C’est à la puberté qu’un enfant se SEXUALISE

09/09/2023 (2023-09-09)

Par Pierrick THEVENON

Je constate, sur le sujet de l’éducation à la sexualité pour les enfants, qu’aujourd’hui de nombreux parents ne font pas la différence entre un enfant SEXUÉ et un enfant SEXUALISÉ.

C’est à la puberté qu’un enfant se SEXUALISE. Autrement dit, avant cette période, vous pouvez leur parler de sexualité autant que vous voulez, c’est une notion qui leur est étrangère et qu’ils ne peuvent conceptualiser. D’une part, car leurs organes génitaux ne sont pas développés pour une vocation sexuelle avant la puberté. D’autre part parce qu’ils ne sont pas construits psychologiquement et cérébralement pour ces notions.

Et NON, un enfant qui se tripote le zizi n’est pas en découverte de « plaisir » ou autre dégueulasserie, il découvre son corps, sans connotation sexuelle. Je trouve que c’est d’une gravité absolue que des parents et des adultes confondent la découverte du corps avec une connotation sexuelle de ses organes. Il ne sait pas ce qu’est le plaisir sexuel le gamin, laissez-les tranquilles avec ça !

C’est la raison pour laquelle le « consentement sexuel » est une aberration pure et simple pour des enfants prépubères : ils ne peuvent même pas comprendre de quoi vous leur parlez, car ils ne sont pas sexualisés ! Le tripotage du zizi ou de la zézette relève de la découverte du corps ou du jeu, point ! Il n’y a aucune connotation sexuelle derrière.

Je ne pense pas que vous ayez entendu d’ailleurs UNE SEULE FOIS un enfant de 6 ans par exemple, qui a une « amoureuse », vous dire qu’il avait envie d’avoir un rapport sexuel avec elle non ? Pour une raison simple, ce n’est juste PAS POSSIBLE ! Biologiquement comme psychologiquement.

De ce fait, c’est la raison pour laquelle l’apprentissage du « NON » est un impératif en bas âge, et non l’apprentissage du consentement. La différence est énorme. Un enfant prépubère ne peut consentir à quoi que ce soit surtout lorsque c’est présenté avec une connotation sexuelle dont il ignore tout. Il peut cependant comprendre que NON, un adulte, de la famille ou non, ou qui que ce soit d’autre, n’a pas à « jouer » avec son zizi ou sa zézette, avec lui ou elle, ni à lui les tripoter.

Est-ce plus clair ?

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