Tara Reade, l’ancienne assistante de Joe Biden qui accuse le président d’agression sexuelle s’est réfugiée en Russie

01/06/2023 (2023-06-01)

[Source : lesobservateurs.ch]

Biden. Agression sexuelle. Deep State. Tara Reade, l’ancienne assistante de Joe Biden qui accuse le président d’agression sexuelle s’est réfugiée en Russie.

[NDLR Alors que durant la Guerre froide, les transfuges fuyaient l’URSS pour se réfugier en Occident et en particulier aux USA, maintenant ils fuient les USA pour se réfugier en Orient et en particulier en Russie. Cela en dit long sur la déchéance occidentale qui avait été pressentie notamment par Soljenitsyne.]

Reade a fait connaître sa décision dans une entrevue avec la chaîne Sputnik : « Je suis encore un peu étourdie mais je me sens très bien », a déclaré Reade. « Je me sens très entourée et protégée. »

Selon The Guardian, Tara Reade était accompagnée par Maria Butina, « une ex-espionne russe condamnée et emprisonnée aux États-Unis et actuellement membre du parlement russe ».

En mars 2020, Tara Reade a accusé Joe Biden de l’avoir agressée sexuellement alors qu’elle servait comme assistante dans ses bureaux du Sénat pendant l’administration Clinton. Peu de temps après, elle a détaillé son récit dans plusieurs entretiens et a déposé une plainte pénale contre Joe Biden auprès du département de police de Washington, DC.

Un ancien voisin de Reade et le frère de Reade ont déclaré publiquement qu’elle leur avait parlé de l’agression présumée dans les années 1990. La mère de Reade avait appelé l’émission de Larry King sur CNN  pour se plaindre du fait qu’un  sénateur connu avait importuné sa fille.
Biden a nié l’accusation.

Au cours d’une conférence de presse, Reade a déclaré qu’elle appréciait l’aide de Maria Butina et des autres personnes qui l’avaient protégée, ce qui laisse entendre que sa vie serait en danger si elle était restée aux États-Unis: « J’apprécie vraiment Maria et tous ceux qui m’ont donné [protection] à un moment où il a été très difficile de savoir si je suis en sécurité ou non », a-t-elle déclaré. « Je ne voulais tout simplement pas rentrer chez moi, car je ne voulais ni être enfermée dans une cage ni être tuée. »

Reade a déclaré que sa décision de s’exiler en Russie avait été prise avec beaucoup de considération, affirmant qu’elle ne l’avait pas prise à la légère:

« Je ne suis pas quelqu’un d’impulsif. Je prends vraiment mon temps et j’analyse en quelque sorte les données », a-t-elle déclaré. « Sur la base de ce qui se passait et de la pression que je subissais pour ne pas témoigner, j’ai senti que je serais plus en sécurité ici, surtout pendant l’élection présidentielle de 2024. Mon rêve est de vivre dans les deux pays, mais il se peut que je doive rester ici ». Reade a ensuite présenté ses excuses à ses « frères et sœurs russes » pour les manigances de l’administration Biden en Ukraine:

« Je suis désolée de voir que les élites américaines choisissent une position tellement agressive. Sachez simplement que la plupart des citoyens américains veulent être vos amis et espèrent que nous pourrons retrouver l’unité. Mon séjour à Moscou se passe bien et je me sens très à l’aise », a-t-elle déclaré.
Tara Reade rejoint ainsi l’ancien lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden, l’un des Américains les plus en vue à se réfugier en Russie.
Les républicains de la Chambre avaient espéré entendre le témoignage de Tara Reade.

Début mai, Reade avait publié une déclaration cryptée pour dire qu’elle pensait que sa vie pourrait être en danger: « Je veux clarifier quelque chose. S’il m’arrive quelque chose, toutes les enquêtes doivent mener à Joe Biden. Les menaces, les brimades et les intimidations de la machine politique de Joe Biden et du DNC (Le Comité National du Parti Démocratique) au cours de ces trois dernières années ne fonctionneront pas ».

Tara Reade avait fini son message par « Je ne suis pas suicidaire ».

Sources

https://www.breitbart.com/politics/2023/05/30/former-biden-accuser-tara-reade-defects-to-russia/

Traduction : Sivald Skayden

image_pdfPDF A4image_printImprimer

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.