20/01/2022 (2022-01-20)
[Extrait de : Qactus]
Cette vidéo concerne deux jeunes filles injectées par ce poison et soumises à un exorcisme, voyez ce qu’elles disent et voyez leur regard noir qui en dit long, mais seul compte leurs paroles dans cet acte.
Il s’agit de possession filmée sur deux filles distinctes. Leur âme ne voulait pas du faux vaccin. Ces filles ne voulaient pas être injectées, d’où ce travail sur elle.
Nous tenons à vous dire que cette vidéo a été soumise à une personne bien connue sur le sujet avant de la passer, qui a elle-même effectué des dizaines d’exorcismes auparavant. Voici sa réponse :
« Je tiens à préciser que pour avoir effectué moi-même des dizaines d’exorcismes, mon feeling est que nous avons réellement affaire à des cas de possession dans la vidéo et non un fake comme certains pourront le dire. Si vous croyez que c’est fake, je vous invite à pratiquer votre canalisation ».
[Voir aussi :
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme]
Pourquoi les exorcistes insistent-ils pour que les démons dévoilent leur nom ?
[Source : Aletia]
Dans cette interview, un exorciste suisse conseille de ne pas voir le Mal partout mais de rester prudent malgré tout.
La possession démoniaque et l’exorcisme inspirent souvent des sentiments partagés, entre fascination et scepticisme. Beaucoup d’entre nous pensent que cela n’existe que dans les films. Mais les comportements malins dont font preuve certains individus donnent tout de même à réfléchir. Au sein de l’Église catholique, l’exorcisme est soumis à des règles très strictes, qui sont réunies dans le texte le Rite d’exorcisme et de prières (De exorcismis et supplicationibus quibusdam), dont la dernière version date de 1988.
L’origine de ces règles se trouve dans les Écritures saintes et la théologie. Seuls les prêtres les plus pieux sont en droit de pratiquer l’exorcisme, avec la plus grande prudence et à l’unique condition d’y avoir été expressément autorisé par l’évêque. Aleteia a échangé avec César Truqui, exorciste du diocèse de Chur en Suisse.
Aleteia : Quel genre de démon un exorciste peut-il être amené à combattre ?
Père Truqui : Le Mal incarné. La « fumée de Satan », pour reprendre les mots de Paul VI. Il ne s’agit pas simplement d’un « privatio bonis », c’est à dire d’une privation du bien. C’est un mal puissant et réel qui ne peut pas être expliqué par la science. Seule la foi chrétienne nous enseigne l’existence d’êtres spirituels : les bons sont des anges, et les mauvais sont des démons.
[Ndlr : l’existence d’êtres spirituels est également connue dans d’autres traditions religieuses et c’est même plutôt universel. Par contre, ceux-ci peuvent y avoir d’autres dénominations qu’anges et démons.]
N’est-ce pas un peu difficile d’accepter l’existence d’un être maléfique qui puisse physiquement s’emparer du corps de quelqu’un ?
Si, c’est très difficile à concevoir. Mais la pratique nous met devant l’évidence qu’il existe bien des êtres possédés.
Comment avez-vous été amené à pratiquer l’exorcisme ?
Par un hasard divin. Lorsque l’on m’a ordonné prêtre il y a douze ans, j’ai participé à un cours aux côtés de prêtres qui étaient exorcistes. Parmi eux, les pères Bamonte et Amorth. Un jour, un homme français de 40 ans possédé par Satan s’est présenté à nous. Les pères Bamonte et Amorth, ne parlant ni anglais ni français, m’ont demandé de faire l’intermédiaire. C’est comme cela que j’ai assisté à mon premier exorcisme.
Qu’avez-vous ressenti face à cette manifestation directe du Mal ?
Le ressenti évolue avec le temps. Les premiers exorcismes auxquels j’ai participé m’ont particulièrement marqué car je réalisais pour la première fois que ce que j’avais lu dans les Évangiles était vrai. Jésus se bat sans cesse contre les démons « Légion » « Satan », « Asmodeus »; des noms que j’ai entendu à plusieurs reprises lors de sessions d’exorcisme. Sur le plan spirituel, c’est une expérience extrêmement riche.
Est-ce que les manifestations du mal sont visibles ?
Lors de ce premier exorcisme avec le Français, le démon s’est manifesté sous la forme d’une fumée, d’un brouillard qui remplissait la pièce. L’exorciste a demandé son nom au démon qui a répondu : « Je suis Rex ». Mais aucun démon ne porte ce nom. L’exorciste a insisté : « Dis-moi ton nom ». Il a finalement répondu : « Je suis Satan, le prince de ce monde ».
Pourquoi demander le nom du démon ?
Dans un but précis. Nommer quelque chose nous permet d’en avoir le contrôle. Lorsque le démon révèle son nom, c’est une preuve de faiblesse. S’il refuse de le dire, il a encore le pouvoir.
Y a-t-il des signes qui permettent d’identifier un homme possédé ?
Il y a quatre signes : une aversion pour toutes choses sacrées, un langage inconnu, une force inhumaine, la connaissance de choses cachées ou scellées.
Cela peut-il être dangereux ?
