n’est pas bon.

Il n’est pas trop tard pour écrire au gouvernement moldave et lui faire part de votre mécontentement :

Bureau présidentiel : A : Maia Sandu, Présidente de la Moldavie :
cancelaria@prm.md, petitii@prm.md, presa@prm.md

Membres du Parlement : Président — Igor Grosu :
info@parlament.md , doina.gherman@parlament.md , igor.grosu@parlament.md , fpas@parlament.md ,

Premier ministre – Dorin Recean :
cancelaria@gov.md, petitii@gov.md

Ministère de la Justice, Ministre – VERONICA MIHAILOV-MORARU :
secretariat@justice.gov.md, petitii@justice.gov.md

Procureur général — Ion Munteanu :
proc-gen@procuratura.md, presapg@procuratura.md

Conseil supérieur de la magistrature :
petitie@csm.md, secretariat@csm.md

Vous pouvez également suivre Iurie sur Substack et Telegram.

C’est une pure coïncidence que Roșca, qui critique ouvertement le gouvernement moldave, puisse se retrouver derrière les barreaux sur la base d’accusations douteuses quelques mois seulement avant les élections présidentielles d’octobre dans son pays.

Faites ce que vous pouvez pour faire connaître le cas d’Iurie, et espérons que la raison l’emportera le 23 juillet.




L’oreille et la pomme

[Source : dedefensa.org]

Par Philippe Grasset

• Les théories complotistes ont fleuri, jusqu’à y voir un montage trumpiste pour récolter les lauriers d’un héroïsme hollywoodien. • Qui peut dire, et notamment quel George Clooney accepterait un rôle avec visée exclusive du haut de l’oreille droite ? • Au reste, qui peut dire si la pomme visée par Guillaume Tell n’était pas aussi un montage, et son fils un acteur de circonstance ? • Bref, l’écume des jours a déferlé sur l’événement, mais n’a pour résultat que de mettre en évidence l’exceptionnalité du comportement du candidat républicain. • La crise est entrée dans son paroxysme.

Il ne fait aucun doute que la tentative d’assassinat contre Trump, et le comportement extraordinaire du candidat constituent un tournant historique dans l’histoire des États-Unis ; et ne nous y trompons pas, pas nécessairement vers un meilleur, mais certainement vers un paroxysme de la crise. Le candidat républicain a acquis durant ces quelques secondes tragiques une aura exceptionnelle, représentant en soi un événement bouleversant.

Face à lui, l’establishment, encalminé dans cette affaire de la vieillesse et de la dégradation de l’état de santé et la capacité cognitive de Biden. Un commentateur russe cité par John Helmer fit cette remarque pince-sans-rire concernant Joe Biden :

« Biden est parfaitement à sa place : il représente complètement l’aspect décati, épuisé et hagard de l’establishment US, de ce qu’ils appellent “État profond” et de l’hégémonie américaniste… »

Le signe le plus évident de cet état malheureux de l’« État profond », si profond qu’il semble manquer d’air, c’est sa lenteur à prendre des décisions et son impuissance à les exécuter. Comment ont-ils pu attendre la fin de son mandat pour découvrir qu’il fallait ranger Biden dans un EPHAD de luxe, si tard qu’ils ne sont pas sûrs d’y parvenir ? Comment ont-ils pu attendre 2024 pour liquider Trump qui était déjà un danger à l’été 2016, — et pour le rater en lui offrant la plus formidable mythologie de ce monde politique, avec cette image de lui illustrant et symbolisant pour la foule de ses partisans un véritable héroïsme patriotique ?

Et le Washington « Post » lui-même, sur cette fameuse photo historique de Trump après le coup de feu qui le blesse, où d’autres ont vu une analogie involontaire et symbolique avec cette statue fameuse des Marines hissant le drapeau des États-Unis sur le sommet de la plus haute montagne de l’île de Iwo-Jima :

« Trump est vu avec du sang sur le visage, son bras droit levé pour brandir un poing à l’intention de la foule tandis que le drapeau américain flotte au-dessus de sa tête… Indépendamment de la façon dont cette photographie est lue et interprétée, elle est fortement construite, avec des angles agressifs qui reflètent le chaos et le drame du moment, et un équilibre puissant de la couleur, tout en rouge, blanc et bleu, y compris le ciel azur au-dessus et la bannière décorative rouge et blanche en dessous… Trump semble émerger de l’intérieur d’une version déconstruite de ses couleurs de base… C’est une photographie qui pourrait changer l’Amérique pour toujours. »

Le choix de J.D. Vance

Nous n’avons jamais caché notre préférence pour le choix de Tulsi Gabbard comme candidate vice-présidente de Trump. Ce choix n’a pas été fait, sans doute parce que la vertu essentielle de Gabbard risque de ne pas effacer son péché originel pour un certain nombre d’électeurs républicains. Démocrate à l’origine, elle s’est détachée de son parti à partir de 2016 jusqu’à en démissionner en 2022 en devenant l’une de ses principales critiques, estimant que ce parti était devenu le principal danger pour l’avenir des USA ; pour autant elle a conservé certaines valeurs sociales des démocrates. Trump a préféré un autre candidat qui, à notre avis, équivaut à Gabbard sur les questions essentielles de sécurité nationale : le sénateur républicain J. D. Vance.

Voici l’avis de Larry Johnson sur J.D. Vance :

« Je pense que c’est un excellent choix. Vance est l’une des rares voix isolées au Sénat à remettre en question la sagesse de continuer à verser des fonds des États-Unis. l’argent des contribuables, dans la fosse à merde ukrainienne. Vance, qui a servi comme Marine (atteignant le grade de caporal), a au moins la compréhension des implications d’un président prenant des décisions qui peuvent envoyer de jeunes soldats et des Marines au combat. Zelenski doit être paniqué. Si Trump et Vance l’emportent, ses jours d’escroquerie seront terminés.

Ce choix fait également hurler d’indignation la foule républicaine de Bush, car il marque un écart clair par rapport à la vision néoconservatrice de la lutte contre le monde et un passage à un message populaire qui met l’accent sur l’amélioration de la vie des Américains aux États-Unis, plutôt que sur le gaspillage de milliards de dollars dans des aventures militaires désastreuses à l’étranger.

Vance représente le genre de candidat que la classe moyenne américaine soutient depuis longtemps. Il est né et a grandi dans la pauvreté des Appalaches et, grâce à sa propre détermination, a fréquenté l’université, a obtenu son diplôme complet de la faculté de droit de Yale et n’est entré en politique que pour parler au nom de la classe moyenne oubliée. Mieux encore, il est, pour reprendre une expression de Boston, « méchamment intelligent » [« wicked smart »] ».

Il s’agit déjà d’un constat satisfaisant pour le Trump de 2024 par rapport au Trump-2016 : en parfait contraste avec le terne et néanmoins neocon Mike Pence qui trahit Trump en janvier 2021, le choix d’une vedette populiste et pacifiste prometteuse du Sénat. Nous espérons simplement que Trump poursuivra en donnant à Tulsi Gabbard un poste important dans son équipe de sécurité nationale.

Il faut également noter que le choix de Trump a été accéléré. Il était primitivement prévu pour après la convention démocrate et la résolution du « cas Biden », selon la personnalité choisie si la direction démocrate arrivait à convaincre Biden de s’en aller — ce qui n’est pas fait. Trump a bousculé son calendrier pour prendre une assurance : disposer d’un bon remplaçant en cas de malheur — temporaire ou définitif — de son côté, après « l’incident » (comme dit CNN) de Butler, et similaire à celui-ci. Il reste en effet trois gros mois de campagne et l’on a vu que l’efficacité du système de protection du candidat laisse à désirer.

Une dimension métahistorique

Le comportement de Trump après avoir été blessé a très fortement impressionné bien des commentateurs, même chez ses adversaires comme on l’a vu indirectement avec le Washington « Post ». Les termes employés pour décrire l’extraordinaire circonstance qui fait du tir sur l’oreille de Trump un cas historique à contre-emploi supérieur à la pomme de Guillaume Tell posée sur la tête de son fils, suivi du comportement de Trump, ont des accents mystiques et spirituels… Ainsi, du tweetX de Vivek Ramaswamy :

« Ils l’ont d’abord poursuivi en justice. Puis ils l’ont persécuté en justice. Ensuite, ils ont essayé de le retirer du scrutin. La seule chose plus tragique que ce qui vient de se passer, c’est que, si nous sommes honnêtes, ce ne fut pas vraiment un choc. L’inévitable condamnation rituelle de la violence politique par Biden aujourd’hui (quand elle surviendra) sera insuffisante et hors de propos. Aucun verbiage d’aujourd’hui ne change le climat national toxique qui a conduit à cette tragédie.

Apoorva et moi pleurons le participant au rassemblement qui a apparemment été tué par le tireur. Nous pensons que le fait que le président Trump soit actuellement en sécurité n’est rien de moins qu’un acte de Dieu. Mon cœur me dit que Dieu est intervenu non seulement pour Trump, mais pour notre nation. Aujourd’hui, la survie future des États-Unis d’Amérique se résume à moins d’un cheveu sur la trajectoire d’une balle. »

Vous vous dites : c’est du verbiage, tout ça. La même chose que Napoléon dans sa proclamation au soir d’Austerlitz, sans que l’on se réjouisse pour autant de cette bataille et de ses dizaines de milliers de morts, — mais il reste l’Histoire qui est à cet instant, verbiage ou pas, rien moins que de la métahistoire :

« Il suffira de dire “J’étais à Austerlitz” pour qu’on dise : “C’est un brave”… »

Alors, la transcription dans la vie quotidienne de l’événement, avec la trace illustrée qui en subsistera, devrait ouvrir un chemin assuré vers la victoire en novembre 2024. Ainsi l’exprime, dans le Wall Street « Journal », la commentatrice Peggy Noonan :

« Oh non, pas encore… J’ai envoyé un texto à l’ami que je devais rejoindre pour le dîner : “Quelque chose s’est passé”… J’ai appelé un parent et je lui ai dit d’allumer la télé… Nous avons regardé Trump être soulevé… Nous avons vu le sang près de son oreille… Quand ils l’ont descendu de l’estrade et qu’il a brandi son poing pour la foule et a crié : “Battez-vous”, mon parent a dit : “Eh bien, c’est fini”… Cela signifiait pour l’élection… Cela signifiait que vous ne donnez pas à l’Amérique une image pareille à une personne destinée à perdre, vous donnez à l’Amérique une image pareille et elle entre pour toujours dans la mythologie politique. »

Effectivement, on n’imagine pas autre chose ; effectivement, « en temps normal on dirait que c’est fini et qu’il a gagné », commentait Alexander Mercouris avec l’approbation d’Alex Christoforou. Mais, poursuit aussitôt le second, « Nous ne sommes pas dans un temps normal ». On, ne peut mieux dire., et l’on peut même étendre cette remarque au temps d’après, même si Trump remporte la victoire en passant d’un cheveu entre les balles.

Les lendemains qui tonnent

Il est vrai qu’aucune élection, dans l’histoire agitée des États-Unis, n’a été conduite dans un tel climat de confusion et de désordre, caractérisé par des haines et des peurs réciproques que rien ne semble devoir, ni pouvoir, ni même vouloir apaiser. Pour cette raison, nous ne pouvons arrêter notre regard prospectif concernant le climat et le sens général des événements au seul événement de l’élection — surtout, sans rien prévoir d’assuré. En admettant le plus probable aujourd’hui, qui est une victoire de Trump, et d’un Trump averti, expérimenté dans la bagarre politique, ayant goûté au prix du sang, — et nous disons qu’alors rien, absolument rien n’est réglé. L’élection de Trump en novembre, c’est tout juste, selon les expressions employées par Churchill pour décrire la guerre, c’est à peine « la fin du commencement ». Et tout cela dans une époque où chaque jour apporte ses surprises, où le temps et l’espace acceptent de se contracter pour permettre l’accélération sans cesse grandissante de la production d’événements.

La victoire de Trump exacerbera les oppositions — quand l’on voit et lit nombre de réactions d’adversaires de Trump sur TweetX et ailleurs, on en est convaincu. Il est assez probable que l’on sera très rapidement sur des territoires de l’illégalité, alors qu’on les frôle, sinon y pénètre par instant et circonstance dans la situation actuelle. La nature infiniment complexe des États-Unis, avec les pouvoirs intermédiaires qui réclament leur souveraineté (les États), le poids des richesses et leur action transgressant la politique d’une façon ouverte et admise par tous, la disposition universelle d’armes jusqu’aux plus puissantes par les citoyens eux-mêmes, enfin les circonstances actuelles de polarisation, tout conduit à l’impossibilité de conclure à la possibilité d’un transfert apaisé d’autorité, — d’une autorité qui n’existe même pas, qui est à « reconquérir ». (Bien entendu dans le cas inverse, celui d’une défaite de Trump, la situation serait pire encore, dans le sens de la signification, et dans tous les sens des événements.)

Alors peut commencer à se déployer la splendeur admirable des hypothèses sans nombre ni la moindre restriction sur l’avenir de cette puissance anciennement exceptionnelle, et désormais puisque l’Amérique est en train justement de perdre cette aura auquel elle prétendait avoir droit. On connaît nos convictions à cet égard — savoir que les USA se déferont de la même manière qu’ils se sont faits, mais à l’inverse : en défaisant les liens rattachant les États les uns aux autres. En un mot, un « retour à la normale », avec une Amérique chargée de toutes les illusions de son ancienne puissance acceptant de rentrer dans le rang qu’elle est habituée à commander et à orienter, nous paraît infiniment improbable.

