Les origines nazies du couple franco-allemand

12/07/2024 (2024-07-12)

Par Nicolas Bonnal

Le couple franco-allemand est brinquebalant mais terriblement totalitaire et belliqueux. Rien ne l’arrêtera dans sa volonté de faire souffrir ses propres populations (les « peuples » ayant disparu) ou de guerroyer pour « l’Occident », notion nazie utilisée par l’écrivain fasciste et ridiculement russophobe Lucien Rebatet dans ses Décombres.

Voyons alors d’où peut lui venir une telle volonté de nuire et de détruire à ce couple maudit.

Quand De Gaulle dressait le portrait d’Hitler

Je citerai le général, lui laissant la responsabilité de ses paroles ! Sur la fin si théâtrale d’Hitler, voici ce qu’il écrivait, en 1959, de son grand style enflammé, si proche de celui de son modèle Chateaubriand :

« C’est le suicide, non la trahison, qui mettait fin à l’entreprise d’Hitler. Lui-même l’avait incarnée. Il la terminait lui-même. Pour n’être point enchaîné, Prométhée se jetait au gouffre. Cet homme, parti de rien, s’était offert à l’Allemagne au moment où elle éprouvait le désir d’un amant nouveau. Lasse de l’empereur tombé, des généraux vaincus, des politiciens dérisoires, elle s’était donnée au passant inconnu qui représentait l’aventure, promettait la domination, et dont la voix passionnée remuait ses instincts secrets… L’Allemagne, séduite au plus profond d’elle-même, suivit son Führer d’un élan. Jusqu’à la fin, elle lui fut soumise, le servant de plus d’efforts qu’aucun peuple, jamais, n’en offrit à aucun chef ».

En 1945, Henri de Kerillis avait défini le gaullisme comme un national-socialisme dans le camp des vainqueurs ! Comme cette formule lui coûterait cher aujourd’hui ! Elle n’est certes pas très exacte, même si elle reflète la secrète fascination et même la secrète admiration de De Gaulle. Qu’on en juge :

« L’entreprise d’Hitler fut surhumaine et inhumaine. Il la soutint sans répit. Jusqu’aux dernières heures d’agonie au fond du Bunker berlinois, il demeura indiscuté, inflexible, impitoyable, comme il l’avait été dans les jours les plus éclatants. Pour la sombre grandeur de son combat et de sa mémoire, il avait choisi de ne jamais hésiter, transiger ou reculer. Le Titan qui s’efforce à soulever le monde ne saurait fléchir ni s’adoucir. Mais, vaincu, écrasé, peut-être redevient-il un homme, juste le temps d’une larme secrète, au moment où tout finit »…

Je laisse l’historien de l’hitlérisme Bernard Plouvier commenter :

« Jamais, l’on n’écrivit mieux ni plus justement sur le destin d’AH. On saisit l’ampleur de ce qui sépare De Gaulle de la plupart de ses contemporains. »

L’esprit libre :

Sur l’exécution de Keitel et de Jodl, alors qu’on avait tout de même signé l’armistice avec Keitel, le Général déclara : « C’était une erreur de les pendre comme de vulgaires criminels. Il fallait les exécuter avec des armes de guerre. C’est une vilenie de plus à l’actif des démocraties. »

De Gaulle parlait des démocraties anglo-saxonnes auxquelles il montra tant de juste mépris plus tard. Il déclara d’ailleurs sur Churchill :

« Toute sa vie, il a fait des affaires avec le diable. C’est la méchanceté et l’alcool qui le conservent. »

Quand Himmler écrivit à De Gaulle :

« Je termine par la fameuse lettre d’Himmler tant ignorée de ceux qui s’estiment les gérants de la mémoire du Général — qui pourtant la publie dans ses mémoires de guerre (III). Elle n’est pas piquée des vers (sic) non plus, annonçant notre couple franco-allemand, qui, bon an mal, tient bon depuis soixante ans et qui semble encore prêt à tout. C’est même un des documents les plus extraordinaires du siècle écoulé. »

« A moi-même, Himmler fait parvenir officieusement un mémoire qui laisse apparaître la ruse sous la détresse. “C’est entendu ! Vous avez gagné”, reconnaît le document. “Quand on sait d’où vous êtes parti, on doit, général De Gaulle, vous tirer très bas son chapeau… Mais maintenant, qu’allez-vous faire ? Vous en remettre aux Anglo-Saxons ? Ils vous traiteront en satellite et vous feront perdre l’honneur. Vous associer aux Soviets ? Ils soumettront la France à leur loi et vous liquideront vous-mêmes… En vérité, le seul chemin qui puisse mener votre peuple à la grandeur et à l’indépendance, c’est celui de l’entente avec l’Allemagne vaincue. Proclamez-le tout de suite ! Entrez en rapport, sans délai, avec les hommes qui, dans le Reich, disposent encore d’un pouvoir de fait et veulent conduire leur pays dans une direction nouvelle… Ils y sont prêts. Ils vous le demandent… Si vous dominez l’esprit de la vengeance, si vous saisissez l’occasion que l’Histoire vous offre aujourd’hui, vous serez le plus grand homme de tous les temps. »

Et la cerise sur le gâteau, œuvre du Général et de son style impeccable : 

« Mise à part la flatterie dont s’orne à mon endroit ce message du bord de la tombe, il y a, sans doute, du vrai dans l’aperçu qu’il dessine. »

Il faut croire qu’Himmler savait ce qu’il faisait : construire une Europe allemande décidée à refaire la guerre perdue contre la Russie. La France aura servi d’idiot utile. L’ordre européen senti par Chateaubriand et De Gaulle ne pouvait reposer que sur un axe Paris-Moscou.

