14/01/2021 (2021-01-14)
Par Joseph Stroberg
Pour voir les choses, les êtres et lui-même de manière de plus en plus précise et de moins en moins déformée, l’homme gagne à rechercher la fluidité mentale qui se traduit notamment par :
- une diversification de ses points de vue;
- la capacité de passer de l’un à l’autre;
- un élargissement des perspectives et de l’horizon;
- une vision à la fois analytique et synthétique (et en particulier la capacité à relier les éléments apparemment séparés);
- la conscience des biais cognitifs pour mieux dépasser ces derniers.
Cette fluidité ne peut s’acquérir sans transparence, ce qui implique :
- la disparition progressive des filtres émotionnels et passionnels;
- le souci de la vérité (ou l’absence de la tendance au mensonge, y compris envers soi-même).
L’Homme ne peut découvrir la vérité (c.-à-d. la traduction fidèle de la Réalité) sans se mettre à nu, sans se découvrir lui-même. Il se découvre selon deux voies complémentaires :
- l’introspection, la plongée en lui-même, pour y atteindre le vide central (qui paradoxalement le relie à l’infini);
- l’utilisation des miroirs que sont les autres, pour ainsi s’observer de l’extérieur.
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.