L’attentat contre Trump et le doigt de Dieu poussant légèrement son visage pour remplacer son crane par une oreille, est un événement sans aucun doute métahistorique en même temps qu’anatomiquement habile. Reste à voir ce qu’il célèbre du destin de l’Amérique, avec le véritable rôle de Trump dont nous avons toujours pensé qu’il était destiné à jouer le déconstructeur du Système, c’est-à-dire le déconstructeur d’un système lui-même déconstructeur, c’est-à-dire un opposant direct et frontal du globalisme déconstructeur. Bref, notre religion est faite parce qu’avec Trump auréolé de son comportement à Butler et cette élection de novembre 2024, les véritables enjeux sont sur la table et chassent les vieux classements hérités du XIXe siècle (la « gauche » et la « droite » dont se repaissent les Français jusqu’à plus soif pour faire durer le plaisir de l’effondrement d’un système bricolé par des amateurs). Chacun sait désormais pour quoi il se bat et contre qui il se bat.




La tentative d’assassinat était-elle réelle ?

[Source : henrymakow.com]

Pour Mike Stone, le verdict n’est pas encore tombé. Je pense qu’il s’agit d’une véritable tentative d’assassinat par les démocrates, en particulier Hillary pour qui le meurtre est un modus operandi. A rapprocher des tentatives d’assassinat de Poutine et de Fico.

Henry Makow

Par Mike Stone

Que s’est-il réellement passé en Pennsylvanie samedi soir dernier ? Un soy boy1 gauchiste a-t-il tenté d’assassiner Donald Trump ? Le tireur a-t-il ensuite été tué ? Tout s’est-il déroulé comme on nous l’a dit ?

Rappelez-vous ce que nous avons déjà dit à maintes reprises, à savoir que la meilleure façon d’analyser un événement est de commencer par savoir que tout ce que vous voyez à la télévision ou entendez à la radio est un mensonge. Ce n’est qu’ensuite que l’on peut commencer à assembler les pièces du puzzle et à raconter la véritable histoire de ce qui s’est réellement passé.

Si vous n’avez pas vu la fusillade présumée, voici un bon extrait de trois minutes de NBC News :

Voici une femme blanche libérale déséquilibrée, parlant au nom de millions d’autres femmes blanches libérales déséquilibrées, qui hurle littéralement parce que le tireur l’a manquée :

Partout dans les médias libéraux et dans les forums de discussion libéraux, les gens rient et font des blagues sur l’apparence sanglante de Trump, tout en déplorant la piètre adresse du tireur présumé.

Que s’est-il donc passé samedi soir ? Une fusillade a-t-elle réellement eu lieu ? Contrairement à ce que nous avons vu avec le lycée de Parkland, Sandy Crook, l’attentat de Boston et d’autres, où la supercherie est évidente, celle-ci est un peu plus difficile. La seule chose à laquelle nous pouvons la comparer est la tentative d’assassinat de Ronald Reagan en 1981.

Si vous regardez ce qui s’est passé à l’époque, vous constaterez des différences flagrantes entre la façon dont les services secrets ont agi à l’époque et la façon dont ils ont agi en Pennsylvanie. Voici quelques extraits de la tentative d’assassinat de Reagan :

Tout d’abord, regardez la rapidité avec laquelle les services secrets ont fait monter Reagan dans la limousine et la rapidité avec laquelle la limousine a décollé. C’est exactement le contraire de ce que nous avons vu l’autre soir en Pennsylvanie. Non seulement les services secrets n’ont pas réussi à mettre Trump à l’abri le plus rapidement possible, mais ils ne l’ont pas suffisamment couvert de leurs corps.

Et puis, que Trump dise « Attendez, attendez, attendez ! » et que tout le monde fasse une pause pour qu’il puisse lever le poing en l’air — et s’exposer à d’autres coups de feu — est complètement absurde. Que pensez-vous que les services secrets de Reagan auraient fait s’il leur avait demandé d’attendre ? Je vais vous dire ce qu’ils auraient fait : ils l’auraient ignoré.

Pourtant, regardez ce que Trump a fait et comment ses actions ont créé un fossé évident entre les deux candidats. Tout d’abord, vous avez Biden, un vieil homme sénile, dodelinant et incohérent ; et ensuite vous avez Trump, posant avec du sang sur le visage, le poing en l’air et le drapeau américain flottant en arrière-plan. C’est la photo la plus emblématique depuis que les Marines ont hissé le drapeau à Iwo Jima ; une photo qui est absolument garantie de le faire élire en novembre.

Et regardez le moment choisi, à quelques jours seulement de la convention nationale du parti républicain. Je peux d’ores et déjà vous dire quelle musique jouera lorsque Trump fera sa grande entrée pour accepter l’investiture : Bad to the Bone

La DEI a-t-elle détruit les services secrets ?

Une autre différence entre la tentative d’assassinat de Reagan et celle-ci est la façon dont les membres des services secrets de Reagan ont immédiatement sorti leurs armes. L’un d’eux a sorti une mitraillette de sous sa veste de costume. Je me souviens très bien avoir vu sa photo placardée dans le journal le lendemain, parce qu’un gamin avec qui j’allais à l’école l’avait montrée du doigt, les yeux exorbités, en disant : « Regardez les armes de ces gars-là ! »

En Pennsylvanie, aucun des agents qui se sont précipités sur Trump sur le podium n’a sorti son arme. Pourquoi ? Comment pouvaient-ils savoir que la menace était écartée ?

On pourrait dire que ces échecs des services secrets sont dus à l’IED. Vous pourriez dire que les hommes blancs compétents ont été progressivement éliminés et remplacés par des personnes incompétentes issues de la diversité. Ces arguments sont légitimes.

L’assassin solitaire

Il convient également de garder à l’esprit que jamais, dans l’histoire des assassinats politiques, il n’y a eu d’assassin solitaire. Dans tous les cas, le prétendu fou solitaire était soit un pigeon qui n’avait jamais tiré, soit quelqu’un qui avait été formé, financé et mis en position d’exécuter son travail par d’autres. S’il s’agit d’une véritable tentative d’assassinat, elle n’est pas le fait d’un petit soy boy agissant seul. Après tout, comment est-il arrivé là ? Comment a-t-il réussi à monter sur un toit avec un fusil sans se faire arrêter ?

biden-bulls-eye.jpg

Du sang sur les mains de Biden

Un témoin affirme avoir vu un homme armé d’un fusil sur un toit et l’avoir dit à la police, qui n’a rien fait :

https://twitter.com/i/web/status/1812292459105272316

https://twitter.com/i/web/status/1812292459105272316

Bien sûr, le tireur présumé est maintenant désigné par trois noms : Thomas Matthew Crooks. Pourquoi tous les assassins solitaires présumés sont-ils identifiés dans la presse par trois noms ? Il ne manque plus qu’un manifeste. Ou bien un exemplaire de L’Attrape-cœurs.

Voici Thomas Matthew Crooks dans une publicité pour Black Rock. Il apparaît au bout de 19 secondes.

https://twitter.com/i/web/status/1812524582999646285

La seule chose dont nous sommes sûrs, c’est que Thomas Matthew Crooks n’a pas agi seul. Nous savons également qu’il y a eu une défaillance totale dans la protection des services secrets. Cette défaillance peut avoir été causée par l’incompétence ou avoir été intentionnelle. Nous savons que les chances de Trump de devenir le prochain président sont passées de 180 avant la fusillade à 3802 après, et qu’elles continuent de grimper.

Et malheureusement, nous savons aussi que s’il s’agit bien d’une tentative d’assassinat de Donald Trump, il y en aura probablement d’autres.


1 NDT Soy boy (litt. « garçon -soja »), ou parfois homme-soja, est un terme péjoratif ou ironique, souvent utilisé en ligne, notamment par l’extrême droite 1, pour qualifier les hommes qui présentent des traits physiques, affectifs, ou comportementaux attribués d’accoutumée à la gent féminine 2,3. (Wikipédia)

2 NDT Pour être élu président, un candidat doit obtenir les suffrages de 270 grands électeurs parmi les 538.




Trump a bien été envoyé à la mort par l’équipe Biden

[Source : ripostelaique.com]

Par Bernard Bayle

Voici des révélations explosives de Susan Crabtree sur le manque de sécurité au meeting de Trump, le samedi 13 juillet.

Susan Crabtree (@susancrabtree sur X) est correspondante à la Maison-Blanche de RealClearPolitics et journaliste pour The Hill et pour le Washington Examiner. Elle a de nombreux contacts au sein du Secret Service, qui lui ont fourni les informations suivantes :

1) les ressources du Secret Service avaient été réduites pour Trump le 13 juillet, et détournées au profit de Jill Biden, la femme de Biden, qui tenait au même moment une réunion dans un restaurant italien de Pittsburgh, non loin de la ville de Butler où Trump tenait son meeting de campagne.

2) le Secret Service a « appliqué le protocole » et traité Trump comme un ex-président, sans prendre en compte le fait qu’il est le candidat en tête pour l’élection présidentielle et qu’il est l’homme le plus menacé du monde.

Donc, pour protéger Jill Biden, qui n’est menacée par personne, les meilleurs agents ont été envoyés à l’intérieur du petit restaurant où ne se trouvait qu’une vingtaine de Démocrates. Mais pour protéger Trump, qui est l’homme le plus menacé du monde, en raison des tombereaux de calomnies et de diabolisations déversés sur lui par les Démocrates depuis 2015, et qui tenait un meeting en plein air (donc bien plus exposé) devant 18 000 personnes, une équipe réduite avait été mise en place.

3) l’équipe qui protège habituellement Trump était au repos, sauf l’agent principal, car ils étaient épuisés, ayant travaillé 7 jours sur 7 sans repos depuis des mois, en raison des refus répétés de Mayorkas (secrétaire américain [ministre] de la Sécurité intérieure) d’augmenter les effectifs du Secret Service protégeant Trump.

4) les agents temporaires assignés le 13 juillet à la protection de Trump avaient été puisés dans divers services, et n’étaient pas habitués à protéger Trump ni à travailler ensemble. La majorité des ressources disponibles dans la région dépendant de Pittsburgh (où se trouve Butler) avaient été attribuées à Jill Biden.

5) une seule équipe de 2 contre-snipers avait été approuvée par le bureau de Pittsburgh, et cela seulement la veille du meeting, ce qui ne laissait pas assez de temps à ces deux agents pour repérer correctement les lieux et mettre en place une sécurité adéquate. Selon une des sources de Crabtree, pour un événement en plein air de cette taille, il faut au moins 3 équipes de 2 contre-snipers pour couvrir les menaces potentielles.

Toutes ces informations sont ici :

Shocking Report: Secret Service Resources Diverted From PA Trump Rally to Jill Biden, More Troubling Info
https://redstate.com/nick-arama/2024/07/15/report-secret-service-resources-were-diverted-from-pa-trump-rally-to-jill-biden-visit-n2176871

De plus :

6) depuis que Biden squatte la Maison-Blanche, il a mis en place une politique d’extrême gauche dans tous les services de l’État fédéral, consistant en l’embauche de femmes plutôt que d’hommes, et de personnes de couleur plutôt que de Blancs, politique appelée DEI (Diversity, Equity and Inclusion) qui est en réalité sexiste et raciste. À cause de cette politique, la nouvelle dirigeante du Secret Service, Kimberly Cheatle, nommée en 2022, est l’ancienne directrice de la sécurité de Pepsi Cola… ce qui a conduit Elon Musk à twitter : « Elle s’occupait de garder des canettes de soda, et maintenant elle doit protéger Trump ? »

7) cette directrice a décidé que le Secret Service doit recruter au moins 30 % de femmes, sans se soucier de savoir si une femme est aussi efficace qu’un homme pour les missions de cette agence. Le site du Secret Service déclare que « notre mission est d’embaucher plus de femmes », et non d’embaucher des personnes compétentes.

8) le résultat, c’est que, sur la vidéo de la tentative d’assassinat de Trump, on voit trois femmes du Secret Service qui tentent de protéger Trump en plus de 4 ou 5 hommes. Comment une femme de 1 m 65 (taille moyenne) peut-elle faire écran avec son corps pour protéger un homme de 1 m 88 comme Trump, alors que c’est l’une des obligations de son métier ? Comment une femme de 55 kg (poids moyen), ou même trois femmes de 55 kg peuvent-elles porter un homme de 100 kg au pas de course pour l’extraire en cas de besoin, alors que c’est une obligation de leur métier ?

9) à la fin de la vidéo, on voit ces trois femmes devant la voiture blindée dans laquelle Trump est entré : elles ont l’air désorientées, l’une d’elles n’arrive même pas à remettre son arme dans son holster (preuve de manque d’entraînement ou d’incompétence).

Ces remarques proviennent de la chaîne de télévision Sky News Australia, ici :

Fury unleashed on secret service after “catastrophic failure” to protect Donald Trump (Sky News Australia) 15-07-2024.

