Des Nahel et de l’État davosien, qui nous menace le plus ?

01/07/2023 (2023-07-01)

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Modeste Schwartz

Au moment où on découvre que l’assassin de Nahel avait été décoré par le préfet Lallement pour son zèle dans les tabassages de Gilets Jaunes, on ne peut plus faire l’économie d’une clarification des principes : un libertarien peut-il applaudir la violence de l’État ?


Il y a des français qui pensent que Macron avait raison d’instituer, sur ordre de Davos, un « passe sanitaire », pour nous exposer à l’AVC climatique protéger de la grippe. Soyons clair : je n’écris pas plus pour eux que pour les raëliens. Qu’ils lisent Bouzou !

Mais que dire à ceux qui ont protesté contre le passe, et trouvent néanmoins normal que la police puisse tirer sur des prévenus qui ne la menacent pas ?

On pourrait, pragmatiquement, leur citer l’exemple des pays (avant tout : des USA) où les politiques de tolérance zéro — tout comme la catastrophique guerre contre la drogue ont systématiquement mené à des résultats diamétralement opposés à ceux que faisaient miroiter les démagogues sécuritaires.

Eric Verhaeghe a choisi la voie de la logique, en les appelant à faire preuve de cohérence dans l’application des principes. Mais sont-ils vraiment incohérents — ou simplement hypocrites ?

Qui nous protégera de nos protecteurs ?

Car il y a un énorme non-dit dans cette affaire — qui est un non-dit ethnique. Beaucoup de Gaulois, convaincus que le grand remplacement (qui est indéniable) est une invasion « arabo-islamique », considèrent que la « sévérité » policière dont ils font les frais (par exemple, sous leurs gilets jaunes) et un certain « laxisme » reproché aux mêmes administrations face « aux racailles » seraient les deux faces d’une même médaille.

On pourrait ergoter longtemps sur l’exactitude de cette perception de la situation politico-sociale.

Étant pour ma part — à partir de prémisses fort éloignées de celles d’un Zemmour — aussi arrivé à la conclusion que le mondialisme actuel veut la disparition des Blancs, j’éviterai d’ergoter, préférant raisonner ainsi, cyniquement :

Admettons qu’une communauté, post-nationale, ethnique — la nôtre — soit en proie à l’hostilité de diverses maffias : la plupart, locales, ethniques, désorganisées et peu armées ; et l’une d’entre elles, omniprésente, omnisciente et armée jusqu’aux dents : l’État. Je laisse à chaque gaulois doué de raison le soin de décider laquelle de ces maffias il souhaite désarmer en premier en vue de maximiser ses chances de survie.

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