Garçon, la carte s’il vous plaît !

09/07/2021 (2021-07-09)

[Source : Nice Provence Info (nice-provence.info)]

Par Michel Lebon

Le retour à la vie normale, comme avant ? Non, rien ne sera plus jamais comme avant.

La dictature sanitaire s’installe à tous les coins de table

Avant, attablé en bonne compagnie, le rituel de la lecture commentée du menu alimentait la conversation de mise en bouche. Maintenant, chaque convive aura le nez rivé sur son téléphone portable. Terminée la carte des entrées, des plats et des vins. On passe au QR code, Quick Response code.

Les codes QR, ou QR codes, pour « Quick Response » ne sont pas une invention récente. Leur origine remonte à 1994, avec la création du premier système de code QR. Son invention revient à un industriel japonais, Denso Wave, filiale de Toyota.
À la différence des codes-barres traditionnels, le QR code permet donc de stocker une plus grande quantité d’informations. La raison est simple. Le premier se lit dans un sens unique (haut en bas). Le QR code est quant à lui bidimensionnel, ce qui lui vaut cette appellation de code-barre bidimensionnel, et une capacité plus grande à encoder des données. [source : ZDnet]

Ce lundi, sortant du cinéma, je décide de m’attabler dans un restaurant niçois. Je demande bêtement la carte. Le serveur m’invite à saisir le QR code sérigraphié sur la table bistrot. Je refuse indiquant que je ne souhaite pas être pisté sur mon téléphone. (Déjeunant avec ma maîtresse, je ne souhaite pas avoir d’explications à donner. Par exemple, bien sûr). Le serveur insiste, lourdement. Je ne cède pas et menace de partir. Maugréant, il m’apporte ronchonnant la relique cartonnée d’un fond de tiroir… caisse.

QRCode restaurant
QRCode restaurant

Arrivé chez moi, par curiosité, je scanne ce QR code : https://app.aji-code.com/place/11757?slugged=1Il m’aurait donc fallu renseigner ce document avant d’accéder au menu : https://app.aji-code.com/place/11757?slugged=1

Mais puisqu’on vous dit que « c’est le Progrès ».

Il ne s’agit là, vous l’aurez compris, ni plus ni moins que d’un « pass sanitaire » avec flicage

Pour aller au troquet, prendre l’avion, utiliser les pissotières, etc.

Vous ne pourrez plus rien faire sans votre téléphone mouchard.

Géolocalisation permanente et intrusive, paiement sans contact, disparition des espèces, etc.

Cette dictature prétendument sanitaire se met en place, pied à pied

Rappel à lire : Le jour d’après se dévoile peu à peu du 15 avril 2020. Oui, 2020 ! On a vous avait prévenus.

Et si vous pouvez encore sortir aujourd’hui sans votre smart-phone cafteur, demain le QR code tatoué sur le front et la puce RFID sous la peau achèveront votre résidu de liberté.

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