Nicolas Bonnal, penseur atypique et génie authentique

30/10/2022 (2022-10-30)

[Source : lerveildesmoutons.fr]

Par Jules

« Tant que tous, bourgeois et ouvriers, s’amasseront devant leur téléviseur pour se laisser humilier de cette façon, il ne nous restera que l’impuissance du désespoir. »

Pier Paolo Pasolini

De manière générale je suis plutôt avare de compliments ; ainsi le titre de cet article doit raisonner en vous chers lecteurs comme une urgence. Urgence de lire Nicolas Bonnal, de s’imprégner de sa pensée complexe, protéiforme, d’une profondeur de vue hors norme. Je vous recommande chaudement son livre Internet, nouvelle voie initiatique dans lequel vous trouverez bien des éclairages originaux sur notre époque du servage numérique administrée en haut lieu par ces « nouveaux initiés technognostiques » et mondialistes.

J’ai écrit un papier en hommage à ce grand penseur auquel je vous renvoie : https://xn--lerveildesmoutons-dtb.fr/covid-19-nouvelle-voie-initiatique/

Vous pouvez (devez) en outre parcourir régulièrement son blog de revue d’actualités. https://nicolasbonnal.wordpress.com/
Les bons mots alternent avec de nombreux liens vers des sites trop peu connus de réinformation traitant d’une grande variété de sujets, ésotérisme, question énergétique, etc. Les références historiques et les citations des plus grands (Bloy, Céline, Drumont, Debord, Bernanos entre autres) agrémenteront en outre vos visites.

Je vous recommande également la lecture d’un manifeste des plus décapant, Mal à droite sous titré Lettre ouverte à la vieille race blanche et à la droite, fille de joie. Tout un programme ! Cet ouvrage est disponible gratuitement en pdf sur internet, l’acheter au prix modeste d’une dizaine d’euros est aussi possible (souhaitable).
Son livre Les territoires protocolaires est également fondamental pour appréhender la notion d’espace et sa mise en perspective au fil du temps.

Ensuite, l’une des particularités de cet immense écrivain est sa capacité à utiliser sa culture gigantesque à bon escient, à articuler symbolisme, ésotérisme, mythologie avec des enjeux contemporains aussi triviaux que les prix à la consommation, ceux des mètres carrés (les maîtres carrés dirait Bonnal) ou l’analyse de l’avachissement des peuples, etc.
Grand voyageur, infatigable lecteur, né au début des années 60, il a pour lui outre ses capacités intellectuelles singulières, le bénéfice d’une longue expérience de militant, d’acteur politique (métapolitique surtout) et par dessus tout un tropisme salvateur tendant à rappeler systématiquement que, à bien des égards, depuis l’antiquité, très peu de neuf sous le soleil. Cette compréhension de la Nature humaine permet de s’épargner bien des désillusions quotidiennes.

Pour finir, je vous invite à écouter ses différentes interventions notamment au micro du grand Serge de Beketch : 

Il existe un site internet d’archives de la quasi totalité de ces émissions, véritable mine d’informations qui en dépit des décennies écoulées restent plus que jamais pertinentes et actuelles. Le lien est ici : https://sdebeketch.com/

Enfin pour compléter vos lectures futures, du moins je l’espère, voici la chaine youtube malheureusement plus que confidentielle (à peine un millier d’abonnés) sur laquelle vous pourrez retrouver les analyses au vitriol de Nicolas Bonnal dans une chronique intitulée sobrement « coup de gueule » :

N’hésitez pas à faire connaitre ce travail, à le partager autour de vous à des fins de salubrité publique.

(…)

Article écrit par Jules pour le Réveil des Moutons

image_pdfPDF A4image_printImprimer

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

(16 commentaires)

  1. Commentaire effacé…

    Les vaches sacrées en Inde, les auteurs ésotéristes dans la « dissidence » : « pas touche !

    Et pourquoi pas Attali, tant qu’on y est ?