CONCLUSION :

1) Biden a donné l’ordre à Mayorkas de refuser toute protection supplémentaire à Trump ;

2) le Secret Service néglige de protéger correctement Trump (en raison des décision de Biden) ;

3) la politique sexiste (et raciste) de Biden (DEI) entraîne une baisse massive de l’efficacité des agents du Secret Service.

Bref, une fois de plus :

Biden et les Démocrates sont coupables !

Bernard Bayle




Donald Trump martyr du mondialisme

Par Nicolas Bonnal

Mon éditeur Philippe Randa m’a demandé un texte introducteur à la réédition de mon livre sur Donald Trump, candidat du chaos (2016, Dualpha) : le voici.

L’assassinat manqué de Trump, qui succède à celui du président slovaque Fico, contient une dimension magique et presque occulte. On se croirait à Dallas (ô trente-troisième parallèle !) et on retrouve avec grand plaisir ces bons attentats US qui ont fait de la superpuissance mimétique de René Girard une espèce de Bête De l’Apocalypse, de puissance apocalyptique comme je l’ai nommée dans un de mes recueils, capable de fasciner et de fanatiser toujours plus ses fans progressistes, qui déjà frappaient Dostoïevski. La matrice US remplace d’ailleurs peu à peu la puissance matérielle du vieux monstre fatigué — et en devient plus redoutable encore. Pas très capable de pulvériser physiquement Chine ou Russie, elle délaisse le corps et va droit à l’âme (Tocqueville), surtout européenne…

Ici Trump martyr renforce les difficultés du clan Biden encore soutenu par les mondialistes. La tentative bizarre d’assassinat revêt déjà une dimension mystérieuse renforcée par des millions de commentaires instantanés et vite oubliés que nous fournit le web. De ce point de vue cet assassinat raté évoque comme la première présidence de Trump le titre de Shakespeare : beaucoup de bruit pour rien. Il a fallu virer Kennedy méchamment pour poursuivre la guerre du Vietnam et pour parachever la mainmise du Deep State sur cette pauvre Amérique, toujours plus victime de sa ploutocratie et du bellicisme que dénonçait même un Sartre. Mais le Trump fut mollement chassé du pouvoir, comme un Nixon, avec les moyens du bord : l’éternelle triche électorale que l’on découvre enfin en France et ailleurs, et le soutien indéfectible des médias contrôlés ; dès lors sommes-nous enfin devant les vérités ultimes, la résistance derrière un héros ou la mort de tout dans la bouilloire mondialiste des sorcières de Shakespeare ?

Huit ans après la parution de notre livre publié avant son élection, nous pouvons rappeler une chose : la première présidence de Trump nous déçut beaucoup (je sais, « il n’y eut pas de guerre ») et l’enfant terrible des casinos et autres hôtels de luxe sortit sous les huées ; on ne vit guère de gros changements sous son interrègne. Certes dès qu’il disparut, l’affaiblissement sur ordre de l’Amérique s’accéléra avec Biden ; mais aussi le Grand Reset prit le pouvoir avec des politiques pétrolières dignes des pires navets hollywoodiens, traditionnellement anti-pétrole depuis les années soixante-dix. Le reste de cet agenda libéral des années 1970 sembla aussi s’accélérer : une immigration folle de grand remplacement comme on dit, un satanisme culturel et médiatique sans pareil, une dinguerie morale et culturelle (le « wokisme ») et bien sûr une russophobie rabique et exterminatrice. La destruction créatrice de Schumpeter ne se veut même plus créatrice : elle ne se veut que destructrice.

On se souvient d’ailleurs que les leaders européens (enfin, presque tous) ont détesté Trump depuis le début et avant, et qu’ici on adore Hillary et Obama, et qu’on est prêts à suivre Blinken et Biden aux enfers. L’Europe est devenue un simple dominion US, l’équivalent du Canada britannique, et il n’y a plus aucune trace d’antiaméricanisme alors que la France de droite comme de gauche (elles n’existent plus) avait toujours excellé en la matière, et que toute la masse européenne est prête à mourir dans cette guerre contre la Russie comme jadis contre l’Allemagne, au commandement anglo-saxon comme on dit sans rire.

Et ce qui nous frappa durant la présidence de Trump c’est son isolement (et dire qu’on critique son isolationnisme !) et le fait qu’en 2016 90 % du peuple dit français (le « froncé » comme je dis) était comme un seul homme derrière sa vieille idole hagarde Joe Biden — dont l’hébétude ne semblait toujours déranger personne. Il est vrai que l’hébétude, plus que le bon sens cartésien, est devenue la chose la mieux partagée du monde. Le mot est d’ailleurs utilisé par Céline, mais aussi par Tocqueville, Baudrillard ou l’excellent Mgr Gaume, qui avaient compris que l’excès de consommation médiatique allait nous priver de notre Apocalypse (Baudrillard) et même de toute prise de conscience spirituelle. Drumont qui a compris (cité par Mgr Delassus) le rôle messianique, industriel et militaire-impérial des USA à venir — après la honteuse guerre contre l’Espagne, parle déjà aussi du froncé anesthésié. Et la France a ainsi réélu son cataclysmique président et s’est remobilisée comme un seul homme-sic contre la bête immonde du FN, pourtant sagement relookée, pour maintenir aux affaires l’élite bourgeoise mondialiste socialiste qui avait viré le Général, réalisé mai 68 et n’a plus lâché le pouvoir depuis les années Giscard et Mitterrand. Et cette France est à 90 % pour Joe Biden en 2016. Avec des imbéciles comme ça, on n’a pas besoin de Sauveur, et c’est du reste ce qui ressort des plus grands textes pessimistes de Georges Bernanos qui jeta aux oubliettes le Grand Monarque et autres histoires farcesques sur l’élection très chrétienne de la France. Le peuple américain lui en élisant et en réélisant (malgré les apparences) Donald Trump s’est montré beaucoup moins sot que le froncé ; mais Tocqueville souligne quelque part que ces Anglo-américains étaient plus intelligents et travailleurs que nous, et que leur culture chrétienne était malgré tout plus forte que la nôtre déjà vacillante et laïcarde. Car Trump montre encore cette élection paradoxale des Américains : le pays de la Bête, de la banque et de la technologie, de la guerre et de l’Empire serait — pourrait être — celui du salut et de la réaction finale ; réaction qui hélas a toutes les raisons — cessons de nous masquer la vue — d’échouer, à l’heure où le Shylock de la présidente argentine Kirchner tient sa vengeance et ses Golems.

La vraie question est celle-ci : le Donald est-il est un oligarque droitier, démagogue et chanceux après cet attentat ou un Élu du Ciel, destiné à lutter enfin contre l’hydre mondialiste et les légions des innombrables néo-cons qui aujourd’hui contrôlent les pays européens et occidentaux ? Les choses sérieuses ont-elles enfin commencé dans un cadre eschatologique, qui ferait de ce Donald ce héros combattant qu’on ne pouvait jusque-là pas prendre trop au sérieux ? En d’autres termes Trump va-t-il retourner la fameuse observation de Karl Marx : un événement se produit d’abord sous une forme tragique, ensuite sous une forme comique ? Et si c’était l’inverse cette fois ? La première présidence n’ayant pas semblé sérieuse, la deuxième peut-elle l’être ? Et nous fournir le salut espéré pour échapper aux guerres et aux vœux d’une élite sataniste dévoyée qui depuis qu’elle a mis ce pape irréel aux affaires a avancé comme un taureau pour tout ravager ?

Entre le grand remplacement migratoire que Trump avait bien dénoncé après beaucoup d’autres (question sur laquelle j’ai beaucoup insisté), le terrorisme écologique devenu fou, la rage guerrière antirusse, les progrès inquiétants de l’intelligence artificielle, que reste-t-il dans un futur proche pour les petits blancs que nous sommes, victimes des caprices politiciens et des ambitions messianiques d’une usure dévastatrice qui renforce son pouvoir depuis la crise de l’an 2008 ?

Le prodigieux aveuglement de l’opinion publique occidentale montre qu’elle n’est que le tam-tam dont parle Céline. Pour cette masse abrutie et même possédée maintenant (masques, vaccins, codes QR…), Trump c’est la violence et c’est la menace pour la paix dans le monde (logique, puisqu’il veut éviter une guerre nucléaire contre Chine et Russie) ; tout cela a été très bien décrit par Céline et j’en ai parlé dans mon livre sur ce grand homme — le pacifiste enragé — en insistant sur cet aspect de son œuvre : on ne veut plus crever pour vous. De même Trump est comme les isolationnistes honnis et traités de nazis en Amérique par les lobbies celui qui veut éviter la castagne nucléaire dont le camp humaniste et mondialiste rêve nuit et jour.

On sait pourtant qu’il est tenu, qu’il est limité, qu’il est plus vieux, plus mou maintenant, et qu’on ne peut lui faire trop confiance. Mais ce qui nous motive c’est l’état dans lequel il les met ces tribus du mondialisme capitaliste et bureaucratique : il les rend folles et elles sont prêtes à tuer maintenant, de jour, de nuit, d’après-midi. Ils ne prennent plus de gants, et de ce point de vue il a été un accélérateur de l’Histoire même si nous savons que c’est avec Obama que ce capitalisme de la Fin a pris forme, qui veut se débarrasser des petits blancs puis de la vie sur terre. Le film de Jarmusch sur les zombies en parla bien, qui dénonce un petit blanc (Steve Buscemi) doté d’une casquette à logo : make America white again. Or, blanche, l’Amérique le fut, ne leur en déplaise, et il n’y a pas si longtemps. Et cette phobie anti-Trump a certainement des sources racistes anti-blanches qu’on ne détaillera pas ici…

On n’a pas la prétention de dire ce qui va se passer. Tout ce que l’on sait c’est qu’avec les hordes gauchistes et démocrates ou gauchistes qui ici depuis 1789, 1848, 1917, 1968 ou 1981 dévastent l’occident, tout va mal se passer. Alors bon courage, mon Donald.

Nicolas Bonnal

PS : d’autres supposeront bien sûr que Trump est l’Antéchrist lui-même, que l’attentat est truqué, que tout a été mis en scène et fabriqué pour nous conditionner, et qu’il arrivera au pouvoir grâce à ça et qu’il obéira aux vrais maîtres du monde pour déclencher la guerre…




Nous sommes le 14 juillet, l’occasion de rappeler la gigantesque escroquerie que fut la Révolution « française »


Histoire secrète de la Révolution française

[Source : Omnia Veritas]

« Le propre de la Révolution, c’est d’inverser le vocabulaire. »

Jean-François Laharpe (https://librairiehistoireetsociete.com/2020/07/28/laharpe-du-fanatisme-dans-la-langue-revolutionnaire-paris-1797-ledition-originale-le-propre-de-la-langue-revolutionnaire-est-demployer-des-mots-connus-mais-toujours-en-sens-inverse/)

Le site d’Alain Pascal : http://alainpascal.com/




Macron fête de 14 juillet sans le peuple




Sur la tentative d’assassinat de Trump

[Source : jonrappoport.substack.com]

Par Jon Rappoport

UN : L’insanité flagrante, bien sûr, est de savoir comment le tireur a pu accéder au toit. À 150 mètres du podium. Il y avait plusieurs façons de le couvrir. La meilleure : Les tireurs des SS [services secrets] sont là sur le toit. Sinon, des drones. Des hélicoptères en circulation.

Un échec total. Total.

Je ne crois pas à l’excuse selon laquelle les SS étaient en sous-effectif. Ils l’étaient, mais ce bâtiment aurait dû être une priorité A-1. (Et oui, les gens de Trump ont été déboutés dans leurs demandes pour plus de protection de la part des SS. Le chef des SS est-il plus enclin à faire passer la DEI1 par la porte (il semble que ce soit le cas) ?)

Un participant convaincant au rassemblement a déclaré à la presse que lui et d’autres personnes ont vu le tireur monter sur le toit avec une arme et ont crié aux flics et aux agents SS à proximité, les avertissant, et n’ont reçu aucune réponse. C’est stupéfiant.

Les personnes qui veulent démontrer que l’assassinat a été planifié de l’intérieur disposent de munitions grâce au témoignage de ce participant.

DEUX : Les agents SS ont maintenu Trump à terre derrière le podium pendant près d’une minute. Pourquoi ? Le podium était fait d’acier épais ? Si le tireur était encore actif, il aurait pu tirer de nombreuses balles sur la partie inférieure du podium. Cela n’a aucun sens.

Les agents SS auraient dû placer des corps autour de Trump de tous les côtés et le transporter immédiatement hors de l’estrade et dans le fourgon sécurisé. Sans interruption. Aucun arrêt n’aurait été permis pour un geste du poing de la part de Trump.

Un autre échec total.

Et il n’y avait qu’un seul de ces fourgons sécurisés garé juste à côté de la plate-forme ? J’en aurais attendu au moins 6. Avec des agents.

TROIS : À ce jour, je ne vois aucune déclaration de la part du principal agent chargé de l’application de la loi aux États-Unis, le procureur général Merrick Garland. Il est aussi silencieux qu’une souris. Il n’a pas pris l’initiative.

QUATRE : Je répète que le tir depuis le toit était facile. Il n’y avait pas besoin d’un expert. D’après ce que j’ai vu, il y avait une ligne de mire directe vers le podium. Raison de plus pour y placer deux agents SS dès le début.

