14/01/2021 (2021-01-14)
Par Joseph Stroberg
L’Esprit est éternel et immuable.
La vie de l’Esprit est Une et universelle. Elle imprègne toutes les formes dans la matière, des plus petites (quarks, atomes, cellules) aux plus grandes (planètes, étoiles, galaxies…).
La matière, l’opposé de l’Esprit, sa surface (alors que ce dernier représente le volume), est impermanente, limitée et infiniment divisée, morcelée de manière fractale en passant par les formes galactiques et celle des atomes, jusqu’à produire un volume total nul de matière. La matière est ainsi poussière.
L’Esprit occupe tout l’espace et s’étale dans l’infinité du temps. Il Est. Son volume est infini.
Lorsque l’Esprit imprègne la matière, il l’illumine, lui fournit de l’énergie, l’anime… La lumière, le mouvement et l’organisation de la matière naissent de l’impact de l’Esprit. La lumière révèle, permet la prise de conscience. Ainsi, au sein de chaque parcelle de matière, au sein de chaque forme, en passant par les quarks, les êtres humains, les planètes et les galaxies, la conscience naît et se développe.
La conscience est paradoxale. Elle se croit séparée, du fait qu’elle naît d’une matière infiniment divisée. Et dans le même temps, elle est universelle et provient d’une source unique, l’Esprit éternel. La poussière matérielle éclairée par l’Esprit est l’ensemble des étincelles produisant le feu cosmique. Du point de vue de la Matière, il y a une infinité de consciences séparées. Du point de vue de l’Esprit, il n’y a qu’une conscience, répartie dans l’infinité des formes.
Quand la conscience s’identifie à la forme matérielle qu’elle occupe, elle produit le sentiment d’identité et de séparation des autres formes. Elle produit l’exclusion, l’égocentrisme, l’égoïsme, la haine…
Quand la conscience se réalise comme parcelle du Tout, elle comprend et perçoit qu’elle participe au feu cosmique, à la vie universelle, à l’organisation sans cesse plus complexe de la matière. Elle se sent unie aux autres parcelles. Elle est inclusive, allocentriste, altruiste. Dans le règne humain, elle se préoccupe davantage du sort de l’Humanité que de celui de sa forme individuelle. Elle peut aller jusqu’à sacrifier sa propre vie matérielle pour les autres.
Le paradoxe de la conscience se traduit aussi dans le fait que plus elle est inclusive, plus elle est souveraine et respecte la souveraineté et le libre arbitre des autres consciences. Alors que plus elle est exclusive, plus elle est contrôlante et renie le libre arbitre. Les « Archontes » représentent symboliquement le summum de l’exclusion, de l’élitisme, de la recherche du contrôle sur autrui. Ils proviennent de l’illusion séparative de la conscience, de sa coupure artificielle de l’Esprit, de son rejet des lois cosmiques, de son incompréhension de ces dernières et de leur finalité… Dans un être humain, cela produit la peur de la mort, le sentiment d’emprisonnement dans la matière, dans un corps ou dans la Matrice, ou encore une vaine lutte contre d’autres entités, humaines ou non humaines, réelles ou imaginaires…
Du point de vue de la Matière, il n’y a qu’une vie pour chaque forme, ou éventuellement une réincarnation de vie en vie.
Du point de vue de l’Esprit, la vie s’incarne simultanément dans chaque forme, à la fois dans le passé, le présent et le futur. Il n’y a aucune réincarnation réelle, et aucune prison matricielle, mais seulement le processus éternel et continu d’imprégnation de la matière par la vie pour produire la conscience. L’identité éventuelle d’une conscience incarnée dans une forme (être humain, animal, ou autre) ne résiste pas à sa mort physique. Hors de la matière et des plans de la Forme (physique, émotionnel et mental concret), il n’y a plus de formes permettant de supporter l’illusion de l’identité. Il n’existe aucune progression individuelle de la conscience. Cette progression est collective. Aucune entité séparative de type symbolique « Archonte » n’existe hors des plans de la Forme. La séparation est intrinsèquement liée à la matière et aux formes organisées. Si des Archontes ou des Reptiliens existent, ils ne peuvent occuper et concerner que les plans physiques, émotionnels ou mentaux concrets.
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