      1. Il me semble justement que j’avais employé des arguments, soulignant le caractère fallacieux d’une comparaison (qui n’est pas raison), l’extravagance d’une évocation du « génie » pour un œuvre des plus plates, enfin les liens d’un « dissident » avec des doctrines et des gens du Système. Sur la forme, je veux bien croire que vous avez trouvé cela trop mordant. Mais quand on se sert (comme Nicolas Bonnal) de l’argument d’autorité, l’appuyant de plus sur un auteur qui n’en eût jamais, qu’on passe de la théologie à la technologie (avec de drôles d’implications religieuses, avais-je fait remarquer), pour se retrouver finalement d’accord avec des francs-maçons en partant d’un catholique traditionaliste, je crois qu’on mérite ce que j’avais écrit.

        Et pas seulement sur ce point : il suffit de lire une page de Nicolas Bonnal, apparemment, pour retrouver peu ou prou tous ces ingrédients.

        Et si on se moque d’un tel « génie », c’est du dénigrement !

        Bref : je vais lire la page en lien, mais hormis une dérision que je croyais proportionnée à l’extravagance du terme « génie », je crois n’avoir rien dit qui ne fût justifiable.

        1. Les types de propos suivants, entre autres, ne démontrent pas le sens de la responsabilité et seront éliminés : injures, propos haineux, jugement (des participants, des auteurs des articles…), appels au meurtre (même sous couvert de justice), publicité externe, messages sans rapport avec le sujet de l’article ou incompréhensibles.

          Lorsque l’on ne partage pas les points de vue d’une autre personne ou que l’on n’apprécie pas ce que l’on perçoit (à tort ou à raison) de son comportement, de ses intentions ou de sa démarche, on peut très bien lui faire savoir sans l’insulter, mais avec respect et tempérance.

          Bon : mon message était compréhensible (malgré une coquille) ; je n’éprouve aucun sentiment de haine ; je n’ai appelé à rien du tout (et surtout pas à de la violence !) ; je ne faisais pas de publicité ; et mon seul jugement personnel s’appuyait sur la réfutation du très personnel jugement qui voit un « génie » en Nicolas Bonnal, et sur les conséquences pour sa propre personne de ce que lui-même associe à l’intelligence. Mais apparemment c’était déjà trop piquant.

          Je ne sais pas s’il y a en Inde encore des gens qui se font tuer pour avoir écrasé une vache sacrée, mais assurément voir effacer un commentaire qui se gausse du « génie » d’un homme dénigrant l’intelligence est un bien moindre châtiment.

          Merci donc pour votre tolérance.

          1. Au temps pour moi : je viens de comprendre.

            https://orandia.com/forum/index.php?mode=thread&id=181555

            Vous êtes vous-même un féru des doctrines ésostériques. L’astrologie, l’alchimie, et autres traditions bricolées, ouvrages de pièces de provenances diverses gratuitement assemblées par des prêtres antiques ou des érudits de la Renaissance, vous paraissent précieuses. Ne critiquons donc pas ceux pour qui tous les chemins mènent à l’accord avec la franc-maçonnerie, même depuis le catholicisme qu’on appelle traditionnel ou intégriste (selon qu’on le prise ou le réprouve). Un tel chemin ne vous paraît pas du racolage, mais au contraire la preuve que le génie (latin genius, équivalant du grec daimon) voit que tous les chemins mènent à une Rome en accord avec la franc-maçonnerie. Et qu’on soit dissident en publiant avec un auteur préfacé par un premier ministre européiste et libéral est sûrement gage de pensée originale dans notre nouveau monde.

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Randa

            C’est à savoir. Pour sûr.

            Je vous laisse entre sérieux dissidents. Le Système doit en trembler.