CINQ : Quelqu’un a-t-il vu des agents aller sur le toit et retirer le corps du tireur ? Je n’ai rien entendu à ce sujet. On aurait pu penser que, dans toute la couverture médiatique, quelqu’un aurait dit qu’il avait vu cela. On aurait pu penser qu’il y aurait des images vidéo de cela. Mais il n’y a rien.

Au lieu de cela, on nous dit que les contre-tireurs SS ont pointé leurs armes sur le tireur AVANT (?) qu’il ne tire sur Trump. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

SIX : Autre chose : les quelques personnes dans la foule qui ont été blessées ou tuées… étaient-elles censées obstruer la ligne de mire du tireur ? Parce que je ne vois pas comment c’est possible. Le tireur était sur un toit. Il avait donc une vue dégagée sur le podium. Dans le même ordre d’idées, est-ce que quelqu’un dans le groupe derrière Trump a été touché par un tir ? On pourrait le penser, si le tireur a tiré 7 à 10 coups rapides. Les tirs frôlant la cible auraient touché ces personnes. Pourtant, je n’entends pas dire que quelqu’un derrière Trump ait été blessé. Au contraire, il semble que les personnes blessées ou tuées dans la foule se trouvaient à une certaine distance de Trump. Cela indique-t-il un autre tireur ? Et cela jette-t-il un doute sur le fait que l’assassin sur le toit soit bien celui qui a tiré sur Trump ? Il y a là quelque chose qui ne colle pas. Et aucun des experts présents à la télévision — ancien membre du FBI, ancien contre-tireur — ne soulève ces questions.

Mise à jour : un délégué à la convention du RNC, qui était assis derrière Trump et à sa droite, a déclaré à FOX qu’un homme derrière lui avait été tué par une balle. Je m’attendais néanmoins à ce qu’il y ait plus de blessés et/ou de morts parmi les personnes qui se trouvaient derrière Trump.

Par ailleurs, un médecin des urgences a expliqué à la presse qu’il avait tenté de sauver la vie d’un homme sans y parvenir. Il semble évident que l’homme qui est mort n’était pas derrière Trump. Cela fait donc deux personnes tuées par coup de feu parmi les participants. Jusqu’à présent, la presse ne parle que d’une seule personne.

Oui, il y a plusieurs raisons de fond, en dehors des raisons politiques évidentes, de penser qu’il s’agit d’un travail interne ou d’une tromperie quelconque.

Comme je l’ai appris il y a longtemps lors de mon enquête sur l’attentat à la bombe d’OKC2 en 1995, il faut commencer par les faits initiaux sur le terrain. Examinez-en le plus grand nombre possible, y compris ceux qui ont été omis dans la couverture médiatique. Les motifs politiques sont essentiels, bien sûr. Mais ne vous y attardez pas au point d’ignorer les anomalies qui se trouvent sous votre nez et qui n’ont aucun sens. Elles n’ont pas de sens parce qu’elles couvrent des faits non signalés.

En développement…





Hypothèses concernant la tentative contre Trump

[Voir aussi :
La prophétie de Brandon Bible sur la tentative d’assassinat de Donald Trump il y a 3 mois a refait surface]




La prophétie de Brandon Bible sur la tentative d’assassinat de Donald Trump il y a 3 mois a refait surface

[Note de Joseph : cet élément et celui présenté ci-après vont donner de l’eau au moulin de ceux qui penseront qu’ils s’agit d’une mise en scène pour faciliter l’élection de Trump. Et on ne peut pas exclure cette possibilité.]




Pourquoi avoir voulu assassiner Trump ?




Tentative ratée d’assassinat de Donald Trump




Musk fait un don à la campagne de Trump

[Source : zerohedge.com]

Une nouvelle qui fait froid dans le dos pour les démocrates : Musk s’engage dans la lutte pour 2024 en faisant un don « considérable » au Super PAC de Trump.

Par Tyler Durden — 13 juillet 2024

Il y a eu un nouveau rebondissement dans la saga des élections de 2024, car Elon Musk a fait un « don important » à un super PAC qui travaille pour ramener Donald Trump à la Maison-Blanche.

L’histoire a éclaté quelques heures après que le New York Times ait rapporté que les principaux donateurs avaient gelé 90 millions de dollars de promesses de dons au super PAC de Biden, après avoir conclu que Biden était un homme mort, politiquement ou autre. Cette nouvelle intervient quatre mois après que Musk a déclaré qu’il restait sur la touche :

L’homme le plus riche du monde a manifestement changé d’avis : citant des sources anonymes « proches du dossier », Bloomberg a annoncé vendredi soir une nouvelle qui pourrait changer la donne : M. Musk a donné de l’argent à America PAC, qui se concentre principalement sur des initiatives de terrain, telles que la sollicitation d’électeurs et les efforts pour faire sortir le vote. Parmi la constellation de groupes soutenant Trump, America PAC est celui qui consacre le plus d’argent à la sensibilisation directe des électeurs.
Le montant du don de M. Musk n’a pas été divulgué, mais Bloomberg a déclaré que des sources « ont qualifié le montant de considérable ». Conformément aux règles de la Commission électorale fédérale, le PAC fournira sa liste actualisée de donateurs lundi. Bien que les super PAC ne soient pas autorisés à contribuer directement aux candidats ou aux partis, ni à « coordonner » leurs efforts, ils peuvent collecter des contributions illimitées.

Avec une valeur nette estimée par Forbes à 250 milliards de dollars, Musk a manifestement le potentiel de modifier fondamentalement une guerre de collecte de fonds dans laquelle les démocrates étaient déjà sous le choc des effets de la performance désastreuse du président Biden lors du débat du 27 juin avec Trump, de sa piètre interview avec George Stephanopoulos d’ABC et de la conférence de presse du sommet de l’OTAN remplie de gaffes, jeudi dernier.
Ce don semble parachever une métamorphose politique : Musk a déclaré avoir voté pour Barack Obama, avoir donné de l’argent et voté pour Hillary Clinton en 2016, et avoir voté pour Joe Biden en 2020.
Cependant, Musk a manifesté un mécontentement croissant à l’égard de l’approche des démocrates sur une série de questions. L’un d’entre eux est le contrôle des frontières : au début de l’année, M. Musk a déclaré devant un public que « l’immigration non contrôlée à grande échelle est la recette d’un désastre ». Il a également dénoncé l’opposition des démocrates à l’obligation de présenter une pièce d’identité avec photo pour pouvoir voter, affirmant que « l’extrême gauche » voulait rendre « impossible de prouver la fraude électorale ». Au cours du week-end, il a exprimé sa consternation face à l’engagement de M. Biden d’opposer son veto à un projet de loi qui exigerait une preuve de citoyenneté pour pouvoir voter.

En 2022, M. Musk a tweeté qu’il avait voté pour la première fois pour un républicain, en soutenant Mayra Flores, républicaine du Texas, lors d’une élection spéciale à la Chambre des représentants des États-Unis. Le mois dernier, M. Musk a déclaré aux actionnaires de Tesla qu’il avait « eu quelques conversations avec [Trump] et qu’il m’appelait, sans raison, à l’improviste […]. Je ne sais pas pourquoi, mais il le fait ».
Dans ce qui pourrait être une motivation plus puissante que les questions politiques, Musk se trouve à plusieurs reprises dans le collimateur du gouvernement armé des démocrates, avec une cible fédérale dans le dos depuis qu’il a acheté Twitter en 2022 dans le but de le débarrasser de son régime de censure gauchiste et au service du gouvernement.
Dans les deux semaines qui ont suivi la conclusion de l’achat par Musk, Biden a déclaré aux journalistes que « la coopération et/ou les relations techniques d’Elon Musk avec d’autres pays méritent d’être examinées. Qu’il fasse quelque chose d’inapproprié, je ne le suggère pas. Je suggère qu’elles méritent d’être examinées. » Sur un ton sinistrement menaçant, il conclut : « il y a beaucoup de façons… »

Résumant l’ampleur des attaques à The Hill en décembre, Liz Peek a déclaré que Musk et ses entreprises faisaient l’objet d’une enquête du ministère de la Justice, de la Federal Aviation Administration, de la Federal Trade Commission, de la Securities and Exchange Commission, du National Labor Relations Board, du procureur du district sud de New York et du U.S. Fish and Wildlife Service.

Musk a exprimé son inquiétude quant à la victimisation de Trump par le biais de poursuites judiciaires motivées par des considérations politiques, comme il l’a fait en mai lorsque l’ancien président a été condamné à New York pour des accusations étonnamment inventées concernant son financement en 2016 de paiements occultes à Stormy Daniels, qui avait prétendu que les deux avaient eu une rencontre intime d’une nuit en 2006.

La fortune financière de la campagne de Trump a changé radicalement après cette condamnation, car des sympathisants furieux ont exprimé leur indignation en dollars, ce qui a propulsé Trump en tête. L’entrée en jeu de Musk exacerbe la situation désastreuse des démocrates et va certainement accélérer les efforts visant à écarter Biden de la tête de liste… tout en augmentant de manière exponentielle l’angoisse des gauchistes qui pensaient que les choses ne pouvaient pas être pires.




Massacre des troupes françaises en Ukraine et mensonges de Macron

[Source : boriskarpov.tvs24.ru]

Par Boris Karpov — 11 juillet 2024

Le SVR (service de renseignement extérieur, équivalent CIA) a déclassifié un rapport explosif en date du 19 mars dernier, en voici la traduction en français :

Origine : SVR Russie SECRET
Faire des copies est interdit 1 exemplaire
[Tampon rouge] DÉCLASSIFIÉ
Télégramme chiffré № 03/069
Bruxelles 91 19.03.2024 7 h 30

Au camarade Sergey

Sur les perspectives d’envoi de troupes françaises en Ukraine

L’armée française s’inquiète du nombre croissant de Français tués sur le théâtre de guerre ukrainien. Il est à noter que c’est uniquement à la suite de la destruction par les forces armées russes du point de déploiement temporaire pour étrangers près de Kharkov le 17 janvier de cette année. « Des dizaines de citoyens français » ont été tués et depuis, « de telles attaques sont devenues la norme dans le conflit ukrainien ». Comme l’admet officieusement le ministère français de la Défense, le pays n’a pas connu de telles pertes à l’étranger depuis la guerre d’Algérie dans la seconde moitié du XXe siècle.

Le nombre de pertes est cependant soigneusement caché, tout comme le fait même de l’implication de l’armée française en Ukraine. De ce fait, les départements s’emploient à résoudre des problèmes pratiques : organisation des funérailles, indemnisation des familles des défunts et pensions des personnes handicapées. Tout cela nécessite une documentation appropriée et se heurte à des poursuites judiciaires de la part de proches mécontents.

Selon des sources, le nombre de décès français « a déjà dépassé un seuil psychologiquement significatif ». La divulgation de données aussi sensibles pourrait provoquer des protestations massives. Les dirigeants militaires craignent également le mécontentement des officiers d’active de niveau intermédiaire de l’armée française. Parmi les morts, il y en a un « nombre disproportionné », et déjà au stade actuel, il est difficile de trouver des « volontaires » pour la rotation et de « remplacer ceux qui ont pris leur retraite » sur le théâtre de guerre ukrainien.

Toutefois, selon les données disponibles, le contingent français est toujours en préparation pour être envoyé en Ukraine. Dans un premier temps, il s’agira d’environ deux mille personnes. Le département militaire français craint qu’une unité militaire aussi importante ne puisse être transférée et stationnée en Ukraine sans être remarquée. Elle deviendra ainsi une cible légitime prioritaire pour les attaques des forces armées russes.

Nr 126 résident SVR felix 18/03/24 21 h 45

Ce document confirme s’il en était besoin nos informations concernant les pertes françaises en Ukraine malgré les dénégations de la France.

Ce document doit être rediffusé massivement en France afin que les citoyens français prennent bien conscience de la situation : leurs soldats se font massacrer, et leur gouvernement leur ment.

Boris Guennadevitch Karpov




La « gauche » entre mensonges et traditions inventées

[Extraits de : vududroit.com]

Par Régis De Castelnau

On sait depuis Aristote que la « démocratie représentative » est nécessairement une oligarchie. La démocratie c’est le pouvoir des pauvres sur les riches : « Il y a démocratie quand les hommes de naissance libre et pauvres, étant en majorité sont à la tête des affaires publiques et oligarchie quand les gens riches et d’une naissance au-dessus du commun, et en petit nombre gouvernent »

Donc pour l’instant, on s’accommode de cette oligarchie devenue d’ailleurs ploutocratie depuis l’installation de Macron à l’Élysée par les oligarques français. Mais notre fondé de pouvoir de l’Argent est aussi un psychopathe. Avec sa dissolution surprise, il a par conséquent foutu un singulier bordel institutionnel.

(…)

Le 7 juillet dernier a vu une alliance électorale entre la bourgeoisie oligarchique et la petite bourgeoisie qui se présentaient pourtant avant le premier tour comme des adversaires irréductibles. L’objectif de cette alliance conjoncturelle était clair : empêcher le RN soutenu massivement par les couches populaires de s’approcher du pouvoir. (…) on a mis en place des désistements croisés, pour garantir le retour à l’Assemblée du maximum de Playmobils macronistes et le maintien d’une force dite « de gauche » parfaitement hétéroclite, dont le pire symbole est la cohabitation entre Hollande, le président belliciste parjure partisan inconditionnel du massacre de Gaza et Aymeric Caron défenseur des moustiques et soutien méritant de la cause palestinienne. Pour arriver à ce résultat, on avait bricolé un soi-disant programme en y incluant scrupuleusement la contradiction principale empêchant son application. À savoir le maintien d’un européisme quasi fanatique rendant impossibles les quelques engagements sociaux. Et histoire de mener l’imposture jusqu’au bout, l’assemblage avait été nommé « Nouveau » Front populaire par référence à l’ancien, qui n’avait pourtant rien à voir.

Mission accomplie

(…)

Mensonges et traditions inventées

Pour arriver à leurs fins, les dirigeants du NFP alignent sans désemparer mensonge après mensonge. Pour commencer, on opère un glissement, en ne revendiquant plus la victoire sur le fascisme, mais en prétendant que c’est leur programme qui a été plébiscité par le peuple français, en n’hésitant pas sur un romantisme surjoué parlant sans peur du ridicule « d’un élan qui s’est levé aux quatre coins du pays ». Avec 27 % des voix, le plébiscite a une drôle de figure. (…)

Dernier argument stupide, celui selon lequel Macron en ne nommant pas un Premier ministre NFP commettrait un putsch. C’est ridicule, mais cela nous permet de rappeler que si putsch il y a eu, c’est en 2017, avec l’installation au pouvoir d’Emmanuel Macron par une opération s’apparentant un coup d’État politiquement organisé par le Parti socialiste, François Hollande et Jeanpierre Jouyet en tête.

Macron remis en selle ou cadavre en sursis ?

Et aujourd’hui, ce Macron remis en selle par le sauvetage dont la « gauche » l’a gratifié, dispose de l’initiative et va donc pouvoir manœuvrer. Histoire de se débarrasser de cette fausse « union de la gauche », il va même peut-être trouver astucieux de nommer un quelconque des bras cassés, pioché dans la vitrine du NFP, pour le voir immédiatement exploser en vol, ce qui permettrait plus facilement d’écarter LFI. Et de reconstituer le « bloc central » qui serait peut-être minoritaire au Parlement, mais gouvernerait comme l’a fait Élisabeth Borne, à coups de 49-3. Le temps pour Macron de récupérer le pouvoir de dissolution en septembre 2025 et de préparer l’avènement du successeur que lui désignera l’oligarchie.

(…)

Pour voir l’article complet :




C’est officiel : l’État génocidaire a massacré ses propres citoyens le 7 octobre

[Source : chroniquepalestine.com via fr.sott.net]

[Illustration : Des véhicules sont empilés près de la ville de Netivot, dans le sud d’Israël, près de Gaza, en novembre 2023. Ils ont été détruits peu après que les combattants palestiniens ont commencé à faire des prisonniers le 7 octobre. Une nouvelle enquête menée par des journalistes israéliens a conclu que 70 de ces véhicules ont été détruits par des tirs israéliens – Photo : Jim Hollander, via The Electronic Intifada]

Par James North

Israël a ordonné l’application de la « directive Hannibal » le 7 octobre, décidant ainsi du meurtre de soldats et de civils israéliens captifs. Mais les médias américains continuent de cacher la vérité.

Il y a trois jours, le principal journal israélien, Haaretz, a publié les résultats de son enquête approfondie et complète sur ce qui s’est réellement passé lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre.

Jusqu’à présent, les grands médias américains n’ont pas dit un mot sur les résultats choquants de cette enquête.

Les critiques utilisent parfois l’expression « faute professionnelle des médias » pour décrire l’incapacité des grands médias américains à rendre compte avec précision de la situation en Israël/Palestine. Cette fois-ci, cependant, ce qui se passe est encore pire ; il s’agit d’une autocensure délibérée, destinée à cacher la vérité au public américain.

Le long rapport de Haaretz a révélé que l’armée israélienne avait appliqué la « directive Hannibal » le 7 octobre. Cette directive est une politique israélienne qui ordonne à l’armée d’ouvrir le feu sur ses propres soldats pour les empêcher d’être faits prisonniers.

Bien entendu, ce site, ainsi que d’autres sources de médias alternatifs, a été l’un des premiers à souligner le rôle possible de la directive Hannibal dans les décès israéliens du 7 octobre.

Mais le rapport de Haaretz est significatif par le nombre de sources militaires qu’il a interrogées et qui ont confirmé qu’il y avait des ordres directs pour mettre en œuvre la directive.

Haaretz explique que cette politique a pour but de « déjouer les enlèvements, même au détriment de la vie des personnes kidnappées ». Dans un premier temps, l’armée a commencé à déployer des « Ziks », des drones d’assaut sans pilote. Plus tard, elle a tiré des obus de mortiers, puis des obus d’artillerie.

Haaretz a également confirmé que l’armée savait que des civils israéliens avaient également été pris en otage, mais l’ordre a tout de même été donné à 11 h 22 : « Pas un seul véhicule ne peut retourner à Gaza. »

Le rapport de Haaretz est prudent, mais il conclut tout de même : « [Le message de 11 h 22] a été compris par tout le monde… À ce moment-là, les FDI ne connaissaient pas l’ampleur des enlèvements le long de la clôture de Gaza, mais elles savaient que de nombreuses personnes étaient impliquées. La signification du message et le sort réservé à certaines des personnes enlevées étaient donc parfaitement clairs ».

En d’autres termes, une partie — voire une grande partie — des morts israéliens ce jour-là, y compris des civils, a été délibérément causée par l’armée israélienne elle-même. Il est incompréhensible que cela ne soit pas une nouvelle. Mais, trois jours plus tard, dans le New York Times : pas un mot. Le Washington Post : rien. CNN : rien. National Public Radio : rien.

Au lieu de cela, si vous tapez « Hannibal » dans les moteurs de recherche de ces sites médiatiques, les résultats ne mentionnent que « Hannibal Lecter », le tueur en série fictif qui a fait l’objet d’un livre et d’un film populaire.

La directive Hannibal de l’armée israélienne n’a pourtant rien de nouveau. (Cette doctrine tire probablement son nom du général carthaginois qui a combattu Rome en 200 avant J.-C. et qui a déclaré qu’il avalerait du poison plutôt que de se rendre. Certaines sources israéliennes ont affirmé que le nom avait été généré de manière aléatoire, une affirmation qui suscite le scepticisme).

Le 22 octobre dernier, ce site rapportait ce qui suit :

« Un nombre croissant de rapports indiquent que les forces israéliennes sont responsables de la mort de civils et de militaires israéliens à la suite de l’attaque du 7 octobre. »

Puis, en mars dernier, l’estimable Jonathan Ofir a également publié sur ce site qu’un soldat israélien, le capitaine Bar Zonshein, avait admis avoir « tiré des obus de char sur des véhicules transportant des civils israéliens ».

L’enquête encore plus complète du Haaretz aurait dû susciter une réaction de la part des principaux reporters américains en poste en Israël. Les journalistes américains auraient dû cultiver leurs propres sources depuis le 7 octobre et être prêts à au moins égaler l’article du Haaretz. Au lieu de cela, la seule réponse apportée jusqu’à présent a été un panel organisé par Piers Morgan et un podcast Mehdi Hasan/Bassem Youssef.

Cela fait maintenant plus de dix ans que je suis de près la couverture médiatique américaine d’Israël et de la Palestine. Continuer à cacher le déploiement par Israël de la directive Hannibal le 7 octobre est l’un des exemples les plus choquants d’autocensure dont je me souvienne.

La malhonnêteté des grands médias n’est qu’un exemple de plus de la raison pour laquelle les sites web alternatifs sont indispensables.

Auteur : James North

James North est rédacteur en chef de Mondoweiss et a réalisé des reportages en Afrique, en Amérique latine et en Asie pendant quarante ans.
Il vit à New York. Suivez-le sur Twitter/X.

10 juillet 2024 — Mondoweiss – Traduction : Chronique de Palestine




Héritage de « l’esclavage » et de la « ségrégation » : les Canadiens sont-ils désormais des Américains ?

[Source : quebecnouvelles.info]

[Illustration : Trudeau portant un visage noir lors d’une fête costumée des Mille et une nuits en 2001.
PHOTO PAR CANADA PROUD/TWITTER]

Héritage de « l’esclavage » et de la « ségrégation » : sommes-nous désormais des Américains selon le gouvernement canadien ?

Par Anthony Tremblay

Il ne se passe pas une semaine sans que le gouvernement de Justin Trudeau annonce de nouvelles mesures pour satisfaire son électorat. La plus récente en date, c’est ce rapport sur la réforme du système de justice pour favoriser les personnes noires. En quoi cela démontre-t-il une américanisation de la société canadienne ? C’est ce que nous allons voir.

Justin Trudeau est un Premier ministre en sursis. Les sondages depuis des années montrent une tendance lourde : il sera battu à plates coutures par Pierre Poilievre. On parle même de défaite historique pour le fils de Pierre Elliott Trudeau. La défaite serait si cuisante que le Bloc Québécois pourrait même hériter de l’opposition officielle.

Mais qu’à cela tienne. Justin Trudeau est motivé à pousser le délire progressiste toujours plus loin. Comme récemment, lorsque son gouvernement a publié un rapport détaillant plusieurs dizaines de mesures pour combattre le « racisme systémique » dont seraient victimes les personnes noires avec la Justice. On parle de réduire les peines et les conditions de remise en liberté pour les personnes uniquement, car elles sont noires.

Dans le rapport, disponible sur le site du ministère de la Justice, on explique que « cette situation trouve son origine dans l’histoire du Canada marquée par le colonialisme, l’esclavage et la ségrégation. » Dans le cas qui nous intéresse, nous aimerions bien connaître en quoi l’esclavage et la ségrégation structurent la société canadienne. Dans le cas des États-Unis, cela est débattable.

Mais au Canada ? En Nouvelle-France, il n’y aurait eu que 4000 esclaves, dont le deux tiers étaient autochtones. Les autochtones mis en esclavage étaient des « cadeaux » de nations alliées des Français. L’esclavage existait même avant l’arrivée des Français en Louisiane (où les esclaves étaient les plus nombreux) ou au Canada.

De plus, le préambule du rapport mentionne Georges Floyd. Voilà une problématique typique des antiracistes en dehors des États-Unis. Ils essaient toujours de tout justifier par rapport à cette tragédie qui s’est déroulée aux États-Unis. Ils tentent de trouver leur « moment » Georges Floyd. Au Québec, ils ont essayé avec quelques tristes faits divers. Mais cela ne sert à rien. La pilule ne passe pas.

En quoi le Canada devrait légiférer en fonction de l’actualité sociale et politique des États-Unis ? Les gens se braquent lorsque nous parlons d’américanisation. Ou quand nous reprochons aux médias de chez nous d’être obsédés par le cas Donald Trump. Mais pour plusieurs, nous devons toujours répondre aux conservateurs américains par de nouvelles mesures radicales chez nous.

La France a répondu au recul de l’accès à l’avortement aux États-Unis par une sacralisation de celui-ci désormais inscrit dans sa constitution. Au Canada, le gouvernement de Justin Trudeau calque son discours sur celui de Black Lives Matter aux États-Unis pour réformer le système judiciaire. Mais comme nous nous tuons à le dire, nous ne sommes pas des Américains.

Ni le Québec ni le Canada n’ont l’histoire des États-Unis. La ségrégation, si elle a existé, n’était pas aussi formelle et profondément ancrée dans les provinces maritimes que dans le sud des États-Unis. Au Québec, elle n’a jamais existé. Et la grande majorité des personnes noires sont venues ici depuis les années 60, des Caraïbes ou d’Afrique. Il sera difficile, voire impossible, de trouver le descendant d’un esclave noir en Nouvelle-France.

Les noirs étaient même considérés comme plus « riches » que les Canadiens français lors de la publication du rapport Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme. Seules deux « ethnies » étaient considérées plus pauvres [que les Canadiens français] : les Italiens et les autochtones. Historiquement, ce sont même les Canadiens français qui ont été discriminés par le gouvernement fédéral. Mais personne ne parlera de ceci en effet. C’est trop politiquement incorrect.

Trudeau est au bout de son règne. Il ne sait plus où donner de la tête pour grappiller quelques votes parmi son bassin d’électeurs issus des communautés culturelles. Non, le Canada n’est pas un pays où l’esclavage et la ségrégation structurent le système politique actuel. Et non, la mort de Georges Floyd ne doit pas influencer les politiques de gouvernements extérieurs à ceux des États-Unis. Cela est fatigant de le rappeler, mais nous ne sommes pas des Américains. C’est tout. Et Trump n’est pas notre président.




Les origines nazies du couple franco-allemand

Par Nicolas Bonnal

Le couple franco-allemand est brinquebalant mais terriblement totalitaire et belliqueux. Rien ne l’arrêtera dans sa volonté de faire souffrir ses propres populations (les « peuples » ayant disparu) ou de guerroyer pour « l’Occident », notion nazie utilisée par l’écrivain fasciste et ridiculement russophobe Lucien Rebatet dans ses Décombres.

Voyons alors d’où peut lui venir une telle volonté de nuire et de détruire à ce couple maudit.