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(7 commentaires)

  1. L’éternelle propagande contre le 3e reich et Hitler
    Jamais un soupçon d’objectivité sur les résultats grandiose des NS et de AH!

    1. Soit il est au service de ses maîtres sino-kabbaliste, soit c’est un idiot utile qui est heureux, enfermé et enchaîné dans la Caverne.
      Avec des « intellectuels » de cette espèce, on est pas sorti de l’auberge.
      Pour l’aider (si c’est encore possible) je lui conseillerai 2 ouvrages :
      – Charles de Gaulle de la légende à la réalité – Philippe Ploncard d’Assac
      – Le sale Boche raconté aux braves gens – Benton C Bradberry traduit par Valérie Devon

        1. Et toujours le politiquement correct !
          Pas d’extrêmes !
          Entre les deux !
          Suisse, neutre !
          C’est incroyable ce manque de courage, cette mollesse.
          Et pourtant, vous avez pris parti : les virus pathogènes n’existent pas. Ils existent ou pas, ou c’est entre les deux ?
          Il n’est pas question de conflit, il est question de faits et d’histoire, les faits ont eu lieu ou pas ? Les chambres à gaz ont-elles existées ou pas, ou c’est entre les deux ?
          Une femme est enceinte ou pas, ou c’est entre les deux ?
          L’homme est allé et a marché sur la lune ou pas, ou c’est entre les deux ?
          La terre est plate, fixe et immobile ou c’est une une toupie sphérique qui tourne à toute vitesse et qui s’en va on ne sait où dans une galaxie et un univers infini, ou c’est entre les deux ?
          Si deux chaises sont en face de vous, l’une à l’extrême droite et l’autre à l’extrême gauche, je suppose que vous allez vous asseoir au milieu ?
          Ca s’appelle avoir le cul entre 2 chaises et c’est inconfortable.

          1. Il y a une différence fondamentale entre les deux domaines. D’un côté vous avez de l’événementiel relié au social et à la politique, dépendant de l’époque (et donc du temps, ce qui nécessite ensuite une étude historique et éventuellement archéologique). Ceci est par essence fortement conditionné jusqu’à maintenant dans l’Humanité par les réactions émotionnelles qui rendent difficile une approche objective, d’où une très grande variété de points de vue, même si dans le cas évoqué ici, ceux-ci peuvent se ramener la plupart du temps à deux courants opposés : le pro-nazi et l’anti-nazi.
            Et de l’autre, un domaine qui se prête beaucoup mieux à une approche expérimentale indépendante du temps, avec des expériences que l’on peut normalement (si elles respectent la démarche scientifique) reproduire n’importe quand.
            Dans le premier cas, plus le temps passe, et plus faire la part des choses et déterminer la vérité devient difficile. Après 80 ans, il devient nettement plus difficile de déterminer avec une relative certitude si notamment les chambres à gaz ont existé ou non. Tenter de comparer cela avec la situation d’une femme enceinte ou non relève de sophisme. La femme, vous l’observez directement, dans le présent. Mais vous n’êtes plus en mesure d’observer les événements de la Seconde Guerre mondiale. Ils sont relégués dans le passé et personne ne dispose d’une machine à voyager dans le temps ou d’une caméra capable de filmer ce passé (ou alors il s’est bien gardé de nous en informer). Nous ne disposons que de traces plus ou moins effacées (éventuellement sciemment dans certains cas), dont celles des témoignages (par essence subjectifs).
            Dans le second cas, la vérité peut être découverte n’importe quand et il est nettement plus facile de la percevoir, même si dans le cas particulier de la virologie, la plupart des gens préfèrent rester au niveau des croyances liées au monde affectif et émotionnel (l’hypothèse plaît ou au contraire fait peur) que de s’élever sur le plan mental pour tenter de valider ou de réfuter l’hypothèse.
            Pour ce qui serait de mon absence de prise de position dans le conflit idéologique ou historique relatif au nazisme (car il s’agit bien d’un tel conflit dans les faits, entre deux courants ennemis), vous n’êtes pas en mesure de déterminer ce qu’il en est si je ne le précise pas moi-même. Le faire relève de jugement hâtif.
            Pour ce qui est de la Terre et de l’Univers, si l’on conçoit le Créateur de l’Univers comme Tout puissant (omnipotent), il n’a aucune raison de limiter sa création à une seule planète, alors qu’il dispose d’un espace infini, à son image. Il lui faut même au contraire créer une infinité de mondes et de formes vivantes pour lui permettre de déployer son infini potentiel créateur. Mais l’Homme étant limité dans le temps et dans l’espace, il a facilement le vertige devant l’idée de l’infinité ou de l’éternité. Il est en général incapable d’appréhender lui-même Dieu, sauf peut-être si par une démarche d’Humilité, il s’y relie en conscience pour en discerner l’immensité. Alors, l’infinité ne lui procure plus autant le vertige.

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