          2. « Et si on se moque d’un tel « génie », c’est du dénigrement ! »
            C’est un compliment, sans doute ?
            En absence d’exemples concrets tirés des articles de Nicolas Bonnal, vos propos ne traduisent qu’une appréciation (ou plutôt ici une dépréciation) purement subjective.
            Et si vous contestez les arguments de certains de ces articles, ce sont ces derniers qu’il serait adéquat de commenter.

            1. C’est un compliment, sans doute ?

              Non, c’est de la critique argumentée, puisque s’appuyant sur le verbatim de son propos. Mais si seul le compliment est permis, il vaut mieux le dire.

              Si vous publiiez du Justin Trudeau, j’aurais le droit, je crois, de citer ce qu’il a dit ailleurs pour montrer soit la cohérence, soit l’incohérence de son propos, soit encore la pertinence ou l’aberration de la présentation que vous en feriez.

              Vous faites de Nicolas Bonnal, ésotériste, comme vous, un « génie » : il est vrai qu’il parvient à donner une interprétatiin maçonno-compatible même d’un des auteurs catholiques les plus prisés des antilibéraux. Du coup, seuls les compliments sont permis, n’est-ce pas ?

              La dissidence ? C’est par là. Tous les chemins y mènent !

              1. Pour ce qui est de l’appréciation de « génie », si vous en discutiez directement avec les personnes visées ?
                Je n’ai pas porté de jugement sur cette question.
                Vous n’avez pas cité précisément ce qu’a dit Nicolas Bonnal, et encore moins dans quel article ou quel contexte. J’ignore de quoi vous parlez ici (et je ne suis probablement pas le seul) : quel auteur catholique ? Quelle interprétation maçonno-compatible ? Est-ce que vous venez ici juste pour enfoncer quelqu’un ou pour avoir une démarche plus constructive, comme amener matière à réflexion à propos des faits et des points de vues soulevés par un article ?

              2. L’appréciation de « génie » (et même : « génie authentique » !) est le titre donné par cet article ; vous n’en êtes pas l’auteur, mais le publiez tel quel sur votre site. Mais est-il seulement permis de critiquer le titre d’un article là où il est publié ? de citer ce que l’auteur « génial » dit de l’intelligence ? d’en tirer la conclusion ? Car c’est ce que j’ai fait.

                Oui, j’ai cité le verbatim :

                Ah oui, un penseur génial, qui va prendre un lourdaud du dix neuvième siècle selon lequel les démons seraient intelligents, rapides et agiles, et qui en conclut que les machines sont démoniaques !

                Ce n’est pas dudit lourdaud (appréciation, certes, mais donnée sans nom ; car le premier auteur est du dix-neuvième siècle : paix à son âme) que vous avez publié un article, mais de Nicolas Bonnal, qui, à partir de cet argument (d’autorité), le reprenant à son compte développe sa propre thèse. Voilà pourquoi je cite son seul nom.

                Le passage de Nicolas Bonnal cité (celui en gras ci-dessus ; pas de mise en forme dans mon commentaire original) a été publié par vous (30.11.2021), et par nombre d’autres sites ésotéristes.

                L’interprétation maçonno-compatible : elle est explicitée dans le commentaire effacé. Ai-je la possibilité de republier ce que vous dites être inacceptable pour vous ?

                Depuis quand citer autrui, et tirer les implications pour lui-même, de ses propos serait « enfoncer quelqu’un » ?

                Être constructif, est-ce se répandre en compliments, si injustifiés soient-ils ? Ou bien montrer où sa logique propre conduit un auteur ?

                Gao mata : on ne touche pas aux vaches sacrées impunément.