Quand De Gaulle dressait le portrait d’Hitler

Je citerai le général, lui laissant la responsabilité de ses paroles ! Sur la fin si théâtrale d’Hitler, voici ce qu’il écrivait, en 1959, de son grand style enflammé, si proche de celui de son modèle Chateaubriand :

« C’est le suicide, non la trahison, qui mettait fin à l’entreprise d’Hitler. Lui-même l’avait incarnée. Il la terminait lui-même. Pour n’être point enchaîné, Prométhée se jetait au gouffre. Cet homme, parti de rien, s’était offert à l’Allemagne au moment où elle éprouvait le désir d’un amant nouveau. Lasse de l’empereur tombé, des généraux vaincus, des politiciens dérisoires, elle s’était donnée au passant inconnu qui représentait l’aventure, promettait la domination, et dont la voix passionnée remuait ses instincts secrets… L’Allemagne, séduite au plus profond d’elle-même, suivit son Führer d’un élan. Jusqu’à la fin, elle lui fut soumise, le servant de plus d’efforts qu’aucun peuple, jamais, n’en offrit à aucun chef ».

En 1945, Henri de Kerillis avait défini le gaullisme comme un national-socialisme dans le camp des vainqueurs ! Comme cette formule lui coûterait cher aujourd’hui ! Elle n’est certes pas très exacte, même si elle reflète la secrète fascination et même la secrète admiration de De Gaulle. Qu’on en juge :

« L’entreprise d’Hitler fut surhumaine et inhumaine. Il la soutint sans répit. Jusqu’aux dernières heures d’agonie au fond du Bunker berlinois, il demeura indiscuté, inflexible, impitoyable, comme il l’avait été dans les jours les plus éclatants. Pour la sombre grandeur de son combat et de sa mémoire, il avait choisi de ne jamais hésiter, transiger ou reculer. Le Titan qui s’efforce à soulever le monde ne saurait fléchir ni s’adoucir. Mais, vaincu, écrasé, peut-être redevient-il un homme, juste le temps d’une larme secrète, au moment où tout finit »…

Je laisse l’historien de l’hitlérisme Bernard Plouvier commenter :

« Jamais, l’on n’écrivit mieux ni plus justement sur le destin d’AH. On saisit l’ampleur de ce qui sépare De Gaulle de la plupart de ses contemporains. »

L’esprit libre :

Sur l’exécution de Keitel et de Jodl, alors qu’on avait tout de même signé l’armistice avec Keitel, le Général déclara : « C’était une erreur de les pendre comme de vulgaires criminels. Il fallait les exécuter avec des armes de guerre. C’est une vilenie de plus à l’actif des démocraties. »

De Gaulle parlait des démocraties anglo-saxonnes auxquelles il montra tant de juste mépris plus tard. Il déclara d’ailleurs sur Churchill :

« Toute sa vie, il a fait des affaires avec le diable. C’est la méchanceté et l’alcool qui le conservent. »

Quand Himmler écrivit à De Gaulle :

« Je termine par la fameuse lettre d’Himmler tant ignorée de ceux qui s’estiment les gérants de la mémoire du Général — qui pourtant la publie dans ses mémoires de guerre (III). Elle n’est pas piquée des vers (sic) non plus, annonçant notre couple franco-allemand, qui, bon an mal, tient bon depuis soixante ans et qui semble encore prêt à tout. C’est même un des documents les plus extraordinaires du siècle écoulé. »

« A moi-même, Himmler fait parvenir officieusement un mémoire qui laisse apparaître la ruse sous la détresse. “C’est entendu ! Vous avez gagné”, reconnaît le document. “Quand on sait d’où vous êtes parti, on doit, général De Gaulle, vous tirer très bas son chapeau… Mais maintenant, qu’allez-vous faire ? Vous en remettre aux Anglo-Saxons ? Ils vous traiteront en satellite et vous feront perdre l’honneur. Vous associer aux Soviets ? Ils soumettront la France à leur loi et vous liquideront vous-mêmes… En vérité, le seul chemin qui puisse mener votre peuple à la grandeur et à l’indépendance, c’est celui de l’entente avec l’Allemagne vaincue. Proclamez-le tout de suite ! Entrez en rapport, sans délai, avec les hommes qui, dans le Reich, disposent encore d’un pouvoir de fait et veulent conduire leur pays dans une direction nouvelle… Ils y sont prêts. Ils vous le demandent… Si vous dominez l’esprit de la vengeance, si vous saisissez l’occasion que l’Histoire vous offre aujourd’hui, vous serez le plus grand homme de tous les temps. »

Et la cerise sur le gâteau, œuvre du Général et de son style impeccable : 

« Mise à part la flatterie dont s’orne à mon endroit ce message du bord de la tombe, il y a, sans doute, du vrai dans l’aperçu qu’il dessine. »

Il faut croire qu’Himmler savait ce qu’il faisait : construire une Europe allemande décidée à refaire la guerre perdue contre la Russie. La France aura servi d’idiot utile. L’ordre européen senti par Chateaubriand et De Gaulle ne pouvait reposer que sur un axe Paris-Moscou.




Révélations sur la politique française

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

Dans un paysage médiatique souvent saturé de nouvelles éphémères, Sylvie Charles émerge à nouveau avec des révélations qui promettent de secouer les fondements mêmes de la politique française. Cette nouvelle série d’enquêtes plonge au cœur des impostures politiques et des manœuvres douteuses liées à des figures au plus haut niveau de l’État, y compris des actions controversées d’Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre des Finances.

Sylvie Charles revient sur des cas spécifiques où la réalité des contrats publics a été déformée. Notamment, elle examine le contrat controversé de mission publique avec GRDF, soulignant comment des statuts ambigus entre public et privé peuvent conduire à des abus significatifs. Ces révélations mettent en lumière une hybridation préoccupante de nos institutions, qui ne sont désormais ni totalement publiques ni entièrement privées.

L’enquête s’étend également sur l’ingérence de puissances étrangères telles que la Chine, l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Maroc et le Canada dans les affaires intérieures françaises. Sylvie Charles dévoile comment ces influences se manifestent au sein même de structures nationales, comme l’Assemblée nationale et le Défenseur des droits, révélant un réseau de tentacules de l’ONU profondément infiltrées dans nos institutions.

Un autre pan majeur de cette investigation porte sur le « Top 50 des banques » affectées par l’ingérence étatique, offrant un aperçu des liaisons dangereuses entre le pouvoir financier et politique. De plus, les dessous des institutions européennes sont scrutés à la loupe, exposant des pratiques qui soulèvent des questions éthiques importantes sur la gouvernance et la transparence au sein de l’Union européenne.

Avec des informations rigoureusement recherchées et présentées avec prudence, Sylvie Charles invite le public à une prise de conscience critique sur la réalité souvent occultée des manœuvres politiques et économiques. Ces révélations ne sont pas seulement des critiques, mais des appels à une vigilance accrue et à une participation active des citoyens dans la démocratie.




L’alliance traitresse entre nazis et sionistes

[Source : Investig’Action via lesakerfrancophone.fr]

[Illustration :
Adolf Hitler, à une fenêtre de la Chancellerie du Reich, reçoit une ovation le soir de son investiture comme chancelier, le 30 janvier 1933.
(Robert Sennecke, Archives fédérales allemandes, Wikimedia Commons, domaine public)]

En collaborant avec les nazis, un petit groupe de sionistes a affaibli la résistance antifasciste et contribué au génocide des Juifs d’Europe, écrit Stéphane Moore.

Par Stéphane Moore

Même si d’aucuns auront du mal à l’admettre, les politiques d’apartheid de l’Israël d’aujourd’hui trouvent leurs racines dans la période qui a précédé l’Holocauste, lorsque l’Allemagne nazie et un petit groupe de sionistes bien placés ont conclu une alliance pour développer leurs états ethnonationalistes.

Le 25 août 1933, les sionistes allemands et le gouvernement nazi ont apposé leur signature sur un accord qui permettait à quelques riches juifs d’émigrer vers Israël en échange de leur engagement à acheter des produits allemands pour les importer et les écouler dans la communauté juive en Palestine.

L’accord ne s’arrêtait pas là. Les sionistes promettaient également d’influencer la communauté juive mondiale pour qu’elle renonce au boycott des produits allemands initié avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir.

On lit dans un mémo de 1933, adressé par la Fédération sioniste d’Allemagne au parti nazi que : « si les Allemands acceptent la collaboration des sionistes, eux (sic) essayeront de convaincre les juifs de l’étranger de ne pas soutenir le boycott anti-allemand ».

L’accord, baptisé du nom d’accord « de transfert » ou « de Haavara » (du nom de la société de Tel-Aviv par laquelle transitaient les fonds) a été avalisé par les plus hauts responsables nazis y compris Adolph Eichmann et Hitler, ainsi que par plusieurs futurs premiers ministres israéliens, David Ben Gourion, Moshe Shertok et Golda Meir.

Pour les sionistes, l’accord était bénéfique en ce qu’il permettait à l’élite des juifs allemands de rester en possession d’une partie de leur capital et de s’établir en Palestine. Pour les nazis, l’accord ne permettait pas seulement de se débarrasser d’une petite partie de sa population juive (60 000 émigrants entre 1933 et 1939) mais surtout, il condamnait le mouvement de boycott à l’échec et ouvrait les marchés extérieurs mondiaux aux produits allemands, pour le plus grand bénéfice de son économie.

Étiquette de boîte d’allumettes diffusée par la Non-Sectarian Anti-Nazi League to Champion Human Rights pour promouvoir le boycott antinazi en 1933.
(Ephemeral New York, Wikimedia Commons, domaine public)

Pour la majorité des juifs dans le monde qui se définissaient comme non sionistes, voire antisionistes, il s’agissait d’un coup de poignard dans le dos qui les privait d’une des rares armes à leur disposition pour combattre le nazisme. Cette trahison fut symbolisée par l’étrange image d’un cargo de la Haavara qui portait son nom, Tel-Aviv, écrit en hébreu à la proue et arborait un drapeau frappé du swastika sur le pont.

Au cours des décades précédant la signature de l’accord, la progression des sionistes vers la création d’un état juif en Palestine avait été plutôt lente. Même après la déclaration Balfour, qui promettait une patrie juive en Palestine, les autorités britanniques continuaient à limiter l’immigration juive et les juifs peinaient à acquérir suffisamment de terres pour déplacer la population indigène arabe. En 1920, les juifs ne possédaient que moins de 2 % des terres de Palestine.

L’ascension d’Hitler a procuré aux sionistes une opportunité historique pour décupler l’immigration juive en Palestine. Ben Gourion, le futur leader d’Israël, l’a exprimé ainsi : « le désastre a permis de faire en un jour ce que la propagande sioniste avait échoué à faire pendant des années ». À quoi Hannah Arendt ajoute que « l’antisémitisme a été une force incroyable : il ne restait aux juifs qu’à l’utiliser ou se faire dévorer par lui. Pour des politiciens de talent (comme David Ben Gourion & Co) cette “force motrice” pouvait facilement être utilisée comme l’eau bouillante est utilisée pour produire de la vapeur »

Sauver qui ?

En réalité, ce projet sioniste restait totalement indifférent au sort de la vaste majorité de Juifs européens confrontés à la marginalisation, aux agressions et aux assassinats.

Dans son histoire du Mandat britannique « Une Palestine entière », Tom Segey, journaliste israélien, écrit que « le sauvetage des Juifs européens n’était pas la priorité de la classe dirigeante [sioniste] ». Pour eux, « c’est la fondation de l’État qui était primordiale ».

Lors d’une conférence du Parti Travailliste sioniste en 1938, Ben Gourion expose sa philosophie au sujet de qui devrait être sauvé en réponse à l’offre britannique d’exfiltrer des milliers d’enfants juifs d’Europe :

« S’il était possible de sauver tous les enfants en Allemagne en les ramenant en Angleterre ou de sauver seulement la moitié d’entre eux en les emmenant en Eretz Israël, je choisirais la deuxième solution. Car nous devons prendre en compte non seulement la vie de ces enfants, mais l’intérêt historique du peuple d’Israël ».

Ben Gourion fait un discours lors de la cérémonie de la pose de la première pierre du bâtiment du syndicat Histadrut à Jérusalem, en 1924
(Collection nationale des Photos d’Israël, Wikimedia Commons)

Mais en réalité, ce n’était pas n’importe quels enfants que les sionistes voulaient voir en Palestine, et en particulier pas les enfants des shtelts d’Europe de l’Est ou de Russie. Chaim Weizman, qui deviendra le premier président d’Israël, s’en explique lors de la conférence mondiale du sionisme à Zurich en 1937 : « nous ne voulons voir venir à nous que le meilleur de la jeunesse juive, que n’entrent que ceux qui ont de l’instruction » « les autres Juifs devront rester là où ils sont et confronter les destins qui les attendent. Ces millions de Juifs ne sont que de la poussière sur la roue de l’histoire et il faudra peut-être qu’ils soient balayés par le vent. Nous ne voulons pas les voir se déverser en Palestine. Nous ne voulons pas que Tel-Aviv devienne un autre ghetto mal famé. »

Les sionistes et les nazis étaient en fait très proches idéologiquement : tous les deux cherchaient à créer un état ethnonationaliste basé sur la pureté raciale — un concept qui avait alors le vent en poupe — et tous les deux s’opposaient avec force à l’assimilation des Juifs en Europe.

Le journaliste Klaus Polkhen, dans Contacts Secrets écrit : « l’attitude des sionistes devant la menace grandissante de la domination fasciste en Allemagne était déterminée par des assomptions idéologiques communes : comme les fascistes, les sionistes croyaient en des théories raciales a-scientifiques et ils partageaient une foi dans des généralisations mystiques telles que “le caractère national (Volkstum)” ou “l’exclusivité de la race” »

Communauté de pensée avec les fascistes

Un mémo envoyé au parti nazi par la fédération sioniste d’Allemagne le 21 juin 1933 les assure de leur proximité idéologique : « Notre reconnaissance de la nationalité juive nous permet d’établir des relations claires et sincères avec le peuple allemand et ses réalités nationales et raciales… car nous aussi, nous sommes contre les mariages mixtes et pour la préservation de la pureté du groupe juif ».

Chaim Weizman en 1900
(Bain News Services, Librairie du Congrès, Wikimédia Commons)

Arthur Ruppin, un sociologue à la tête de l’Exécutif sioniste en Palestine1, tirait son inspiration directement des théories nazies de la race des maîtres. Selon lui, le sionisme se fondait sur la « pureté raciale » et seuls les « “pur races” pouvaient rejoindre la Terre [promise, NdT] ». Inspiré par les travaux des scientifiques nazis, il s’appuyait sur des mesures crâniennes pour démontrer que les Juifs ashkénazes étaient supérieurs aux Juifs yéménites et se prononçait contre l’immigration des Juifs éthiopiens à cause de l’absence de « liens du sang ».

Paradoxalement, certains sionistes se réjouissaient de l’antisémitisme nazi. Lors d’un meeting avec Adolf Eichmann en 1937, Feivel Polkes, un membre de l’armée sioniste clandestine (la Haganah, NdTencensait la terreur en Allemagne : « Les cercles juifs nationalistes sont très contents des politiques radicales mises en place en Allemagne en direction des Juifs, politiques qui résulteront dans l’accroissement de la population juive en Palestine et, on peut le penser, dans la réalisation d’une majorité juive sur les Arabes en Palestine ».

L’admiration de Polkes était reflétée dans celle d’Eichmann qui rajoute : « si j’étais Juif, je serais un fanatique sioniste. En réalité, je serais le plus ardent parmi les sionistes ».

Cette similitude de vue sur la race et la formation de la nation explique pourquoi les nazis ont octroyé un traitement de faveur aux sionistes dans presque tous les domaines. Jusqu’en 1939, c’était le seul groupe non nazi à avoir le droit de porter leur propre uniforme, arborer leur propre drapeau et développer leur propre philosophie politique. Alors que le ministre allemand de la propagande avait interdit tous les journaux publiés par les communistes, les sociaux-démocrates, les syndicats et autres organisations progressistes, le journal sioniste Judische Rundschau a continué à publier sa propagande sans restrictions de 1933 à 1939.

À l’opposé des sionistes allemands, la plupart des Juifs européens résistaient contre les fascistes. Ils se battaient contre eux en Espagne, où 30 % de la brigade américaine Lincoln étaient juifs, et en Pologne, c’était la moitié de la brigade Dombrowski qui était juive. Leur contrebande alimentait en armes les ghettos d’Europe de l’Est. Ils s’activaient à pousser les autres pays à leur venir en aide. Pendant ce temps, les sionistes faisaient leur possible pour contrecarrer ces efforts.

En 1938, lors d’une conférence réunissant 32 pays organisée à Évian-les-Bains autour du problème des Juifs allemands et autrichiens fuyant les persécutions nazies, seule la République dominicaine s’est offerte à leur porter secours, proposant à 100 000 réfugiés juifs « des espaces de terres fertiles inoccupées, avec un excellent réseau routier et une force de police capable de maintenir la loi et l’ordre ».2 Mais, selon S.B. Bzit Zvi, chercheur sur l’Holocauste, « l’hostilité des sionistes [à cette offre généreuse] était claire et sans concessions » : « les sionistes s’opposaient à quoique ce fût qui pût compromettre leur base de récolte de fonds. Si les Juifs américains aidaient la colonie en République dominicaine, ils donneraient probablement moins au Fonds National juif ou au Keren Hayesod [Appel unitaire pour Israël].


Source originale : Consortium News
Traduit de l’anglais par J-L Picker pour Investig’Action


1 NdT : en réalité, seulement un millier de Juifs est-européens réussirent à atteindre la République dominicaine. Incidemment, l’offre du dictateur Trujillo visait surtout à augmenter la population non-noire de la république, dans une perspective de domination coloniale.

2 NdT : L’Exécutif sioniste en Palestine (1922-1929) était un organisme créé sous l’égide de l’Organisation sioniste mondiale. Comme son nom l’indique, il avait un rôle d’administration et de représentation de la communauté juive en Palestine. Ses fonctions seront reprises en 1929 par la tristement célèbre Agence Juive




Mobiliser, ou perdre

[Source : boriskarpov.tvs24.ru]

Par Boris Guenadevitch Karpov

Alors que les forces de l’OTAN amassent du matériel à nos frontières, alors que les usines d’armement des pays occidentaux ont multiplié leur production, alors que des appels de plus en plus pressants se font pour envoyer des troupes en Ukraine contre la Russie, alors donc que la guerre totale se fait de plus en plus proche, force est de constater que beaucoup de Russes vivent encore sur la planète des poneys roses. La majorité. Les seuls à prendre pleine conscience de la réalité sont les proches des combattants et la frange la plus « patriote » de la population.

Pour les autres, la guerre c’est loin. Restaurants et théâtres sont pleins, on s’amuse dans les rues, on va dépenser son argent dans les pays ennemis de l’Union Européenne. Bien sûr quand quelques obus tombent sur une plage russe, on réalise que oui, nous sommes en guerre. Mais quelques heures plus tard, hormis les proches des victimes, restaurants et théâtres sont de nouveau pleins et on s’amuse dans les rues et on continue de dépenser son argent dans les pays ennemis de l’Union Européenne.

La Russie est pleine de ces faux patriotes, mais vrais traîtres qui depuis leur plage de Larnaca ou Marbella pondent des articles de « soutien à la Russie », dépensant en quelques jours dans un pays ennemi de quoi équiper un de nos bataillons en matériel radio par exemple.

Il est inutile de se leurrer, l’élection éventuelle de Trump ne changera rien. Ou disons que ça pourrait changer, mais dans le mauvais sens pour nous. Il y a quelques mois les « stratèges » prévoyaient la fin des livraisons d’armes à l’Ukraine, on voit ce qu’il en est. Les mêmes « stratèges » disent qu’il faut attendre l’élection de Trump. Pendant ce temps l’OTAN fabrique des centaines de milliers de munitions, les F-16 s’envolent pour l’Ukraine, les légionnaires français se positionnent à Odessa, les frontières ouest de la Russie font face à d’énormes concentrations de matériel et d’hommes.

Et restaurants et théâtres sont pleins, on s’amuse dans les rues, on va dépenser son argent dans les pays ennemis de l’Union Européenne.

Continuons comme ça et nous courons à la catastrophe. Quand les missiles pleuvront sur Chystie Prudy (un quartier de Moscou, centre de la « vie nocturne »), les bobos moscovites comprendront, mais il sera trop tard.

Il faut une vraie mobilisation, totale, du pays et des Russes.

Mais mobilisation totale ne veut pas dire, comme les Ukrainiens le font, envoyer tout le monde au front ! Mobilisation totale signifie faire participer l’ensemble des Russes à leur devoir de défense. Le devoir de défense c’est, au lieu d’aller se dorer le cul sur une plage, aller travailler dans une usine d’armement, de confection d’uniformes ou autres matériels, pendant ses temps libres. On n’arrête pas l’économie, chacun garde son emploi, mais donne une grande partie de son temps libre à la Patrie !

Mobilisation totale c’est aussi organiser des groupes d’autodéfense sous le contrôle des structures officielles, MVD ou Rosguard, car n’en doutons pas un instant, l’offensive de l » OTAN en Ukraine sera accompagnée d’opérations de déstabilisation internes en Russie. Là aussi, les citoyens aptes à cette tâche donnent une partie de leur temps libre.

Le Président Valdimir Poutine l’a dit lui-même, nous nous sommes fait avoir par les pays occidentaux, et nul n’a prévu l’évolution actuelle des choses.

Mais maintenant, l’évolution on la voit, on la comprend ! L’heure n’est plus à larmoyer sur ces faits passés, mais à prendre les seules mesures qui nous permettront de gagner.

Continuons à remplir restaurants et théâtres, continuons à nous amuser dans les rues, continuons à aller dépenser son argent dans les pays ennemis de l’Union Européenne, et la Russie telle que nous l’aimons sera détruite.




Marx, la république et son règne des banquiers

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Oh, ce présent permanent : alors que l’élite mondialisée écrase en France le peuple sous son talon de fer au nom de la république, du libéralisme et des banquiers — surtout des banquiers —, j’invite à relire le bel essai de Marx sur la Lutte des classes en France, qui réconciliera un peu plus populistes de droite et de gauche. La scène se passe dans les années 1840 puis sous la Seconde République. On commence :

« Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Laffitte conduisit en triomphe son compère le duc d’Orléans à l’Hôtel de Ville, il laissa échapper ces mots : “Maintenant, le règne des banquiers va commencer.” Laffitte venait de trahir le secret de la révolution. »

Et c’était en 1830… Après, c’est le règne prototypique de Louis-Philippe… Marx :

« Ce n’est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais une fraction de celle-ci : banquiers, rois de la Bourse, rois des chemins de fer, propriétaires de mines de charbon et de fer, propriétaires de forêts et la partie de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l’on appelle l’aristocratie financière. Installée sur le trône, elle dictait les lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu’aux bureaux de tabac. »

On se croirait sous Jospin-DSK, Sarkozy-Juppé, au moment des grandes privatisations qui marquèrent cette Restauration dont a parlé Pierre Bourdieu. On continue sur les innombrables malversations de cette époque qui inspira ses Misérables à Victor Hugo :

« En outre, les sommes énormes passant ainsi entre les mains de l’État laissaient place à des contrats de livraison frauduleux, à des corruptions, à des malversations et à des escroqueries de toute espèce. Le pillage de l’État en grand, tel qu’il se pratiquait au moyen des emprunts, se renouvelait en détail dans les travaux publics. Les relations entre la Chambre et le gouvernement se trouvaient multipliées sous forme de relations entre les différentes administrations et les différents entrepreneurs.

De même que les dépenses publiques en général et les emprunts publics, la classe dominante exploitait aussi les constructions de lignes de chemin de fer. »

On comprend nos travaux et infrastructures… Tiens, Karl Marx parle de Rothschild, ce compte fait baron :

« Par contre, la moindre réforme financière échouait devant l’influence des banquiers, telle, par exemple, la réforme postale. Rothschild protesta, l’État avait-il le droit d’amoindrir des sources de revenu qui lui servaient à payer les intérêts de sa dette sans cesse croissante ? »

On parle souvent des 1 % qui contrôlent ce pays. Du temps de Marx ils sont déjà là :

« La monarchie de Juillet n’était qu’une société par actions fondée pour l’exploitation de la richesse nationale française dont les dividendes étaient partagés entre les ministres, les Chambres, 240 000 électeurs et leur séquelle. Louis-Philippe était le directeur de cette société : Robert Macaire sur le trône. Le commerce, l’industrie, l’agriculture, la navigation, les intérêts de la bourgeoisie industrielle ne pouvaient être que menacés et lésés sans cesse par ce système. Aussi, celle-ci avait-elle inscrit sur son drapeau, pendant les journées de Juillet : Gouvernement à bon marché. »

La crapulerie immorale se déchaîne, c’est la bohème double V et le lumpenprolétariat aux commandes, toute la descente aux affaires (on ne citera pas nos scandales…) :

« C’est notamment aux sommets de la société bourgeoise que l’assouvissement des convoitises les plus malsaines et les plus déréglées se déchaînait, et entrait à chaque instant en conflit avec les lois bourgeoises elles-mêmes, car c’est là où la jouissance devient crapuleuse, là où l’or, la boue et le sang s’entremêlent que tout naturellement la richesse provenant du jeu cherche sa satisfaction. L’aristocratie financière, dans son mode de gain comme dans ses jouissances, n’est pas autre chose que la résurrection du lumpenprolétariat dans les sommets de la société bourgeoise. »

Depuis la « crise » de 2008 nous sommes recouverts de dette, comme tous nos voisins européens — et du coup bien soumis. La dette est la base de ce type de gouvernement. Marx :

« L’endettement de l’État était, bien au contraire, d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisément le déficit de l’État, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. À la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion, de dévaliser le public qui place ses capitaux en rentes sur l’État, au moyen d’opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés. »

Puis Marx se défoule d’une manière qui le mènerait légitimement en prison de nos jours :

« La bourgeoisie industrielle voyait ses intérêts menacés, la petite bourgeoisie était moralement indignée, l’imagination populaire s’insurgeait, Paris était inondé de pamphlets : “La dynastie Rothschild” “Les Juifs, rois de l’époque”, etc., où l’on dénonçait, flétrissait avec plus ou moins d’esprit, la domination de l’aristocratie financière. »