Oui. Tout ce qui touche à la magie, l’occulte, la sorcellerie et la cartomancie peut potentiellement l’être. Tout comme la messe, la prière et la confession nous rapprochent de Dieu, les messes noires et les rites sataniques nous rapprochent du démon. Un jour, j’ai eu affaire à une femme qui pratiquait la cartomancie. Beaucoup le font pour se divertir, mais cette femme avait de réels dons de voyance. Elle avait beaucoup de succès mais avait fini par comprendre qu’elle devait ses capacités au démon. Et quand elle décida d’arrêter, il était déjà trop tard : son corps était possédé.
Comment est-ce possible de jeter un sort à quelqu’un ?
Tout comme je pourrais demander à n’importe qui de tuer quelqu’un, je peux demander au démon d’étendre son Mal. Mais ne vous y trompez pas : la plupart des sorts jetés par de supposés sorciers sont des impostures et n’ont aucun effet.
Un seul exorcisme suffit-il à déposséder quelqu’un ?
C’est un rituel très complexe. Il faut généralement s’y prendre à plusieurs reprises.
Cela s’apparente-t-il à une thérapie ?
Oui. L’exorcisme est un sacramental et non un sacrement. Si j’absous les péchés de quelqu’un après une confession, ils sont immédiatement pardonnés. Au contraire, l’efficacité de l’exorcisme dépend de la sainteté de la prière et de la foi de la personne exorcisée.
Quelle est la différence entre exorcisme et prière de libération ?
Les deux ont un objectif commun : libérer quelqu’un de l’influence du démon. L’exorcisme est un ministère à part entière au sein de l’Église. Les prêtres qui exercent cette fonction sont directement nommés par l’évêque. Eux seuls peuvent le pratiquer. Une prière de libération peut être pratiquée par tout le monde, homme, femme, prêtre, laïc. Il suffit d’être chrétien : « Tous ceux qui croient en moi peuvent chasser les démons », dit Jésus. Un exorcisme est un ordre donné au démon. Une prière de libération est une prière sollicitant l’intervention de la Vierge Marie et de Jésus.
Parmi toutes les personnes qui se sont tournées vers vous, combien étaient réellement possédées ?
Très peu.
Alors pourquoi les gens ont-ils si peur ?
Je peux distinguer trois types de personnes : les possédés, ceux qui ne le sont pas, et des cas ambigus. Les deux premiers sont simples à traiter : lorsqu’une personne est réellement possédée, elle manifeste les quatre signes dont nous avons parlé. Au moment de réciter les prières pour chasser le démon, cette personne entre en transe. C’est très difficile defeindre. Le deuxième cas fait appel à mon expérience de prêtre et de confesseur : les personnes ayant des problèmes spirituels ou psychologiques se repèrent très vite. Mais certains cas sont plus compliqués. Par exemple, lorsqu’une personne a le comportement d’un être possédé, sans l’être vraiment. Un jour une jeune femme est venue me voir. Elle avait été droguée puis sexuellement agressée par un sorcier latino-américain. La jeune femme se sentait comme possédée, à cause de la violence dont elle avait été victime et de la drogue qui lui avait été administrée. Elle me semblait vraiment possédée. Pourtant, au moment de l’exorcisme, elle n’est pas entrée en transe et aucun autre phénomène ne s’est manifesté. J’ai alors compris qu’il s’agissait d’une autre forme de possession. L’exorcisme est parfois un moyen de diagnostiquer certaines maladies psychologiques.
Comment vivent les personnes possédées ?
Elles vivent tout à fait normalement. Le démon ne se manifeste pas tout le temps. Il prend possession du corps de quelqu’un quand bon lui semble.
Quand devient-il nécessaire d’aller voir un exorciste ?
Quand ce qui vous arrive devient incontrôlable. À Rome, j’ai rencontré une femme catholique, baptisée mais non pratiquante. Le démon l’a possédée. Elle a commencé à entendre des voix lui disant de tuer son mari et son fils puis de se suicider. Elle pensait avoir un problème psychologique et a donc consulté des psychiatres, mais aucun ne lui a diagnostiqué une maladie quelconque. Ils la trouvaient au contraire tout à fait cohérente et intelligente. Un jour, la jeune femme s’aperçut que des mites avaient dévoré tous ses vêtements, sans toucher à ceux de son mari et de son fils, pourtant dans le même placard. Une de ses amies lui a alors recommandé d’aller voir le père Amorth, qui comprit tout de suite qu’elle était possédée. Elle ne croyait pourtant ni aux anges ni aux démons. Elle est aujourd’hui pratiquante. Il y a toujours une raison à ce qui nous arrive.
Avez-vous eu l’occasion de demander à vos patients ce qu’ils ont ressenti pendant l’exorcisme ?
L’homme français dont nous avons parlé avait l’impression qu’une bataille se jouait à l’intérieur de son corps. Il sentait le démon se débattre. Lorsque le prêtre a récité la prière, il a senti la lumière de Dieu entrer en lui.
Quelle histoire vous a le plus impressionné ?
Celle d’un démon muet. Jésus en parle dans l’Évangile. Il affirme que ce sont les démons les plus difficiles à chasser. Ils ne partent qu’à force de prière et de jeûne. Ce type de démon est très rare. En douze ans d’exorcisme, je n’en ai rencontré qu’un seul.
Vous arrive-t-il d’avoir peur ?
J’avais peur au début. Mais on finit par s’habituer à tous les comportements étranges d’un corps possédé. Il ne faut cependant pas voir le Mal partout. Cela ne doit pas devenir une obsession. L’exorcisme est avant tout un acte miséricordieux : c’est un acte d’amour envers une personne souffrante.
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