              3. En quoi cela vous dérange-t-il que quelqu’un perçoive Nicolas Bonnal comme un « génie authentique » ?
                Vous revendiquez le titre ?
                Vous trouvez que « Ah oui, un penseur génial, qui va prendre un lourdaud du dix neuvième siècle selon lequel les démons seraient intelligents, rapides et agiles, et qui en conclut que les machines sont démoniaques ! » relève d’argumentation et d’intervention constructive ?
                Vous portez encore une fois un jugement de valeur sur un individu (traité de « lourdaud ») et vous vous contentez d’affirmer votre opinion sans la moindre démonstration argumentaire qui puisse avoir une chance de valider votre point. C’est le même genre de méthode que celle des fact checkers de la presse mainstream.
                Nouveau Monde n’est pas un site ésotérique, même s’il peut lui arriver de publier des articles qui utilisent des concepts de ce domaine.
                Il ne s’agit ni de faire obligatoirement des compliments ni de préserver ce que vous appelez péjorativement des vaches sacrées, mais d’un respect minimum des auteurs et des intervenants.
                Enfin, ce n’est pas parce qu’un autre auteur est cité qu’il s’agit d’un argument d’autorité. Il existe des approches littéraires ou philosophiques basées sur les citations, dans l’esprit par exemple de reconnaître la paternité d’une idée.

              4. J’ai bien écrit lourdaud.
                https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/lourdaud/47916
                Ce n’est certes qu’un détail, er d’othographe. Passons donc à autre chose.

                Je ne cite pas le nom de cet auteur-là, mort depuis longtemps. Paix à son âme.

                L’argument d’autorité n’a justement de valeur que pour les « faktchequeurs ». Et pour les ésotéristes, dirait-on ? Pour les autres, il est un point de départ à la critique. Tandis que tirer les conclusions des affirmations d’autrui est la plus légitime critique que je connaisse.

                Vous avez bien le droit de qualifier de « génie » Nicolas Bonnal, Céline Dion ou madame Michu. Le lecteur, lui, n’a pour vous le droit que d’acclamer vos choix redactionnels, lorsqu’il s’agit d’ésotéristes. Mais ce n’est pas la question ici. Qui a dit méthode de « faktchequingue » ?

                Qualifiez donc Patrick Bruel de génie (« géniiiiiiie ! ») : on se couche devant qui on veut, grand bien vous fasse.

                Oui, je remarque que se servir d’un théologien qui nous explique ce que seraient les démons (qu’est-ce qu’il en sait, hein ? les connaissait-il tous par leur petit nom ? a-t-il un document ex cathedra ou le catéchisme qui le dise ? sinon, il parle en son nom personnel, pas ès qualités) pour conclure (Nicolas Bonnal en solo) que les machines, comme eux seraient rapides, agiles et intelligentes (une machine-outil est-elle agile ? un tracteur est-il intelligent ? depuis quand les machines sont-elles intelligentes ?), ce nest pas plus un raisonnement que marabout-bout d’ficelle. Je fais donc bien une critique sur le fond.

                Même si c’était vrai (et ce ne l’est pas : la mécanique est machine, nulle intelligence ne s’y trouve), une similitude de propriété n’est pas la preuve d’une identité de nature, et même un enfant le verrait.

                Le plomb et le tungstène ont la même densité, ce sont tous deux des métaux, etc, mais ils n’en sont pas moins bien distincts, et prêter à l’un l’identité de l’autre sur une ressemblance quelconque est un abus ou une (grande) confusion. Or c’est l’argument de Nicolas Bonnal.

                Ensuite, je remarquais que puisque pour Nicolas Bonnal l’intelligence est la signature du caractère démoniaque, selon son propre raisonnement cela prouve l’une de ces deux choses : soit lui même est intelligent, et si c’est une preuve de caractère démoniaque il est démoniaque ; soit il n’est pas démoniaque, et alors il n’est pas intelligent. C’est le dilemme auquel conduit l’argument, qui n’est qu’à lui dirait-on, selon lequel être intelligent serait la marque du caractère démoniaque.

                Si vous publiiez du Trudeau, le déclarant génial (ou n’importe quoi d’autre), et que je montrais ce que ce « génie » (ou n’importe quoi d’autre) impliquerait, selon sa propre conception du monde, vous comprendriez . Mais là c’est un ésotériste, comme vous, donc vous ne comprenez pas.