L’auteur ajoute :

« Rien pour la gloire ! La paix partout et toujours. La guerre fait baisser le cours du 3 et du 4 %. Voilà ce qu’avait écrit sur son drapeau la France des Juifs de la Bourse.Aussi, sa politique étrangère sombra-t-elle dans une série d’humiliations du sentiment national français… »

Oui, la diplomatie de Louis-Philippe fut une honte. Mais ne parlons pas de celle du successeur Bonaparte (Crimée et châtiment, Chine-Indochine, puis Mexique et enfin Sedan)…

Le pouvoir aux abois invoque toujours la république en France. Mais pour Marx la république est surtout un gouvernement de bourgeois au profit des plus riches ; il note :

« La République ne rencontra aucune résistance pas plus au dehors qu’au dedans. C’est ce qui la désarma. Sa tâche ne fut plus de transformer révolutionnairement le monde ; elle ne consista plus qu’à s’adapter aux conditions de la société bourgeoise. Rien ne témoigne plus éloquemment du fanatisme avec lequel le Gouvernement provisoire s’employa à cette tâche que les mesures financières prises par lui. »

La république aurait dû réagir contre les banquiers et les financiers. Marx :

« Le crédit public et le crédit privé étaient naturellement ébranlés. Le crédit public repose sur la croyance que l’État se laisse exploiter par les Juifs de la Finance. Mais l’ancien État avait disparu et la révolution était dirigée avant tout contre l’aristocratie financière. Les oscillations de la dernière crise commerciale en Europe n’avaient pas encore cessé. Les banqueroutes succédaient encore aux banqueroutes. »

Bien entendu l’épargnant de cette époque est destiné à être plumé :

« Le petit bourgeois, déjà bien assez réduit à la misère, en fut irrité contre la République. Ayant reçu à la place de son livret de caisse d’épargne, des bons du Trésor, il fut contraint d’aller les vendre à la Bourse et de se livrer ainsi directement aux mains des Juifs de la Bourse contre lesquels il avait fait la révolution de Février. »

L’argent est divinisé (ce que Céline arrivé à New York remarquera) :

« L’aristocratie financière qui régnait sous la monarchie de Juillet avait dans la Banque son Église épiscopale. De même que la Bourse régit le crédit public, la Banque gouverne le crédit commercial. Directement menacée par la révolution de Février, non seulement dans sa domination, mais dans son existence, la Banque s’appliqua, dès le début, à discréditer la République en généralisant la fermeture du crédit. »

Le gouvernement républicain loin de soumettre la banque s’y soumet gentiment (comme en 2008 — voyez Lucien Cerise) :

« Le Gouvernement provisoire pouvait, sans recourir à la violence de façon légale, acculer la Banque à la banqueroute ; il n’avait qu’à observer une attitude passive et à abandonner la Banque à son propre sort. La banqueroute de la Banque, c’était le déluge balayant en un clin d’œil du sol français l’aristocratie financière, le plus puissant et le plus dangereux ennemi de la République, le piédestal d’or de la monarchie de Juillet. Une fois la Banque en faillite, la bourgeoisie était obligée de considérer elle-même comme une dernière tentative de sauvetage désespérée la création par le gouvernement d’une Banque Nationale et la subordination du crédit national au contrôle de la nation. »

Mais le gouvernement provisoire dirigé par l’ânon Lamartine choisit la voie contraire. On commence à brader la France :

« Le Gouvernement provisoire, au contraire, donna cours forcé aux billets de banque. Il fit mieux. Il transforma toutes les banques de province en succursales de la Banque de France, lui permettant de jeter son réseau sur le pays tout entier. Plus tard, il engagea auprès d’elle les forêts domaniales en garantie de l’emprunt qu’il contracta envers elle. C’est ainsi que la révolution de Février consolida et élargit directement la bancocratie qu’elle devait renverser. »

Puis on choisira Fould comme ministre des Finances :

« Louis-Philippe n’avait jamais osé faire d’un véritable loup-cervier un ministre des Finances. De même que sa royauté était le nom idéal pour la domination de la haute bourgeoisie, les intérêts privilégiés devaient dans ses ministères porter des noms d’une idéologie désintéressée. La République bourgeoise poussa partout au premier plan ce que les diverses monarchies, légitimiste comme orléaniste, tenaient caché à l’arrière-plan. Elle fit descendre sur la terre ce que celles-ci avaient divinisé. Elle mit les noms propres bourgeois des intérêts de classe dominants à la place de leurs noms de saints. »

Conclusion à graver dans les cœurs quand on vous parle de révérer, diviniser et protéger la république dans la guerre et le sang :

« Toute notre exposition a montré que la République, dès le premier jour de son existence, n’a pas renversé, mais, au contraire, constitué l’aristocratie financière. Mais les concessions qu’on lui faisait étaient un destin auquel on se soumettait sans qu’on veuille le faire naître. Avec Fould, l’initiative gouvernementale revint à l’aristocratie financière. »

Avec ces gars de la bourse, la dette explose. Marx encore :

« Donc, sans bouleversement complet de l’État français, pas de bouleversement du budget public français. Avec ce budget public, nécessité de l’endettement de l’État, et, avec l’endettement de l’État, nécessité de la domination du commerce, des dettes publiques, des créanciers de l’État, des banquiers, des marchands d’argent, des loups-cerviers. Une fraction seulement du parti de l’ordre participait directement au renversement de l’aristocratie financière : les fabricants. »

Les bonnes vieilles méthodes de notre présent permanent :

« Sous Fould, l’aristocratie financière, à côté des autres fractions bourgeoises qui la jalousaient, n’étala point, naturellement, autant de corruption cynique que sous Louis-Philippe. Mais, d’abord, le système restait le même, augmentation constante des dettes, dissimulation du déficit. Puis, avec le temps, l’escroquerie boursière d’autrefois se manifesta avec plus de cynisme. »

Mais Marx parle aussi du peuple écrabouillé d’impôts alors que le riche passe au travers :

« Le paysan, lorsqu’il évoque le diable, lui donne les traits du porteur de contrainte. Dès le moment où Montalembert fit de l’impôt un dieu, le paysan devint impie, athée et se jeta dans les bras du diable, du socialisme. La religion de l’ordre s’était moquée de lui, les jésuites s’étaient moqués de lui, Bonaparte s’était moqué de lui. »

Marx ajoute encore sur le fisc français :

« La haine populaire contre l’impôt sur les boissons s’explique par le fait qu’il réunit en lui tous les côtés odieux du système fiscal français. Son mode de perception est odieux, son mode de répartition est aristocratique, car, les pourcentages d’impôt étant les mêmes pour les vins les plus ordinaires et pour les plus fins, il augmente donc en proportion géométrique dans la mesure où diminue la fortune des consommateurs, c’est un impôt progressif à rebours. »

Et que faire pour calmer tous ces mécontents ? Les mitrailler, car, comme dit Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues, c’est le seul moyen de faire taire des ouvriers…

Sources

Marx, Luttes des classes en France




Un triste bordel

Par Henri ROURE

De nombreux Français garderont pour longtemps un goût de cendre dans la bouche. Ce deuxième tour des législatives a incendié ce qui restait de la cinquième République en mettant en place une assemblée élue, et donc légale, mais totalement illégitime. Or le principe de légitimité depuis le général de Gaulle a été un des piliers de la cinquième République où le non-écrit, c’est-à-dire l’âme du texte constitutionnel, avait autant d’importance que les articles sur lesquels repose le fonctionnement des institutions. La communion nécessaire entre le pouvoir et le peuple après s’être lentement érodée, n’existe plus désormais.

J’apparente ce qui vient de se produire à un coup d’État collectif conduit par une addition de confréries dont le seul point commun est l’intérêt qu’elles ont à ne pas changer les règles d’un jeu dans lequel chacune a trouvé depuis longtemps sa place. Elles relèvent d’un même univers. C’est cet univers de compromissions que les partis qui les représentent essaient de défendre. De l’ultra-gauche à la droite, ils évoluent dans un même enclos, contrôlé par des arbitres ou promoteurs étrangers, où chacun essaie de duper l’autre.

Alors, lorsque des « extérieurs » risquent d’imposer un autre jeu — du moins en apparence — tous se réunissent pour conserver des règles auxquelles ils sont habitués et qui leur conviennent si bien. C’est évidemment une salade, c’est-à-dire une juxtaposition de produits qui ne se mélangent pas — ne peuvent pas se mélanger — mais à laquelle il est donné un nom unitaire… Cette association contre nature a donc fait un coup d’État grâce aux moyens médiatiques d’aujourd’hui. Il n’a que partiellement réussi puisque notre pays est devenu ingouvernable. Mais ils n’en ont cure, car — et c’est le deuxième point commun à cette addition d’oies, de charognards et de renards — ils espèrent pouvoir bénéficier du chaos pour accéder à la tyrannie et mettre en œuvre ce qu’ils appellent chacun leur programme. Il me souvient que le principe du chaos est largement appliqué par les États-Unis dans leur politique étrangère pour assurer leur hégémonie sur l’Europe et dans le monde. J’en ai traité dans « Dieu n’a pas béni l’Amérique ». Nous allons donc vivre dans un chaos qui fera dépendre notre pays de l’étranger et d’organisations internationales. Peut-être était-ce là le vœu secret de quelques-uns ?

Il est vraiment étrange qu’un parti arrivé largement en tête aux élections européennes, puis au premier tour des élections législatives, se retrouve au second tour en troisième position avec moins de députés que la Gauche ou le Centre. Ce nombre de députés est de toute évidence non conforme aux 9 millions d’électeurs ayant voté pour lui (le plus important résultat en nombre de voix de ce deuxième tour) auxquels nous pouvons ajouter près de deux millions de voix dites « divers droite » et « extrême-droite » (selon les appellations du ministère de l’Intérieur), soit un ensemble de dix à quinze millions d’électeurs qui lui sont favorables ou non-hostiles. En comparaison l’Union de la gauche a recueilli 7 millions de voix ; le parti du président 6,3 millions, et Les Républicains 1,5 million dont il est difficile de savoir leur positionnement. Il y a de manière indéniable une entourloupe rendue possible par l’endoctrinement médiatique. Je la qualifie sans hésitation de coup d’État.

Il fallait un « front républicain pour faire barrage à l’extrême droite ». Je rappelle que la république n’est qu’une forme de gouvernement qui ne peut en aucun cas être confondue avec la démocratie. Les républiques populaires du monde communiste étaient bien autre chose que des démocraties. Il existe sur le continent européen 10 monarchies (auxquelles s’ajoutent le Vatican et l’Andorre, monarchies non héréditaires) pour la plupart bien plus démocratiques que la République Française. À cet abus de langage, ou plutôt à ce détournement du sens des mots, s’ajoute le simple fait que le Rassemblement National, contre lequel s’est élevé ce prétendu barrage, est un parti légal à l’instar de tous les autres partis déclarés. Il n’a jamais fait l’objet d’interdiction. De plus le nombre de citoyens qui votent, en nombre croissant, pour lui confirme sa légitimité et le dédouane de tout extrémisme. Enfin je signalais dans un précédent article (« une dictature menacée ? ») que les accusations de ces confréries, visant à rapprocher ce parti des plaies idéologiques d’origine socialiste de la Seconde Guerre mondiale, cherchaient à faire oublier que les principaux acteurs de la collaboration avec les Allemands sous les ordres du socialiste Pierre Laval étaient ou socialistes ou communistes ou encore syndicalistes révolutionnaires, avec quelques autres venus d’horizons divers.

Au bilan de cette corruption de la démocratie, nous aboutissons à l’incroyable résultat suivant : total gauche 193 élus (LFI 75, socialistes 65, Écologistes 33, Communistes 9, divers gauche 11) ; le parti présidentiel 163 députés, LR 68, et pour le RN 123 élus auxquels nous pouvons ajouter 17 LR de Ciotti et 10 divers droite, soit 150 élus.

C’est une évidence nous sommes revenus à un schéma du type IIIe ou IVe République. Elles subissaient le régime des partis qui a causé leur disparition. Les deux se sont effondrées à la suite de crises qu’elles s’avérèrent incapables de dominer. Leur impuissance, les tripatouillages et les scandales les avaient détruites. J’en conclus donc que la Vème République, depuis des années blessée et dénaturée par des modifications et des interprétations indues du texte fondamental, vient de mourir.

Les citoyens qui se sont laissés endoctriner par les médias grand public et des phrases outrancières lancées par des saboteurs ne sont pas responsables de cette situation. Les vrais responsables sont ceux qui ont subordonné leur ego à des ambitions nullement françaises. Ils ont mis en œuvre cette injustifiable atteinte à la démocratie. Servant des intérêts étrangers multiples, ils se comportent comme des collaborateurs de plusieurs maîtres. Je suppose que cette attitude vous rappelle quelque chose… La France dans son destin a été la grande absente de ces élections pourtant destinées à assurer son avenir. La Commission européenne, Washington et quelques autres doivent se réjouir.

Je crains les lendemains pour notre Patrie, car le principe de légitimité ayant été bafoué, la démocratie violée, toute action de révolte peut donc apparaître désormais légitime auprès de citoyens cocufiés.

Henri ROURE




« La seule porte de sortie pour la France est spirituelle »

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