17/03/2024 (2024-03-17)
[Source : Profession Gendarme]
[Illustration : Sainte Jeanne d’Arc]
L’une de nos fidèles lectrices vient de poser un très beau texte sous forme de commentaire. Ce texte donne à réfléchir et mérite d’être publié ici afin que tous, quel que soit le rang social, puissent le faire sien.
Merci à Marie, qui se reconnaîtra, pour toutes les réflexions que cela suscite en nous.
Ronald Guillaumont
Par Marie
À ceux qui vont intervenir, peut-être, mais qui attendent des ordres de leurs supérieurs ;
– À ceux qui parmi ces supérieurs ont encore le sens de l’honneur et de la patrie, car il y en a.
– A ceux parmi les militaires qui savent encore ce qu’est un vrai Français, et la vraie France, nos vraies valeurs, notre culture avec une majuscule, car une noble culture ;
– À ceux qui se tiennent droits dans leurs bottes au niveau de l’Esprit autant qu’au niveau des pieds ;
– À ceux qui ne sont plus dupes du macronescu-circus et de sa cohorte maléfique de « mignons » dont Attal, de vampires organisateurs comme Attali-Rothschild et compagnie ;
– À ceux qui aiment encore notre belle langue, notre culture, notre Histoire ;
– À ceux dont le choix de la carrière militaire avait pour enseigne morale et spirituelle, l’amour de la France ;
– À ceux qui refusent de gober un mensonge de plus, une tromperie de plus, un crime de plus de la part des gouvernants, qu’ils soient pantins ou encore doté de libre arbitre qu’ils dévoient ;
– À ceux parmi les gradés qui disent : « Assez », mais qui le disent encore trop bas alors que le temps de l’action est là, dans l’urgence absolue ;
– À ceux parmi les gradés qui veulent pouvoir se regarder dans la glace sans remords, ni culpabilité dans deux ou trois ans, l’échelle de temps étant rétrécie pour agir ;
– À ceux qui ont encore le souvenir de nos grands militaires, dont Jeanne d’Arc (et oui), mais aussi le général (maréchal à titre posthume) Leclerc de Hautecloque, qui surent outrepasser les ordres et parfois s’affranchir du commandement pour le bien et le salut du pays ;
– À ceux qui avancent dans la vie avec la conscience éclairée, une conscience chrétienne, celle qui a construit la France glorieuse durant de nombreux siècles.
– À ceux, rarissimes, cela va de soi, qui auraient l’étoffe dont on fait les héros ;
– À ceux et celles qui n’ont pas du tout envie que la France et tous ses habitants, plus sans doute une bonne partie des européens soient atomisés en rien de temps, dans quelques semaines, jours ou heures, à cause du cinglé et de sa clique non humaine qui décident de notre MORT : Ils ont déjà commencé leur travail de fossoyeur, avec le confinement, le » vaccin » et l’apartheid, l’inclusif, les lois scélérates qu’on n’en finirait pas de citer et dont la vocation est le bûcher, des lois votées par des députés au très bas niveau intellectuel, cérébral et spirituel, mais au très haut niveau vénal ;
– À ceux et celles qui ont encore ce petit truc que nous partageons avec les animaux : l’instinct de survie ;
– À ceux qui ont encore une cervelle bien construite, selon les mots de Michel de Montaigne, selon l’instruction donnée jusqu’au début des années 80, qui aiment notre Histoire et qui se souviennent que la France doit porter le flambeau, pas le truc du cirque olympique, mais le flambeau de la conscience et de la mission hautement spirituelle de la France, depuis son baptême au cinquième siècle.
Cela fait peut-être peu de monde, mais ce sont parfois des hommes et des femmes seules qui surent entraîner assez de monde pour sauver la France, et parmi ces héros, citons nos héroïnes :
– Geneviève, alors jeune femme maire de Paris (et oui) qui avec seulement une garde de cent individus, sut se débarrasser des terribles HUNS, en invitant toute la population à la prière à Marie !
Elle devint Sainte-Geneviève.
– Jeanne (probablement demi-sœur du dauphin, surgie de nulle part, pas du tout bergère, mais élevée dans une famille de petite noblesse, adolescente qui conduisit l’armée à la victoire contre l’envahisseur anglais !
Leur esprit est toujours avec nous, et c’est une force en nous, si nous savons encore avoir la vraie foi, pas celle des grenouilles de bénitier, du béni-oui-ouisme qui fait entrer l’envahisseur et l’entretien dans son imposture, mais de la résistance.
Ce n’est pas le nombre qui fera infléchir la faux de la faucheuse mise sur nous par les gouvernants, mais encore et toujours, un petit nombre de personnes de l’étoffe dont la France sut toujours faire les héros, les vrais.
Je veux y croire, parce que l’homme tombé à l’eau peut encore espérer qu’un humble bateau de pêcheurs l’aperçoive et lui jette une bouée, et notre France, la vraie dans toute sa dimension spirituelle est en perdition depuis trop longtemps ; son dernier souffle advient.
Si dans ses composantes, il n’y a plus personne pour croire en son salut, alors, elle est déjà morte.
Sinon, on peut toujours écouter le lancinant chœur des esclaves de Verdi ; c’est bien dans le tempo du peuple français pour notre époque ! Je l’ai chanté dans un chœur classique comme soprano, mais c’est vraiment pour nous, pour maintenant :
« Ô ma patrie si belle, perdue… »
Voici une seconde version de ce chant, quand tout un peuple le chante en harmonie :
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