                On est prié de croire, aveuglément, à ce qui n’est jamais démontré : « faktchequingue » ?

                On est prié de ne pas dire que faire de l’intelligence la marque du démon c’est condamner tout ce qui n’est pas bête : car ce serait de la « haiiine ! »

                Méthode du faktchequingue, quand tu nous tiens…

              5. Correction après relecture du commentaire publié : l’or et le tungstène… etc.

              6. Cet article a été publié à la demande d’un lecteur et je n’avais pas de raison majeure de lui refuser.
                Ce que vous critiquez n’y est pas présent. Vous évoquez sans doute un autre article (dont vous ne fournissez pas la référence).
                Les lecteurs et moi-même ne sommes donc pas en mesure de vérifier vos affirmations et ce qui commence à ressembler à une argumentation de votre part.
                Les citations d’auteurs par Nicolas ne représentent des arguments d’autorité qu’à vos yeux, pas aux miens.
                Lorsque j’étais élève, à la même époque que Nicolas Bonnal, nos professeurs de français et de philosophie nous encourageaient grandement à introduire dans nos rédactions un maximum de telles citations, ce que personnellement je ne faisais jamais, étant relativement réfractaire, à l’époque, à la lecture de tous les auteurs classiques que l’on nous imposait (je n’ai jamais pu en terminer un seul, alors que dans le même temps je dévorais les romans de science-fiction). Ce qui fait que mes notes dans ces matières étaient rarement bonnes. Il devait en être tout autrement pour Nicolas.
                Quand je critique un article, je n’ai pas besoin de viser l’auteur (et s’il m’est arrivé de le faire, j’estime que c’était une erreur de ma part). Je me contente d’en démontrer les failles, les erreurs logiques, les contradictions, de manière neutre et impersonnelle.

              7. J’évoquais, je le redis pour la cinq ou dixième fois, je ne sais, le titre que vous avez repris à votre compte : X est un « génie authentique » (soyons neutres et impersonnels). C’est le point de départ : commenter ce choix rédactionnel.

                Ensuite, c’est l’analyse.

                Or donc, « X » dit par ailleurs que l’intelligence est une marque démoniaque. Donc « X » est démoniaque, si vous avez raison, et il est bête (absence d’intelligence = bêtise), si à l’inverse il n’est pas démoniaque. Ce ne sont pas mes conclusions : ce sont celles de son étrange syllogisme (l’intelligence est démoniaque, or la machine est intelligente, donc la machine est démoniaque ; même erreur de raisonnement que : tous les chats sont mortels, or Socrate est mortel, donc Socrate est un chat), basée sur une référence qui n’en est pas une (l’auteur cité ne donne que son opinion dite, dans son milieu, opinion téméraire), extrapolée par surcroît par une assertion extravagante (hein ? la mécanique serait intelligente ?).

                Comme par hasard, cet ésotériste en arrive ainsi à faire, d’un point de vue chrétien, l’apologie de la bêtise auprès des chrétiens (puisqu’il prétend s’appuyer sur un auteur chrétien, qui pourtant n’a jamais fait cette erreur de syllogisme, et dont par surcroît l’opinion ici est téméraire pour les siens). Pour les adorateurs de Lucifer, il fait ainsi le procès des chrétiens, en disant que sont bêtes ceux qui ne sont pas démoniaques.

                On reconnaît là un grand thème de nos dirigeants : le peuple est bête, seuls les initiés sont intelligents, les autres sont des sans-dents, ou ont du « sang pourri », comme disait avec sa compagne un collègue du ministre qui a signé la préface de ce livre avec le co-auteur de « X », cet « autentique génie » indiscutable pour vous.

                Merveilleux microcosme.

              8. Ce n’est pas parce que j’accepte la publication d’un article que je le reprends à mon compte. La note présente dans la section des liens est claire :
                « (Les points de vue exprimés dans les articles issus de ces sites ne sont pas nécessairement partagés par les auteurs et les contributeurs du blogue Nouveau Monde) ».
                De manière plus générale cela vaut pour tous les articles publiés, même les miens vis-à-vis des collaborateurs du site.
                Cela fait partie de la liberté d’expression.
                La condition est que les articles sortent de la pensée unique suffisamment traitée dans les médias mainstream.
                Si dès le départ vous vous en étiez tenu à juste exposer clairement le syllogisme (et vous auriez pu ajouter aussi le sophisme) sans jugement porté sur l’auteur et en référençant l’article dans lequel il se trouve (ce que vous n’avez toujours pas fait), cela aurait été bien plus recevable.
                On peut très bien être ésotériste et chrétien si l’on suit l’enseignement du Christ dont les piliers sont Amour, Pardon, Charité et Humilité.

              9. Jamais je ne vous ai reproché de souscrire au titre de l’article. Je dis seulement que vous avez fait le choix de le publier, et sous ce titre, ce qui donne le droit de commenter ici ce titre. Il suffit de relire ci-dessus.

                Pourquoi dites-vous que je n’ai pas donné les références ? Relisez : article du 30 novembre 2021 publié par le site « nouveau-monde.ca », donc par vous-même (combien de fois dois-je le dire ?) ; j’ajoute qu’il était intitulé « tyrannie technologique et caractère démoniaque du monde moderne ». Je n’ai pas donné le lien, ayant traité l’auteur cité par « X » de lourdaud, alors qu’il est passablement oublié, et depuis longtemps plus là pour se défendre. Voici les mots exacts :
                « [l’auteur catholique d’un traité de démonologie, recueil d’« opinions téméraires »] évoque les caractères des démons dans son Traité [. . .] : intelligence, agilité, vitesse, puissance ; toutes qualités que nous développons à foison avec les techniques de transport et la technologie de communication ; ces forces magiques transforment les humains en agents ou cibles démoniaques. »

                Oui, on a le droit de rappeler les conséquences des assertions d’un politicien, ou d’un auteur, partout où il est cité ; oui, on a le droit de rappeler ce qu’il a dit en d’autres circonstances que l’article qu’on commente, on a le droit de confronter le Marx du Capital au Marx du Programme du parti communiste, de confronter le Nietzsche du Zarathoustra à celui du Gai Savoir. Et on a le droit de confronter le titre donné par un tiers à un article de ce poltique ou de cet auteur, ou sur lui, à ce que lui-même a antérieurement dit des qualités qu’on lui reconnaît dans ce titre.

                Si Trudeau avait déclaré ainsi que l’intelligence était une marque démoniaque, et si Radio Canada, plus tard, le qualifiait de génie, rien ne serait plus légitime que de commenter que, si c’était vrai, il serait démoniaque selon ce qu’il aurait dit antérieurement, et, si c’était faux, il serait bête, selon la même norme.

                C’est la triste conséquence d’un syllogisme absurde (et transgressant des normes évidentes). Le seul coupable en est l’auteur, non celui qui rappelle cela. Cet auteur n’est pas Trudeau. C’est un ésotériste. Un autre ésotériste.

                Pour moi dès le départ tout était dit, sous une forme plus brève ; trop implicite, peut-être ? Ou trop ironique ? Passons.

                Vous dites :
                « On peut très bien être ésotériste et chrétien si l’on suit l’enseignement du Christ dont les piliers sont Amour, Pardon, Charité et Humilité »

                Sur la première proposition je suis en vif désaccord avec vous : l’ésotérisme est à mes yeux incompatible avec le message de Jésus (et donc, ajouterais-je, avec l’amour, le pardon, la charité et l’humilité). Je ne dis pas que des ésotéristes ne croient pas sincèrement à cette compatibilité : je dis que je crois qu’ils se trompent.

                Peut-être aurons-nous, un jour, l’occasion de discuter de cela ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *